20 décembre 2005

Les directions syndicales et les politiques de gauche
La concertation jusqu’à la capitulation à moins que…



Le gouvernement du Québec est presque arrivé au bout de sa stratégie de casser les reins du syndicalisme québécois et, en prime, du mouvement des garderies à moins d’un sursaut venant de la base. Pourtant le Québec est la nation la plus densément syndiquée de l’Amérique du Nord impérialiste. La porte serait ainsi ouverte à la privatisation sur le mode des PPP dont le cadre légal a déjà été adopté par ce même gouvernement jusqu’à et y compris la loi 134, adoptée en catimini le même jour que la loi spéciale, accordant aux municipalités le droit de privatiser les services d’aqueducs et d’égouts. Ce n’est pas un hasard si le seul secteur syndicat d’importance qui n’ait pas réalisé une entente partielle sur le normatif soit celui des employés généraux de la santé, sauf la minorité FTQ ce qui en dit long à propos de la direction archi collaborationniste de cette centrale. Ce secteur, avec les garderies familiales, est en effet le premier dans la ligne de mire de la privatisation. À bout de fusil des PPP, il y a les femmes comme travailleuses, salariées et domestiques.


Pour lire le texte complet : Loi spéciale

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19 décembre 2005

Boycott des vins israéliens

Ces derniers jours, un bon nombre d'événements québécois et mondiaux ont modifié le paysage socio-politique.

On ne reviendra pas sur la défaite crève-cœur du mouvement syndical québécois due à l'intransigeance d'un gouvernement ultra-néolibéral soutenu par une opposition officielle fondamentalement en accord avec lui mais n'hésitant pas pour autant à se faire du capital politique à bon marché. On n'oubliera pas non plus l'ineptie stratégique de directions syndicales capitulardes malgré une base syndicale prête à en découdre au moins jusqu'au printemps dernier et même jusqu'à cet automne dans le cas des syndicats des employés généraux de la santé, directions syndicales soutenues par le silence opportuniste d'une gauche politique électoraliste qui recherche leur appui pour les prochaines élections. Le peuple québécois n'a pas fini d'en payer le prix : l'offensive privatisation/PPP va se déployer dans toute son écœurante splendeur dans le sillage de la loi 134, voté à l'ombre de la "loi spéciale", loi 134 qui ouvre la porte à la privatisation des services municipaux -- l'échevin gatinois Côté l'a vite compris -- et dans le sillage du jugement Chaoulli de la Cour Suprême qui ouvre la porte à la privatisation non seulement des services auxiliaires dans la santé (cafétéria, entretien, buanderie) mais des services médicaux proprement dits.


Pour lire le texte complet :

19 decembre 2005

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9 décembre 2005

La répression syndicale du gouvernement Charest

Comme en 2003, comme en 2004, le gouvernement Libéral du Québec met à profit le temps des Fêtes pour porter du durs coups au mouvements ouvrier et populaire. Cette fois-ci, ces cibles sont les CPE et surtout, l'ensemble du secteur public. La loi 124, modifiant le régime des CPE, est à peine retouchée. Une loi spéciale menace le secteur public. L'intransigeance gouvernementale vise à préparer le terrain à la privatisation style PPP par le détachement des garderies familiales des CPE, la détérioration de leur encadrement, le gel sur deux ans des salaires des employés de l'État suivi de hausses à peine égales au coût de la vie incluant l'équité salariale, ce qui ne peut que créer un régime salarial privatisable et un climat de démoralisation propice aux démissions vers un éventuel secteur privé en développement.


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9 decembre 2005

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4 décembre 2005

Les Démocrates sont-ils contre la guerre  ?

La présidence étasunienne est en difficulté au point que même certains élus démocrates et républicains la contestent ouvertement. L'enlisement irakien et le quasi abandon de la Nouvelle-Orléans ont finalement fait tourner les sondages. Faut-il, cependant, se fier sur l'opposition officielle, les Démocrates, pour faire tourner les politiques guerrières et racistes ? On ne fera jamais l'économie d'objectifs claires et de mots d'ordre précis portés par une organisation qui compte d'abord sur la mobilisation.


