Pierre Fitzgibbon



Le chemin de Damas du super-ministre de l’Économie du Québec ?
Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert

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En déclarant qu’il fallait d’ici 2050 réduire de moitié le nombre de véhicules au Québec, le super-ministre de l’Économie a brisé le tabou du droit au sacro-saint char, noyau dur de l’extractivisme tant pétrolier que tout-électrique dit capitalisme vert. Sans compter que son corollaire en est l’étalement urbain anti-agriculture et anti-nature des banlieues tentaculaires de maisons unifamiliales et en rangées. Combinés, ces deux larrons, par l’endettement des ménages, s’avèrent la poigne de fer du capital financier à la gorge du peuple-travailleur pour le faire marcher droit dans les sentiers épineux du capitalisme. Bien sûr, le ministre a déclaré qu’il n’y aura aucune obligation légale de se départir de son véhicule. Il sait très bien que l’austérité néolibérale y verra. Ce sera le cas pour la majoritaire gent urbaine servi par un transport en commun en voie de privatisation donc cher et sporadique, sauf le 10% le plus riche, le 1% avec leurs voyages d’affaires en avion et encore plus le 0.1% avec leurs jets privés. Ceux et celles des régions éloignées compenseront le meilleur marché de leur habitation, non grevée par la rente foncière, par l’obligation économique de se pourvoir d’un véhicule dont le bon marché est douteux
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