plein emploi écologique


Pour des axes de plateforme qui soient des engagements concrets, et qui se démarquent, pour un plan de relance de plein emploi écologique

Bla bla bla prenons action maintenant

Pendant que toute l’attention médiatique et même celle de la militance de Québec solidaire se concentraient sur la résolution de blâme envers le Collectif antiraciste et décolonisation (CAD) du parti, fut perdu de vue l’échec de ce qui devait être le grand débat du Conseil national (CN) des 15-16 mai soit le vote pour les grands axes de la plateforme électorale. Étaient en jeu trois options dont les éléments étaient du bla-bla, aurait dit Greta Thunberg, typiquement bureaucratiques rédigées en langage administratif-technocratique loin de toute concrétude qui soit un engagement pour une société alternative de prendre soin des gens et de la terre-mère. Finalement, la pire option, celle de la direction, a été choisie. Ces vagues propos aussitôt oubliés après avoir été lus ont été condensés par le nouveau porte-parole principal du parti en la formule passe-partout « jeter les bases pour un Québec plus vert, plus juste et plus libre » qui n’engage à rien de concret et que les autres partis de l’Assemblée nationale pourraient, à quelques exceptions près, reprendre à leur compte, spécialement le PQ mais même la CAQ, sans se renier.


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Pour des axes de plateforme qui soient des engagements concrets

Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste ?
Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?

Évadez du capitalisme

Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.

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Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste 


L'immigration à l'ère de la crise systémique du capitalisme néolibéral
Frontière ouverte ou refoulement des personnes réfugiées et immigrantes


Chinoises progressistes du Québec


Au Québec, la CAQ passe en deuxième vitesse dans son offensive identitaire misant sur l'insécurité générée par la crise de la globalisation néolibérale. D'abord, le parti de la majorité parlementaire et le plus à droite de ceux siégeant au parlement du Québec stigmatise les femmes voilées sous prétexte de laïcisation jusqu'au-boutiste confinant à l'islamophobie ou même de féminisme à contresens plus proche du sexisme. Cette attaque vise à diviser le peuple travailleur, plus préoccupé de crise climatique et des ravages de l'austérité, afin d'affaiblir la riposte prévisible d'un énième Front commun qui devrait s'ébranler l'automne prochain pour marquer la québécoise année 2020. Ce serait d'autant plus le cas si le prolétariat organisé et politisé faisait valoir le prochain Front commun non seulement comme un enjeu de convention collective et de justice sociale mais aussi de luttes féministe et écologiste.  Un gros travail de réflexion et d'élaboration reste à faire pour ces deux derniers aspects surtout le dernier pourtant évident quand on pense en dehors des sentiers battus du cadre de l'économie de marché dans lequel s'est laissé coincer Québec solidaire avec son Plan de transition à la mode capitalisme vert.


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Frontières ouvertes ou répression des personnes réfugiées


Une campagne électorale à mi-chemin kidnappée par l’identitarisme ?
Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


Coule pas pantoute


Dans cette campagne électorale, les Libéraux sortants traînent leur triste bilan d’austérité extrême, de favoritisme envers les « docteurs », de corruption cachée par l’UPAC et de cyniques surplus justifiant des bonbons à la pelle. La CAQ, le parti d’un seul homme d’affaire, en rajoute tout en soustrayant des revenus, contradiction à la hauteur de son économiste vedette au néolibéralisme extrême qu’elle cache et des candidats ripoux qu’elle doit congédier. Le PQ, quant à lui, attire la racaille islamophobe qu’il doit soit rabrouer soit congédier quand l’évidence
meutière crève les yeux. Ne reste plus que Québec solidaire comme garanti de probité, d’accueil et d’ouverture pluraliste, de générosité populaire (et pour les PME) et de soucis écologique dont témoignent son plan de transition. C’est comme si le trio néolibéral déroulait le tapis rouge à Québec solidaire. Mais voilà qu’en mi-campagne, faute de réfugiées « envahisseurs », le thème de l’immigration se pointe du nez.


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Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte

Impertinente capsule estivale # 5
La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale

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Chose certaine, autant que les hauteurs du capitalisme ne sont préoccupés que par les guerres commerciales et le refoulement migratoire se foutant éperdument de l’urgence climatique, la campagne électorale québécoise tourne à vide dans la torpeur estivale. Côté nouvelles climatiques, à part la canicule il n’y en a que pour l’achat de l’oléoduc Kinder Morgan par Ottawa et le retrait ontarien du marché du carbone Californie-Québec. Deux mauvaises nouvelles sans compter que la dernière mêle les cartes en faisant apparaître le marché du carbone, la solution préférée des transnationales avec son alter ego la taxe carbone à la Trudeau, comme une solution acceptable. Tous les partis représentés à l’Assemblée nationale, Québec solidaire compris, sont favorables à ce marché, « temporairement » pour les Solidaires à l’encontre de leur programme. Donc pas de débat à propos de cet unanimisme.