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4 decembre 2005

Décembre 2005

Paul Rose en Outaouais
« S’il y avait eu un parti de gauche comme l’UFP, il n’y aurait peut-être pas eu de FLQ »



publié dans la page « Idées » du journal Le Droit, décembre 2005

En page Forum du Droit du 30 novembre, Gilles Fortier nous dit que Paul Rose, lors de sa conférence publique à l’UQAM, « …n’avait rien de nouveau à nous présenter ». La thèse du blocage démocratique dans le Québec de 1970 est certes contestable pour justifier l’action du FLQ. Reste que l’interdiction de manifester dans les rues de Montréal était une sérieuse entorse aux droits démocratiques de base tout comme le sera la « loi spéciale » que s’apprête à décréter les Libéraux d’aujourd’hui contre les syndicats du secteur public . Reste aussi que la réaction des gouvernements Trudeau-Bourassa — la loi des mesures de guerre pour permettre l’arrestation de 500 innocents — a été tel que M. Fortier en « a ressenti une blessure profonde… » qu’il en est devenu indépendantiste.


Pour lire le texte complet : Paul Rose en Outaouais

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27 novembre 2005

Crise politique en Israël

Les grands médias suivent de près la politique israélienne vis-à-vis la Palestine mais très peu l'évolution de la situation socio-économique d'Israël... qui connaît un taux élevé d chômage (plus de 10%) et une dure politique néolibérale "d'assainissement" des dépenses publiques aux dépends évidemment du social puisque le militaire est incompressible. C'est cette zone d'ombre qui surgit avec l'élection inattendue du nouveau dirigeant du Parti travailliste dont le premier acte a été de se retirer de la coalition au pouvoir.


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27 novembre 2005

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15 novembre 2005

La droite française vire à droite !

Pendant qu'avec son nouveau chef, le PQ se campe carrément à droite, le gouvernement français, déjà bien à droite, va brouter dans les plate-bande de l'extrême-droite en instaurant un régime d'exception tout en emprisonnant José Bové. Est-ce que cette dérive d'un gouvernement dit démocratique d'un pays du G-7 est un présage de d'autres dérives sécuritaires ? Pour l'empêcher chez nous il faudra bien autre chose qu'un nouveau grand parti de centre-gauche que la France a depuis longtemps. Car sans ample mobilisation pour un programme d'urgence sociale, il n'y aura pas de virage à gauche.


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15 novembre 2005

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11 novembre 2005

Solidarité avec Haïti

Les péripéties sans conséquence autour du déclenchement des élections fédérales, les énièmes redites sur le scandale des commandites, ou bien les frasques passées d'André Boisclair se substituant à un vide de grandes idées occupent la une des grands médias. Passent en second les grands enjeux de société. On pense à l'affrontement du gouvernement du Québec avec un Front commun qui paraît de nouveau s'effriter après le bienvenu 'non' des enseignantEs de la CSQ contre les concessions réclamées et alors que débute une nouvelle ronde d'essouflantes grèves tournantes au lieu d'y aller carrément pour une grève générale qui est plus que mûre après plus de deux ans de la fin de la convention collective et malgré une totale intransigeance gouvernementale.

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11 novembre 2005

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6 novembre 2005

La ZLÉA doit être enterrée pour toujours !

Vient de se terminer le Sommet des Amériques de Mar del Plata en Argentine, sommet qui faisait suite à celui de Québec en avril 2001. Celui de Québec fut marqué par l'offensive de la ZLÉA qui devait être instauré pour janvier 2005, ce à quoi le Sommet des peuples avait répondu par le mot d'ordre de "Non à la ZLÉA". Quatre ans et quelques mois plus tard, les ÉU et ses alliés les plus immédiats, le Canada et le Mexique, ses partenaires de l'ALÉNA, ont connu un échec face au refus des trois grands pays de l'Amérique du Sud, Brésil, Argentine et Vénézuela, le seul pays à Québec qui avait alors tenu tête aux ÉU.


