Québec Solidaire


Assistons-nous à la normalisation verticaliste de Québec solidaire en tant que parti social-libéral nationaliste, un NPD à la québécoise ?


Honte au Québec


[...]
Honte à Québec solidaire (QS) qui après avoir soutenu la politique pandémique de la CAQ se contente maintenant d'en faire une critique à la pièce après coup. Honte à QS qui défend davantage les intérêts de la PME (et des chasseurs et forestiers en ignorant la lutte des Anishinabés) que ceux du prolétariat. Honte à la direction de QS ignorant le vote de son Conseil national qui, à la suggestion de l'IRIS, le think-tank de la gauche, exige l'embauche immédiat de 250 000 personnes dans les services publics et le communautaire. Ce qui permettrait une politique anti-pandémie alternative grâce à un traçage efficace, du soutien communautaire abondant, suffisant et inventif, et des services publics et programmes sociaux à la hauteur quantitative et qualitative lesquels ne laissent personne derrière.


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Assistons-nous à la normalisation verticaliste de Québec solidaire-bis


Conseil national de Québec solidaire de la mi-septembre 2020
La base irritée vote des engagements de relance que la direction ignore

New deal vert


Le Conseil national (CN) extraordinaire et virtuel de Québec solidaire de la mi-septembre 2020 d'une seule journée a entériné la proposition de la direction du parti de déclencher une campagne politique tout comme son orientation générale. Mais après avoir manifesté son mécontentement face à la politique pandémique du parti, ce dont les médias ont rapporté tout en l'accentuant, les 180 personnes déléguées, sur une possibilité de 240 soit un taux de participation des trois quarts, ont imposé des engagements contraignants à la direction dont elle n'a pas tenu compte ni dans son bref rapport internet aux membres ni dans sa conférence de presse. Dans un autre ordre d'idées, concernant l'inclusion et l'antiracisme au sein du parti, le conseil national est allé dans la même direction soit faire confiance à la direction pour améliorer la situation au sein du parti, et non s'en remettre à un comité spécial paritaire redevable au conseil national composé d'une majorité de personnes racialisées, autochtones et handicapées, mais en lui imposant une série de contraintes. (On trouve en annexe le détail de ces deux résolutions une fois amendées mais avant la synthèse officielle.)


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Conseil national de Québec solidaire de la mi-septembre 2020



Le Conseil national de Québec solidaire escamote la relance anti-pandémie
Le véhicule privée électrique perpétue l'extractivisme vers la catastrophe


Screenshot_2020-08-28 COVID-19 le nombre de morts en temps réel

Québec solidaire dégèle enfin son fonctionnement statutaire mais à moitié seulement en tenant un virtuel conseil national «extraordinaire» ce qui permet à la direction d'imposer son ordre du jour et de tronquer les débats au point que le cahier de propositions amendées sera connu seulement 24 heures à l'avance. Au début juin, le groupe Solidaires pour une démocratie interne (SDI), dont le Facebook enregistre 250 membres, a envoyé une missive à toutes les associations locales du parti pour réclamer un conseil national (CN) avant la fin juin suivi d'un CN normal, c'est-à-dire à ordre du jour ouvert, au début septembre. Cette demande est bien sûr caduque mais non l'ordre du jour souhaité soit un bilan du travail politique de Québec solidaire (QS) depuis le début de la crise du coronavirus (travail parlementaire, fermeture du parti, prises de position du parti) et un débat sur le plan de transition de QS et sa révision ainsi que sur le projet d’un «
plan de relance post-crise du coronavirus ». De plus, récemment, certains membres de SDI ont soulevé des questions de procédure concernant le déroulement du CN qui ne dure qu'une journée, ne permet pas de clavardage entre les personnes déléguées et refoule celles observatrices à l'écoute téléphonique uniquement.


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Le Conseil national de Québec solidaire escamote la relance anti-pandémie




Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société
Le projet de société serait l'apport clef des Solidaires... s'il existait

Byciclette et policiers


L'actuelle crise économique, qui s'annonce la plus profonde depuis celle de 1929, combinée aux trois crises écologiques-sanitaires du climat, de la biodiversité et de la pandémie n'a généré chez les détenteurs de capitaux que le réflexe de la préservation à tout prix de la valeur de leur capital fictif qui en est le reflet et qui est pour eux le seul réellement existant [...]
Une impression de lassitude chez une Greta Thunberg impactée par la pandémie
Dans une toute autre direction invite le récent appel de Greta Thunberg et de ses camarades, traduit en annexe, qui demeure dans la lignée de son premier appel à l'action gréviste pour une lutte climatique conforme à la science. On en ressent pas moins une impression de lassitude, bien compréhensible mais dommageable, qui amène à arrondir les coins. Il n'y a plus ce doute concernant la science du GIEC-ONU n'intégrant pas dans ses scénarios les points de bascule ni même la responsabilité différenciée bien que l'appel soit clair sur la responsabilité historique des pays du «vieil impérialisme». La liaison de la crise climatique avec celle pandémique n'est pas faite alors que toutes deux sont écologiques et ont des recoupements comme la déforestation productrice de GES en masse tout comme de zoonoses. Ce silence laisse entendre que la pandémie n'est qu'un obstacle et non un tremplin pour la lutte climatique. Malgré la reconnue totale passivité de la «communauté internationale» à qui on demande de s'expliquer, les autrices persistent à lui faire confiance y compris à ses conférences qui pourtant « 
ne conduiront pas à des changements suffisants ».


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Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société


Position du Réseau écologiste Solidaire au sujet du Plan climatique du parti
La montagne anticapitaliste accouche d'une souris sociale-libérale

Manif statut réfugié Montréal été 2020
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir – Des migrants sans papiers, des travailleurs agricoles temporaires, des demandeurs d’asile et des étudiants internationaux
ont manifesté dimanche [26 juillet 2020] devant les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, dans le Vieux-Montréal.



Le Réseau des militantes écologistes de Québec solidaire (RMÉ) a tenu durant la pandémie quatre conférences virtuelles visant à modifier le Plan de transition climatique de Québec solidaire (PT-QS) qui, rappelons-le, n'a jamais été ni discuté ni voté par la base du parti. Et plus il était connu, plus il produisait de l'insatisfaction au sein de la militance du parti et jamais, bien que rendu public lors de l'élection de 2018, ce plan n'a été popularisé par la direction du parti. Cette direction a consenti à un processus confidentiel de révision qui traîne en longueur sous la gouverne d'un comité ad hoc non statutaire étroitement contrôlé par la direction. Elle ne s'est certes pas opposée à la démarche parallèle du RMÉ mais elle n'a pas invité les membres du parti à y participer non plus. Elle s'est plutôt servie des ressources du parti pour organiser un processus parallèle de conférences virtuelles ce qui a eu l'effet de marginaliser l'initiative du RMÉ.


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Position du Réseau écologiste Solidaire au sujet du Plan climatique du parti


Une réponse urgente au projet de loi 61, relance pour l'industrie de la corruption
Reconstruire le Plan de transition Solidaire à la mode anticapitaliste


Québec - Oui climat Non bitumineux


Le gouvernement de la CAQ présente jusqu'ici un des pires bilans mondiaux de la gestion de la pandémie. Il a tout de même réussi à conserver un fort soutien populaire par sa nationaliste démagogie populiste sur fond de démission des syndicats qui commencent à peine à riposter et d’accommodement Solidaire à sa gestion catastrophique que le parti commence sur le tard et avec hésitation à remettre en question. La CAQ, profitant d'une baisse des ravages de la covid-19 en attendant la probable deuxième vague, contre-attaque avec son mammouth projet de loi 61 au profit de «l'industrie de la corruption» devenu de facto le lamentable nouveau Québec Inc. après les déboires des fleurons de jadis. Il leur déroule le tapis rouge en accélérant les projets connus d'infrastructure tout en supprimant contraintes environnementales, sociales et surtout démocratiques résultant de décennies de luttes sociales au point de vouloir s'octroyer le droit « de changer des lois par décret » et « l'immunité de poursuite ». Il fait de ces (ex-)corrompus les champions de la relance aux dépens des «services essentiels» ré-noyés dans le train-train de la ré-ouverture et promis à une nouvelle austérité anti-dette.


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Reconstruire le Plan de transition Solidaire à la mode anticapitaliste


Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours
Un redressement démocratique pour casser le parti parlementaire

Haine du racisme -- IRIS


La porte-parole Solidaire a publié un article d'opinion dans La Presse sur « Ce que la crise révèle sur les Autochtones ». Après être resté silencieuse à propos de la réouverture des mines situées près des communautés autochtones auxquelles celle-ci s'opposaient, après être resté silencieux à propos de la volonté de ces communautés de contrôler leur déconfinement y compris à Kanesetake où l'entente avec le maire d'Oka n'a pas duré et où il a fallu finalement une mobilisation de blocage pour arriver à une entente, un exemple à promouvoir, la direction de Québec solidaire s'essaie au «damage control» avec un discours sirupeux et ambigu. Cet article ne réclame même pas la fermeture de ces mines rouvertes. Pitoyable.


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Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours


La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
Contrer la direction qui noie le poisson dans une mer de beaux principes

Green party -- system change

Le temps est venu de précipiter le pas. Le premier défi démocratique est la bataille pour l'ordre du jour du prochain conseil national à la fin mai. Il semble malheureusement acquis que la direction nationale ait fait son lit en gaspillant par exprès le prochain conseil national par un faux débat à vide. Elle est prête à ce mépris de la militance afin de laisser au parti parlementaire toute la latitude voulue sans référence à un plan contraignant et sans contrôle de sa base militante pour se contenter de sa politique communicationnelle habituelle de critique réactive à la marge et à la pièce qui laisse dans l'ombre l'alternative. On reconnaît la tactique électoraliste bien connue de chercher la majorité parlementaire sur la base du rejet du parti gouvernemental, plus moral que politique, afin de faire partie de l'alternance blanc bonnet bonnet blanc du parlementarisme stérile propre au capitalisme.


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La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert

Pour un débat de fond concernant le Plan de transition de Québec solidaire


Urgence climatique et barrage politique
Ce dimanche-ci, le premier mars, la direction de Québec solidaire tient une assemblée ouverte à tou-te-s les membres sur le Plan de transition. Elle durera trois heures de 10h30 à 13h30 au Centre St-Pierre. Y prendront la parole la présidente du parti, la députée de Mercier et deux membres du Front commun pour la transition énergétique. C'est la première fois depuis que le Plan de transition est connu, en septembre 2018 soit depuis 1.5 année, que les membres auront quelques minutes à partir de la salle pour poser des questions ou émettre une brève opinion sur ce plan.
Pour que le débat continue, qu'il s'approfondisse et qu'il soit mis à l'ordre du jour du Conseil national de mai, il va sans dire que remettre en question l'orientation de ce Plan de transition dans de pareilles circonstances relèvera du tour de force. Il faudra quand même essayer. Le présent document provenant d'extraits remaniés de textes précédents a l'ambition en quelques pages d'armer idéologiquement celles et ceux qui voudront s'y frotter.
Le document est divisé en quatre parties :

    1. Critique du Plan de transition, un plan capitaliste vert (2 pages)
    1. Un Plan de transition de « prendre soin » des gens et de la terre-mère (1.5 page)
    1. Une formation-débat pour préparer le Conseil national de mai (0.5 page)



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    Formation-débat pour Plan de transition


    Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
    Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



    Planète bleue ou bien cuite


    Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


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    Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030


    À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »
    Une culture découlant d'un système imposé d'accumulation consommatrice

    motoneige et skis de fond



    Récemment Québécor a piégé les porte-parole de Québec en triturant leurs propos pour leur faire dire que le parti s'opposait aux motoneiges, ce que le parti s'est empressé de nier, pour ensuite faire du spin mensonger sur le sujet. Ce comportement immoral fait partie de la guerre médiatique de classe des oligopoles médiatiques contre la gauche. Il est indéniable que tous les véhicules hors route dédiés au loisir populaire, dont des versions existent tant sur terre que sur l'eau que pour toutes les saisons, sont de petits enfers ambulants de pollution de toutes sortes. Non seulement crachent-il des gaz à effet de serre (GES) plus que proportionnellement à leurs poids mais ils font résonner forêts (et lacs) de leurs insupportables pétarades tout en les charcutant au détriment de la faune animalière et à celui des usages authentiquement sportifs et naturalistes. Car ces loisirs motorisés n'encouragent en rien la bonne santé mais plutôt l'obésité et la surdité. Est-ce que ces loisirs motorisés relèvent de choix éclairés et libres du peuple travailleur ?


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    À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »

    Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste ?
    Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?

    Évadez du capitalisme

    Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.

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    Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste 



    Un réalignement d'Ultimatum 2020 sur les négociations du secteur public et le logement social s'ajoutant au transport en commun et à la restauration écologique


    Ultimatum 2020 -- banderole

    1. Les négociations du secteur public sont la grande affaire du mandat de la CAQ comme parti patronal car cet affrontement pourrait déterminer le rapport de forces fondamental entre la classe d'affaires et le peuple-travailleur

    2. Après l'affaiblissement syndical des négos 2010 et 2015 consacrant l'austérité, la CAQ veut infliger une défaite stratégique au mouvement syndical pour dérouler le tapis rouge à la privatisation soutenue par le budget public

    3. Cette défaite équivaudrait à celles que Reagan et Thatcher ont infligé aux mouvements syndicaux étasunien et britannique au début des années 1980 afin de mettre en place dans la durée l'ère néolibérale


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    Un réalignement d'Ultimatum 2020 sur les négociations du secteur public



    Le défi du mandat caquiste: défaite stratégique des syndicats du secteur public
    L'opportunité Solidaire: faire de cette lutte syndicale une lutte climatique


    Qui sème la misère...


    Centrales syndicales et gouvernement de la CAQ se positionnent en vue des grandes négociations du secteur public qui concernent un peu plus d'un demi-million de travailleuses et travailleurs, soit un peu moins de 40% des gens syndiqués et le huitième des gens au travail ce qui fait de cette lutte l'épine dorsale de la lutte sociale québécoise depuis un demi-siècle. Constatons cependant avec inquiétude l'absence de front commun et l'importance quasi unilatérale accordée à la question salariale bien qu'elle fasse bien sûr partie de l'affaire étant donné le recul du pouvoir d'achat dans ce secteur et son retard par rapport à leurs vis-à-vis du Canada. Et nul doute que la vision CSN de l'augmentation absolue et non en pourcentage est à soutenir parce qu'elle favorise les bas salariées et par là la justice sociale et la solidarité.



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    L'opportunité Solidaire d'unir lutte climatique et lutte syndicale

    Une coordination anticapitaliste/socialiste au sein de Québec solidaire
    Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert

    fin-du-monde

    Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.


