11/11/18 /11:23 /
Le « Sommaire pour les décideurs » du rapport « Le réchauffement global à 1.5°C » du GIEC
Un exercice d'équilibre entre science et politique qui freine l'urgence d'agir

Le rapport du GIEC sur le réchauffement global à 1,5°C est la synthèse de 6 000 études faites par 91 scientifiques provenant de 44 pays. Le consensus nécessaire ne pouvait qu'être scientifiquement prudent ce qui s'exprime par la rétention, la plupart du temps, des seules affirmations ayant un haut ou moyen degré de confiance. Inutile de dire que la lecture de ce rapport de 1 200 pages rédigées dans une langue hermétique n'est pas de tout repos. En découle pour le commun des mortels un sommaire pour les décideurs de 30 pages en anglais seulement heureusement agrémenté de quelques graphiques qui font respirer un texte aride. À la prudence scientifique initiale s'ajoute à cette étape le conservatisme politique. La portée politique de ce sommaire, adopté phrase par phrase, par une organisation spécialisée de l'ONU exige l'assentiment au moins tacite des pays membres, en particulier des grandes puissances.
Pour lire le texte complet :
Critique du rapport du GIEC
Un exercice d'équilibre entre science et politique qui freine l'urgence d'agir

Le rapport du GIEC sur le réchauffement global à 1,5°C est la synthèse de 6 000 études faites par 91 scientifiques provenant de 44 pays. Le consensus nécessaire ne pouvait qu'être scientifiquement prudent ce qui s'exprime par la rétention, la plupart du temps, des seules affirmations ayant un haut ou moyen degré de confiance. Inutile de dire que la lecture de ce rapport de 1 200 pages rédigées dans une langue hermétique n'est pas de tout repos. En découle pour le commun des mortels un sommaire pour les décideurs de 30 pages en anglais seulement heureusement agrémenté de quelques graphiques qui font respirer un texte aride. À la prudence scientifique initiale s'ajoute à cette étape le conservatisme politique. La portée politique de ce sommaire, adopté phrase par phrase, par une organisation spécialisée de l'ONU exige l'assentiment au moins tacite des pays membres, en particulier des grandes puissances.
Pour lire le texte complet :
Critique du rapport du GIEC
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18/12/14 /08:17 /
Lutte climatique
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille
Bitumineux
L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.
Pour lire le texte complet :
GIEC, conférences climatiques et ONG
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille
Bitumineux
L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.
Pour lire le texte complet :
GIEC, conférences climatiques et ONG
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23/05/13 /19:52 /
Quel « plan vert » de Québec solidaire ?
Celui actuel du capitalisme vert ou
celui possible du plein emploi écologique ?

Québec solidaire initiera cet automne une campagne basée sur son plan vert pour répondre aux « gens qui nous trouvent sympathiques au plan de la justice sociale [mais] se demandent si nous sommes capables de travailler à développer le Québec au plan de l’économie et de créer des emplois. » (Françoise David). On ne peut qu’applaudir à ce mariage de l’écologie et de l’économie. Le recul de la lutte contre les émanations des gaz à effet de serre (GES) est en proportion de l’aggravation plus qu’anticipée des effets pervers du réchauffement climatique. Alors que la crise économique menace et que les prix des aliments de base ont plus que doublé en dix ans. Le plan vert de Québec solidaire se hisse-t-il à la hauteur du péril ? Ou s’adapte-t-il aux impératifs du capitalisme vert qui fait miroiter le rêve de l’auto (hydro)-électrique ? Aux membres du parti d’en décider… ou peut-être pas.
Pour lire le texte complet :
Quel plan vert
Celui actuel du capitalisme vert ou
celui possible du plein emploi écologique ?

Québec solidaire initiera cet automne une campagne basée sur son plan vert pour répondre aux « gens qui nous trouvent sympathiques au plan de la justice sociale [mais] se demandent si nous sommes capables de travailler à développer le Québec au plan de l’économie et de créer des emplois. » (Françoise David). On ne peut qu’applaudir à ce mariage de l’écologie et de l’économie. Le recul de la lutte contre les émanations des gaz à effet de serre (GES) est en proportion de l’aggravation plus qu’anticipée des effets pervers du réchauffement climatique. Alors que la crise économique menace et que les prix des aliments de base ont plus que doublé en dix ans. Le plan vert de Québec solidaire se hisse-t-il à la hauteur du péril ? Ou s’adapte-t-il aux impératifs du capitalisme vert qui fait miroiter le rêve de l’auto (hydro)-électrique ? Aux membres du parti d’en décider… ou peut-être pas.
TABLE DES MATIÈRES | Le nouveau rapport du GIEC sera-t-il une déception malgré la montée des périls ? | page 2 | |
Rien ne va plus dans la lutte mondiale contre les GES | page 4 | ||
Les reculades de la direction de Québec solidaire sur les moyens à prendre | page 5 | ||
Le plan vert est à la plate-forme ce que la souris est à la montagne | page 6 | ||
Un plan financé par le capital financier qui, lui, veut le capitalisme vert | page 7 | ||
La foi dans le système qui rend aveugle à la crise économique | page 8 | ||
Une tornade à la Oklahoma pointe à l’horizon | page 9 | ||
La croissance, quelle croissance ? Celle du capitalisme vert ? | page 10 | ||
Le mirage de l’automobile (hydro)-électrique | page 11 | ||
L’envers de la médaille de l’automobile hydroélectrique | page 12 | ||
Un plan vert pour le plein emploi écologique | page 13 | ||
La production alimentaire mondiale : pillage impérialiste et arme stratégique | page 15 | ||
L’agro-agriculture québécoise étouffée par la dette et les trois chaînes alimentaires | page 16 | ||
Une souveraineté alimentaire libérée de l’agro-industrie | page 17 | ||
Vivement la grève sociale pour exproprier les banques | page 18 | ||
De la démocratie s.v.p…. pour aller à gauche | page 20 |
Pour lire le texte complet :
Quel plan vert