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6 novembre 2005

Novembre 2005


Pour une UFP/OC anticapitaliste




Depuis plus de dix ans, la gauche québécoise en rupture avec le PQ a commencé à se regrouper politiquement sur la base d’une orientation de libération nationale et sociale du peuple québécois. Ce fut d’abord le PDS puis le RAP et enfin l’UFP et OC. La fondation très probable du nouveau parti en janvier 2006 marque une nouvelle étape de ce qui pourrait peut-être devenir le rejet du PQ par la grande majorité du peuple québécois en faveur d’une alternative anticapitaliste et indépendantiste. On pourra alors parler d’un rendez-vous avec l’histoire. Cependant, il se pourrait aussi que ce mouvement aboutisse à un cul-de-sac comme ce fut le cas pour le vaste mouvement de libération des années 60 dont le PQ réussit à prendre la direction politique.


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UFP-OC anticapitaliste

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29 octobre 2005

Marche mondiale des femmes

La Vie en rose vient de publier un numéro spécial qui fait un tabac tant et si bien qu'il faudra en réimprimer. Ce numéro à succès arrive en même temps que l'aboutissement du tour du monde de la de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité au Burkina Faso. De toute évidence, ce double succès témoigne d'une profonde aspiration à se libérer d'une société où néolibéralisme se conjugue avec patriarcat.


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29 octobre 2005

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26 octobre 2005

Grève « illégale » d’immigrantes en Alberta

Vous avez sans doute su que la grève "illégale" des enseignants et enseignantes de la Colombie britannique s'est terminé par un échec à quelques prix de consolation près. Pour casser la détermination du gouvernement Libéral de C.B., il aurait fallu une escalade rapide vers une grève générale, ce qui était tout à fait possible étant donné l'appui majoritaire de la population de la C.B. non seulement aux revendications des enseignants et enseignantes mais aussi à leur grève. Poussées par leur base, les directions syndicales ont bien organisé des grèves de 24 heures de solidarité, régionales et sectorielles -- mais jamais dans la région cruciale de Vancouver. L'étau des sanctions judiciaires se resserrant sans cesse sur une grève qui durait depuis deux semaines tandis que le gouvernement tendait des perches "conciliatrices" aux directions syndicales, celles-ci y trouvé le prétexte pour céder en commençant par la direction de la Fédération du travail.

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26 octobre 2005

15 octobre 2005

Tout espoir de grève générale n’est pas perdu
Un tournant en Colombie britannique et
dans la CSQ ?




La stratégie de l’intransigeance du gouvernement Charest avait non seulement réussi à briser le Front commun, à amener la FTQ-CSN à faire des concessions salariales sans contrepartie patronale mais aussi, fait sans précédent, à saucissonner les conventions collectives entre le normatif, l’équité salariale et le salarial proprement dit. Après que les syndicats CSN des Centres de la petite enfance aient accepté conditionnellement les offres salariales du gouvernement, on s’attendait à ce que la Fédération de l’enseignement primaire et secondaire (FSE) de la CSQ tombe aussi dans le piège en acceptant le normatif. Ainsi aurait été réduite la possibilité ultérieure d’une grève générale puisque, d’une part, moins l’enjeu est important, moins il vaut la peine de risquer les conséquences d’une loi spéciale et que, d’autre part, une ligne de départ où les enjeux pour chacun ne sont pas les mêmes et où les uns ont compromis les priorités des autres n’est pas propice à l’unité militante nécessaire à contrecarrer une loi spéciale.

Pour lire le texte complet : Un tournant en Colombie britannique

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4 octobre 2005

L’ONG Alternatives mise à nue

Enfin, l'inféodation d'Alternatives au gouvernement canadien commence à être reconnu. Sa position sur la question haïtienne sert de révélateur (voir ci-bas). Je dénonce Alternatives depuis des années comme étant à la solde du gouvernement canadien tant en termes de politique intérieure qu'extérieure. Au Québec, Alternatives a été le fer de lance du fédéralisme pour dévoyer la gauche en servant de pôle fédéraliste "internationaliste" de sorte à empêcher la construction d'un parti de gauche indépendantiste et internationaliste. La construction de l'UFP a signé son échec malgré la confusion de la direction de celle-ci à propos d'Alternatives. Sur le plan extérieur, Alternatives, grâce à d'importants budgets d'aide au développement, a construit un immense réseau de contacts au sein des mouvements progressistes et de gauche dans le monde. Pense-t-on qu'elle ne partage pas ses connaissances et analyses avec le gouvernement canadien ?


