La dernière et non ultime controverse sur la loi 21 de la (catho-)laïcité
Il faut être clair à la fois sur les deux côtés de la médaille

Pour la laïcité Contre la discrimination - copie(1)

Il faut d’abord être clair sur le caractère islamophobe et sexiste de la loi 21 qui n'a rien de laïque. La loi 21 se moque de la laïcité sans quoi elle se serait attaquée aux écoles privées religieuses, dont la majorité est catholique, et aux privilèges fiscaux des organisations religieuses dont la majorité est aussi catholique ou chrétienne. Le but politique de la loi 21 est islamophobe et « catho-laïque » et cela doit être dit clairement.  Il faut l’être tout autant à propos du « Quebec bashing » des municipalités du Canada anglais qui sont partie prenante comme institutions politiques de la nation dominante de la non-reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise et de l'émasculation historique de la loi 101.

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La dernière et non ultime controverse sur la loi 21 sur la (catho-)laïcité


La cible GES 2030 de 178% des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc.
Une nécessaire cible internationaliste à la recherche… de la gauche 
RBC - Bombe climatique

[...]
Tout comme la pandémie Covid-19, le dérapage climatique est une affaire mondiale

À son congrès de novembre, Québec solidaire adoptait en urgence une cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 55% tendant vers 65% pour 2030 par rapport à 1990, ce qui en langue de bois politique signifie 55%. Il l’a fait à son corps défendant parce qu’une brochette d’organisations nationales québécoises et canadiennes sous le chapeau de Réseau Action Climat Canada davantage réputées pour leur positions modérées, à la veille de la COP26, réclamait une cible interne de 65% comme moyen terme d’une cible globale de 178% (Oxfam-Québec, COP26: François Legault doit faire ses devoirs sur le climat, 28/10/21). Vulgarisé sur une seule feuille multicolore, cette cible se justifiait en affirmant qu’« à l’échelle internationale, la juste part du Québec requiert également une coopération internationale, surtout avec les pays du Sud pour soutenir leurs réductions des émissions de GES » (Réseau action climat, La juste part du Québec dans la lutte pour les changements climatiques).

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La cible GES 2030 de 178 pour cent des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc


Le congrès Solidaire de la mi-novembre selon Jean-François Lisée
Le super cynisme conduit à dire la vérité pour mieux discréditer

Lisée et PKP


La hargne si ce n’est la haine du chroniqueur Jean-François envers Québec solidaire n’est plus à démontrer. Québec solidaire aurait été le principal responsable de l’échec de sa stratégie du grand rassemblement indépendantiste… sous la houlette du néolibéral et identitaire PQ. Pour tourner le fer dans la plaie, les Solidaires lui ont ravi sa circonscription de chef du parti. C’est à se demander si le nationaliste Le Devoir et le fédéraliste Radio-Canada ne l’ont pas embauché comme chroniqueur précisément pour cette raison. Sa chronique bilan du congrès plateforme électorale de Québec solidaire (Jean-François Lisée, Le capitalisme triomphe chez QS, Le Devoir, 24/11/21) sera peut-être une apothéose de sa tentative de détruire Québec solidaire, ou d’en faire un PQ bis ce qui revient au même, en disant noir sur blanc la vérité, à quelques sarcasmes près, sur la contradiction fondamentale de Québec solidaire.

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Le congrès Solidaire de la mi-novembre selon les chroniqueurs du Devoir


Le grand débat du congrès plateforme électorale de Québec solidaire
Quand la réalité et la science ébranlent le plan de match Solidaire


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[...]
Ce résumé du débat indique clairement que la direction des Solidaires a été forcé, dans le contexte des catastrophes climatiques se multipliant et du bilan tout aussi catastrophique de la COP26, de plier sous la pression tant d’une bonne partie de sa militance que de celle de grands groupes écologiques et sociaux du Québec même les plus modérés (Marie-Christine Fiset, François Legault doit faire ses devoirs sur le climat avant de se présenter a la COP26, Greenpeace, 28/10/21). L’exigence des organisations sociales tient compte du principe de responsabilité différenciée prenant en compte que « le Québec produit des émissions de GES
per capita parmi les plus élevées au monde » et qu’il a « une économie industrialisée au sein du 10e pays le plus riche au monde » (Réseau action climat, La juste part du Québec dans la lutte pour les changements climatiques). À noter qu’à « l’échelle internationale la juste part du Québec requiert également une coopération internationale, surtout avec les pays du Sud pour soutenir leurs réductions des émissions de GES » équivalent à 113% de ses émissions de GES à ajouter au 65% requis nationalement.

