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Gaz sarin contre les civils et riposte étasunienne par missiles
Le Bloc québécois dans le collimateur pro-Assad

Syrie et solidarité du Québec

Le chercheur du CERIUM, sur lequel s’appuie l’Aut’Journal pour soutenir le Bloc, emploie le truc habituel des campistes soit justement de réduire le conflit syrien à l’affrontement géopolitique entre deux camps tout en ignorant le « camp » populaire issu de la révolution de 2011. S’y ajoute ici la légitimation du gouvernement Assad comme « l’État syrien » apte à écraser les djihadistes si l’impérialisme, réduit au camp étasunien et de ses alliés ce qui commodément exclue la Russie, ne les soutenait pas. Bien entendu, le régime Assad est une victime des « scénarios chimiques » et non son responsable.


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Le Bloc québécois dans le collimateur pro-Assad


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La guerre en Syrie et le campisme
Choisir son camp, celui du peuple combattant toujours debout

lendemain-de-debat-des-chefs-en-syrie

Le 15 janvier dernier, j’ai envoyé la référence à deux articles analysant la complexité des enjeux syrien et irakien. Évidemment ces analyses concrètes de la situation concrète se dissociaient tout à fait de l’idéologique « campiste » de la situation syrienne qui ne voit dans la complexité que le simplisme binaire de l’affrontement entre deux camps. Soit « l’anti-impérialiste » régime Assad et ses alliés versus le djihadisme soutenu par l’impérialisme réduit de facto à l’impérialisme étasunien, ses alliés de l’OTAN et ses sous-fifres du monde arabo-musulman. Soit les campistes pacifistes qui rejettent les deux camps dos à dos. Les uns et les autres en arrivent au même point aveugle : l’inexistence ou la disparition du « camp » démocratique-révolutionnaire issu du soulèvement du « printemps arabe » de 2011.


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Syrie et campisme

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La crise des réfugiés et des guerres de Syrie
Le cancer moral et politique de la gauche québécoise

Où est la solidarité du Québec

Sans compter les centaines de milliers de morts, blessés et torturés générés par les guerres syriennes, sur une population totale de 22 millions, près de huit millions de personnes dont des réfugiés intérieurs et près de cinq millions ont quitté le pays. C’est donc dire que plus de la moitié de la population a fui la guerre. Et ça continue de plus belle. La pression conjointe des bombardements et de la vie lugubre des camps a créé une vague sans précédent d’exode vers l’Europe occidentale, surtout vers l’Allemagne et la Suède, ce qui fait sauter sa politique d’accueil au compte-goutte et élever des murs de la honte. Il n’en demeure pas moins que ce sont les zones relativement hors guerre en Syrie même et certains pays limitrophes, particulièrement la Turquie, le Liban et la Jordanie, qui portent et de très loin le fardeau de l’accueil sans la contribution monétaire nécessaire par la prétendue communauté internationale... et pendant qu’un enfant sur neuf dans le monde habite une zone de conflit.


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Le cancer moral et politique de la gauche québécoise

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Opposons-nous dans la rue aux bombardements étasuniens contre le sanguinaire gouvernement syrien pour sauver la révolution des jihadistes  


Syrie libre et femmes
 
Les défaites impérialistes en Iraq et en Afghanistan ont laissé la droite belliciste sans zeste guerrier.  Le prétexte du « droit d’intervention humanitaire » de la gauche sociale-libérale qui recouvrait d’un voile pudique l’épée vengeresse s’est révélée la facétie qu’elle a toujours été.  L’impact de la crise économique de 2008 a durement frappé les moyens interventionnistes du vieil impérialisme.  L’intervention sans armée au sol en Libye a démontré que les seules frappes aériennes ne donnaient pas des résultats probants aux puissances de ce monde. Pour ne pas faire la démonstration que l’empereur est nu, le chef de file impérialiste est condamné à une encore plus limitée démonstration de puissance. 


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Syrie, bombes, campisme et jihad