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4 octobre 2005

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27 septembre 2005

La flambée des prix de l’essence à la pompe

À l'occasion de la reprise des travaux de la Chambre des Communes, le sujet le plus chaud à l'ordre du jour fut la question des prix du pétrole malgré la distraction de l'inauguration de la nouvelle gouverneure-générale. Chacun y est allé de sa solution. Selon Le Devoir d'aujourd'hui, le parti Libéral parle vaguement "de la possibilité d'émettre un chèque pour aider les familles à faible revenu à payer leur chauffage", le Bloc "de créer l'Office de surveillance des pétrolières" pendant que "[l]es conservateurs veulent quant à eux une réduction de la taxe fédérale sur l'essence, alors que le NPD souhaite que l'accent soit mis sur des mesures qui encouragent l'efficacité énergétique au pays, comme une meilleure isolation des maisons."


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27 septembre 2005

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20 septembre 2005

Cessez l’occupation de l’Irak, de l’Afghanistan et d’Haïti

Aux États-Unis, le mouvement anti-guerre connaît un nouvel élan depuis qu'au début août Cindy Sheehan, la mère d'un soldat étasunien tué en Iraq, a assiégé la résidence d'été au Texas du président étasunien. Après quelques semaines de siège, la caravane de Cindy Sheenan a quitté leTexas pour parcourir les ÉU afin de mobiliser pour les manifestations anti-guerre/occupation de l'Iraq/Afghanistan/Palestine appelées conjointement par les deux grandes coalitions United for Pace and Jstice et ANSWER.


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20 septembre 2005

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16 septembre 2005

Qu’est-ce que l’AGCS ?

La volonté du gouvernement québécois de privatiser plusieurs services publics sur le mode PPP n'est pas une lubie québécoise ni même canadienne mais un projet mondial du capital néolibéral que celui-ci tentera de concrétiser lors de la conférence ministérielle de Hong Kong (13-18 décembre). Ce projet trop méconnu s'appelle l'AGCS. Loin d'être une abstraction, il explique en dernière analyse l'intransigeance gouvernementale face aux syndicats du secteur public car on ne peut pas privatiser les secteurs publics tout en les renforçant. Il faut au contraire, tel un bombardement avant l'assaut, les ramolir par des coupures de services, dont le précédent gouvernement péquiste s'est chargé de l'essentiel, de sorte à amener la population à les détester, et par le gel salarial, objet essentiel du présent conflit, de sorte à affaiblir les syndicats pour les rendre incapables de résister aux PPP. C'est donc dire l'importance stratégique de l'affrontement en cours.


Pour lire le texte complet :

16 septembre 2005

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9 septembre 2005

De l’ouragan Katarina à l’ONU

Qui n'est pas estomaqué par les causes et conséquences sociales/environnementales de Katarina :


Pour lire le texte complet :

9 septembre 2005

29 août 2005

Assemblée constituante et grève générale
Stratégie et tactique pour la conquête du pouvoir



“ 
La conjoncture politique québécoise favorise actuellement l’intégration de la lutte pour l’indépendance nationale avec les luttes sociales progressistes. ” de dire Pierre Dostie dans sa chronique de juillet-août 2005 dans la revue Canadian Dimension. il a raison sur le diagnostic. Il ajoute que pour qu’advienne un “ rendez-vous historique ”, il faut que “ …les différentes composantes du mouvement souverainiste réussissent à dégager une stratégie commune et forgent une alliance nationale qui reflète l’ensemble du peuple et qui ne soit pas soumise au monopole d’un seul parti. ” Sur cette base, il interpelle le PQ : “ Les acteurs politiques concernés, à commencer par le PQ, sauront-ils assumer cette tâche historique ? ” Voilà une proposition stratégique qui garantit qu’il n’y aura pas de rendez-vous historique.


