capitalisme vert



Le chemin de Damas du super-ministre de l’Économie du Québec ?
Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert

principes_transition_energétique_trajectoires

En déclarant qu’il fallait d’ici 2050 réduire de moitié le nombre de véhicules au Québec, le super-ministre de l’Économie a brisé le tabou du droit au sacro-saint char, noyau dur de l’extractivisme tant pétrolier que tout-électrique dit capitalisme vert. Sans compter que son corollaire en est l’étalement urbain anti-agriculture et anti-nature des banlieues tentaculaires de maisons unifamiliales et en rangées. Combinés, ces deux larrons, par l’endettement des ménages, s’avèrent la poigne de fer du capital financier à la gorge du peuple-travailleur pour le faire marcher droit dans les sentiers épineux du capitalisme. Bien sûr, le ministre a déclaré qu’il n’y aura aucune obligation légale de se départir de son véhicule. Il sait très bien que l’austérité néolibérale y verra. Ce sera le cas pour la majoritaire gent urbaine servi par un transport en commun en voie de privatisation donc cher et sporadique, sauf le 10% le plus riche, le 1% avec leurs voyages d’affaires en avion et encore plus le 0.1% avec leurs jets privés. Ceux et celles des régions éloignées compenseront le meilleur marché de leur habitation, non grevée par la rente foncière, par l’obligation économique de se pourvoir d’un véhicule dont le bon marché est douteux
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Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert


La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste
Pour dompter la bête convergent grèves du secteur privé et Front commun [...]

VW - Stellantis fat cats


« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » écrivait le philosophe Spinoza à l’aube du siècle des Lumières. Cette folie décriée par Hansen se comprend à l’aulne des lois du capitalisme qui comme jamais enserrent l’humanité au point d’étouffer jusqu’à cette superficielle démocratie parlementaire qui sert de succédané à celle réelle de la direction des affaires du monde, économie et science compris, par le peuple travailleur. On la nommait socialisme avant que la catastrophe staliniste du XXe siècle ne vienne briser cette grande espérance au point que le social-démocrate capitalisme keynésien ait pu s’y substituer comme grande illusion. Ce capitalisme dit progressif est une contradiction dans les termes. Soutenu par une économie de guerre permanente doublée d’un toxique consumérisme engluant prolétariat et État dans l’étau de la dette permanente, il a fini par s’enliser dans sa contradiction profit versus bien-être. Il en fut balayé par le néolibéral « capitalisme pur » du consensus de Washington. Ce dernier, à coups d’endettement faramineux masquant une austérité permanente, a pris le relais du consumérisme des dite trente glorieuses (1945-1975) pour plonger le monde dans l’enfer climatique annonçant à brève échéance la fin de ce monde ouvrant la voie aux austéritaires extrêmes-droites fascisantes.


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La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste



La jeunesse a déjà commencée à rejeter de facto le capitalisme vert
Reste à renverser le 1% en ralliant les syndicats du travail productif

 
Débardeurs Port de Montréal

Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » montrait comment les véhicules électriques, avec un taux de croissance supérieur au taux de croissance général,  battaient la marche vers un monde tout électrique annonçant un renouvellement de la consommation de masse. Mais cette dernière n’est pas appuyée par un pouvoir d’achat suffisant étant donné la croissance des inégalités alors que les besoins sociaux à combler ont plutôt soif de services publics dont les intimes rapports personnels sont antinomiques aux gains de productivité.


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La jeunesse a déjà commencée à rejeter de facto le capitalisme vert


Travail productif en panne, travail improductif indispensable
Fuite en avant vers le capitalisme vert et une économie de guerre

Capitalisme vert peinture


Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargantuesque captation et/ou séquestration du carbone ou autre fantasme de géo-ingénierie.


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Travail productif en panne, travail improductif indispensable


Commentaire inspiré de « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy
Le capitalisme vert perce le plan climat de tous les partis, Solidaires compris