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    Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire

    Congrès 2019 de Québec solidaire
    Tassement à droite sous un masque de radicalité indépendantiste

    Planète en grève bis


    Le congrès Solidaire de novembre 2019 recelait un certain nombre de décisions non banales à prendre telles le recours à l'écofiscalité comme moyen central de financement du Plan de transition du parti, la stratégie indépendantiste sous couvert de quelle politique transitoire jusqu'au référendum constitutionnel d'un Québec indépendant qui doit avoir lieu à l'intérieur du premier mandat, le pays sans ou avec armée sans compter les modifications statutaires concernant l'aile parlementaire, sujet devenu viral avec l'affaire de l'investiture pour l'élection partielle de la circonscription de Jean-Talon à Québec, et la question de la Commission nationale autochtone surgissant comme un cheveu sur la soupe.


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    Congrès 2019 de Québec solidaire


    Crise interne au sein de Québec solidaire pour l'élection dans Jean-Talon
    La direction du parti impose un candidat de droite à la militance jetable

    Mangeons Legault



    D'expliquer La Presse dans un article du 23 octobre :

    Rififi chez Québec solidaire dans la circonscription de Jean-Talon. Cedrik Verreault, 19 ans, accuse « l’establishment » du parti, Manon Massé au premier chef, de s’ingérer dans le processus d’investiture pour désigner un candidat à l’élection partielle.
    « En poussant pour une candidature externe dans une investiture d’ores et déjà contestée par trois militants de la base, le parti désavoue la fameuse démocratie participative inscrite dans la déclaration de principes datant de la fondation de Québec solidaire », dénonce M. Verreault, étudiant en science politique à l’Université Laval et candidat à l’investiture solidaire dans Jean-Talon [et le seul candidat résidant dans le comté. NDLR]
    Québec solidaire a annoncé avoir approché (avec succès) Frédéric Poitras, un conseiller du maire de Québec, Régis Labeaume, pour qu’il se présente à l’investiture. Manon Massé elle-même a fait les démarches pour qu’il se présente.
    « Une fois que tu approches quelqu’un, tu ne le laisses pas tomber, surtout quand il dit oui », a affirmé à Radio-Canada la cheffe de Québec solidaire, Mme Massé.
    « Je dénonce l’ingérence de différentes personnalités en position d’influence à l’intérieur du parti dans le processus d’investiture […]. Ma candidature teste la logique de QS. Le parti cible l’important segment de l’électorat qu’est la jeunesse […], mais doit toujours démontrer que l’implication en politique active de jeunes Québécois est la bienvenue. Les récentes décisions de l’establishment du parti ne vont certainement pas dans ce sens », écrit M. Verreault par voie de communiqué.
    En plus de M. Poitras et de M. Verreault, deux autres candidats ont aussi présenté leur candidature à l’investiture solidaire dans Jean-Talon. Une élection partielle devrait être déclenchée au cours des prochaines semaines [elle aura lieu le 2 décembre] afin d’élire la personne qui remplacera le libéral démissionnaire Sébastien Proulx.


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    Crise interne au sein de Québec solidaire pour l'élection dans Jean-Talon


    Débat sur la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance »
    Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale ?


    Urgence climatique - Courage politique


    Dans une discussion Facebook, un solidaire indépendantiste ayant voté 'oui' lors du référendum de 1995 prône le rejet de la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance » lors du prochain congrès de novembre de Québec solidaire. Cette proposition concrétise par onze mesures spécifiques l'ajout au programme Solidaire du passage « … un gouvernement solidaire appliquera les mesures prévues à son programme, qu’elles soient compatibles ou non avec le cadre constitutionnel canadien. ». Ce passage a été ajouté suite à la fusion avec ce petit parti nationaliste de gauche devenu un collectif de Québec solidaire.

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    Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale


    Congrès de novembre de Québec solidaire
    Inflexion nationaliste, tournant social-libéral et centralisation


    Quel vert pour la planète


    Le cahier de propositions pour le congrès de novembre de Québec solidaire a été publié à la fin août sur l'intranet du parti (Pour ceux et celles qui peuvent y avoir accès : https://api-wp.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2019/08/co-2019-01-d01-cahier-de-propositions.pdf). On y trouve un pot-pourri dont l'essentiel sont des modifications au programme résultant de la fusion avec le petit parti nationaliste de gauche Option nationale, plus une modification non banale à sa partie écologique. S'y ajoutent des changements aux statuts provenant du développement soudain de l'aile parlementaire du parti suite à son relatif succès électoral d'octobre 2018 ce qui lui a permis d'acquérir la reconnaissance statutaire de l'Assemblée nationale sans compter une croissance importante du soutien financier étatique. Le parti a maintenant un peu moins d'une centaine de personnes employées et un budget millionnaire.


    Pour lire le texte complet :

    Congrès de novembre 2019 de Québec solidaire


    Plan de transition Solidaire capitaliste vert ou rupture anticapitaliste pour une indépendance de « prendre soin » de plein emploi écologique



    Que la première revendication de la campagne Ultimatum 2020 soit un recul par rapport au Plan de transition de Québec solidaire annonce non pas la qualité alternative de ce Plan mais la profondeur du recul. Cette intensive campagne verticaliste de petits cercles partisans aux ordres de la direction permet de masquer un Plan de transition à orientation capitalisme vert reléguant la lutte pour l'indépendance à un accessoire utile mais non indispensable. La thématique cruciale de l'indépendance, lors de la fusion avec Option nationale, lui a été sous-traité sur la base d'un manuel mis à jour et diffusé largement mais dont le contenu n'a jamais été ni débattu ni voté par la militance du parti, pas plus que le Plan de transition. Sa vision économique de développement des ressources naturelles s'insérant compétitivement dans le marché mondial n'est pas du tout compatible avec la notion d'économie verte. Mais elle l'est tout à fait avec le Plan de transition qui ignore totalement la dimension éco-féministe de prendre soin des gens et galvaude celle éco-autochtone de prendre soin de la terre-mère.

    Pour lire le texte complet :

    Plan de transition Solidaire capitaliste vert ou rupture anticapitaliste pour une société de « prendre soin » de plein emploi écologique


    Cinquante militantes fondent « Solidaires pour une démocratie interne »
    L'embryon du parti de la rue se
    bute au mépris de la machine électorale


    Vieux monsieur Solidaire


    Une militance d'une cinquantaine de personnes à l'assemblée de fondation, un Facebook d'un peu plus d'une centaine de personnes, le nouveau regroupement « Solidaires pour une démocratie interne » lancé par quelques participants aux deux seuls « réseaux militants » reconnus par les statuts de Québec solidaire, le Réseau Intersyndical et le Réseau de la militance écologique, décolle sur des roulettes. La discussion tant facebook qu'in vivo, amorcée par des présentations de certaines organisatrices, a mis l'emphase sur les frustrantes expériences personnelles pour dégager, à la fin de l'assemblée de fondation quelques pistes de solution.


    Pour lire le texte complet :

    Une cinquantaine de personnes fondait « Solidaires pour une démocratie interne


    Un malaise démocratique chez Québec solidaire autour de la campagne climat
    Le Plan de transition Solidaire : Saint Graal de la transition ou supercherie

    Justice climatique et sociale

    Un malaise se répand chez une partie de la militance de Québec solidaire au sujet de la démocratie interne. En résulte une discussion sur les réseaux sociaux et ailleurs un panel sur le populisme... où la salle ne pouvait pas intervenir afin de laisser toute la place aux panélistes ! Les animateurs de la discussion sur les réseaux sociaux remarquent de la part de la direction du parti un verticalisme post-électoral qui fait suite à celui électoral qui s'est avéré un succès. Les panélistes, de leur côté, l'attribuent à une stratégie populiste à la Podemos et à la France insoumise mais qui ne caractériserait peut-être pas pour autant le mode de fonctionnement du parti qui resterait démocratique. Quant aux animateurs du réseau, ils proposent une rencontre pour que cet inconfort dû à la réduction de la militance à la fonction de soldat obéissant soit discutée. Galvanisée par son succès électoral et échaudée par le renversement, lors du dernier Conseil national, de sa position sur les signes religieux à l'encontre de la fabriquée « opinion publique » francophone, se pourrait-il que la direction du parti ne veuille pas d'une autre fronde anti-populiste de la militance à propos de l'orientation de la campagne climat ?


    Pour lire le texte complet :

    Un malaise démocratique chez Québec solidaire autour de la campagne climat


    Pour financer le tournant climatique : écotaxe ou réforme de la fiscalité ?
    L'écotaxe est prisonnière du marché
    des transnationales, et injuste ou inutile


    Pas trop petit pour changer le monde

    La direction de Québec solidaire, corroborée par le Conseil national, a demandé à la Commission politique dans le cadre de la révision du programme mise à l'ordre du jour du prochain congrès, d'élaborer une écotaxe qui remplacerait le marché du carbone prévu au Plan de transition du parti mais auquel le programme s'oppose. Il faudrait que cette écotaxe, qui par définition est une modification des rapports de prix du marché par une ou des taxes pénalisant les ou certains produits et services carbonés, ait la capacité de régler à temps la question climatique selon les paramètres du dernier rapport du GIEC (- 50% de GES net d'ici 2030 et -100% d'ici 2050). Comme Québec solidaire est un parti de gauche, cette écotaxe devrait être compatible avec la justice sociale.


    Pour lire le texte complet :

    L'écotaxe est prisonnière du marché des transnationales, et injuste ou inutile

    Une grande mobilisation pour la justice climatique... mais sans plan alternatif
    Québec solidaire, pour le capitalisme vert, se substitue au mouvement


    Temps chaud

    La grande mobilisation "en faveur de mesures plus musclées pour contrer les changements climatiques aura lieu, le samedi 27 avril [à Montréal], et les grandes organisations syndicales invitent leurs membres à être de la partie"  Avec ses trois points de départ et l'appui de centaines d'organisations écologiques et populaires, elle promet d'être imposante. Elle clôturera la Semaine de la terre laquelle a débuté par le grand encerclement de l'Assemblée nationale à Québec par 5 000 personnes ce lundi le 22, ce qui sera suivi d'un tas d'activités durant la semaine. Le mouvement La Planète s'invite... qui chapeaute toute cette mobilisation répond à l'appel de cette jeune suédoise, que les grands de ce monde tentent de coopter jusqu'ici sans succès. Elle nous invite à paniquer, et non à se nourrir de faux espoirs, pour que les émanations de GES diminuent de moitié d'ici 2030... cible qui cependant admet une hausse des températures bien au-delà de 1.5°C après 2050 en espérant que l'humanité sous gouverne capitaliste se rattrapera à coups de puits naturels et artificiels de gaz carbonique et d'énergie nucléaire malgré le grand risque du dépassement d'irréversibles points de bascule.


    Pour lire le texte complet :

    Québec solidaire, pour le capitalisme vert, se substitue au mouvement


    Saison des budgets, hijab, luttes du taxi et d'ABI, campagne climat Solidaire
    Les gouvernements Libéral et de la CAQ, des gouvernements centristes !!!


    Couleur de ceux qu'on persécute


    Éditoriaux et chroniques n'en ont que pour le « centrisme » des budgets fédéral et québécois. Évidemment on est toujours au centre ou à gauche par rapport à plus à droite que soi. En ce qui concerne les Conservateurs fédéraux, ils ont beau gueuler contre le petit déficit des Libéraux, il n'est pas si certain qu'en cette année pré-électorale ils auraient osé le supprimer étant donné leur défaite cuisante aux dernières élections suite à cette rigide politique néolibérale... imitée, croyez-le ou non, par le NPD qui en a chèrement payé le prix, laissant les seuls Libéraux à « gauche », et qui n'arrive toujours pas à s'en départager car lesté par un gouvernement NPD albertain résolument pro-pétrole et un gouvernement NPD britanico-colombien anti-oléoduc mais pro-gazoduc. Quant à la CAQ, on ne peut que la comparer à un parti fantôme à sa droite. Mais est-ce vraiment le cas que ces budgets soient si généreux ? Et reste à examine l'ensemble de l’œuvre car les budgets voguent sur une mer où souffle une bise carrément à droite. Au Québec, l'unilatérale campagne climat de Québec solidaire, lestée d'un Plan de transition capitaliste vert et d'un embrigadement verticaliste de la jeunesse, risque de lui faire rater le crucial rendez-vous avec le Front commun. Heureusement, grâce à sa militance allant à contre-courant, le parti a évité un vote de compromission avec le racisme, sauvant l'intégrité du programme.

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    Les gouvernements Libéral et de la CAQ, des gouvernements centristes !!!


    Québec solidaire et la consigne de vote pour l'élection fédérale
    Mettre sur le même pied le NPD fédéraliste et le Bloc allié à l'extrême-droite ?

    Blanchet et Duhaime

    Le prochain Conseil national Solidaire est appelé à débattre et à voter une proposition stipulant la politique du parti en vue des prochaines élections fédérales. La proposition à voter ne donne aucune consigne de vote bien que le premier attendu stipule que « [a]ttendu que Québec solidaire reconnaît que deux partis fédéraux (le Parti libéral du Canada et le Parti conservateur) nuisent directement aux valeurs défendus par Québec solidaire et aux intérêts de la population québécoise ». La dernière proposition affirme « [q]ue les autres membres de Québec solidaire, sur une base individuelle, soient invités à soutenir le parti qui représente le mieux leurs valeurs... ». On reconnaît là la consigne de vote traditionnelle du parti qui indirectement favorise le Bloc québécois, le NPD et le Parti vert fédéral. On se trouvait des accointances sociales ou écologiques avec le NPD et les Verts, malgré leur fédéralisme, et souverainistes avec le Bloc malgré son axe social droite-gauche.


    Pour lire le texte complet :

    Mettre sur le même pied le NPD fédéraliste et le Bloc allié à l'extrême-droite


    L'enjeu du Conseil national de Québec solidaire de la fin mars : l'identitarisme
    Arrêter net la montée identitaire qui pénètre le parti

    étudiantes manif stages
    Après le racisme des arénas et l'attentat terroriste de la mosquée de Québec et suite à l'apparition médiatique des groupes d'extrême-droite telle La Meute, l'élection de la CAQ, qui d'entrée de jeu tape sur les clous islamophobe de la répression des femmes voilées et anti-immigrant de la diminution des quotas et d'un recrutement pro-patronal encore plus serré, plonge le Québec plus que jamais dans le morbide identitarisme qui gagne le monde. Faut-il se surprendre que Québec solidaire, parti à carte d'une vingtaine de milliers de membres enracinés dans le terroir québécois en subisse les contre-coups ?