Pour lire le texte complet : Stratégie indépendantiste

Le 15 juin 2005

Anticapitalisme et antinéolibéralisme



Toute analyse exige des concepts. L’émergence du néolibéralisme guerrier combinée à l’effondrement de l’URSS ont donné lieu à l’émergence de nouveaux concepts tels « antinéolibéralisme » et « anticapitaliste » qui s’ajoutent, sans nécessairement correspondre, aux anciens concepts de « socialisme », « communisme » et « réforme ou révolution ». Se cramponner seulement aux concepts anciens rendrait aveugles aux dynamiques nouvelles. La contradiction néolibéralisme guerrier versus faillite du socialisme du XX
siècle a créé une vaste zone entre le socialisme révolutionnaire et le social-libéralisme que ces nouveaux concepts permettent de comprendre. On constate leur fécondité dans leur application pour la compréhension de la dynamique latino-américaine, la plus développée mondialement.

Pour lire la suite : Anticapitalisme et antinéolibéralisme

11 juin 2005

La grève des travailleuses de garderies
Pour l’équité salariale et la défense des
services publics



7800 travailleuses, représentant 30 % des travailleuses des Centres de la petite enfance (CPE), font la grève pour l’équité salariale. En 1994, le Conseil du statut de la femme, organisme gouvernemental, recommandait que le salaire d’une éducatrice en garderie soit de 24.00 $ l’heure en monnaie d’aujourd’hui après dix ans d’ancienneté. Dans un esprit de compromis, les travailleuses syndiquées réclament 21.78 $. Le gouvernement offre 19.55 $ dans deux ans. Après dix ans de patience et de fausses promesses, la grève s’imposait.


Pour lire le texte complet : La grève des travailleuses de garderies

4 juin 2005

À propos de la contribution de SI
au débat « L’UFP doit-elle être anticapitaliste ? »

Il ne suffit pas de dire « Réforme ou révolution »
et vive l’effet du nombre




Pour SI, « 
[t]out projet antinéolibéral, anticapitaliste ou socialiste est forcé, à terme, à se transformer soit en un social libéralisme à la Blair, soit en un mouvement révolutionnaire. ». À « long terme », cette affirmation est exacte car le capitalisme est incapable de justice sociale, de démocratie participative et de développement écologique. Au contraire, il carbure à la concentration du capital, au chômage, à la guerre et à la pollution. Cette vérité générale ne nous dispense pas, cependant, d’analyser rigoureusement les dynamiques sociales en cours pour comprendre leur direction.


Pour lire le texte complet :
À propos de la contribution de SI au débat

3 juin 2005

Réponse à Socialisme International
« Patience et implication » certes, mais non
inévitabilité et résignation




SI a raison de dire que l’espoir au Québec est du côté des luttes sociales et qu’une campagne politique de l’UFP pour la défense des services publics par une grève générale organisée par des États généraux est le point d’insertion de l’heure de l’UFP dans le champ politico-social. D’où cette campagne doit-elle être la priorité du prochain CU, ce qui explique la proposition de l’UFP-Outaouais de lui consacrer l’essentiel du samedi après-midi et non pas la petite demi-heure prévue. Mais il n’est pas exact pour autant que « 
…la crise du NPD est tout aussi inévitable à long terme que celle du PQ. » bien qu’il soit vrai qu’à long terme nous serons tous morts comme le disait Keynes.

Pour lire le texte complet :
SI a raison et tort

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3 juin 2005

Victoire du "Non", déroute du néolibéralisme

La double victoire du non, français et néerlandais, à la néolibérale Constitution européenne plonge déjà l'Union européenne dans la crise politique elle qui baigne déjà dans la stagnation économique. Il est remarquable comment les reportages et analyses de nos médias donnent l'impression que ce rejet est surtout un rejet de droite pour ne pas dire xénophobe. Pourquoi discréditer la victoire du non ainsi ? Serait-ce que les classes dirigeantes du Québec craignent ce tournant de gauche qui se prépare peut-être en Europe et qui pourrait donner des idées au peuple travailleur québécois alors que se prépare ici un automne chaud?


Pour lire le texte complet :

3 juin 2005

1er juin 2005

Une critique du document « Situation politique et
perspective pour l’UFP »

À trop miser sur la crise de l’adversaire, elle nous passera sous le nez



Le rapport politique (RP) de l’UFP pour le Conseil de l’Union de juin 2005 nous invite à miser sur des crises politiques majeures tant au niveau fédéral que québécois, crises qui automatiquement bénéficieraient au futur parti unifié OC-UFP sans qu’il soit obligé de proposer sa propre stratégie de prise du pouvoir. Paradoxalement, pour soutenir cette analyse, le RP minimise l’importance de la question nationale québécoise à Ottawa tout en la surestimant à Québec. Cet attentisme l’amène à réduire la campagne politique, enfin amorcée, au mot d’ordre d’États généraux, un contenant pertinent mais sans contenu.


