Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



Planète bleue ou bien cuite


Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


Pour lire le texte complet :

Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030

Analyse du « Plan de transition économique » de Québec solidaire
Capitalisme vert québécois à la remorque de la PMD gouvernementale

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LÉGENDE DE LA PHOTO : Bassins d'une mine de lithium au Chili

Le récent rapport du GIEC-ONU à propos d'un hausse maximum de la température terrestre de 1.5°C à l'horizon 2100 avance que pour y arriver sur la base d'une moyenne de scénarios incluant tous le recours à l'énergie nucléaire et, pour la majorité, aux BECCS (bioénergie avec captage et stockage du carbone), il faudrait, en termes de moyenne mondiale, réduire les émanations annuelles de 45% par rapport à la nouvelle année de base 2010, ce qui signifie de 17.5% par rapport à l'ancienne année de base 1990 car les émanations annuelles de CO ont augmenté de 50% entre 1990 et 2010 (66% entre 1990 et 2017) et de 100% en 2050, peu importe la base. Pourquoi cette soudaine modestie de la cible 2030, très évidente quand exprimée en termes de l'ancienne base, et à contrario l'ambitieuse cible 2050 qui propose, contre toute logique apparente, d'atteindre 50 ans plutôt la cible 2100 ?


Pour lire le texte complet :

Critique du Plan de transition Solidaire 2018