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Le grand débat du congrès plateforme électorale de Québec solidaire


De la COP26 au congrès de Québec solidaire du 19-21 novembre 2021
Passer de la dominance du marché à une économie dirigée de gauche

Trudeau-Legault - changez ou dégagez

Pendant que grimpent et le prix des hydrocarbures et leur production sous la poussée d’une relance chaotique causée par des blocages pandémiques, des chaînes à flux tendus désarticulés et de destructrices catastrophes climatiques qui dureront et s’approfondiront, les grands ce monde à la COP26 échouent et de loin à accoucher d’un plan d’action pour arrêter, avec 50% de chances de réussite, le réchauffement terrestre à 1.5°C ici 2100. Et ceci sans tenir compte des points de bascule pouvant mener à une terre-étuve. C’est à peine si la cible de 1.5°C est maintenue en vie comme on l’avait laissé entendre. D’en conclure Greta Thunberg : « "un tsunami d'écoblanchiment" pour tenter de faire passer ce Pacte de Glasgow pour "un pas dans la bonne direction". » Les vetos chinois et indien sur les hydrocarbures se sont conjugués à ceux étasunien et de l’Union européenne sur le soutien financier. Mais le capital financier a obtenu son gros lot, le marché carbone mondial.

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De la COP26 au congrès de Québec solidaire du 19-21 novembre 2021


Le mix québécois : racisme, français, austérité, climat, biodiversité
Un anticapitalisme émergeant qui annonce la convergence des luttes

Climat - On rate la cible


Le débat anglais lors des élections fédérales a débuté par la controversée question suivante : « Vous niez que le Québec ait des problèmes de racisme et pourtant vous défendez des pièces législatives comme les projets de loi 96 et 21 qui marginalisent les minorités religieuses, les anglophones et les allophones. Le Québec est reconnu comme une société distincte, mais pour ceux qui sont en dehors de la province, aidez-les, s’il vous plaît, à comprendre pourquoi votre parti appuie lui aussi ces lois discriminatoires. » ["You denied that Quebec has problems with racism yet you defend legislation such as bills (sic) 96 and 21, which marginalize religious minorities, anglophones and allophones. Quebec is recognized as a distinct society, but for those outside the province, please help them understand why your party also supports these discriminatory laws."] Selon un sondage, la majorité du Canada anglais a jugé la question correcte alors que celle du Québec la considérait comme du « Quebec bashing ».  Mais peu de gens ont questionné l’amalgame entre la loi 21 et le projet de loi 96.


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Le mix québécois racisme français austérit, climat biodiversité - avec ajouts - 1


Les États-Unis conduisent-ils l'Afghanistan vers la famine ?
The Interpreter, New York Times, 29/10/21

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Présentation: Une divergence tactique au sein de l’establishment étatsunien sur l’après-guerre afghan, occasion que la gauche doit saisir

Les ÉU ont-ils décidé d’affamer le village pour le sauver comme le suggère l’article ci-contre du New York Times ? Depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, inutile militairement puisque le Japon était prêt à la reddition sans condition suite à l’offensive fulgurante soviétique en Mandchourie mais politiquement utile comme avertissement à l’Union soviétique alors dépourvue de l’arme atomique, la barbarie de l’impérialisme étasunien n’a eu de cesse de se manifester. Si cet impérialisme a renoncé à l’arme atomique contre la Chine lors de la guerre de Corée ce n’est que par peur d’une riposte de l’URSS qui entretemps l’avait acquise. Cela n’a pas empêché l’aviation étasunienne de bombarder la Corée du Nord, y compris au napalm, au point que « [d]ès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord » (Wikipédia, Bombardement de la Corée du Nord].


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Une famine de fabrication américaine



De la lutte des CPE à celle du logement en passant par celle contre les GES
Converger pour socialiser la lutte climatique et climatiser la lutte sociale

Humanisons l'environnement naturel et social

Le 24 septembre dernier se déroulait à Montréal en après-midi une manifestation climatique de 15 000 personnes pendant que le matin une centaine de travailleuses de centres de la petite enfance (CPE) affiliées manifestaient et que 10 000 de leurs consœurs faisaient la grève. Le 16 octobre à Québec arrivait la marche pour réclamer la protection des forêts du sud du Québec en commençant par y établir des aires protégées mises de l’avant par des regroupements citoyens et souvent approuvées par les fonctionnaires mais rejetées par la CAQ (Presse canadienne, La marche pour la protection des forêts prend fin après un mois et demi, La Presse, 16/10/21) alors que la veille des milliers de travailleuses de CPE y manifestaient (Jean-François Nadeau, Plus de 5000 employées de CPE manifestent à Québec, Radio-Canada, 15/10/21). On se dit que quelque part, il y a un rendez-vous manqué qui nuit au rapport de forces des unes et des autres.

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De la lutte des CPE à celle du logement en passant par celle contre les GES



Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire
Une rencontre ratée de deux peuples opprimés divisés par le fédéralisme

Traumatisme horreur église

Face à la tragédie génocidaire des pensionnats autochtones qui démasque l’hypocrisie mensongère du libéralisme fédéral canadien dont le trudeauisme est le pinacle, en particulier face à la résonnance mondiale de ce crime, le gouvernement fédéral s’est vu contraint d’instaurer un nouveau jour férié. Le 30 septembre 2021 a été la première « 
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ». Le premier ministre Trudeau en a profité pour prendre des vacances, pied-de-nez durement ressenti par la communauté autochtone et qu’il n’aurait jamais osé faire aux vétérans le Jour du souvenir ! Si les provinces « liberal », y compris celles aux gouvernements « progressistes-conservateurs » ont suivi l’exemple fédéral, celles populistes-conservatrices comptant pour la grande majorité de la population canadienne (Ontario, Québec, Alberta, Saskatchewan, Nouveau-Brunswick) ne l’ont pas fait.


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Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire



Dans le sillage pandémique, la renaissance des mobilisations climatiques
Cent mille étudiant-e-s en grève, de 15 à 20 mille qui manifestent au Québec

En grève avant qu'on crève

Album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TkzUlGoCWyjzjWJUr


Selon la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), organisatrice des manifestations climatiques du 24 septembre avec la collaboration du collectif innu Mashk Assi, de Solidarité sans frontières et Pour le futur Montréal, dans une dizaine de villes du Québec dont Montréal, Québec, Sherbrooke, Gatineau (Ottawa), Alma, Rimouski, Granby, La Pocatière et Joliette, un peu plus de 110 000 personnes étudiantes ont fait grève ce jour-là. Dans la rue, elles étaient de dix à quinze mille à Montréal, de deux à trois mille à Québec et quelques centaines ailleurs. Comme on pouvait s’y attendre, la récupération politicienne était au rendez-vous et sa place dans les grands médias prééminente en propos lénifiants. Mais signalons le cortège de quelques dizaines de personnes de Québec solidaire à Montréal qui contrastait avec la présence syndical et populaire réduite à quelques fanions et à l’une ou l’autre bannière.


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Cent mille étudiant-e-s en grève, de 15 à 20 mille qui manifestent au Québec


Proposition de points saillants pour la plateforme de Québec solidaire
De l’audace pour une cible à la Greta Thunberg de 67% et non de 45%

Ça va bien brûler

« Pour lutter contre les changements climatiques, Québec solidaire s’engage à adopter une Loi sur le climat pour réduire d’au moins 45 % les gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, d’ici 2030, en vue d’atteindre la carboneutralité au plus tard en 2050. » Tel est l’incroyable première phrase de la proposition de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire qui sera soumise au congrès de novembre 2021. Québec solidaire, qui se vante de son parti-pris climatique, propose au peuple québécois de faire le service minimum requis par le rapport 1.5°C du GIEC-ONU de 2018, pourtant relativement moins alarmiste que celui d’août dernier. Rappelons que le congrès Solidaire de 2016 avait fixé une cible de 67% que le Conseil national du printemps 2018 a réduit à 45% pour soi-disant motif d'urgence afin de se conformer au plan de réduction de GES de 2018 jamais ni discuté dans les instances de base du parti ni encore moins ratifié par un congrès ou un conseil national… et abandonné depuis lors.