Pour lire le texte complet : Une critique du rapport politique

30 mai 2005

À propos du texte sur la démocratie et les normes de débats



Le Conseil exécutif national de l’UFP (CEN) fait, à mots couverts, le procès des tendances minoritaires sans jamais lui-même se remettre en question.

Utilisant la technique bien connue de ne citer aucun fait sauf le malheureux incident dramatisé du dernier Conseil de l’Union où les parties se sont expliquées par écrit dans un échange de correspondance, il jette par le fait même un voile de discrédit sur l’ensemble des courants et des individus minoritaires qui ont osé s’exprimer lors d’assemblées ou par écrit. L’adoption de ce texte ne pourra que créer un climat d’autocensure et de méfiance au sein de l’UFP.

Pour lire le texte complet :
À propos du texte sur la démocratie et les normes de débats

27 mai 2005

L’avenir de l’UFP : anticapitaliste ou social-libéral ?



L’UFP, tout comme d’ailleurs Option citoyenne, se proclame idéologiquement antinéolibérale. Première question, théorique : l’antinéolibéralisme est-il viable ? Deuxième question, pratique : l’UFP est-elle politiquement antinéolibérale ? L’antinéolibéralisme serait viable comme théorie politique si elle était cohérente c’est-à-dire si elle n’était pas minée par une contradiction fondamentale qui la jette soit à gauche soit à droite selon la dynamique de la résolution de cette contradiction. Le corollaire pratique de ce constat est que l’antinéolibéralisme proclamé de l’UFP se résout par l’évolution de sa politique — plate-forme, prises de position conjoncturelles et campagnes, qualité démocratique de la vie interne.

L’avenir de l’UFP anticapitaliste ou social-libéral
Pour lire le texte complet :

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23 mai 2005

Albert Einstein

Science et technologie sont souvent récupérées par la droite qui en fait des panacées qui seraient capables par eux-mêmes de régler tous les problèmes sociaux. On pense jadis à toutes les vertus prêtées à la révolution verte et celles, aujourd'hui, prêtées aux OGM. Il ne s'agit pas pur autant de nier le progrès scientifique et technique mais de poser sa finalité et son contrôle. Rappelons-nous que le plus grand scientifique du XXiè siècle, dont on célèbre cette année le centenaire des découvertes majeures et le cinquantième anniversaire de sa mort, était un socialiste.


Pour lire le texte complet :
23 mai 2005

12 mai 2005

Une grève générale cet automne, c’est possible mais…



L’imposante grève-manifestation de 35 000 enseignantes et enseignants à Québec le 6 mai — la plus imposante de l’histoire de la CSQ, le principal syndicat de l’enseignement — relance encore une fois le débat sur la possibilité d’une grève générale au moins de tout le secteur public. Le gouvernement du Québec, après avoir fait semblant de se montrer ouvert afin de calmer le jeu, réaffirme la prééminence du cadre budgétaire. Cette intransigeance oblige la direction syndicale, entraînée par la forte combativité à la base, de menacer le gouvernement de « frapper fort », ce qui, selon Le Devoir, signifierait que « les membres [de la CSQ] n’ont pas écarté la possibilité d’une grève générale à l’automne après avoir usé des grèves tournantes… » (La direction propose cinq jours non consécutifs d’ici la fin des classes).


Pour lire le texte complet :
Meilleure perspective de grève générale cet automne

24 avril 2005

Pour une campagne sur la grève générale initiée par l’UFP



1. La conjoncture politique québécoise impose en effet la nécessité d’une campagne politique sur le thème de la grève générale (voir mon texte « Pour une grève générale publique-privée tous et toutes ensemble cet automne »).