La seule équation à retenir

 Le texte « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy (Inprecor, 27/08/22) est un plaidoyer contre le capitalisme vert tant ses prescriptions que son idéologie qui les crédibilise. Le capitalisme vert repose sur trois piliers : le marché et/ou taxe carbone qui prétendent régimenter le marché et financer la vertu; le « tout électrique » qui rebooste l’accumulation capitaliste dont le véhicule privé électrique qui renouvelle la consommation de masse; la capture et la séquestration du gaz carbonique qui garantissent la rentabilité du capital hydrocarbure déjà investi tout au long de la (trop longue) transition. Les politiques d’adaptation lui servent de police d’assurance et d’illusoire rassurance. Pour avoir confiance au capitalisme vert, il faut rejeter le fait que l’urgence climatique démontrée par le diagnostic scientifique du GIEC et popularisée par Greta Thunberg nous concerne directement et socialement. Pour y arriver, il faut se centrer sur des demi-vérités telles que la crise climatique vise une autre cible que soi-même et les siens (la planète, l’ours polaire, le Bangladesh), que la généralisation de gestes individuels à la portée de chaque personne suffirait, qu’on a tout son temps jusqu’en 2050 ou même 2100 ou même que les banques s’en occupent même s’il faut leur pousser dans le dos.


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Commentaire inspiré de « Onze fausses pistes sur le climat » de Michael Löwy


En marge du débat sur la plateforme électorale de Québec solidaire
Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une Greta Thunberg pour une mobilisation générale et permanente qui va jusqu’à la rupture avec le capitalisme

Soyez_réalistes,_demandez_l'impossible


Le dernier rapport du GIEC-ONU, un « code rouge pour l’humanité » de dire le secrétaire-général de l’ONU sans que pourtant les gouvernements de ce monde ne reprennent la balle au bond, révèle que « le budget carbone qui nous donne les meilleures chances de rester en dessous de 1,5°C s'épuise en moins de 5 ans et demi à notre taux d'émission actuel. Peut-être que quelqu'un devrait demander aux personnes au pouvoir comment ils prévoient de « résoudre » cela ? » de réagir Greta Thunberg dans son tweet du 9 août en se basant sur le tableau suivant du rapport qu’elle reproduit :


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Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une mobilisation générale
 


Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours

Canada Québec libre pétrole

L'Agence internationale de l'énergie (AEI), qui défend les intérêts des producteurs de pétrole, « a publié une "feuille de route" détaillant les politiques et les innovations que les pays devraient poursuivre. Celles-ci incluent un arrêt immédiat de tous les nouveaux projets d'exploration pétrolière et gazière [et la fin immédiate de la construction de centrales au charbon, NDLR] et un passage sans précédent aux énergies renouvelables [… u]ne transition aussi spectaculaire nécessiterait 5 billions de dollars d'investissement par an, contre un peu plus de 2 billions de dollars aujourd'hui. » (The Economist Espresso, 19/05/21) Le chroniqueur économique de Radio-Canada n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour surenchérir en citant le directeur de l’AEI : « "Au-delà des projets déjà engagés en 2021, il n’y a pas de nouveaux projets d’exploitation gazière et pétrolière dans notre plan de match, et il n’y a pas de nouvelles mines ou d’agrandissements de mines de charbon", écrit Fatih Birol, le directeur de l’organisme, dans cette étude publiée le 17 mai. » (Gérald Fillion, Il faut repenser nos transports, c'est urgent!, Radio-Canada, 28/05/21)


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Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours

Pour un débat de fond concernant le Plan de transition de Québec solidaire


Urgence climatique et barrage politique
Ce dimanche-ci, le premier mars, la direction de Québec solidaire tient une assemblée ouverte à tou-te-s les membres sur le Plan de transition. Elle durera trois heures de 10h30 à 13h30 au Centre St-Pierre. Y prendront la parole la présidente du parti, la députée de Mercier et deux membres du Front commun pour la transition énergétique. C'est la première fois depuis que le Plan de transition est connu, en septembre 2018 soit depuis 1.5 année, que les membres auront quelques minutes à partir de la salle pour poser des questions ou émettre une brève opinion sur ce plan.
Pour que le débat continue, qu'il s'approfondisse et qu'il soit mis à l'ordre du jour du Conseil national de mai, il va sans dire que remettre en question l'orientation de ce Plan de transition dans de pareilles circonstances relèvera du tour de force. Il faudra quand même essayer. Le présent document provenant d'extraits remaniés de textes précédents a l'ambition en quelques pages d'armer idéologiquement celles et ceux qui voudront s'y frotter.
Le document est divisé en quatre parties :

    1. Critique du Plan de transition, un plan capitaliste vert (2 pages)
    1. Un Plan de transition de « prendre soin » des gens et de la terre-mère (1.5 page)
    1. Une formation-débat pour préparer le Conseil national de mai (0.5 page)



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    Formation-débat pour Plan de transition


    Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
    Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



    Planète bleue ou bien cuite


    Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


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    Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030

    Une coordination anticapitaliste/socialiste au sein de Québec solidaire
    Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert

    fin-du-monde

    Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.


