La COP15 et les débats afférents en milieu de parcours
La tentative de cooptation des autochtones pour le profit des banques

Autochtone - COP15 manif

 « À l’avant du rassemblement, des délégations autochtones du Québec et de l’Ouest canadien, mais aussi d’Amérique du Sud et d’Afrique, ouvraient le pas. […] La marche a rassemblé 3500 personnes, selon le Collectif COP15, la CBD Alliance et le Global Youth Biodiversity Network, ainsi que Greenpeace Canada, responsables de l’évènement » (Lila Dussault, Une foule rassemblée pour la biodiversité à Montréal, La Presse, 10/12/22). Y était présent la Coalition « Bloquons la COP » dont une centaine avait manifesté en milieu de semaine entraînant une grève de 20 000 étudiant-e-s (Lila Dussault et Henri Ouellette-Vézina, Des manifestants s’opposent à l’ouverture de la COP15, La Presse, 7/12/22). On aurait espéré bien davantage de participation étant donné l’importance de l’enjeu de la biodiversité tout autant crucial pour la survie de l’humanité que l’enjeu climatique (Mon album de photos).


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La COP15 et les débats afférents en milieu de parcours

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Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

École à bout de bras


Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.

Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.



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