Pour une campagne sur la grève générale initiée par UFP
Pour lire le texte complet :

14 avril 2005

Pour une grève générale publique-privée tous et toutes ensemble cet automne



Pour une troisième fois en moins de deux ans, le mouvement social québécois a raté le train de la grève générale. Si trois batailles n’ont pas aboutis dans cette guerre de classe, la guerre est loin d’être perdue parce que les gros bataillons syndicaux n’ont pas encore été sérieusement engagés même si les bataillons auxiliaires, écologiste et étudiant, s’en sortent amochés et divisés suite aux manœuvres des gouvernements québécois et canadien. Une inconnue reste l’attitude du mouvement des femmes, et du mouvement populaire qui lui est très lié. Cependant, ces trois tentatives, de par les leçons que l’on peut en tirer, ont fait mûrir la conscience de la nécessité d’une grève générale publique-privée tous et toutes ensemble.


Pour lire le texte complet :
Pour une grève générale publique

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4 avril 2005

Luttes étudiantes, syndicats et aide sociale

Une mobilisation étudiante sans précédent depuis 1968, peut-être encore plus qu'en 1968, aura donné un résultat ambigu... à moins que le mouvement étudiant ne se rebiffe. Une autre reculade du PLQ aura démontré, après la mobilisation du mouvement écologiste contre la centrale thermique du Suroît, que la lutte paie. Reste que cette relativement longue et large mobilisation n'aura donné, à moins qu'elle ne rebondisse, qu'une victoire partielle et purement défensive. En plus, les gains seront essentiellement financés par des contributions fédérales qui auraient dû plutôt améliorer le système de prêts-bourses.


Pour lire le texte complet :
4 avril 2005

27 mars 2005

Bilan du Conseil de l’Union de l’UFP de mars 2005
L’unité à tout prix par le haut et laisser la base mener la lutte sociale



Tambour battant, l’exécutif national de l’UFP a réussi sans difficulté à faire voter par le Conseil de l’Union (CU) de mars 2005 un calendrier de négociations avec Option Citoyenne (OC) prévoyant un congrès d’unification d’un nouveau parti sans plate-forme en janvier 2006, la plate-forme devant être votée seulement un an plus tard. Non seulement l’unification sera l’affaire d’un comité restreint de négociations choisi au sein de l’exécutif, comme convenu au CU de décembre 2004, mais le CU de mars a consenti à seulement « commenter » les rapports de ce comité de négociations. Le comité de négociations a même renoncé aux comités conjoints thématiques prévus sans même faire appel aux membres du parti qui auraient pu être intéressés à y œuvrer. Ainsi se centralise de plus en plus un processus de fusion aux antipodes du processus de démocratie participative ayant abouti à la fondation de l’UFP en 2002.


Pour lire le texte complet :
Bilan Conseil union mars 2005

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27 mars 2005

L’affaire Nicolas-Gatineau, une attaque raciste

L'État canadien reserre la vis répressive. Le certificat de sécurité de Mohamed Arkat est reconfirmé -- le maintenant en prison sans procès depuis deux ans et ouvrant la voie à sa déportation --, les objecteurs de conscience de l'armée étasunienne se voient refuser le droit de refuge au Canada et le gouvernement fédéral annonce une loi qui permettra d'assigner à domicile, avec bracelet électronique, sans accusation et sans procès, au nom de la sécurité nationale, non seulement des immigrants reçus et des réfugiés mais aussi des citoyens canadiens. Le cercle de l'arbitraire s'agrandit.


Pour lire le texte complet :
27 mars 2005

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6 mars 2005

Wal-Mart : 72% des employées sont des femmes

Dix ans après la Marche (québécoise) des femmes contre la violence et la pauvreté, cinq ans après la Marche mondiale des femmes, l'organisation du même nom entreprend un nouveau type de marche mondial, une marche de relais de pays en pays débutant ce 8 mars au Brésil et se terminant au Burkina Fasso en octobre. Le but spécifique de cette nouvelle marche est de populariser la Charte mondiale des femmes car " [les textes internationaux] ne remettent pas en cause les fondements des systèmes d’exploitation et d’oppression. Ils ne dénoncent pas le capitalisme ni le patriarcat. Ils n’assurent pas la mise en œuvre d’un nouveau projet de société qui assurera la survie de l’humanité et de la planète sur les plans écologique, économique, politique, social, culturel." (voir
http://www.marchemondiale.org/fr/)

L'oppression des femmes a bien sûr mille visages dont l'un est la ghettoïsation
dans ce secteur à très bas salaire qu'est le commerce de détail, tel Wal-Mart, et
son corollaire, la localisation des manufactures des bien de consommation
courante dans les pays à très bas salaire dont la Chine, principal pourvoyeur de
Wal-Mart. Avec les peuples indigènes, les petits paysans et les "minorités
visibles", les femmes sont "l'huile de bras" des super-profits néolibéraux, l'autre
facette en étant le pétrole, cet "huile de la terre" qui justifie le nouvel état de
guerre permanente de l'humanité. (voir le diaporama attaché sur Wal-Mart en
double-cliquant sur l'icône attaché)

Marc Bonhomme



Février 2005

Le néolibéralisme guerrier
Ou conte débutant par « Il était une fois le pétrole... »




En 2004, le FMI a estimé que le PIB mondial a crû de 5%, évalué selon la méthode de la parité du pouvoir d’achat, soit la croissance la plus importante depuis presque les 30 dernières années. Même si on prévoit un ralentissement pour 2005, le taux de croissance reste tout à fait dans la moyenne du dernier quart de siècle. Le taux de croissance du commerce mondial fut supérieur — le double — comme c’est généralement le cas. Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes et la cause semble en être la libéralisation des échanges… à condition de ne pas regarder les détails.


Pour lire le texte complet :
Le néolibéralisme guerrier

18 février 2005

L’UFP, parti des urnes ou parti de la rue ?



Affirmer qu’il y a une obligation de résultat à fusionner avec Option citoyenne c’est affirmer que l’organisation est tout, que l’orientation politique n’est rien. À cet égard, le PT brésilien est un immenses succès organisationnel… et une catastrophe politique. C’est donc dire que la tactique de construction d’un parti de masse de gauche ne peut faire fi ni de la plate-forme ni du type de parti à construire. Le secret de l’alchimie combinant tous ces éléments se trouve dans la méthode pour arriver à l’unité. Car un parti de masse de gauche reste essentiel pour vaincre le néolibéralisme et le fédéralisme comme en témoigne l’échec du grand soulèvement argentin gangrené par une pléthore de petits partis sectaires incapables de se poser en direction politique pour favoriser le pouvoir du peuple travailleur.

Pour lire le texte complet : UFP, parti des urnes ou de la rue

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9 janvier 2005

Énergie et guerre

Le chaos irakien fera de l'élection du 30 janvier, s'il elle a lieu, une farce monumentale... et tragique. The Economist, hebdomadaire droitier, pro-étasunien et pro-guerre mais fort bien renseigné, de dire dans son numéro du 1er janvier :

"Si qui que ce soit s'approche trop de nous on leur en envoie plein la gueule" de dire un agressif lieutenant [de l'armée étasunienne]. "C'est plutôt honteux parce que ça veut dire qu'on a tué pas mal de gens innocents." [...] Parfois, les 'marines' disent qu'ils se cachent près du cadavre d'un rebelle et tue toute personne qui vient le chercher. Selon le lieutenant de 'marine' "il vient un moment où on n'a plus la patience d'attendre après les gars avec des armes, alors on se met à tirer sur n'importe qui... On en arrive à se ficher du mal que l'on fait."


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9 janvier 2005

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5 janvier 2005

Tsunami et guerre, deux faces de la même médaille

Apparemment, les montants promis pour l'aide d'urgence au victimes du tsunami seraient pour l'instant à la hauteur... à condition que les débours suivent les promesses une fois partis les caméras de télévision, ce qui fut loin d'être le cas lors du tremblement de terre en Iran d'il y a quelques années. Reste que les gouvernements furent lents à répondre en comparaison de la générosité spontané des peuples comme quoi plus on est haut moins on est sensible aux malheurs de ceux d'en bas... surtout quand on est en vacances... et il semble que le gouvernement Charest a passablement prolongé ses vacances. La générosité des peuples du monde démontre que se crée peu à peu une conscience mondiale prélude d'un peuple pluraliste mondial.

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5 janvie 2005