    Pour lire le texte complet :

    Contre l'identitarisme solidaire


    Manifestation sino-québécoise critique du refus de Québec solidaire de s'excuser de propos sinophobes, ou l'emprise du nationalisme identitaire


    Panda et drapeau Québec


    Album photos à https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1Thi6zQvi2MuZz-jhs

    La manifestation d'environ une centaine de personnes surtout d'origine chinoise est partie du Quartier chinois après avoir entendu Will Prosper de Montréal-Nord Republik et ex-candidat vedette de Québec solidaire, qui a accepté d'être sino-québécois honoraire. Puis la manif s'est dirigé vers les bureaux nationaux de Québec solidaire. Au coin de Berry et Ontario, elle a entendu des messages de solidarité de représentantes d'Alternatives, une des plus importantes ONG altermondialiste, de l'Association des femmes est-asiatiques, de la Fédération des femmes du Québec-FFQ (sa présidente) et du Parti vert (son chef). La plupart des messages étaient en français puis traduits en chinois. Une des leader de la dissidence Solidaire s'est adressée aux gens directement en chinois et en français. Un représentant des « Chinois-e-s progressistes du Québec » a souligné que le groupe a espéré jusqu'au matin une représentation de Québec solidaire avec les excuses appropriées. La manif se serait alors limitée au quartier chinois. Il a souligné qu'ils-elles ont attendu 100 ans les excuses du gouvernement canadien (discrimination des lois sur l'immigration) et qu'ils attendent toujours celles du PQ à propos des « yeux bridés » de leur chef Boisclair en 2013 et qu'ils attendront celles de QS sur les « Chinois prédateurs ».


    Pour lire le texte complet :

    Manif sino-québécoise

    La contradictoire dialectique de la démocratie Solidaire
    La montée démocratique d'en bas bloquée par le verticalisme d'en haut

    QS - carré rouge


    Ma circonscription, celle d'Hochelaga-Maisonneuve, avait pris l'habitude de ne plus convoquer d'assemblée générale pour préparer les conseils nationaux (CN) dont l'élection de la délégation choisie au sein de la coordination, alors que les assemblées générales restaient de mise pour préparer les congrès lesquels dorénavant n'ont lieu qu'aux deux ans. Mais voici que pour une troisième fois consécutive, une assemblée générale pré-CN a été tenue. Pour mettre de la chair sur l'os de ce renouveau démocratique, la délégation de six personnes a été choisie après le débat principal prévu au CN, soit celui des signes religieux, et en proportion du résultat de ce vote, soit cinq pour l'option B (aucune coercition) et une pour l'option A (coercition Bouchard-Taylor), selon le principe du vote proportionnel que notre parti, et pas seulement, réclame pour l'élection de l'Assemblée nationale mais que ses statuts ne prévoient pas pour sa démocratie interne. Certains signes donnent à penser qu'une telle évolution a cours dans tout le parti. On s'éloigne de la pratique des « slates » votant en bloc et des « chuchotements » intra-délégation sur le plancher l'incitant.


    Pour lire le texte complet :

    La contradictoire dialectique de la démocratie Solidaire

    Québec 2019 : du voile au Front commun en passant par la lutte écologique
    Parer l'attaque de la CAQ par la lutte anti-discrimination et pour le climat


    stop profilage racial



    L'année politique au Québec commence sous le nouveau gouvernement de la CAQ reflétant sotto voce la droitière tendance mondiale et canadienne. Son économie demeure emballée dans une boiteuse prospérité chancelante provoquant une étonnante pénurie de main d’œuvre. Après un apéritif lénifiant, le nouveau gouvernement prépare une attaque visant à braquer la population sur ses divisions ethnicos-religieuses. Consciente de la toujours dramatique négociation du vaste secteur public s'ouvrant l'automne prochain, la CAQ redoute la reconstruction du récurent Front commun appuyé par une population qui en a marre de l'austérité. Cependant, la population du Québec a semblé, l'automne dernier, davantage préoccupée de la crise climatique.
    Québec solidaire, réellement existante opposition officielle étant donné le knock-out électoral des deux partis centristes, Libéraux et PQ, s'est emparé de l'émotion climatique pour en faire une campagne politique sur toute l'année. Mais cette campagne balisée par un Plan de transition capitaliste vert est décrochée tant du débat sur le voile et de la lutte contre la discrimination que de celle contre l'austérité. Joindre les deux bouts requerrait que le parti secoue ses puces nationalistes lesquelles entachent sa quête de l'indépendance trop extractiviste et trop braquée sur les frontières. La prise en compte de l'écologique « prendre soin » féministe et autochtone pourrait faire de cette campagne tant un outil anti-discrimination d'unité populaire que de plein emploi écologique.


    Pour lire le texte complet :

    Québec 2019  du voile au Front commun en passant par la lutte écologique


    Québec : Lendemain de campagne électorale et à la veille d'une campagne climat
    Plan transitoire Solidaire capitaliste vert dévoilant une démocratie boiteuse

    Solidaire pour la planète



    La révolte des gilets jaunes est au départ un rejet de la solution de la crise climatique sur le dos du peuple travailleur à qui on impose ce qui serait au Québec une augmentation directe de la taxe sur l'essence, ou l'équivalent par voie indirecte du marché ou de la taxe carbone, sans une contrepartie anti "char" d'un transport en commun gratuit, fréquent et confortable sur l'ensemble du territoire et pas seulement dans la ville-centre ou entre la banlieue et la ville-centre à un tarif élevé sans système collecteur. Cette révolte condamne tant la taxe carbone du gouvernement Trudeau, qui la combine contradictoirement à la promotion musclée du pétrole bitumineux, que le marché carbone du gouvernement du Québec tant libéral ou péquiste que caquiste. Ces taxe et marché n'ont un air progressiste que parce que mis en évidence par les Trump et Ford, le premier ministre ontarien qui a abandonné le marché du carbone Californie-Québec tout en contestant juridiquement la taxe carbone que le gouvernement fédéral veut lui imposer en compensation.


    Pour lire le texte complet :

    Plan transitoire Solidaire capitaliste vert dévoilant une démocratie boiteuse

    Analyse du « Plan de transition économique » de Québec solidaire
    Capitalisme vert québécois à la remorque de la PMD gouvernementale

    lithium-mine-bassins-sel

    LÉGENDE DE LA PHOTO : Bassins d'une mine de lithium au Chili

    Le récent rapport du GIEC-ONU à propos d'un hausse maximum de la température terrestre de 1.5°C à l'horizon 2100 avance que pour y arriver sur la base d'une moyenne de scénarios incluant tous le recours à l'énergie nucléaire et, pour la majorité, aux BECCS (bioénergie avec captage et stockage du carbone), il faudrait, en termes de moyenne mondiale, réduire les émanations annuelles de 45% par rapport à la nouvelle année de base 2010, ce qui signifie de 17.5% par rapport à l'ancienne année de base 1990 car les émanations annuelles de CO ont augmenté de 50% entre 1990 et 2010 (66% entre 1990 et 2017) et de 100% en 2050, peu importe la base. Pourquoi cette soudaine modestie de la cible 2030, très évidente quand exprimée en termes de l'ancienne base, et à contrario l'ambitieuse cible 2050 qui propose, contre toute logique apparente, d'atteindre 50 ans plutôt la cible 2100 ?


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    Critique du Plan de transition Solidaire 2018

    Faut-il choisir entre gratuité du transport en commun et investissements, entre centres-villes et banlieues/régions ?

    Enfant avec pancarte autobus et auto


    Verbatim d'un échange Facebook entre un camarade de Québec solidaire (italiques) et moi-même

    Les canicules/tornades/feux de cet été combinés au fait que le Québec n'est pas taraudé ni par le trumpisme, malgré la CAQ, ni par une crise de réfugiés, malgré la provocation caquiste du voile, ni par une crise économique, malgré le coup fourré de Bombardier et de SICO, a créé un espace pour une grande mobilisation pour le climat, la plus grande depuis 2012 et peut-être un cas unique au monde dans le sillage du rapport du GIEC sur le 1.5°C. Mais aucune revendication politique n'en découle ce qui permet à la CAQ de s'y joindre et de s'en tirer avec un discours lénifiant. À Québec solidaire, qui s'est fait connaître comme le seul parti écologiste sérieux durant les élections, de proposer à ré-actualiser les deux grandes revendications anti-GES qu'il a contribué à populariser soit LA GRATUITÉ DU TRANSPORT EN COMMUN et LE REJET DES PIPELINES par une campagne avec un plan d'action (distribution de tracts, pétition, manif...) et non pas une vague campagne sur le climat faisant l'éloge des autos solos électriques, marché du carbone, et REM dans la lignée de la politique gouvernementale.


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    Faut-il choisir entre gratuité du transport en commun et investissements


    Grande émotion pour le climat : 50 000 personnes dans les rues de Montréal
    Beaucoup de bruit pour n'exiger concrètement que des gestes individuels

    Révolution pour le climat



    Album de photos : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1ThCGyCCMpVyJHt6uB


    Le nouveau gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ), le plus à droite des partis de l'Assemblée nationale, surfe la vague de mobilisation post-électorale pour le climat. La nouvelle ministre de l'Environnement, complètement verte en la matière dans le mauvais sens du mot et femme d'affaire à succès, était présente à la grande manifestation citoyenne « La planète s'invite au parlement », avec deux ou trois autres ministres et des représentants-députés de tous les autres partis, Libéraux compris. Cette manifestation regroupait 50 000 personnes sans compter les quelques autres milliers dans plusieurs autres villes du Québec.  La grande canicule de cet été et la dévastatrice tornade de Gatineau-Ottawa à la fin de la campagne électorale mais aussi les premières manifestations citoyennes sur le sujet de quelques milliers de personnes en pleine campagne électorale, boudées par Québec solidaire malgré que cette thématique était sa grande priorité électorale, avaient labouré le terrain. Ce à quoi s'ajoute en ce moment la forte impression laissée par les très meurtriers feux de forêt en Californie que le gouverneur de l'état accueille comme la « nouvelle normale ».


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    Grande émotion pour le climat - 50 000 personnes dans les rues de Montréal


    Défis de Québec solidaire pour la prochaine période
    Canicule, tornades, guerres, réfugiés, crise imminente et repli identitaire
    Impuissance du parlement, remobilisation à la mode 1972 et 2012


    Tornade Gatineau


    The Times They Are A-Changin' chantait Bob Dylan il y a un demi-siècle du temps des grandes mobilisations qui réclamèrent en vain la fin des dictatures du grand capital à l'Ouest, des bureaucraties prétendument socialistes à l'Est et de l'impérialisme au Sud. La défaite de ces grandes mobilisations, faisant suite au dévoiement des révolutions du XX siècle abandonnées par les peuples gavés de consommation de masse et de société-spectacle des pays impérialistes, a ouvert la porte au tsunami néolibéral qui a noyé la planète entière dans le « capitalisme pur ». Ces grands échecs stratégiques du siècle dernier ont causé un grand changement des temps, non ceux sociaux appelés par Dylan mais celui du climat.


    Pour lire le texte complet :

    Québec solidaire doit sortir du parlement pour entraîner la rue -- corrigé

    Élections québécoises où les centres droit et « gauche » s'effondrent
    Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière

    Transport public à moitié prix


    À l'encontre de tous les sondages, le parti de la droite affairiste et identitaire — ce qui n'est pas sans contradiction en ces temps de prospérité toute néolibérale où les gens d'affaires réclament une plus importante main d’œuvre corvéable issue de l'immigration — la paradoxalement nommée Coalition avenir Québec (CAQ) remporte haut la main la majorité parlementaire avec 59% des sièges grâce à 37% du suffrage... et 24% des inscrits car le taux de participation électorale a été historiquement le deuxième plus bas. Le parti réputé normal des gens d'affaires, les Libéraux, qui était au gouvernement depuis 2003, sauf une interruption de 1.5 ans en 2012-2014 suite au Printemps érable que le Parti québécois (PQ) avait opportunément appuyé, a pris une débarque en récoltant le plus bas pourcentage de votes depuis la fondation du Canada (1867), devenant de facto le parti des anglais et des anglophones. Quant au PQ, il voit sa députation chuter des deux tiers en faisant élire le même nombre de députés que Québec solidaire. Il passe de l'opposition officielle à deuxième opposition étant le troisième parti en termes de votes populaires, 1% devant les Solidaires, quoique sa performance à ce niveau soit la pire depuis sa première participation électorale en 1970.


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    Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière


    L’élection québécoise enlignée sur l’Ontario et le Nouveau-Brunswick
    Une droite plus timorée et une gauche plus musclée mais pro-capital


    je vote planète

    À la question en direct de but en blanc du président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la porte-parole Solidaire et vedette montante de cette campagne électorale a répondu que Québec solidaire était révolutionnaire mais non socialiste, réponse énigmatique s’il en est une. Plus tard, harcelée par les médias surtout ceux anglophones dont elle maîtrise mal la langue, elle rejetait tous les étiquettes tout en refusant de rejeter clairement le vocable marxiste, ce qui fit les choux gras de la droite y compris du chef du PQ qui n’a pas craint de faire allusion au stalinisme sur la base d’informations carrément mensongères. Derrière la valse des étiquettes, ce qui préoccupe le milieu des affaires et ses médias, c’est la question des nationalisations incorporées au programme au temps de l’adolescence du parti.


    Pour lire le texte complet :

    L’élection québécoise enlignée sur l’Ontario et le Nouveau-Brunswick


    Manifestation de 1500 personnes pour le climat dans la campagne électorale
    À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue ?

    bannière climat élections

    Album photos à :
    https://photos.app.goo.gl/LLmfvj6kEejZ5APe8



    Lors de la manifestation citoyenne à Montréal de 1500 personnes du 15 septembre pour le climat dans la campagne électorale, l’ensemble des mouvements sociaux et des partis politiques s’est déclaré aux abonnés absents à part quelques isolées porteuses de drapeaux pour la CSN et pour Québec solidaire… et la présence de son ancien président peut-être comme témoin d’une époque révolue. Pourtant, les Solidaires, porte-étendard de la cause écologique dans cette campagne, étaient en mesure de mobiliser massivement pour cette manifestation en y convoquant membres et sympathisantes… à condition de prendre congé pour une journée des téléphones de pointage. C’eut été un moyen en or à la fois de souligner la priorité de campagne et de démontrer que Québec solidaire fait de la politique autrement. Un tract et une intervention bien sentie au moins d’un porte-parole aurait pu rappeler que la mise en œuvre du programme Solidaire n’est possible que sur la base d’une mobilisation de grande ampleur au-delà de celle, chacune pour soi, des urnes.