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La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale


Pour le respect intégral de l’Accord de Paris afin de sauver l’humanité
Appliquer l’économie de guerre patronale
à la mode anticapitaliste



Économie de guerre-Bond de la victoire-c091437k

Les experts secrets chèrement payés par la direction de Québec solidaire, qui ont déjà fait un travail similaire pour un autre parti, recommanderait une cible 2030 de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 45% par rapport à 1990, à peine plus élevé que la cible des Libéraux (37.5%), alors que la cible conforme à l’Accord de Paris, et stipulée noir sur blanc dans le programme Solidaire, est de 67%. Cette cible calculée pour le Canada n’est pas un lapin sorti du chapeau mais découle d’une expertise d’une organisation crédible, plutôt conservatrice, en plus d’être plus facile à atteindre pour le Québec que pour le Canada.


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Appliquer l’économie de guerre patronale à la mode anticapitaliste

Débat sur l’indépendance chez la gauche Solidaire
Cachez ce plein emploi écologique que nous ne voulons pas voir


drapeaux patriote et Profs contre la hausse

Le dernier numéro des Nouveaux cahiers du socialisme a publié un compte-rendu critique de Pierre Beaudet, reproduit ailleurs, du débat sur l’indépendance organisé par le Réseau écosocialiste. Y prenait part une soixantaine de personnes. Les panélistes étaient Alain Savard (Lutte commune), Sibel Ataogul (Association des juristes progressistes), Céline Hequet (Ricochet) et André Frappier (Québec solidaire). Si l’auteur traite de « la question de la question », cet article est la critique de la critique.


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Débat sur l’indépendance dans la gauche Solidaire

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L’appel d’air des élections municipales pour le transport public gratuit
La voie est tracée pour le plein emploi écologique Solidaire

Congestion urbaine

La mort accidentelle d’un jeune cycliste montréalais a centré plus que jamais la campagne électorale municipale sur la question du transport actif et de celui public. Il y a les prolongements de métro, bleu ou rose, l’ampleur de l’offre d’autobus avec ou sans corridors, l’ajout de tramways, et la bonification de pistes cyclables sécuritaires... sans oublier le REM. Le même débat tout aussi intense, métro et REM en moins et parfois pont en plus, fait rage à Québec, à Gatineau, dans les autres grandes villes et dans les banlieues quand ce n’est pas en Gaspésie. À noter en particulier l’émergence de la revendication de la gratuité. On sent qu’enfin la suffocation et la frustration de la congestion urbaine et de ses corollaires de santé publique et d’émanation de gaz à effet de serre (GES) occupe le devant de la scène.

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De la mobilisation anti hydrocarbure à l’appel pour le transport public 2

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Quelle réponse à la crise de productivité du capitalisme ?
Capitalisme vert fascisant ou plein emploi écologique


il_va_falloir_reduire_votre_consommation
Dans un récent texte particulièrement synthétique et, comme à son habitude, statistiquement riche, l’économiste anticapitaliste Michel Husson défend la thèse de la crise de productivité du capitalisme néolibéral malgré que celui-ci ait restauré le taux de profit par une hausse significative du taux d’exploitation. Cette solution hétérodoxe, au sens qu’elle ne débouche pas sur un nouveau régime d’accumulation, résulterait en une défaillance permanente de la réalisation du capital à sa valeur (ou de la demande solvable en termes keynésiens) si elle n’était pas comblée par la consommation de luxe et surtout celle due à l’endettement généralisée. Dans la course à la compétitivité, intensifiée par la globalisation des marchés, s’est épuisé l’avantage des pays émergents d’où un probable retour en force de la crise de 2007-2008 comme crise de surproduction masquée par une crise financière.


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Quelle réponse à la crise de productivité du capitalisme 

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Après la défaite du Front commun, dissidence comprise
Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre

Salire minimum à 15 dollars

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a finalement ratifié l’entente dite bonifiée malgré son rejet par une poignée de syndicats locaux dont ceux du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM) et des Centres de santé et des services sociaux des cités de Laval et de Gatineau, souvent avec une forte majorité. Faut-il préciser que c’est là une défaite n’en déplaise aux directions syndicales qui font passer les reculs tactiques gouvernementaux pour une victoire syndicale tout en cachant l’absence de tout rattrapage salarial — ce sera tout juste si les hausses seront à la hauteur de l’inflation — et surtout de toute remise en cause de l’austérité et de la privatisation. Par leur très petit nombre de participantes des secteurs publics syndicaux et du communautaire, les manifestations de la Coalition mains rouges du 29 avril tout comme celles du premier mai témoignent de l’effondrement subséquent de la mobilisation malgré l’éclat des brèves occupations de banques par de petits commandos. C’est le moment plus ou moins choisi pour ce qui pourrait être un décollage au Québec de la lutte pour le salaire minimum à 15$ l’heure.


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Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre