Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire
La nécessaire révolution décroissance-croissance n’est pas au menu du parti


GIEC - rapport synthèse six mars 2023


La synthèse de la sixième série des rapports du GIEC-ONU confirme la catastrophe éminente en ce siècle en matière de climat et de biodiversité — « Après un voyage de 10 000 ans, la civilisation humaine a atteint un carrefour climatique : ce que nous ferons dans les prochaines années déterminera notre destin pendant des millénaires » — à moins d’un revirement immédiat dès cette décennie d’une panoplie de nouvelles politiques bien connues dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’agriculture, de l’habitation, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.


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Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire


Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C
Baisse drastique de l’énergie en réalisant l’indépendance à gauche toute

Justice environnementale

La prise de conscience de la catastrophe climatique se généralise tout comme le pessimisme de ne pas pouvoir la contrer… pour le plus grand bénéfice des pompiers-pyromanes. Tirant partie de l’éco-anxiété qui booste le réflexe de retour à la normale postpandémique et l’insécurité énergétique découlant de la guerre contre l’Ukraine, les ténors capitalistes proposent un réinvestissement immédiat dans les hydrocarbures dont les gaz à effet de serre (GES) seront absorbés par des technologies d’émissions négatives (captation et séquestration de GES lors de leur émission ou provenant directement de l’air ambiant). Comme d’une part ces nouvelles infrastructures de production ne pourraient pas être théoriquement amorties sur le long terme et que d’autre part ces technologies de captage-séquestration ne sont pas matures en plus d’être risquées et très dispendieuses, s’ouvrirait pour le capital un nouveau et gargantuesque champ d’investissement… en autant qu’il soit subventionné à fond de train par l’État. On devine la contrepartie d’austérité si ce n’est austéritaire qui en découlerait.


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Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C


En marge du débat sur la plateforme électorale de Québec solidaire
Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une Greta Thunberg pour une mobilisation générale et permanente qui va jusqu’à la rupture avec le capitalisme

Soyez_réalistes,_demandez_l'impossible


Le dernier rapport du GIEC-ONU, un « code rouge pour l’humanité » de dire le secrétaire-général de l’ONU sans que pourtant les gouvernements de ce monde ne reprennent la balle au bond, révèle que « le budget carbone qui nous donne les meilleures chances de rester en dessous de 1,5°C s'épuise en moins de 5 ans et demi à notre taux d'émission actuel. Peut-être que quelqu'un devrait demander aux personnes au pouvoir comment ils prévoient de « résoudre » cela ? » de réagir Greta Thunberg dans son tweet du 9 août en se basant sur le tableau suivant du rapport qu’elle reproduit :


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Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une mobilisation générale
 

Le « Sommaire pour les décideurs » du rapport « Le réchauffement global à 1.5°C » du GIEC
Un exercice d'équilibre entre science et politique qui freine l'urgence d'agir

sécheresse

Le rapport du GIEC sur le réchauffement global à 1,5°C est la synthèse de 6 000 études faites par 91 scientifiques provenant de 44 pays. Le consensus nécessaire ne pouvait qu'être scientifiquement prudent ce qui s'exprime par la rétention, la plupart du temps, des seules affirmations ayant un haut ou moyen degré de confiance. Inutile de dire que la lecture de ce rapport de 1 200 pages rédigées dans une langue hermétique n'est pas de tout repos. En découle pour le commun des mortels un sommaire pour les décideurs de 30 pages en anglais seulement heureusement agrémenté de quelques graphiques qui font respirer un texte aride. À la prudence scientifique initiale s'ajoute à cette étape le conservatisme politique. La portée politique de ce sommaire, adopté phrase par phrase, par une organisation spécialisée de l'ONU exige l'assentiment au moins tacite des pays membres, en particulier des grandes puissances.


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Critique du rapport du GIEC

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Lutte climatique
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille

Bitumineux

L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.
i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.


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GIEC, conférences climatiques et ONG

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Quel « plan vert » de Québec solidaire ?
Celui actuel du capitalisme vert ou
celui possible du plein emploi écologique ?

Turcot autrement
 
Québec solidaire initiera cet automne une campagne basée sur son plan vert pour répondre aux « gens qui nous trouvent sympathiques au plan de la justice sociale [mais] se demandent si nous sommes capables de travailler à développer le Québec au plan de l’économie et de créer des emplois. » (Françoise David).  On ne peut qu’applaudir à ce mariage de l’écologie et de l’économie.  Le recul de la lutte contre les émanations des gaz à effet de serre (GES) est en proportion de l’aggravation plus qu’anticipée des effets pervers du réchauffement climatique.  Alors que la crise économique menace et que les prix des aliments de base ont plus que doublé en dix ans.  Le plan vert de Québec solidaire se hisse-t-il à la hauteur du péril ?  Ou s’adapte-t-il aux impératifs du capitalisme vert qui fait miroiter le rêve de l’auto (hydro)-électrique ?  Aux membres du parti d’en décider… ou peut-être pas.   
 
 
































TABLE DES MATIÈRES

Le nouveau rapport du GIEC sera-t-il une déception malgré la montée des périls ?

page 2
Rien ne va plus dans la lutte mondiale contre les GESpage 4
Les reculades de la direction de Québec solidaire sur les moyens à prendrepage 5
Le plan vert est à la plate-forme ce que la souris est à la montagnepage 6
Un plan financé par le capital financier qui, lui, veut le capitalisme vertpage 7
La foi dans le système qui rend aveugle à la crise économiquepage 8
Une tornade à la Oklahoma pointe à l’horizonpage 9
La croissance, quelle croissance ?  Celle du capitalisme vert ?page 10
Le mirage de l’automobile (hydro)-électriquepage 11
L’envers de la médaille de l’automobile hydroélectriquepage 12
Un plan vert pour le plein emploi écologiquepage 13
La production alimentaire mondiale : pillage impérialiste et arme stratégiquepage 15
L’agro-agriculture québécoise étouffée par la dette et les trois chaînes alimentairespage 16
Une souveraineté alimentaire libérée de l’agro-industriepage 17
Vivement la grève sociale pour exproprier les banquespage 18
De la démocratie s.v.p…. pour aller à gauchepage 20

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Quel plan vert