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    Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire


    Pour la révolution éco-féministe et éco-autochtone du 'prendre soin'
    Quelle base sociale anticapitaliste : progressiste ou prolétarienne ?

    Même classe même combat et femmes


    Depuis la fin 2018, la grande mobilisation des places amorcée à la fin 2010, particulièrement dans le monde arabo-musulman mais aussi en Europe du Sud et jusqu'en Amérique, est revenu hanter le monde sous la forme d'immenses manifestations récurrentes dans la rue centrées encore dans le même monde arabo-musulman mais aussi ailleurs après un passage à vide aux conséquences parfois terribles et qui durent dans plusieurs pays de la première mobilisation. Cette fois-ci, ces soulèvements se conjuguent, tout en restant en parallèle, avec la grande mobilisation pour le climat centrée sur l'Europe du Nord plus l'Italie et l'Amérique du Nord mais débordant sur le monde entier. Ils se conjuguent aussi avec l'amorce d'une vague de grèves féministes particulièrement en Europe du sud et en Amérique du sud. Ces immenses et résilientes manifestations, surtout aux portes de l'Union européenne, socialement et géographiquement très rassembleuses, interrogent le mouvement climatique capable d'impressionnantes mobilisations spasmodiques et simultanées dans plusieurs pays, soulignant par là son inhérent internationalisme, mais qui bien qu'aiguillonné par la jeunesse scolarisée ne s'enracine pas dans le prolétariat qui dans sa majorité habite loin des centres urbains et de leurs périphéries, et encore moins dans le prolétariat des pays dépendants.


    Pour lire le
    texte complet :

    Quelle base sociale anticapitaliste -- progressistes ou prolétariat


    L'échec flagrant du marché/taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec
    Le capitalisme vert du trio tarif/auto électrique/BECCS mène au néo-fascisme


    Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


    Le 17 mai dernier, environ deux mille jeunes des écoles secondaires de Montréal et une poignée d'alliés, prenant de l'avance sur les rassemblements semblables de la semaine suivante en Europe, manifestaient (album de photos) pour enjoindre le gouvernement caquiste à secouer ses puces afin de se doter d'un plan climat à la hauteur de ce que le GIEC-ONU juge indispensable soit - 50% de GES net d’ici 2030 et -100% d’ici 2050. Le contenu des affiches de la manifestation traduisait une grande émotion, parfois une radicalité idéologique (« changer le système, pas le climat ») et très rarement une revendication. Le contingent Solidaire, à part la menace de faire « barrage politique », n'en avait aucune à proposer. Attendre de la CAQ, un parti ultra-libéral et discriminatoire, au point même de le courtiser et d'en devenir membre, ou de l’hypocrite gouvernement pétrolier canadien, un plan de transition à la hauteur voulue relève de la chimère et de la tromperie... à moins de se contenter de mesures pointues minimalistes pour sauver la face.


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    L'échec flagrant du marché et taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec


    Défis de Québec solidaire pour la prochaine période
    Canicule, tornades, guerres, réfugiés, crise imminente et repli identitaire
    Impuissance du parlement, remobilisation à la mode 1972 et 2012


    Tornade Gatineau


    The Times They Are A-Changin' chantait Bob Dylan il y a un demi-siècle du temps des grandes mobilisations qui réclamèrent en vain la fin des dictatures du grand capital à l'Ouest, des bureaucraties prétendument socialistes à l'Est et de l'impérialisme au Sud. La défaite de ces grandes mobilisations, faisant suite au dévoiement des révolutions du XX siècle abandonnées par les peuples gavés de consommation de masse et de société-spectacle des pays impérialistes, a ouvert la porte au tsunami néolibéral qui a noyé la planète entière dans le « capitalisme pur ». Ces grands échecs stratégiques du siècle dernier ont causé un grand changement des temps, non ceux sociaux appelés par Dylan mais celui du climat.


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    Québec solidaire doit sortir du parlement pour entraîner la rue -- corrigé

    Élections québécoises où les centres droit et « gauche » s'effondrent
    Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière

    Transport public à moitié prix


    À l'encontre de tous les sondages, le parti de la droite affairiste et identitaire — ce qui n'est pas sans contradiction en ces temps de prospérité toute néolibérale où les gens d'affaires réclament une plus importante main d’œuvre corvéable issue de l'immigration — la paradoxalement nommée Coalition avenir Québec (CAQ) remporte haut la main la majorité parlementaire avec 59% des sièges grâce à 37% du suffrage... et 24% des inscrits car le taux de participation électorale a été historiquement le deuxième plus bas. Le parti réputé normal des gens d'affaires, les Libéraux, qui était au gouvernement depuis 2003, sauf une interruption de 1.5 ans en 2012-2014 suite au Printemps érable que le Parti québécois (PQ) avait opportunément appuyé, a pris une débarque en récoltant le plus bas pourcentage de votes depuis la fondation du Canada (1867), devenant de facto le parti des anglais et des anglophones. Quant au PQ, il voit sa députation chuter des deux tiers en faisant élire le même nombre de députés que Québec solidaire. Il passe de l'opposition officielle à deuxième opposition étant le troisième parti en termes de votes populaires, 1% devant les Solidaires, quoique sa performance à ce niveau soit la pire depuis sa première participation électorale en 1970.


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    Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière


    L’élection québécoise enlignée sur l’Ontario et le Nouveau-Brunswick
    Une droite plus timorée et une gauche plus musclée mais pro-capital


    je vote planète

    À la question en direct de but en blanc du président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la porte-parole Solidaire et vedette montante de cette campagne électorale a répondu que Québec solidaire était révolutionnaire mais non socialiste, réponse énigmatique s’il en est une. Plus tard, harcelée par les médias surtout ceux anglophones dont elle maîtrise mal la langue, elle rejetait tous les étiquettes tout en refusant de rejeter clairement le vocable marxiste, ce qui fit les choux gras de la droite y compris du chef du PQ qui n’a pas craint de faire allusion au stalinisme sur la base d’informations carrément mensongères. Derrière la valse des étiquettes, ce qui préoccupe le milieu des affaires et ses médias, c’est la question des nationalisations incorporées au programme au temps de l’adolescence du parti.


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    L’élection québécoise enlignée sur l’Ontario et le Nouveau-Brunswick


    Une campagne électorale à mi-chemin kidnappée par l’identitarisme ?
    Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


    Coule pas pantoute


    Dans cette campagne électorale, les Libéraux sortants traînent leur triste bilan d’austérité extrême, de favoritisme envers les « docteurs », de corruption cachée par l’UPAC et de cyniques surplus justifiant des bonbons à la pelle. La CAQ, le parti d’un seul homme d’affaire, en rajoute tout en soustrayant des revenus, contradiction à la hauteur de son économiste vedette au néolibéralisme extrême qu’elle cache et des candidats ripoux qu’elle doit congédier. Le PQ, quant à lui, attire la racaille islamophobe qu’il doit soit rabrouer soit congédier quand l’évidence
    meutière crève les yeux. Ne reste plus que Québec solidaire comme garanti de probité, d’accueil et d’ouverture pluraliste, de générosité populaire (et pour les PME) et de soucis écologique dont témoignent son plan de transition. C’est comme si le trio néolibéral déroulait le tapis rouge à Québec solidaire. Mais voilà qu’en mi-campagne, faute de réfugiées « envahisseurs », le thème de l’immigration se pointe du nez.


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    Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte

    La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
    On ne lâche rien mais on se prépare au pire… pour ne rien lâcher

    Lune et terre

    L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui-vive… sauf les trumpiens et les trumpiennes. En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes, largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise… sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations, soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.

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    La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste

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    Bombardier ou la faillite de l'insertion dans le marché mondial
    Plutôt la souveraineté économique du plein emploi écologique

    AECG - un_merci_de_droite


    Avec la double claque en pleine face que vient de recevoir Bombardier le même jour et le durcissement qu’on pouvait prévoir de la renégociation de l’ALENA, renégociation forcée par les ÉU dont le nationalisme est exacerbé par leur statut chambranlant d’hégémonisme mondial, la bourgeoisie canadienne, et encore plus la demi-bourgeoisie québécoise, est saisie d’effroi et craint le pire. Ces messieurs et quelques dames depuis belle lurette, historiquement depuis les temps coloniaux, ont misé sur le marché global ce qui aujourd’hui signifie que près de 40% de la production nationale québécoise est exportée aux ÉU. On sent que les cris d’orfraie des porte-parole affairistes cachent une immense impuissance. Soudainement, le Canada et encore plus le Québec se découvrent comme des pions sur le jeu d’échec des supergrands.

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    Bombardier ou la faillite de l'insertion dans le marché mondial