Yanis Varoufakis

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Syriza, de l'espoir à l'appréhension
Une direction économique inquiétante

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Syriza a à choisir entre deux stratégies, une stratégie sociale dont le moteur serait la rue et une stratégie nationaliste d'essence parlementaire. À un cheveu d'une majorité, la direction Syriza, faisant un pied de nez à ses instances élues, s'est engouffrée en un tournemain dans une alliance parlementaire avec l'anti-européen et droitier parti des Grecs indépendants. Le dur sectarisme anti-Syriza du parti stalinien KKE et l'absence de représentation parlementaire de la gauche anticapitaliste Antarsya offrait à la direction Syriza l'excuse parfaite pour ce faire d'autant plus qu'elle doit craindre les plus inattendus pièges de la droite. Reste que DEA, tendance anticapitaliste de Syriza, est d'avis que non seulement il y avait une voie de sortie parlementaire mais que cette alliance renie une décision de congrès. S'il y a un doute, il est en grande partie levé par les choix du vice-premier ministre, un économiste des plus modéré du parti, et surtout du ministre des finances, un économiste, député mais non membre du parti, qui, en plus de la Grèce, a fait une carrière universitaire en Angleterre, en Australie, dont il est aussi citoyen, et aux ÉU, où il était posté avant de revenir en Grèce à l'appel de la direction du parti.


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