    Pour lire le texte complet :

    À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue -


    Une campagne électorale à mi-chemin kidnappée par l’identitarisme ?
    Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


    Coule pas pantoute


    Dans cette campagne électorale, les Libéraux sortants traînent leur triste bilan d’austérité extrême, de favoritisme envers les « docteurs », de corruption cachée par l’UPAC et de cyniques surplus justifiant des bonbons à la pelle. La CAQ, le parti d’un seul homme d’affaire, en rajoute tout en soustrayant des revenus, contradiction à la hauteur de son économiste vedette au néolibéralisme extrême qu’elle cache et des candidats ripoux qu’elle doit congédier. Le PQ, quant à lui, attire la racaille islamophobe qu’il doit soit rabrouer soit congédier quand l’évidence
    meutière crève les yeux. Ne reste plus que Québec solidaire comme garanti de probité, d’accueil et d’ouverture pluraliste, de générosité populaire (et pour les PME) et de soucis écologique dont témoignent son plan de transition. C’est comme si le trio néolibéral déroulait le tapis rouge à Québec solidaire. Mais voilà qu’en mi-campagne, faute de réfugiées « envahisseurs », le thème de l’immigration se pointe du nez.


    Pour lire le texte complet :

    Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


    Impertinente capsule estivale # 1
    La sagesse populaire contre le mépris politicien




    3an_de_merde_1an_de_cadeaux

    On se moque de l’électorat caquiste qui veut le beurre – les baisses d’impôt – et l’argent du beurre – la bonification des services publics. Les Libéraux ne sont pas loin derrière le double langage de la CAQ sauf qu’il le font en deux temps soit les coupes post-électorales puis les demi-bonifications pré-électorales. La variante péquiste consiste à tenir un discours social-démocrate en période électorale puis faire une politique néolibérale entre les élections. On stigmatise, avec raison, la veulerie politicienne qui trompe ainsi l’électorat. Pourtant, l’affaire a deux faces.


    Pour lire le texte complet :

    Sagesse populaire contre mépris politicien

    Transport collectif électrifié gratuit sur 10 ans pour le « Grand Déblocage »
    Une PPP de gauche : une Priotié qui Presse et qui Pogne

    Liberté - égalité - gratuité



    Comme presque chaque année depuis 25 ans, et comme ça le sera en juillet prochain après une pause en 2017 pour le 375 anniversaire de Montréal… ou à cause de l’élection municipale, les tarifs aux usagers pour le transport en commun croissent plus vite que l’inflation. S’ajoute une baisse de la qualité des services ce qui a réduit la croissance de l’achalandage jusqu’en 2016. Celle-ci ne rejoignait pas le sommet de 2014. Malgré la hausse de 2017 de 3.2 % due au 375 anniversaire et à la reprise économique et un peu à la hausse de service6, l’achalandage dépasse à peine celui de 1947 quand l’agglomération montréalaise avait les deux tiers de la population actuelle.


    Pour lire le texte complet :

    Priorité au transport collectif gratuit en 10 ans et au Grand Déblocage

    Bilan du Conseil national de Québec solidaire de mai 2018
    Projet de société soumis au «marché» mais possible brèche vers la rue

    co2 dans le temps

    Le débat clef du conseil national de la mi-mai, qui déterminait l’orientation générale du projet de société alternatif pour l’élection du 1
    er octobre prochain, fut celui de la cible intermédiaire (2030) pour la baisse des émanations de gaz à effet de serre (GES). La direction du parti a déployé une grande offensive pour éliminer la cible de moins deux tiers décidée au congrès de révision du programme en 2016. Elle y a réussi avec en prime le maintien « temporaire » du marché du carbone durant un premier mandat Solidaire… le temps de faire l’indépendance. Comme pour se faire pardonner ce verticalisme à l’encontre d’un congrès fautif, lors du discours de clôture, le porte-parole homme a sorti du chapeau l’engagement de réduire de moitié les tarifs de transport en commun dès la première année du mandat.



    Pour lire le texte complet :

    Bilan du Conseil national de Québec solidaire de mai 2018


    Point majeur du prochain Conseil national de Québec solidaire
    Remise en cause de la cible anti-GES 2030 par les partisans du «marché»


    cible et flèche

    Depuis deux ans déjà, en mai 2016, le congrès de révision du programme de Québec solidaire a inclus dans le programme l’élément suivant :

    Préconiser, d’ici 2050, une économie décarbonisée, c’est-à-dire de réduire de 95 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) en dessous du niveau de 1990, notamment en appliquant un plan de transition énergétique visant l’élimination des hydrocarbures dans la production et la consommation d’énergie et une réduction substantielle de l'utilisation de produits à base de dérivés du pétrole d'ici le milieu du siècle. Afin de rattraper le retard accumulé par rapport à nos engagements internationaux et afin de contenir la hausse moyenne de la température mondiale à 1,5 degrés Celsius, il faut accélérer la transition énergétique pour la période entre 2018 et 2030 de façon à atteindre 67% de réduction en dessous du niveau de 1990. Au niveau international, il faut faire pression pour arriver à un nouvel accord légalement contraignant.

    Soudain, à la veille du conseil national où la direction du parti cherche à annuler la substance de cet élément soit la cible intermédiaire 2030 des moins deux tiers, apparaissent des mises en cause savantes de cette cible. J’y réponds quitte à être quelque peu aride et avoir recours à plusieurs notes.


    Pour lire le texte complet :

    Remise en cause de la cible anti-GES 2030 par les partisans du «marché» -- révisé

    Pour le respect intégral de l’Accord de Paris afin de sauver l’humanité
    Appliquer l’économie de guerre patronale
    à la mode anticapitaliste



    Économie de guerre-Bond de la victoire-c091437k

    Les experts secrets chèrement payés par la direction de Québec solidaire, qui ont déjà fait un travail similaire pour un autre parti, recommanderait une cible 2030 de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 45% par rapport à 1990, à peine plus élevé que la cible des Libéraux (37.5%), alors que la cible conforme à l’Accord de Paris, et stipulée noir sur blanc dans le programme Solidaire, est de 67%. Cette cible calculée pour le Canada n’est pas un lapin sorti du chapeau mais découle d’une expertise d’une organisation crédible, plutôt conservatrice, en plus d’être plus facile à atteindre pour le Québec que pour le Canada.


    Pour lire le texte complet :

    Appliquer l’économie de guerre patronale à la mode anticapitaliste

    La direction Solidaire rejette les cibles température de l'Accord de Paris
    Elles relèveraient de l'autoritarisme causant une dépression économique !


    Attention Planète

    La direction Solidaire propose l’abandon de la cible intermédiaire (2030) de réduction des gaz à effet de serre (GES) du programme pour une cible indéterminée plus réduite qu’elle révélera, un de ses jours, sans être entérinée par un congrès, même pas par un conseil national. Sans vergogne, elle prétexte que ce petit coup d’État se justifie du fait que cette cible provoquerait rien de moins qu’une « dépression économique » et qu’elle relèverait « d’une méthode autoritaire et centralisée »! Pourtant cette cible découle en droite ligne des objectifs de température de l’Accord de Paris. Ce serait donc les cibles de l’Accord de Paris versus la démocratie et versus le bien-être social, rien de moins. On n’est pas loin ici de la chasse aux sorcières de la guerre froide contre les écologistes conséquents.

    Pour lire le texte complet :

    La direction Solidaire rejette les cibles température de l’Accord de Paris

    La cible GES2030 au menu du Conseil national de Québec solidaire de mai
    Petit coup d'état en préparation pour passer à la droite des Libéraux

    Justice climatique


    La direction du parti tente d’utiliser le prochain conseil national de mai pour renverser la décision du congrès de révision du programme de 2016 en ce qui concerne la cible 2030 de réduction des gaz à effet de serre (GES) et la remplacer par une cible indéterminée que la direction du parti précisera plus tard mais qui sera nettement inférieure. Cette « proposition de dernière minute » avec un « court délai » pour la discussion est totalement illégal selon les règles normales de fonctionnement démocratique auxquelles se conforment les statuts du parti. Le congrès, lieu de la souveraineté du parti, détient la prééminence sur le conseil national. De même y a-t-il une procédure à suivre pour modifier le programme. Ainsi va le verticalisme électoraliste et la culture du secret qui a tenu dans le noir tant le comité thématique sur l’environnement et l’énergie que le nouveau réseau militant écologiste.


    Pour lire le texte complet :

    Petit coup d’état en préparation pour passer à la droite des Libéraux

    Même souligné dans les plateformes 2012, 2014 et 2018 de Québec solidaire
    Le transport public gratuit sur 10 ans ne serait pas inclus au programme



    Free-public-transport

    Ainsi en a décidé la Commission politique du parti, contre l’avis de son Comité environnement et énergie, qui a préféré suivre la recommandation de son président, le nouveau responsable aux orientations. Ce responsable est le même qui, au congrès de révision du programme du printemps 2016, et en tant que coordonnateur du Réseau dit écosocialiste, s’était opposé à l’inclusion de cibles de réduction des GES dans le programme. Plusieurs plaideront qu’il suffit que le programme réclame la gratuité sans plus. C’est là ne pas comprendre la différence entre une promesse en l’air et un engagement.


    Pour lire le texte complet :
    Le transport public gratuit sur 10 ans ne serait pas inclus au programme

    Les fruits amers de la fusion de Québec solidaire avec Option nationale
    Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale


    Jeune fille au drapeau solidaire

    Par sa plateforme internet « Mouvement », qui relègue aux oubliettes celle électorale à demi adoptée au dernier congrès, le parti inaugure une campagne électorale à contenu minimaliste qui durera plus de sept mois. Pendant que la militance laboure le terrain, la direction pourra en catimini se fabriquer les points saillants programmatiques à sa mesure qui seront révélés chemin faisant. Si ceux connus à ce jour sont garants de l’avenir, il n’y a pas de quoi en faire une offre d’un Québec alternatif mais d’une province canadienne quelque peu lissée à gauche que bloquera la contrainte compétitive de plus en plus féroce du marché global. Pour s’assurer qu’il n’y ait pas un retour aux saillis à saveur anticapitaliste du programme, la direction, s’appuyant sur sa commission politique ou même sur certaines interventions carabinées au congrès, en a arrondi les pointes pour éviter toute percée du mur néolibéral. Tant ce recentrage électoraliste du message que cet abandon de la substantifique moelle du programme se drapent du duplessiste fleurdelisée bleu foncé qu’a valu au parti la fusion avec Option nationale (ON).

    Pour lire le texte complet :

    Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale révisé


    Photos de la manifestation appelée par Québec solidaire
    1500 personnes exigent la démission de Barrette… et rien d'autre

    Barrette infirmière

    Photos à :
    https://photos.app.goo.gl/O1xorbcglnAjNo1U2

    On ne boudera pas son plaisir de voir Québec solidaire prendre l’initiative d’organiser sa propre manifestation, à laquelle s’étaient joints de petits contingents syndicaux de l’APTS et de la CSN, pour faire écho dans la rue aux initiatives de travailleuses de la santé de Trois-Rivières, Sorel, Laval, du Suroît, de Gatineau et de Montréal

    Pour lire le texte complet :
    Photos de la manif Solidaire contre Barrette


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    Réponse au texte « Où
    s'en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

    Comme il y a 50 ans, les temps changent mais manque la lutte commune

    CouleurReligionPersécuté

    Comme Yves, je suis un baby-boomer. Notre génération se souvient de Bob Dylan, le troubadour des années 60 y compris pour la jeunesse québécoise d’alors, qui chantait « The Times They are a Changing'  ». Un demi-siècle plus tard, après l’échec de notre génération pour changer le monde ce qu’incarne l’actuelle débandade du Parti québécois, de nouveau les temps changent. S’il y a un mouvement qui le cristallise c’est bien la vague « #Moi aussi », que la campagne « #EtMaintenant » pourrait pérenniser, parce qu’elle annonce un bouleversement de fondamentaux rapports sociaux comme la « nouvelle gauche » l’annonçait il y a un demi-siècle… sans finalement aboutir. Reste que droits nationaux et droits sociaux sont aujourd’hui idéologiquement mis en exergue comme jamais même si la libération nationale et l’émancipation sociale annoncées n’ont pas eu lieu, ce que démontre l’état des lieux des innombrables nouveaux États.

    Pour lire le
    texte complet :
    Réponse au texte « Où s’en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

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    Suite au congrès Solidaire de décembre 2017
    Malaise dans le parti

    110312-1


    Aussitôt clos le congrès de Québec solidaire au début décembre, un duo de nouveaux militants de Québec solidaire Hochelaga-Maisonneuve prenait l’initiative d’une rencontre improvisée à laquelle participèrent près d’une dizaine de membres. S’en dégagea un malaise face à la qualité démocratique du congrès. Je reproduis certains extraits. Un autre malaise concernant cette fois-ci le contenu de la plateforme eu égard à sa partie sur l’écologie mais aussi concernant la démocratie surgit lors de la réunion du Comité thématique de l’environnement et de l’énergie (CTEÉ) au retour des Fêtes. Last but not least, un militant anticapitaliste du Canada anglais qui suit assidûment les activités de Québec solidaire a écrit un bilan du congrès dont la portée critique tranche avec le satisfecit pour ne pas dire le triomphalisme de la direction y compris son aile gauche, Presse-toi-à-gauche.


    Pour lire le texte complet :

    Malaise dans le parti suite au congrès

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    Le nouvel an du nouveau Québec solidaire post fusion
    Unilatérale indépendantisme à droite contre la radicalité écologique


    crise climatique claire
    Loin de l’euphorie médiatisée de la fusion avec Option nationale, et de son projet indépendantiste de droite. Québec solidaire se dote d’une plateforme électorale passant discrètement à la droite des Libéraux sur des aspects cruciaux des deux piliers stratégiques que sont la lutte climatique et la lutte anti-pauvreté. Le salaire minimum à 15$ l’heure et le rejet du pétrole, les deux grandes thématiques de la pré-campagne électorale, font déjà problème comme stratégie électorale tant ils font consensus avec le PQ. Simplement dénoncer l’hypocrisie péquiste ne fait pas très convainquant de la part d’un parti jamais testé par l’exercice du gouvernement. On avait aussi remarqué l’occasionnelle recherche de consensus parlementaire avec les Libéraux.


    Pour lire le texte complet :
    Québec solidaire à droite des Libéraux

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    Le congrès Québec solidaire de la fusion indépendantiste
    Ou comment sacrifier l'indépendance sur l'autel capitaliste

    Bannière courage politique


    Dans le discours de fin de congrès de Gabriel Nadeau-Dubois (GND), « [s]es attaques ont ainsi été dirigées contre ses principaux adversaires politiques : le Parti libéral et la Coalition avenir Québec, présentement en tête des sondages. Il n'a même pas pris la peine d'évoquer le Parti québécois. » de constater Radio-Canada. Ite missa est. Un point de l’entente avec Option nationale (ON), minuscule parti ultra-indépendantiste, votée à plus de 80%, garantit la continuation des négociations, restées « sur table », avec le Oui-Québec. Cheval de Troie du PQ dans le mouvement populaire, le Oui-Québec se tient à l’écart de ce mouvement comme l’a souligné un intervenant qui en a fait l’expérience. Par ce chemin alambiqué, la main est tendue au PQ en autant qu’il ne tombe pas en déliquescence d’ici les prochaines élections. Cette fois-ci, cependant, le rapport de forces devrait être plus favorable à Québec solidaire (QS), au point de peut-être même assurer son hégémonie. Le rêve de la direction du camp indépendantiste par la gauche serait alors à portée de la main.


    Pour lire le texte complet :
    Congrès de la fusion indépendantiste de Québec solidaire - 2

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    La fusion de Québec solidaire avec Option nationale vers un virage à droite
    Le livre qui fait dire oui à un Québec concurrentiel sur le marché global


    Femmes et Scotia

    La direction de Québec solidaire a créé un nouveau buzz médiatique et politique en faisant de l’humble fusion avec Option nationale une grande affaire stratégique, laquelle fusion n’aurait dû être qu’une absorption tactique, comme collectif, d’un très marginal parti en perdition. Pour sa soi-disant valeur symbolique de garantie indépendantiste, comme si Québec solidaire ne l’était pas depuis son origine, on aurait pu lui accorder un droit temporaire d’observateur participant à la coordination nationale et un de participation directe aux instances nationales ce dernier droit devant être pérennisé par un changement statutaire au bénéfice de tous les collectif. Ensuite, à ses membres de faire valoir leurs points de vue à l’interne comme tout le monde y compris de solliciter des candidatures dans un esprit de parité. Au lieu de cette simplicité, la direction du parti a décidé de faire du forcing programmatique et organisationnel transgressant les statuts au nom d’une urgence politique auto-construite. Ajoutons-y un rôle sorti des nues de quasi porte-parole pour son (ex?)-chef sur la question de l’indépendance avec promesse d’une circonscription sûre quasi garantie.


    Pour lire le texte complet :

    La fusion de Québec solidaire avec Option nationale vers un virage à droite

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    La plateforme Québec solidaire opte pour le capitalisme vert des Libéraux
    Se rattraper en tirant de la plateforme un horizon anticapitaliste


    130421

    Le dernier numéro de The Economist, dans la suite de la farce du COP23 de Bonn, admet au grand jour le secret de Polichinelle que Daniel Tanuro avait exposé lors de la COP21 des Accords de Paris. Pour atteindre les cibles exigeantes de l’Accord, les États chef de file avaient jeté la serviette en ce qui concerne la diminution des émanations des gaz à effet de serre (GES) pour miser sur les technologies d’apprenti-sorcier de stockage de gaz carbonique dans les entrailles de la terre et de réabsorption de celui aérien dans de gargantuesques plantations de plantes à croissance rapide pour éventuellement combiner les deux techniques dans des centrales électriques générées par la biomasse avec plantations à l’avenant, dit BECCS en anglais. Et sur un horizon encore plus lointain, se profilent des technologies capables de polluer littéralement océans et firmaments. On perçoit le bel avenir du capitalisme « par dépossession » aux dépens du paysannat et des peuples aborigènes pour ne pas dire de la terre-mère.


    Pour lire le texte complet :
    La plateforme Québec solidaire opte pour le capitalisme vert des Libéraux

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    Plateforme électorale Solidaire et projet de société aux oubliettes
    Raccourci pseudo-racial et nationaliste de fusion avec Option nationale


    Catalogne-Québec


    Officiellement la vedette du congrès Solidaire du début décembre devrait être la plateforme électorale. La lecture des médias, y compris de Presse-toi-à-gauche, l’organe officieux du parti, révèle que toute l’attention se concentre sur la fusion au-pas-de-course avec Option nationale. Le responsable national aux communications du parti et co-dirigeant du site officieux invite à la violation des statuts et du programme1 au nom des « circonstances actuelles.  Le commentateur attitré du site se demande pourquoi « une entente si nécessaire suscite autant d’opposition. D’affirmer un prétendant au poste de responsable aux orientations : « ...les avantage de la fusion entre Québec solidaire et Option nationale sont nettement supérieurs aux quelques efforts demandés pour y arriver. ». On entrevoit qu’avec un pareil cynisme la défense et la promotion du programme sont vouées aux gémonies, qu’elles continueront d’être sacrifiées sur l’autel de l’« efficace » électoralisme. La fusion avec un parti ultra-marginal, symbolique prétendent certains, serait devenue la potion magique pour que Québec solidaire cesse d’être « éternellement marginal ». N’est-ce pas plutôt la grande illusion pour ne pas « oser » l’audace, toute proportion gardée, d’une Valérie Plante dont bien sûr il ne faut pas pour autant faire son pain béni.


    Pour lire le texte complet :

    Le raccourci nationaliste de la fusion avec Option nationale

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    L’appel d’air des élections municipales pour le transport public gratuit
    La voie est tracée pour le plein emploi écologique Solidaire

    Congestion urbaine

    La mort accidentelle d’un jeune cycliste montréalais a centré plus que jamais la campagne électorale municipale sur la question du transport actif et de celui public. Il y a les prolongements de métro, bleu ou rose, l’ampleur de l’offre d’autobus avec ou sans corridors, l’ajout de tramways, et la bonification de pistes cyclables sécuritaires... sans oublier le REM. Le même débat tout aussi intense, métro et REM en moins et parfois pont en plus, fait rage à Québec, à Gatineau, dans les autres grandes villes et dans les banlieues quand ce n’est pas en Gaspésie. À noter en particulier l’émergence de la revendication de la gratuité. On sent qu’enfin la suffocation et la frustration de la congestion urbaine et de ses corollaires de santé publique et d’émanation de gaz à effet de serre (GES) occupe le devant de la scène.

    Pour lire le texte complet :
    De la mobilisation anti hydrocarbure à l’appel pour le transport public 2

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    Le projet de plateforme Solidaire rate la cible du projet de société
    L’urgence du plein emploi écologique pour l’indépendance

    010512


    Cinq semaines, sept pour les futés de l’intranet du parti, voilà le temps alloué aux membres de Québec solidaire pour assimiler 66 pages du projet de plate-forme, se faire une tête pour des amendements et rajouts, les débattre et les formuler collectivement. Les membres du PQ ont disposé de huit mois pour ce faire. Pour ajouter l’injure à l’insulte démocratique, la proposition péquiste était hiérarchisée politiquement et avec slogans. Celle Solidaire est présentée par titres et sous-titres en ordre alphabétique car « [l]a structure de la plateforme finale, l'ordre de présentation des engagements, sera très différents et un travail de réécriture est prévu comme s’il n’y avait là que formalités. Quel membre qui prend au sérieux l’élaboration démocratique de la politique du parti ne s’est-il pas aperçu du système efficace de filtration allant du programme au discours des porte-parole, le seul qui se rend à la grande majorité de l’électorat, en passant par le contenu de la plateforme longue, celle hiérarchisée en bonne et due forme, la version courte, le texte des dépliants et celui des communiqués de presse. À la fin du processus une chatte n’y retrouve pas ses petits.


    Pour lire le texte complet :
    Plateforme Solidaire -- Urgence du plein emploi écologique



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    Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ
    L’urgence d’une plate-forme pour reprendre l’initiative


    Québec solidaire -- oui paix
    Contre l’appel insistant du député Khadir, contre l’avis plus discret du nouveau porte-parole vedette qui venait d’être élu, malgré le silence de la porte-parole plus branchée sur la base du parti, et qui finalement vota pour le rejet du pacte électoral avec le Parti québécois (PQ), un bon deux tiers du congrès choisit l’option du débarrassons-nous-des-néolibéraux au lieu de celle débarrassons-nous-des-Libéraux pimentée à l’identitarisme propre au PQ. Le congrès bondé se sortait du piège tendu par le PQ tout en lui arrachant, à terme si le processus de « fusion » se passe bien, le petit parti Option nationale (ON). Cerise sur le gâteau, après dix ans de travaux, Québec solidaire (QS) parachevait son programme en y ajoutant les chapitres sur la justice, l’aménagement du territoire, l’agriculture et, last but not least, l’altermondialisme.


    Pour lire le texte complet :
    Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ

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    Couillard en Israël avec le gratin de Québec Inc.
    La grève de la faim des prisonniers palestiniens ignorée

    Drapeaux palestinien et québécois

    Pour atténuer le caractère commercial du voyage, trois universités québécoises, surtout McGill et Concordia mais aussi Montréal-HEC, ont elles aussi établi des ententes avec des consœurs israéliennes. Cerise sur le gâteau, le Premier ministre, en rencontrant le président de l’Autorité nationale palestinienne et le Premier ministre israélien, a fait semblant de vouloir jouer un ridicule rôle de conciliateur en ce qui concerne les rapports entre Israël et les territoires occupées comme si la Palestine dans son entièreté n’était pas autre chose qu’une colonie sioniste de peuplement dont la majorité arabe est soit réfugiée, soit prisonnière dans des enclaves murées, soit citoyenne de seconde zone. La visite de l’école-Potemkine arabo-juive a marqué le comble de cette hypocrisie.


    Pour lire le texte complet :

    Couillard en Israël avec le gratin de Québec Inc.


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    Québec Solidaire : fausse rupture avec le PQ, fausse fin de congrès ?
    Une femme pleure, un homme s’émeut, l’électoralisme resurgit

    Drapeau patriote et La Baie

    C’était trop beau pour être vrai. Suite à un débat passionné à propos d’un pacte électoral avec le le Parti québécois (PQ), les grands médias avaient mis à la une et commenté son rejet par Québec solidaire (QS). Contre l’appel carabiné du député Khadir, contre l’avis plus discret du nouveau porte-parole vedette qui venait d’être élu, malgré le silence de la porte-parole plus branchée sur la base du parti, et qui finalement vota pour le rejet, un bon deux tiers du congrès choisit l’option du débarrassons-nous-des-néolibéraux au lieu de celle débarrassons-nous-des-Libéraux, d’autant plus qu’elle était pimentée à l’identitarisme islamophobe. Le congrès bondé se sortait du piège tendu par le PQ tout en lui arrachant, à terme, le petit parti Option nationale.


    Pour lire le texte complet :
    Québec Solidaire -- fausse rupture avec le PQ, fausse fin de congrès

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    Dernières péripéties du débat pré-congrès Solidaire
    S’enliser dans l’électoralisme ou se centrer sur la plate-forme

    Défilé Québec solidaire

    L’option ‘B’ de l’entente/alliance avec le PQ paraît sur la défensive. Le facebook pour l’option ‘A’ de la rupture indique des votes forts pour cette option dans les circonscriptions clefs de Montréal. On ne sait trop si c’est par électoralisme — le PQ y étant l’ennemi à battre — ou par rejet néolibéral-pétrolier-identitaire. Le candidat porte-parole le plus identifié à l’option ‘B’ vient de se retirer au bénéfice du candidat-vedette. Mais qu’en est-il dans les comtés beaucoup plus nombreux, surtout hors Montréal et centre-ville, où Québec solidaire est faible et où un vote QS pour le PQ pourrait aider à battre soit les Libéraux, soit la CAQ ? La solitude et l’éloignement, tout comme l’influence des vedettes du parti portées sur l’option ‘B’, pourraient être bien mauvaises conseillères.


    Pour lire le texte complet :
    Dernières péripéties du débat pré-congrès Solidaire

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    Souveraineté autochtone et Québec solidaire (bis)
    Silence soulignant un refus « réellement existant »

    Igloo 04-10-2015 16-53-56

    Un sympathisant canadien-anglais de Québec solidaire s'est objecté à ma critique du parti au sujet de son silence à propos de la malhabile déclaration du chef péquiste sur l'intégrité territoriale du Québec. Selon lui, « [l]a position de QS sur l’autonomie autochtone est un des points forts de son programme. Et le parti a appuyé les déclarations d’autonomie et de souveraineté des autochtones là où celles-ci se présentent. » Soulignant le mot « présentement » dans le programme, mon interlocuteur me fait remarquer que Québec solidaire ne fait que tenir compte de la réalité quand son programme affirme « qu’aucun des peuples autochtones ne porte présentement de projet à cet effet ». Il n'est cependant pas exact que Québec solidaire ait appuyé les récentes déclarations d'autonomie autochtones.

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    Silence soulignant un refus « réellement existant »

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    À la veille du Conseil national de Québec solidaire
    Pour les cibles du GIEC, pas d'écotaxes, pour la grève sociale


    Belgique - grève

    La proposition du climatologue anglais Kevin Anderson — cible de réduction de 80% des GES (par rapport à 1990) d'ici 2030 pour l'UE, et de 100% quelques années plus tard, afin d'être conforme au GIEC — correspond tout à fait à ce que dit l'IRIS au sujet du budget carbone du Québec soit qu'au rythme actuel d'émanation des GES, ce budget sera totalement dépensé d'ici 2037. D'où la nécessité minimum de maintenir tel quel les cibles chiffrées du programme Solidaire (40% en 2020, 95% en 2050) qui sont devenues en-dessous de ce qui est nécessaire car elles reflètent les objectifs du rapport de 2007 alors que la réalité depuis a été pire que le scénario le plus pessimiste du GIEC en 2007.


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    Pour les cibles du GIEC, pas d'écotaxes, pour la grève sociale

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    L'« intégrité territoriale » contre les nations autochtones et inuit
    Bourde de PKP et silence Solidaire qui en disent long


    Femmes autochtones au tambour 04-10-2015 16-54-35
    C'est bien connu, pour les nationalistes en général et pour le Parti québécois en particulier, la sacro-sainte intégrité territoriale est inviolable. Sur ce principe nationaliste, l'inculture de PKP est sidérante. C'est pourquoi la reconnaissance du droit à l'autodétermination par les nationalistes se fige toujours aux frontières définies selon l'histoire fantasmée par le mythe de la nation idéalisée. Le PQ décroche de plus en plus de la réalité depuis qu'en désespoir de cause il s'est donné une direction carrément à droite qui prétend tenir, comme opposition, un discours de gauche... parfois hésitant.

    Pour les internationalistes, les frontières nationales sont à défendre contre l'impérialisme oppresseur, y compris sa cinquième colonne anglo-municipale, mais sont à remettre en question vis-à-vis son propre impérialisme anti-autochtone et inuit. En découle que le droit à l'autodétermination des nations autochtones et inuit, avéré en 1985 par le gouvernement du Québec, devrait reposer sur la possibilité de l'indépendance pour un territoire reconnu tout comme le Québec veut la même reconnaissance de la part du Canada. C'est à propos de ce principe internationaliste que tergiverse Québec solidaire.



    Pour lire le
    texte complet :

    PKP et autochtone

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    Débat Québec solidaire : « Port de signes religieux »... ou voile islamique
    Droit, histoire, unité invitent à combiner flexibilité et rigueur

    Casserole et voile 26-05-2012 20-41-58


    En vue du Conseil national du parti à la fin novembre, quatre instances souhaitent des changements pas toujours dans le même sens sur le point litigieux portant, entre les lignes, sur le voile islamique. Ma contribution part des droits et principes en cause, qui ont une origine historique, en les ré-insérant dans l'histoire et en visant l'unité populaire anti-capitaliste :

    Pour lire le
    texte complet :
    Rediscussion du voile islamiques

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    Débat à Québec solidaire : Assemblée constituante indépendantiste ?
    Impossible qu'elle soit démocratique sans grève sociale

    Québec rouge

    Appuyée par la circonscription de Gouin, celle de la porte-parole députée, la circonscription d'Hochelaga-Maisonneuve propose que l'Assemblée constituante ait « pour mandat d’élaborer une ou des propositions sur le statut politique du Québec, sur un projet de constitution d’un Québec indépendant... » Pour Québec solidaire, l'Assemblée constituante est plus qu'une revendication démocratique même majeure. Elle est l'axe stratégique à mettre en branle dès l'avènement d'un gouvernement Solidaire, avec ou sans alliés partidaires, afin d'unir l'ensemble de la nation derrière une constitution, à être ratifiée par référendum, pour réaliser son programme. Le hic est que cette stratégie, pour être démocratique, ne peut présumer que la future constitution québécoise sera nécessairement indépendantiste sauf à dire que le parti y défendra l'option indépendantiste.


    Pour lire le
    texte complet :

    Débat prioritaire pour une Assemblée constituante indépendantiste

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    Taxe carbone : le cas dit exemplaire de la Suède

    Débat clair 24-09-2015 19-00-08

    Le débat sur le marché du carbone au sein du comité thématique sur l'environnement de Québec solidaire a éloigné ses membres de cette solution pour le rapprocher de celle de la taxe carbone. Pourtant, le marché du carbone et la taxe sur le carbone sont les deux côtés de la même médaille de la soumission au marché. Ce marché est contrôlé par une poignée de transnationales dont 90 d'entre elles sont responsables d'un peu moins des deux tiers des GES historiques (1854-2010). Pour corriger cette « externalité » non prise en compte par le marché — petite imperfection car à part ça « tout va très bien madame la marquise » — les deux politiques supposent une intervention étatique forçant ces transnationales à modifier leurs comportements. Le marché du carbone fixerait l'offre de carbone, c'est-à-dire des « droits de polluer », laissant la détermination de son prix au marché. La taxe du carbone fait le contraire.

    Pour lire le texte complet :
    Taxe carbone - le cas dit exemplaire de la Suède bis

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    Le programme climat de Québec solidaire en danger
    Se plier au capitalisme vert ou mobiliser pour sortir du pétrole

    Bannière écologique QS 10-10-2015 13-44-07


    Cette année, la direction de Québec solidaire a lancé le parti dans un processus de révision du programme qui accaparera le conseil national de l'automne et le congrès du printemps prochain. On se demande pourquoi cette hâte alors que le long processus de construction du programme reste inachevé. Il paraît que les premiers blocs votés il y a quelques années, dont ceux sur l'économie et l'écologie, ont mal vieilli. Ou peut-être seraient-ils le reflet d'un jeune parti non encore gangrené par l'électoralisme et son rejeton, la routine parlementaire ? Le démon de l'opinion publique, façonnée par le formatage de l'éducation marchande, orientée par les monopoles médiatiques, contrainte par la lutte individuelle pour la survie, renforcée par le discours bureaucratique féru de « paix sociale », en vient à supplanter le long processus démocratique, si imparfait eut-il été, qui a présidé à la construction du programme Solidaire. Ceux et celles qui suivent attentivement la « politique de communication » du parti se sont rendus compte que la direction en prend large avec le programme depuis belle lurette. On comprend la direction de vouloir en finir avec cette gêne qui pourrait devenir embêtante si le parti, gagnant en popularité, voyait son programme de plus en plus scruté à la loupe par les grands médias.


    Pour lire le texte complet :
    Programme écologique solidaire en danger

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    Le congrès dit féministe de Québec solidaire
    Un parti calinours aux antipodes de la « grève sociale »

    8 mars 2010 07-mars-2010 15-07-12

    Un rendez-vous raté débutant avec Syriza, une rencontre avec l'indépendantisme écossais évitant la question des alliances, une élection interne l'escamotant après avoir suscité de faux espoirs. Ce faux départ ouvrit la mauvaise porte à un débat sur le féminisme pétri de généralités consensuelles à tonalité académique et prêt au grand écart pour éviter les questions qui fâchent et sans mot dire à propos de la lutte contre l'austérité et contre les hydrocarbures, sauf dans les discours et déclarations à la presse, alors que c'est là le lieu focal d'une attaque frontale contre les droits des femmes.


    Pour lire le texte complet :
    Un parti calinours aux antipodes de la grève sociale


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    Dissidence au sein de la direction de Québec solidaire
    Contre l'alliance dite souverainiste avec le PQ

    Québec solidaire - femmes 08-mars-2015 13-49-29


    Le responsable aux communications de Québec solidaire lance un pavé dans la mare. Il a décidé de rendre public sa dissidence par rapport à la direction du parti sur la question des relations avec le PQ. Il aurait pu ajouter la ridicule politique consensuelle de main tendue aux Libéraux. Est-ce là seulement une passagère manifestation de mauvaise humeur ou bien le début de la construction d'une opposition conséquente comme orientation alternative?

    Pour lire le texte complet :

    Dissidence au sein de la direction de Québec solidaire

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    Consensus et démocratie

    Tambour 05-oct-2008 13-21-58

    Ma note du 30/10/14, « Le consensus, une vertu empruntée aux peuples autochtones ou un vice de peuple opprimé?  <
    http://www.marcbonhomme.com/files/le-consensus.pdf> » (mon site web) a suscité le mini-débat suivant avec le militant Jacques (pseudonyme).


    Pour lire le texte complet :
    Consensus et démocratie

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    Priorités de Québec solidaire pour la rentrée parlementaire
    Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues

    Richesse où elle se trouve 12-mars-2011 15-01-48


    En dehors de l'habituel discours convenu pour la galerie contre l'atteinte rapide de l'équilibre budgétaire par le moyen des coupures, la direction Solidaire s'est donnée quatre précises priorités à géométrie variable. Celles-ci, tout comme le discours à la guimauve qui l'enrobe, ignorent complètement le grand enjeu proprement québécois de la prochaine période, les négociations du secteur public, au cœur du grand enjeu mondial de la croissance des inégalités qui s'explique de prime abord par le grand affaiblissement syndical face au capital. Ces priorités ignorent de même la crise climatique dont les implications pour le pétrole sale concernent directement le Québec. (Pour la multiplication des guerres civiles découlant du grand jeu des grands et petits impérialismes, autre grand enjeu mondial, la direction Solidaire, respectueuse de la Constitution canadienne, s'en remet au débat sur la scène fédérale auquel elle ne participe qu'occasionnellement.)


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    Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues

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    Pour une manifestation digne du Printemps érable en juin

    Occupons Montréal

    L'oléoduc Trans-Canada, et particulièrement sa volonté de transformer le port de Cacouna en port privatisé de transbordement de pétrole bitumineux, revigore le mouvement québécois anti-pétrole et anti gaz de schiste. Une marche d'un mois part aujourd'hui de Cacouna pour s'achever à Kanehsatake. Elle sera donc à Montréal vers le 10 juin, à peu près au même moment où le nouveau gouvernement Libéral compte déposer son budget corsé et salé lequel met la table pour les négociations du secteur public. Encore aujourd'hui, des centaines de personnes dans plusieurs villes du Québec ont marché avec les militants et militantes du syndicat de Poste Canada pour protester contre l'élimination de la distribution postale détruisant des milliers d'emplois et contre la hausse faramineuse des envois postaux. Ajoutons-y les nouvelles coupures à Radio-Canada qui, cette fois, provoquent une mobilisation à la base.

    Comment de ne pas réaliser que cette convergence est une invitation pressante à l'ensemble des mouvements sociaux du Québec et au parti anti-pétrole et anti-coupures à organiser une gigantesque manifestation à Montréal, type 22 avril 2012 du « Printemps érable », lors du passage de la marche anti-oléoduc. Peut-on compter sur l'initiative syndicale ? Il faut réaliser à quel point toute critique du gouvernement Couillard était absente de la manifestation syndicale du premier mai pour se rendre compte que les directions syndicales s'enfoncent dans l'ornière de la concertation jusqu'à l'absurde. La Coalition mains rouges, sans doute partante, n'a malheureusement pas cette capacité de mobilisation. Reste Québec solidaire dont les porte-parole et députés ont la crédibilité voulue pour lancer dans les plus brefs délais un débat public sur le sujet afin de créer une pression populaire incitant les directions syndicales et populaires à passer à l'action... et, s'il le faut, afin de convoquer directement cette manifestation.

    Il faut en finir avec la morosité et la démobilisation en annonçant dès maintenant un automne chaud, un hiver bouillant et un printemps en feu. Plus on attend, plus le peuple en paiera le prix.

    Non à l'oléoduc ; Non au port pétrolier ; Non aux coupures ; Non aux hausses de tarifs

    Oui à un investissement massif dans les services publics, l'isolation thermique du bâti, le transport en commun ; Oui à l'imposition des profits, du capital, des revenus élevés, des produits luxueux et énergivores

    Marc Bonhomme, 10 mai 2014
    www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.ca

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    Tâches et perspectives de Québec solidaire
    D'abord et avant tout une politique et une stratégie de la rue

    bisounours-13fdb

    À sa quatrième participation électorale Québec solidaire est encore loin d'avoir conquis le dixième de l'électorat qui a voté, à peine le vingtième du total. Il n'a des députés que grâce à un vote qui reste concentré dans les quartiers gentrifiés et en voie de l'être du centre sud-est francophone montréalais
    i. Par comparaison, à sa troisième tentative, le PQ avait gagné la majorité parlementaire avec plus du tiers de l'électorat total. Cette modeste performance, sauvée de la morosité par 91 voix ayant permis l'élection de la troisième députée, ne peut s'expliquer ni par le vote stratégique, en forte diminution suite à l'effondrement du PQ, réduit à son noyau dur, et à l'évanescence d'Option nationale et même du Parti vert, ni par un boycott des méchants grands médias, équitables lors des trois grands moments télévisuels de la campagne.

    Les 5 circonscriptions sur 125 ayant chacune plus de 25% du vote populaire en 2014 concentrent 17% du vote Solidaire en 2014, 19.5% en 2012 et 20.4% en 2008. Les 9 ayant chacune plus de 15% en 2014, dont deux à l'extérieur de la région de Montréal, en concentrent 23.8% en 2014 et 26% en 2012. Pour ces 9 dernières circonscriptions, on constate une baisse en nombre absolu pour Mercier et Outremont et une hausse notable pour Rimouski (et Sherbrooke qui reste quand même en bas de 15% en 2014). On note que ces deux dernières circonscriptions ont un taux très élevé d'étudiantes post-secondaires (environ 20%) alors qu'on connaît la popularité relative de Québec solidaire chez les 18-25, conséquence du Printemps érable dont les Solidaires sont devenus les seuls héritiers partidaires.

    Pour lire le texte complet :
    D'abord et avant tout une stratégie de la rue

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    Réponse à des lectrices et lecteurs
    Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire

    Les fruits sont mûrs 03-avr-2014 15-32-42

    1. ASSÉ et syndicats
    2. La parenté stratégique PQ et Québec solidaire
    3. Convergence entre le PQ et la CAQ
    4. Parti parfait ou anticapitalistes conséquents



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    Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire

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    Débat post-électoral
    Quel autre choix que le moins pire parti du 1% ?

    Les poings  03-avr-2014 15-07-18

    Désespérés des résultats électoraux, certains commentateurs anticapitalistes crient au meurtre à propos du nouveau gouvernement Libéral en le qualifiant de gouvernement du 1%. Évidemment que ce l'est. Un gouvernement caquiste dirigé par un homme d'affaires multimillionnaire aurait-il été autre chose ? Un gouvernement péquiste dirigé par une première ministre dont le conjoint a refusé de révéler ses avoirs et qui est connu comme un financier tout aussi multimillionnaire s'étant enrichi dans l'immobilier, et dont la politique économique aurait été sous la gouverne du plus anti-syndical milliardaire du Québec aurait-il été autre chose qu'un gouvernement du 1% ? En prime, ce gouvernement aurait, par sa charte, semer la zizanie entre québécois de souche et néo-québécoises. Pas question pour le peuple québécois de risquer ses acquis sociaux, même charcutés et fragilisés, pour une illusoire indépendance réactionnaire.

    En choisissant un gouvernement Libéral majoritaire, le peuple québécois a très sagement choisi la moins pire des propositions réellement existantes sur son menu électoral. Il a dit non au gouvernement des 1% ouvertement anti-syndical et xénophobe qui veut souiller à jamais l'espérance indépendantiste. Il a dit non au gouvernement des 1% qui veut rationaliser l'État comme on rationalise à la hache une entreprise. Il ne lui restait que dire oui au gouvernement des 1% qui est un diable bien connu dont on n'attend rien et qu'on sait, sans fausse conscience, qu'on devra combattre bec et ongles dans la rue.

    Pour le combat historique de libération nationale et d'émancipation sociale, l'heure est à la reconstruction d'une alternative propre à un Québec bigarré et pluriel qui envoie au musée de l'histoire le bleu fleurdelisé et le « gens du pays ». Basta de ce folklore identitaire.

    Et Québec solidaire ? On ne remet pas un gouvernement à des enfants de cœur aveugles au fondement antagonique des rapports de classe. On peut sourire à leur vert capitalisme de partage et à leur assemblée constituante entre gens bien élevés. Mais le peuple sait de quoi est capable un patron, privé ou public. Il sait que la répression fédéraliste ne fera qu'une bouchée de la constituante. Au moins la direction péquiste s'est-elle rendue compte que le temps de référendum, même alambiqués, est terminé. La libération-émancipation exige un soulèvement.

    En ces temps d'austérité, il faut des batailles rangées pour arracher des miettes. Quant aux gouvernements social-démocrate, travailliste, socialiste, communiste... ou solidaire, le capital financier, avec la dette publique, ses paradis fiscaux et ses grève d'investissement, sait les transformer en marionnettes au fiel mielleux. Le peuple veut bien que les sympathiques Solidaires soient les anges gardiens du parlement mais il n'en attend rien de plus.

    Quant à rue, le peuple militant les voit en queue de manif avec leurs pancartes oranges sans message originale. À part parasiter les luttes pour récolter des votes, en quoi les Solidaires contribuent-ils à construire le rapport de forces dans la rue ? Où était la direction Solidaire lors du Printemps érable quand il fallait lancer un débat public sur la grève sociale ? Où se cachait la direction Solidaire quand la fermeture d'Electrolux est revenue sur le tapis en période électorale ? A-t-elle appelé son électorat à la manif anti-austérité des 10 000 organisée par l'ASSÉ ?

    On compare souvent Québec solidaire aux Partis de gauche français ou allemand. Cette comparaison est boiteuse. Ces partis européens sont un rejet du social-libéralisme. Québec solidaire en est un du national-populisme. Il a gardé dans ses bagages pas mal de social-libéralisme qui domine sa direction. C'est aux anticapitalistes soutenus par les antilibéraux de
    faire le ménage pour faire muer Québec solidaire en chef de file du combat indépendantiste.

    Marc Bonhomme, 11 avril 2014

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    Débat Dubuc-Leduc, prise 4
    Voter Solidaire sans excuser son cul-de-sac stratégique

    Austérité et révolte 03-avr-2014 15-01-46


    Le débat final de L'Aut'Journal entre son éditeur et le candidat de Québec solidaire dans Hochelaga-Maisonneuve porte sur la stratégie de conquête de l'indépendance. Le dirigeant du collectif de gauche péquiste, Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ-libre) débusque efficacement la paille dans l’œil Solidaire sans paradoxalement voir la poutre qui lui arrive en plein visage. Pierre Dubuc comprend le stérile carcan institutionnel dans lequel s'enferme Alexandre Leduc mais il n'arrive pas lui-même à en sortir. Finalement, ni l'un ni l'autre protagonistes n'arrivent à se libérer du piège de la gouvernance souverainiste à laquelle est condamnée toute solution institutionnelle d'accès à l'indépendance.



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    Débat Dubuc-Leduc, prise 4

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    Triste fin de campagne électorale
    Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue

    répartition impôt 61 et 12


    Match sans fin de lançage de boue engluant des plate-formes médiatiques cherchant un centre, plus à droite ou plus à gauche mais enserré dans les mêmes griffes néolibérales. À la fin banques et consorts financeront les variations sur un même thème des uns et des autres... à leurs conditions. La gouvernance (socio)-libérale étant admise pour tous, les impuretés morale et citoyenne des uns et des autres deviennent déterminantes. La vertu le dispute à l'inclusion. À la gauche, les purs Solidaires loin du pouvoir. À droite, les Libéraux, parti de pouvoir. Le PQ qui l'est devenu. La CAQ qui en rêve. L'argent sans odeur identitaire des Libéraux pourfend l'identitarisme sans-le-sou du PQ. Entre les deux, le cœur de la CAQ balance. Québec solidaire jette des pavés dans la mare, aveugle aux éclaboussures sur sa robe immaculée. La fin d'un hiver traînant des pieds laissent à voir des paysages « 
    sales et transversales ». Balayés par des vents du nord chamaillant ceux du sud, les girouettes s'affolent comme les sondages.


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    Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue

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    Face-à-face TVA
    La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre

    Courage politique


    Le face-à-face de TVA ne peut que réjouir la droite populiste et décevoir la gauche à gauche. Il fut digne de ce réseau anti-syndical qui patenta un format propice aux clips et qui fit commenté le débat par cinq hommes de droite sans femme pour déranger leur arrogance.


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    La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre

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    Avant le second débat des chefs
    Mettre à contribution la CDPQ pour financer l'alternative

    Les trois cercueils

    Le PQ aura su se tirer à la fois dans le pied droit et dans le pied gauche. La séduction xénophobe de la droite par la charte s'est mué en un bonhomme sept heures référendaire, le cauchemar de la droite. Le parti pris printemps érable de 2012 s'est transformé en anti-syndicalisme primaire à la Québécor. Pour bloquer la marche triomphale Libéral ne reste plus au PQ, et à ses nouveaux alliés caquistes, qu'à rouvrir les soupiraux des égouts xénophobes parfumés d'hypocrite moralisme anti-corruption. Les trois partis croque-mort relégués aux coulisses, Québec solidaire reste seul sur le devant de la scène. Libre à lui de se piéger dans cette joute boueuse ou de renouer avec ce projet de société libérateur et émancipateur qui imprégnait les grandes mobilisations du Printemps érable. Faut-il prendre au sérieux cet hydre à trois têtes s'entre-dévorant ? Deux ou trois phrases bien senties suffiront à régler son compte. Lors du second débat des chefs, près d'une demi-heure de parole Solidaire s'adressant à plus d'un million de personnes donne le temps d'élaborer l'alternative qui enthousiasme et qui remobilise.


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    La CDPQ pour financer l'alternative

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    AÉCG, accord commercial Canada-Europe
    Québec solidaire noie le poisson du libre-échange

    Courage politique

    Une entente de principe a été signé entre l'Union européenne et le Canada en octobre dernier concernant l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG). Contrairement à l'ALÉNA, « [l]e Québec, pour la première fois de son histoire, a participé pleinement aux négociations d’un accord de commerce international dans les domaines relevant en tout ou en partie de ses compétences législatives. […] ...l’Accord sera déposé à l’Assemblée nationale pour approbation avant que le gouvernement québécois ne se déclare lié par l’Accord. »i Les trois partis néolibéraux sont bien sûrs enthousiastes à ratifier l'AÉCG. Par contre, Québec solidaire, dans sa plate-forme électorale, affirme qu'il « s'opposera à la signature de toute nouvelle entente commerciale qui ne remplirait pas ces conditions, notamment une entente négociée secrètement comme l'AÉCG avec l'Union européenne [les conditions étant] les droits individuels et collectifs, le respect de l’environnement et l’avancement de la démocratie. »


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    Québec solidaire cède sur le libre-échange

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    Une campagne qui donne la nausée
    À la stérilité néolibérale répond le vide consensuel Solidaire

    lendemain-de-debat-des-chefs-en-syrie

    À voir la caricature de Garnotte dans Le Devoir du 21/03/14 (ci-haut), je n'ai pu faire autrement qu'éclater d'un rire honteux pour ne pas pleurer de désespoir. Au-delà de la surprise du poing milliardaire cognant la tête du PQ au point de la lui faire perdre, la prévisibilité néolibérale de la campagne plonge dans le désespoir l'optimisme le plus débridé indépendamment du faux-fuyant du faux débat référendaire. De la part de la bande des trois partis droitistes se contorsionnant de mensonges à ennuyer les plus crédules et à enrager les autres, le référendum sert de diversion non divertissante. Pire que la pierre PKP retombée sur les pieds du PQ, la déception crève-cœur de ce débat des chefs, réductrice incarnation commerciale des partis, aura été la retombée de la nouvelle audace Solidaire sur le plat plancher du consensus par la gauche.


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    Une campagne qui donne la nausée

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    Campagne électorale 2014 de Québec solidaire
    Il ne suffit pas de dire non, il faut ouvrir l'horizon

    Foule Jour de la terre 2012


    La dernière campagne électorale de 2012 a été imbriquée avec le Printemps érable. La présente campagne, à sa façon tente obscurément d'en tirer le bilan au point même que Québec solidaire s'en réclame. Est-ce le bon bilan ? La campagne électorale vient de débuter avec des partis fédéralistes à l'offensive et des partis se réclamant de la souveraineté du Québec en mode réactif. Comment le parti de gauche peut-il passer à la contre-offensive sans remettre en question des années d'élaboration démocratique de sa plate-forme par frilosité électoraliste ce qui le laisse sans arguments solides face aux attaques ciblées de l'adversaire ? Et si la solution de cette équation se trouvait embusquée dans un bilan lucide du Printemps érable qui tel un projecteur jetterait sa lumière sur un élément clef de la plate-forme, la gratuité du transport collectif.


    Pour lire le texte complet :
    Il ne suffit pas de dire non

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    Inquiétante veille d'élections lourde de nationalisme identitaire
    Une déficience québécoise, y compris à gauche, de solidarité internationaliste avec les personnes immigrantes

    Raging Granies 2010

    La solidarité internationaliste avec les personnes immigrantes n'est pas le point fort de la gauche québécoise. On a parfois l'impression que ce crucial travail de solidarité est sous-traité à de petits groupes de tendance anarchiste ou libertaire plutôt anglo-québécois en lien avec leurs camarades ailleurs au Canada. Réciproquement, le bilinguisme de ses groupes n’envoie pas le bon signal mais ce n'est pas une excuse.



    Pour lire le texte complet :
    Détention immigration

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    À la veille du budget, antichambre des élections
    La direction Solidaire liquide sa plate-forme pour celle du PQ

    Banière 50000 logis


    La direction de Québec solidaire vient d'émettre un communiqué de presse mis très en évidence sur son site web :
    Budget 2014, pour en finir avec les coupures. La portée politique de ce communiqué n'est pas banale. Par l'intermédiaire de ses attentes vis-à-vis le prochain budget, la direction du parti annonce son orientation politique lors de la prochaine campagne électorale dont le déclenchement est incessant. La direction Solidaire a décidé, au prix du reniement de la plate-forme électorale du parti basée sur son programme, d'occuper le terrain programmatique évacué par le PQ. L'épreuve du pouvoir a forcé le PQ a révéler la nudité néolibérale de sa politique aux dépens de tout faux discours social-libéral se faisant passer pour de la social-démocratie. La direction Solidaire a décidé que le parti, contre l'avis de ses militantes exprimé par le processus de construction du programme et de la plate-forme si manipulé fut-il, se muerait du parti de l'alternative de gauche en parti de l'alternance centriste. Les porte-parole du parti veulent que le parti deviennent le porte-parole des porte-parole.


    Pour lire le texte complet :
    La direction Solidaire

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    Tarifs de transport en commun
    La direction de Québec solidaire persiste et signe son reniement de la plate-forme

    Courage politique - QS


    On s'émeut que la direction Solidaire ait enfin daigné faire un communiqué de presse en réaction aux récentes hausses des tarifs doublé, à Montréal, d'une baisse de service. Mais cette joie a tôt fait de se transformer en consternation si ce n'est en colère. Au-delà de la dénonciation, tout ce que la direction Solidaire a à dire c'est que malgré qu'« [à] Montréal, le prix régulier de la CAM mensuelle [ait] augmenté de 58 % entre 2001 et 2013 [m]algré tout, la métropole fait bonne figure en matière de transport collectif. » Nulle question de la gratuité du transport public sur dix ans que met de l'avant la plate-forme électorale. La direction aurait au moins pu réclamer un gel de la tarification suite à l'annulation des récentes hausses partout au Québec où il y a du transport en commun.


    Pour lire le texte complet :
    Tarifs de transport



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    Le débat sur la charte des valeurs et tutti quanti
    L’essentiel est perdu de vue pendant que l’indépendance perd l’essentiel

    Mes choix mes droits

    Le débat sur la charte en commission parlementaire, dont la longévité sur plusieurs mois contraste avec la brièveté sur quelques jours de celui sur l’oléoduc d’Enbridge, se présente comme un dialogue de sourds aux confins de la métaphysique des droits.  Dans un coin de l’arène, on trouve les tenants de la laïcité soutenus par les champions des droits des femmes, à l’exception très gênante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) qui vient gâcher le plaisir, et ceux de la lutte contre l’obscurantisme et autres grandes noirceurs.  Dans l’autre coin, campent les tenants des droits d’expression religieuse derrière lesquels se tiennent les champions des droits individuels et du droit social au travail.  Ce combat déraciné de l’histoire ne peut qu’aboutir en grand affrontement eschatologique, dérivé de la guerre de religion, puisque il est impossible de hiérarchiser les droits dans l’absolu.  Comme il faut bien trancher en pratique, ne reste plus que s’en référer à l’histoire d’hier et d’aujourd’hui, à celle du monde comme à celle du Québec.

    Pour lire le texte complet :
    Le débat

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    Budget carbone du Québec selon l’IRIS
    Quel danger de décroissance économique ?

     
    Deux enfants

    Sur la base du concept de « budget carbone » bien vulgarisé, la brève note de recherche de l’IRIS (Le budget carbone du Québec, décembre 2013) démystifie la bonne performance du Québec en termes d’émission de gaz à effet de serre (GES).  Les émanations de GES québécoises par habitant, certes sensiblement inférieures à celles des ÉU et du Canada, sont bien supérieures à la moyenne mondiale et même à celle de l’Union européenne.  Surtout, nos émanations de GES sont bien au-delà de la quote-part québécoise qu’il faudrait respecter pour que le réchauffement climatique ne dépasse pas de deux degrés centigrades le niveau préindustriel (il le dépasse déjà de presque un degré).  C’est, selon le GIEC, le seuil maximum à ne pas franchir (plusieurs scientifiques pensent qu’il serait plutôt de 1.5 degré) pour que les rétroactions ne créent pas un emballement incontrôlable qui pointe déjà le bout du nez sous forme de phénomènes climatiques extrêmes dont l’un n’attend plus l’autre. 

    Pour lire le texte complet :
    Budget carbone du Québec selon l'IRIS

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    Québec solidaire à la veille de son Conseil national et des élections
    De l’émasculation du programme au dérapage démocratique

     non aux pipelines

    La direction de Québec solidaire a été critiquée « vertement » pour avoir modifié à la baisse la plate forme du parti pour sa campagne « Sortir du noir… ».  Elle a récidivé en envoyant une lettre aux membres qui liquide la plate-forme du parti sur des points majeurs de la partie énergie.  Elle réprime son comité thématique sur l’environnement pour avoir publié, en toute transparence, un mémoire pour la Commission défendant l’intégrité de la plate-forme et du programme.  Elle va jusqu’à exercer des pressions indues sur un média web, formellement indépendant, pour faire disparaître ce document de son site… lequel média s’exécute.  Par consensus, elle appuie ou est prête à appuyer des projets de loi nettement non conformes à la plate-forme du parti tout comme elle présente un projet de loi du même acabit.  Elle prône un « front commun des parlementaires » et non pas contre les partis parlementaires néolibéraux.  Elle se contente d’attaques faciles contre un PQ à droite toute tout en le suppliant d’être fidèle à sa soi-disant nature social-démocrate négligeant de faire valoir sa propre plate-forme.

    Pour lire le texte complet :
    Québec solidaire à la veille de son Conseil national et des élections bis

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    L’offensive islamophobe du PQ paralyse la gauche
    qui abandonne la rue aux identitaires

     grosse erreur
     
    Cette fin de semaine-ci, deux manifestations successives concernant la charte des valeurs se sont déroulés dans les rues de Montréal.  La première, dite des « Janettes », a regroupé plusieurs milliers de personnes ; la seconde, par des organisations représentatives des minorités musulmane et arabe du Québec, quelques centaines. 

    Pour lire le texte complet :
    Offensive islamophobe

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    Mémoire du comité sur l’environnement de Québec solidaire
    Ressusciter le programme pour atteindre les objectifs de l’ONU

     
    Animaux
    À l’occasion de la consultation publique sur les enjeux énergétiques du Québec, le comité thématique sur l’environnement (CTE) lié à la Commission politique de Québec solidaire a produit un mémoire (Le Québec, une nation phare pour le monde, site web de la consultation publique), le seul provenant d’une instance nationale du parti bien que huit régions ou circonscriptions du parti en aient aussi rédigés.  Le but majeur de ce mémoire est de déterrer la politique énergétique du parti, au sens large, pratiquement abandonné par sa direction depuis le dit « plan vert » sorti du sac du parti d’en haut, sans aucune consultation de la base, lors de la campagne électorale de l’été 2012.  Loin d’être épisodique, cette quasi liquidation de la partie écologique de la plate-forme est maintenant ressuscitée par la campagne « Sortir du noir, Choisir l’or vert » au point que le CTE a dû « désavouer » le contenu de l’outil principal de cette campagne, le journal Solidarités, et demander son retrait de la circulation.

    Pour lire le texte complet :
    Mémoire du comité sur l'environnement


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    Mémoire du comité thématique sur l’environnement de la Commission politique de Québec solidaire à l’occasion de la consultation sur les enjeux énergétiques.  

     Tinto engrange - État finance
    Ce mémoire est le seul fait par une instance nationale du parti bien que huit mémoires d’instances locales et régionales aient aussi été rédigées.

    Pour lire le texte complet :

    Memoire QS Environnement[1]

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    Deux à trois mille personnes à la manifestation de la Coalition mains rouges contre la hausse des tarifs d’Hydro-Québec

     Le poing levé

    [Photos à : https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/TarifsHydroQuebec0913#]
     
    La majorité des personnes dans la rue était des femmes mobilisées par les groupes populaires particulièrement sur la question du logement.  La présence syndicale était sporadique.  Une bonne portion des manifestantes provenait hors de l’Île de Montréal.  On a vu quelques pancartes de Québec solidaire mais pas de bannière et constaté une absence du NPD.  Plusieurs entités anticapitalistes, dont l’une ou l’autre faisant partie de Québec solidaire, ont distribué leur littérature.

    Pour lire le texte complet :

    trois mille


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    Proposition pour faire de la gratuité du transport en commun sur dix ans un enjeu de la campagne « Sortir du noir, Choisir l’or vert » et une priorité dans la région de Montréal 

    40 000 autos

    Étant donné que :
     
    a.      La plate-forme électorale 2012 revendique « d’assurer l’accessibilité financière du transport en commun partout et de viser la gratuité dans un horizon de 10 ans » ;

    Pour lire le texte complet :
    Proposition

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    Réponse à un militant pessimiste et défaitiste
    qui me conseille modération et compromis
     

    Famille multiraciale

    Je ne crois pas non plus que les événements de la dernière décennie au Québec, où la situation sociale se détériore sans cesse mais sans grande plongée à la grecque, corrobore ton pessimisme.  Le printemps érable pointait dans la direction d’une grève sociale.  Pour qu’il n’y en ait pas, il a fallu le silence de la direction de Québec solidaire sur la grève sociale alors qu’elle avait la crédibilité d’en faire un débat public, le sectarisme « grève générale illimitée » exclusivement étudiante de la CLASSE qui s’est rallié à la grève sociale alors que le rapport de forces se dégradait rapidement et le dos rond de la direction de la CSN devant la pression militante de la base le temps de laisser passer la tempête. 


    Pour lire le texte complet :
    Contre le pessimisme final

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    La campagne Solidaire pour sortir du pétrole
    Un reniement démobilisateur de la plate-forme 2012
     
    gaz de schiste

    Québec solidaire vient de lancer sa campagne politique bien ficelée du slogan « Sortir du noir, Choisir l’or vert ».  Il est question d’écologie déclinée sur les modes énergie, transport, ressources naturelles et agriculture.  N’eut été une mention dans une cartouche, l’enjeu du réchauffement climatique ne se retrouve nulle part dans l’outil principal de la campagne, un numéro de quatre pages du journal « Solidarités ».  N’eut été du « Sortons le Québec de l’ère pétrolière », les nombreux titres, sous-titres et mises en exergue du numéro pourraient être repris par le Parti québécois, champion de l’indépendance énergétique en misant sur l’or noir, et même par le Parti libéral.  Les rares revendications retenues diluent sérieusement les éléments correspondants de la plate-forme électorale de 2012.  Last but not least, rien dans la campagne n’incite à une grande mobilisation genre printemps érable jusqu’à et y compris une grève sociale.


    Pour lire le texte complet :
    Sortir du pétrole ou y rester

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    Élections municipales de Montréal
    Contre les partis réactionnaires, un front de gauche

    Couple -- 50 000 logis
     
    Les élections municipales montréalaises s’annoncent comme une tragédie où deux partis réactionnaires se disputent la « gouvernance » harcelé par un parti technocratique dit progressiste mais nullement de gauche.  Quant à la gauche, elle est aux abonnés absents mais commence à réaliser que son dédain de la chose municipale, depuis la dégénérescence du réformiste RCM du moment qu’elle eut conquis la mairie, doit être corrigé.  De Québec solidaire aux libertaires assemblées populaires autonomes en passant par le syndicat des cols bleus et les organisations populaires, surtout du logement, tous et toutes vont se mêler des élections mais, semble-t-il, sans candidatures et, selon toute apparence, en ordre dispersée.  S’il faut se résigner, peut-être, à l’absence de candidatures, ce qui réduit sensiblement la portée du message, il n’y a pas de raison que la gauche hétéroclite ne construise un front sur la base de quelques revendications clefs et d’une tactique (pré)-campagne misant autant sur l’action directe que sur les moyens traditionnels.


    Pour lire le texte complet :

    Élections municipales de Montréal-1

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    Rapports réciproques entre Québec solidaire et les mouvements sociaux

    Frappru et QS
     
    Une réaction et ma réponse à mon texte Québec solidaire et Syriza posant l’enjeu des rapports réciproques entre Québec solidaire et les mouvements sociaux


    Pour lire le texte complet :
    Rapports réciproques entre QS et mouvements sociaux

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    Le Lac-Mégantic et l’anticapitalisme Solidaire québécois

    Prisonnier de ses alliances, il n’ose pas réclamer de nationaliser les monopoles du rail et des pipelines


    Capitalisme sans avenir
     
    Dans son analyse de la catastrophe de Lac-Mégantic (Une tragédie sociale et écologiste, site web du Réseau, 12/07/13), le seul texte qu’il a produit depuis sa naissance il y a cinq mois, le Réseau écosocialiste du Québec trouve le moyen de ne pas avancer une seule revendication et de ne pas proposer une seule action.  Pour peut-être corriger le tir, le dirigeant de Gauche socialiste, organisation à l’initiative du Réseau, fait un appel général à la mobilisation (Bernard Rioux, Se donner un programme d’urgence pour un Québec écologique et solidaire, Presse-toi-à-gauche, 30/07/13), sans spécifier ni plan ni stratégie, sur la base d’une interminable liste d’épicerie qui rate tant l’accessoire que l’essentiel tout en proposant du farfelu. 


    Pour lire le texte complet :
    L'anticapitalisme et la catastrophe de Lac-Mégantic

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    Le chemin vers l’indépendance
    Le débat entre deux stratégies cul-de-sac
    aboutit dans un cul-de-sac


    Alice

    Presse-toi-à-gauche et le SPQ-libre, par l’intermédiaire de Pierre Mouterde et du duo Pierre Dubuc et Marc Laviolette, se livrent une joute épistolaire sur la stratégie de l’indépendance.  Le premier défend celle de Québec solidaire, le triptyque élection d’un gouvernement Solidaire – assemblée constituante, élue à la proportionnelle et à parité femme-homme, au sein de laquelle le parti défendra l’indépendance – référendum.  Le duo SPQ-libre ne défend pas la non stratégie péquiste des conditions gagnantes jamais mûres, où flotte une indéterminée assemblée constituante, mais une concoction de son crû : « …des États généraux sur la souveraineté; 2) l’élection du Parti Québécois majoritaire; 3) un référendum d’initiative populaire; 3) la proclamation de l’indépendance; 4) la tenue d’une assemblée constituante, une fois le Québec indépendant. » 

    Pour lire le
    texte complet :
    Le chemin vers l'indépendance

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    Quel « plan vert » de Québec solidaire ?
    Celui actuel du capitalisme vert ou
    celui possible du plein emploi écologique ?

    Turcot autrement
     
    Québec solidaire initiera cet automne une campagne basée sur son plan vert pour répondre aux « gens qui nous trouvent sympathiques au plan de la justice sociale [mais] se demandent si nous sommes capables de travailler à développer le Québec au plan de l’économie et de créer des emplois. » (Françoise David).  On ne peut qu’applaudir à ce mariage de l’écologie et de l’économie.  Le recul de la lutte contre les émanations des gaz à effet de serre (GES) est en proportion de l’aggravation plus qu’anticipée des effets pervers du réchauffement climatique.  Alors que la crise économique menace et que les prix des aliments de base ont plus que doublé en dix ans.  Le plan vert de Québec solidaire se hisse-t-il à la hauteur du péril ?  Ou s’adapte-t-il aux impératifs du capitalisme vert qui fait miroiter le rêve de l’auto (hydro)-électrique ?  Aux membres du parti d’en décider… ou peut-être pas.   
     
     
































    TABLE DES MATIÈRES

    Le nouveau rapport du GIEC sera-t-il une déception malgré la montée des périls ?

    page 2
    Rien ne va plus dans la lutte mondiale contre les GESpage 4
    Les reculades de la direction de Québec solidaire sur les moyens à prendrepage 5
    Le plan vert est à la plate-forme ce que la souris est à la montagnepage 6
    Un plan financé par le capital financier qui, lui, veut le capitalisme vertpage 7
    La foi dans le système qui rend aveugle à la crise économiquepage 8
    Une tornade à la Oklahoma pointe à l’horizonpage 9
    La croissance, quelle croissance ?  Celle du capitalisme vert ?page 10
    Le mirage de l’automobile (hydro)-électriquepage 11
    L’envers de la médaille de l’automobile hydroélectriquepage 12
    Un plan vert pour le plein emploi écologiquepage 13
    La production alimentaire mondiale : pillage impérialiste et arme stratégiquepage 15
    L’agro-agriculture québécoise étouffée par la dette et les trois chaînes alimentairespage 16
    Une souveraineté alimentaire libérée de l’agro-industriepage 17
    Vivement la grève sociale pour exproprier les banquespage 18
    De la démocratie s.v.p…. pour aller à gauchepage 20

    Pour lire le
    texte complet :
    Quel plan vert

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    Québec solidaire à la recherche d’un second souffle

    Bannière QS

    Les instances locales et régionales de Québec solidaire en sont à discuter et à prendre un premier vote sur les propositions des instances nationales pour le congrès du début mai 2013.  Stratégie d’alliance et choix d’un porte-parole homme en seront sans doute les points d’orgue.  Traversés par l’éventualité d’une prochaine campagne électorale, les débats ne peuvent faire autrement que de tenir compte de sondages qui, étant donné l’effet de l’urne dû au « vote utile » amplifié par le système uninominal à un tour, démontrent une stagnation, malgré une gouvernance péquiste nettement à droite de sa plate-forme électorale, et surtout une montée d’Option nationale lequel a réuni mille personnes à son dernier congrès.  Pour mieux comprendre les débats au sein de Québec solidaire — lesquels n’ont rien à voir avec ceux fabriqués par Presse-toi-à-gauche à propos de l’Assemblée constituante afin de sauver des eaux cette stratégie cul-de-sac — on s’appuiera, sans s’y limiter, sur les riches débats réels de l’assemblée générale de la circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve, une circonscription prenable et la troisième en termes de nombre de membres après celles de Mercier et de Gouin.  Ces débats méritent, en toute transparence, d’être portés à l’attention de tout le parti, de son électorat et du large public.

    Pour lire le
    texte complet :
    Québec solidaire à la recherche d'un second souffle

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    Réaction à l’édito ersatz de Presse-toi-à-gauche sur le Sommet de l'enseignement supérieur
    Grave erreur tactique de Québec solidaire et de la FEUQ

     Gratuité de maternelle à université
    Pour l’article original, voir : Pierre Mouterde, Sommet de l’enseignement supérieur : erreur tactique ?, 27/02/13

    Pierre Mouterde, dans un article à la une de Presse-toi-à-gauche qui a valeur de position éditoriale, défend la tactique de Québec solidaire, soit être à la fois dedans et dehors, en renvoyant dos-à-dos ASSÉ et FEUQ (alors que le commentateur Jacques Pelletier n'en a que pour persifler l'ASSÉ).  Si le Sommet avait été un exercice ouvert, et non pas du mauvais théâtre où tout était cuit d'avance au sujet des frais de scolarité, cette tactique aurait été appropriée.  Comme ce n'était qu'un exercice de relations publiques pour faire apparaître le PQ comme l'incarnation de la raison du juste milieu, la tactique à suivre ne pouvait être que le boycott ou au pire la sortie avant la fin, par exemple aussitôt révélée la formule d'indexation, la seule inconnue lors de l’ouverture. 
     
    Pour lire le texte complet :
    Réaction au sommet

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    Québec solidaire attaque le PQ… par la droite, la CAQ… par la gauche
    Bousculade au centre sur fond de confusion stratégique

    Enfants aux casseroles

    Le chroniqueur du Devoir, Michel David, est mort de rire : 

     
    « Inversement, Québec solidaire n’est pas allergique au privé au point de perdre tout bon sens. Mardi, Françoise David trouvait tout aussi incompréhensible que la CAQ l’entêtement du gouvernement à rejeter toute possibilité de convertir en places à 7 $ celles qui sont actuellement vacantes dans les garderies privées non subventionnées, ce qui permettrait d’étendre le réseau à moindre coût pour l’État. » (Michel David, Les nouveaux amis, Le Devoir, 16/02/13)
     
    Pour le chroniqueur du Devoir, chaud partisan du centrisme politique et expert en manœuvre tactique, tout ça n’est que bonne nouvelle.  Côté Québec solidaire, on y trouve aussi l’opportunisme centriste afin de conquérir la dite classe moyenne des banlieues… et la respectabilité d’un parti responsable.  Reste que l’étonnant parti pris solidaire pour les garderies privées non subventionnées, dont le PQ ne veut pas, n’est pas autre chose qu’une forme de privatisation de l’éducation de la petite enfance.   

    Pour lire le texte complet :

    QS et CAQ changent de rôle

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    Faut-il aussi condamner les roquettes du Hamas ?

     Boycott

    J’ai récemment publié une critique du communiqué de presse de Québec solidaire concernant les bombardements israéliens sur la bade de Gaza.  Un camarade de Québec solidaire m’a répondu pour contester ma critique, spécifiquement pour condamner l’usage des roquettes du Hamas.  Comme j’estime que cette question controversée est peut-être la grande pierre d’achoppement bloquant le déploiement de l’indignation dans la rue, je vous fais part de ma réponse à la suite de la critique de ce camarade.
    Pour lire le texte complet :

    Faut-il aussi condamner les roquettes du Hamas