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Proposition de points saillants pour la plateforme de Québec solidaire-1


Une manifestation de quartier avec une portée politique nationale
Contre la consommation de masse, pour la biodiversité et le climat

Mob6600 - invitation manif 18-090-21

Arrive à son paroxysme la lutte de l’organisation citoyenne d’Hochelaga-Maisonneuve-Mercier Mob6600 pour un parc nature sur une grande friche à quelques kilomètres à l’est du centre-ville de Montréal où jadis était érigée une des plus importantes usines montréalaise, la Canadian Steel Foundry, adjacente à la quasi abandonnée cour de triage du Canadien National devenue une jeune forêt et entourée de divers boisés :



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Une manifestation de quartier avec une portée politique nationale


Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve
Le parlementarisme conduit à la récupération politicienne qui démobilise

Bloc contre Mob6600 - Roxane Marcil

Crédit de la photo-montage : Roxanne Marcil


Note préliminaire : Cet article s’inspire des débats du site Facebook (2 000 membres) du comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600).    
Le Québec vit deux élections quasi simultanées, celles fédérale et municipale cet automne, avec une autre, celle nationale, pas loin derrière à l’automne 2022. Pendant ce temps s’aiguisent les contradictions climatique, avec les dômes de super-chaleur dans l’Ouest canadien avec ses feux de forêt et la sécheresse dans les Prairies et quelque peu au Québec, et pandémique avec la quatrième vague. Si l’élection fédérale sert d’occasion mobilisatrice au courant libertarien antivaccin dans lequel grenouille la droite, le mouvement écologique-climatique se contente de mini manifestations des coupables habituels, (Coralie Laplante, Manifestation avant le premier débat des chefs, La Presse, 2/09/21) bien que s’en annoncent d’importantes à l’occasion de la COP-26, après les élections fédérales (Roger Rashi, COP 26 : Le Retour cet automne des grandes mobilisations climatiques, Presse-toi-à-gauche, 31/08/21).
Toutefois, l’importance de la thématique climatique dans la campagne électorale fédérale n’est pas passée inaperçue dans le comté d’Hochelaga. Avec la mise en chantier du viaduc du Port de Montréal au-dessus de le rue Notre-Dame et celle de la plateforme de transbordement rail-camion, la plus importante en Amérique du Nord, par l’entreprise Ray-Mont s’aiguise la contradiction entre le bloc affairiste Port de Montréal / gouvernements fédéral-provincial-municipal / Canadien National / Ray-Mont versus le comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600) pour un parc nature (Marc Bonhomme,
La logistique contre la nature et la vie sociale d’Hochelaga-Maisonneuve -- manifestation des 500 contre « leurs profits qui nous polluent la vie », Presse-toi-à-gauche, 26/05/21). Ce dernier vient de faire signer une pétition de 6 000 à 7 000 personnes dans la torpeur de l’été caniculaire et prépare une manifestation le 18 septembre à quelques jours des élections fédérales et à la veille du déclenchement officiel de celles montréalaises.   

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Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve


Quelques remarques sur la lutte du Front commun qui n’a pas existé
Une évidente défaite mais pas du tout un écrasement… vers la ronde finale

Front commun vert

Le contexte pandémique a manifestement changé les règles du jeu. Le gouvernement de la CAQ avait besoin de la pleine collaboration de la première ligne de ses travailleuses essentielles — surtout des femmes d’où le féminin générique — lesquelles ont été au rendez-vous à commencer par celles racisées. Difficile dans ces circonstances d’imposer une politique rigide et encore moins des décrets et lois spéciales. La CAQ aurait bien voulu régler à la va-vite et à bon marché dès le début mais les bureaucraties syndicales ne pouvaient consentir à ce coup fourré sans risquer d’être reniées par leurs bases. Par contre, les syndicats du secteur public ne pouvaient ni moralement ni politiquement utiliser l’arme du retrait des services envers une population angoissée si ce n’est paniquée ce qui en plus allait à l’encontre de la loi des services essentielles non défiée depuis longtemps en des temps plus ordinaires. La suggestion gauchiste d’actions grévistes au début de la pandémie relevait de l’aventurisme casse-gueule.


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Quelques remarques sur la lutte du Front commun qui n'a pas existé


En marge du débat sur la plateforme électorale de Québec solidaire
Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une Greta Thunberg pour une mobilisation générale et permanente qui va jusqu’à la rupture avec le capitalisme

Soyez_réalistes,_demandez_l'impossible


Le dernier rapport du GIEC-ONU, un « code rouge pour l’humanité » de dire le secrétaire-général de l’ONU sans que pourtant les gouvernements de ce monde ne reprennent la balle au bond, révèle que « le budget carbone qui nous donne les meilleures chances de rester en dessous de 1,5°C s'épuise en moins de 5 ans et demi à notre taux d'émission actuel. Peut-être que quelqu'un devrait demander aux personnes au pouvoir comment ils prévoient de « résoudre » cela ? » de réagir Greta Thunberg dans son tweet du 9 août en se basant sur le tableau suivant du rapport qu’elle reproduit :


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Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une mobilisation générale
 


Projet de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire
Maintenir la cible de réduction des GES à 67% et non la réduire à 45%

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Le projet de plateforme pour l’élection de 2022 du parti s’en tient à la cible du GIEC d’une baisse de 45% des GES à l’horizon 2030 par rapport à 2005 (ou par rapport à 1990 puisque par hasard les émanations de GES du Québec sont les mêmes pour les deux années). Rappelons que le congrès Solidaire de 2016 avait fixé une cible de 67% que le Conseil national du printemps 2018 a réduit à 45% pour motif d'urgence afin de se conformer au plan de réduction de GES de 2018 jamais ni discuté dans les instances de base du parti ni encore moins ratifié par un congrès ou un CN. Comme depuis lors le parti a renoncé à ce plan, le motif d’urgence a disparu et la décision du congrès de 2016 devrait être rétabli. (À remarquer que la cible de 67% est toujours celle inscrite au programme publié sur le site du parti à ce jour.) À tout le moins, le prochain congrès de novembre devrait être saisi du dilemme pour trancher d’autant plus que le programme, surtout pour des items de cette importance, relève statutairement du congrès.

Pour lire le texte complet :

Pourquoi il faut maintenir la cible de réduction des GES à 67% et non la réduire à 45%


Canada : rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise
Quebec bashing et Settler colonialism détournent d’une stratégique coalition


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Dans le débat sur l’amalgame entre la tuerie terroriste de London et l’islamophobe loi 21, sur l’interdiction du port de signes religieux pour le personnel enseignant et quelques autres postes, l’oppression nationale du Québec, se traduisant en « Quebec bashing », est devenu un leitmotiv pour les unes et un épouvantail à moineaux pour les autres. Même si la question du racisme et celle autochtone pénètrent toutes les pores de l’actualité et que la lutte indépendantiste est en ce moment au frigidaire, celle-ci reste la grande peur de la bourgeoisie canadienne depuis le traumatisme du référendum de 1995. Dans ce contexte, la stratégie médiatique canadienne est de reporter sur le dos de la nation québécoise tous les péchés du Canada dans ces domaines.

Pour lire le texte complet :

Canada-- rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise


La COP-26 de Glasgow et au-delà : Plaidoyer pour la justice climatique dans l'Accord de Glasgow

par Patrick Bond — 7 juillet 2021 — Larges extraits, voir l’original pour les références
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Présentation : Quelle alternative ?
Nouvel extractivisme ou société de prendre soin des gens et de la terre-mère ?

Sécheresse-abondance

[...] L’auteur face aux multiples défaillances de l’Accord de Paris prend résolument partie pour la mouvance Justice climat dont un grand nombre de membres ont adopté l’Accord de Glasgow. Mais cet accord, selon lui, comporte ses propres et nombreuses insuffisances en particulier vis-à-vis la mobilisation de la jeunesse et celle du mouvement anti-extractiviste très présent dans les pays du Sud et depuis longtemps. Il relie fort à propos ce mouvement à la stratégie « blockadia » de Naomi Klein tout en soulignant qu’elle s’applique aussi au nouvel extractivisme du tout électrique des batteries et des énergies renouvelables. Il aurait été pertinent d’étendre la réflexion au volet « alternativa » de Klein afin d’explorer la véritable alternative écosocialiste-écoféministe de la société de prendre soin (care) des gens et de la terre-mère.

Pour lire le texte complet :

Patrick Bond - La COP-26 de Glasgow et au-delà- Plaidoyer pour la justice climatique dans l'Accord de Glasgow

Réaction au projet centre-gauche de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire
Il faut des engagements transitoires concrets et sans ambiguïtés
Vers une société écoféministe de prendre soin des gens et de la terre-mère

Non REM - Oui tramway - Dehors caisse

Lors de la dernière campagne électorale 2018, la plateforme électorale avait été reléguée à la queue du site web du parti au profit de la popularisation de quelques points saillants. Cette plateforme avait été construite par la démocratie militante essentiellement sous direction et rédaction militantes. (On ne soulignera jamais assez le travail assidu et rigoureux de la militante Christine Dumas que le cancer a ravi au parti.) Ce qui impliquait des tensions et un certain chaos lesquels ont servi de prétextes pour bureaucratiser le processus. La Commission politique (CP), statutairement responsable de la rédaction de la plateforme a été réduite à réagir à la marge. La direction du parti, dominée par l’aile parlementaire, a pris en mains le cadre de la plateforme (les 20 priorités) qu’elle a fait estampillé par la CP puis par le Conseil national (CN).

Pour lire le texte complet :

Réaction au projet centre-gauche de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire


La lutte pour un parc nature dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal
Le coup fourré du 24 juin oblige à l’affrontement du discours et de la rue

Ma santé - transport maritime

Faut-il s’étonner du coup fourré du ministère des Transports du Québec qui, le jour de la Fête nationale du 24 juin, envahissait à coups de bulldozers le boisé dit Steinberg faisant partie de la friche dite L’Assomption que l’association citoyenne Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve veut transformer en parc nature, comme son nom l’indique? D’où son rejet d’y construire un bruyant et polluant complexe de transbordement de containers rail-camion adoubé par une jonction autoroutière fédéral-provincial au profit du Port de Montréal à laquelle vient de se superposer le REM. Les ministères des Transports fédéral et québécois sont parmi les plus affairistes de tous les ministères, en ce sens qu’ils ont comme mission de maintenir et de développer un réseau de transport d’abord et avant tout efficace pour le transport des marchandises c’est-à-dire maximiser leur vitesse de circulation à moindre frais pour les entreprises. Le transport des personnes doit s’y ajuster en dégageant le système routier en faveur du transport des marchandises spécialement lors des heures de pointe tout en, pour les entreprises, maximisant les retombées lucratives pour la construction et le financement et minimisant les coûts d’opération, ce que doit faire le REM de l’Est. 

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Le coup fourré du 24 juin oblige à l’affrontement du discours et de la rue


À la queue leu leu derrière le Plan économique vert (PEV) de la CAQ
Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale

CAQ et environnement égale pas tellement

La stratégie capitalisme vert, avec son rejet des hydrocarbures et sa promotion du tout hydroélectrique y compris pour l’auto solo, déboule sur le Québec comme un tsunami. Elle laisse voir un Québec gagnant, une nouvelle Alberta, dans la perspective d’une nouvelle division internationale du travail assise sur le nouvel extractivisme de l’électricité dite renouvelable se substituant, ou plutôt se superposant, à l’ancien extractivisme des hydrocarbures (Marc Bonhomme,
Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours, Presse-toi-à-gauche, 8/06/21). La gent affairiste fait dorénavant sienne dans l’enthousiasme ce scénario tout hydroélectrique et tout batterie sans renoncer pour autant et pour l’instant, malgré les récentes admonestations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), au supposément combustible de transition que serait le gaz naturel qui remplacerait le charbon allemand (Alexandre Shields, GNL Québec souhaite vendre du gaz en Allemagne, Le Devoir, 22/05/21), en réalité le gaz importé de Russie auquel s’oppose le gouvernement étatsunien.

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Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale



Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours

Canada Québec libre pétrole

L'Agence internationale de l'énergie (AEI), qui défend les intérêts des producteurs de pétrole, « a publié une "feuille de route" détaillant les politiques et les innovations que les pays devraient poursuivre. Celles-ci incluent un arrêt immédiat de tous les nouveaux projets d'exploration pétrolière et gazière [et la fin immédiate de la construction de centrales au charbon, NDLR] et un passage sans précédent aux énergies renouvelables [… u]ne transition aussi spectaculaire nécessiterait 5 billions de dollars d'investissement par an, contre un peu plus de 2 billions de dollars aujourd'hui. » (The Economist Espresso, 19/05/21) Le chroniqueur économique de Radio-Canada n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour surenchérir en citant le directeur de l’AEI : « "Au-delà des projets déjà engagés en 2021, il n’y a pas de nouveaux projets d’exploitation gazière et pétrolière dans notre plan de match, et il n’y a pas de nouvelles mines ou d’agrandissements de mines de charbon", écrit Fatih Birol, le directeur de l’organisme, dans cette étude publiée le 17 mai. » (Gérald Fillion, Il faut repenser nos transports, c'est urgent!, Radio-Canada, 28/05/21)


Pour lire le texte complet :

Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours


La présidence Biden : Une tronquée tentative rooseveltienne de préserver l’hégémonie des ÉU et grosse de retour de l’inflation
Wall Street -- Bullshit


Les cent premiers jours de la présidence Biden donnent l’impression d’une résurrection de la présidence New Deal de Roosevelt des années 1930 ou tout au moins de celle de la Great Society de Johnson des années 1960. À cette différence près que cette tentative Biden se fait dans le contexte du déclin de l’hégémonie étasunienne et non de sa naissance à consolider au moment de la Deuxième guerre ou de son zénith à maintenir au moment de la guerre du Vietnam. S’il a fallu la victoire de la Deuxième guerre mondiale pour réaliser les buts sociaux du New Deal qui se sont prolongés dans les « trente glorieuses » (1945-1975), la politique butter and cannon des années 60 a abouti à la défaite vietnamienne et à sa suite néolibérale. Il semble maintenant que ce soient les défaites des agressions des ÉU au Moyen-Orient (Afghanistan et Irak) qui, par le moyen terme d’une gouvernance fascisante Trump, mènent à une tentative de back to the futur pour ne pas tomber dans l’abîme.


Pour lire le texte complet :

La présidence Biden -- Une tronquée tentative rooseveltienne





Pour des axes de plateforme qui soient des engagements concrets, et qui se démarquent, pour un plan de relance de plein emploi écologique

Bla bla bla prenons action maintenant

Pendant que toute l’attention médiatique et même celle de la militance de Québec solidaire se concentraient sur la résolution de blâme envers le Collectif antiraciste et décolonisation (CAD) du parti, fut perdu de vue l’échec de ce qui devait être le grand débat du Conseil national (CN) des 15-16 mai soit le vote pour les grands axes de la plateforme électorale. Étaient en jeu trois options dont les éléments étaient du bla-bla, aurait dit Greta Thunberg, typiquement bureaucratiques rédigées en langage administratif-technocratique loin de toute concrétude qui soit un engagement pour une société alternative de prendre soin des gens et de la terre-mère. Finalement, la pire option, celle de la direction, a été choisie. Ces vagues propos aussitôt oubliés après avoir été lus ont été condensés par le nouveau porte-parole principal du parti en la formule passe-partout « jeter les bases pour un Québec plus vert, plus juste et plus libre » qui n’engage à rien de concret et que les autres partis de l’Assemblée nationale pourraient, à quelques exceptions près, reprendre à leur compte, spécialement le PQ mais même la CAQ, sans se renier.


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Pour des axes de plateforme qui soient des engagements concrets


Manifestation montréalaise contre la continuelle Nakba palestinienne
La pacifiste réponse Solidaire contre le massacre est pro-impérialiste

Montréal pour la Palestine

Ce samedi 15 mai à Montréal comme ailleurs au Canada et dans le monde se commémorait la Nakba (catastrophe) de 1948 quand l’armée et les paramilitaires sionistes ont chassé d’une grande partie de la Palestine des centaines des milliers de personnes terrorisées par des massacres ciblés. Plusieurs milliers de Palestiniennes et Palestiniens et leurs alliées, surtout jeunes, survoltées et ne cessant de scander des slogans ont manifesté contre la Nakba qui continue avec le macabre jeu de massacre de l’armée de l’État sioniste contre la prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza. (
Voir mon album de photos)

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Manifestation montréalaise contre la continuelle Nakba palestinienne - bis


Réaction à la chronique « QS n’est pas au bout de ses peines » du Devoir
L’autoritarisme identitaire gangrène-t-il Québec solidaire ?


Compétence etr non apparence


Michel David, dans sa chronique du 13 mai, s’en donne à cœur joie pour débusquer et condamner la dissidence au sein de Québec solidaire. Ces révélations sont certainement d’intérêt public. Mais ces commentaires de chroniqueur n’en ont pas moins une tendance nationaliste devenue fort identitaire avec les Charte de valeur du PQ et la loi 21 de la CAQ.   

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Le nationalisme identitaire gangrène-t-il Québec solidaire



Réponse à Jean-François Delisle
Le programme Solidaire appelle à « dépasser le capitalisme »

Drapeau Québec solidaire

Sur le site web Presse-toi-à-gauche, Jean-François Delisle s’en prend à mon article « Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire -- Un antiracisme abstrait se conjuguant à un indépendantisme décroché » publié sur ce site le 4 mai. Il n’a cependant rien à contre-argumenter au sujet des deux affirmations du titre et argumentées dans le corps du texte. Cela laisse supposer qu’il est d’accord avec ma critique. Pourtant il m’accuse « de jouer le rôle de nuisances au sein de Québec solidaire » et que sais-je encore. Il semble que Delisle se regardait alors dans le miroir.

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Réponse à Jean-François Delisle


La logistique contre la nature et la vie sociale d’Hochelaga-Maisonneuve
Manifestation des 500 contre « leurs profits qui nous polluent la vie »

Leurs profits nous polluent la vie -- HM

Samedi midi, le 8 mai, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, environ 500 personnes (mon album de photos), surtout des jeunes avec souvent leurs enfants, un nombre important pour une manifestation de quartier, marchaient pour un « parc nature » sur un vaste terrain vague naturalisé à l’extrémité est du quartier. Cette volonté populaire est menacée dans l’immédiat par une entreprise de logistique de transbordement rail-camions à ciel ouvert avec tout son cortège de bruit et de poussière qui sera incommodante pour le voisinage immédiat dont un CHSLD. Si les réseaux sociaux ont été l’instrument de la mobilisation, celle-ci n’a rien eu de « spontané » mais est due au travail organisationnel de « Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM » dotée d’un Facebook public de 1 400 membres et qu’anime un groupe surtout de jeunes femmes.

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La logistique contre la nature et la vie sociale d’Hochelaga-Maisonneuve ter


La politique de l’immigration de la CAQ
Le populisme de gauche pour cacher celui de droite

Négos secteur public

Par une manœuvre communicationnelle de fausse réunion confidentielle on découvre que la CAQ, alias le Premier ministre, fait un pied-de-nez au Conseil du patronat, qui s’en voit fort offusqué, pour apparemment défendre une politique de haut salaire moyen en supprimant, au bénéfice des personnes bas-salariées, la compétition de leurs homologues immigrants sur le marché du travail en leur refusant l’entrée au Québec. Ainsi, le niveau ontarien en sera-t-il rattrapé plus vite. Évidemment, ce rattrapage salarial par le bas est l’affaire des entreprises qui doivent « revoir leurs politiques salariales […] sans néanmoins évoquer une hausse du salaire minimum. » ( Romain Schué, Pas d’immigration massive pour combler la pénurie de main-d’œuvre, dit Legault, Radio-Canada, 3/05/21)

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La politique de l’immigration de la CAQ - ter



Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire
Un antiracisme abstrait se conjuguant à un indépendantisme décroché

QS-CNA manif Joyce Echaquan

Une simple chronologie de l’évolution interne de Québec solidaire vis-à-vis l’antiracisme et l’indépendantisme peut laisser voir une évolution vers la gauche. Cependant cette chronologie ne tient pas compte de leur évolution dans la société auquel le parti s’ajuste dans une perspective électoraliste.

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Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire



Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai
Discipliner la militance pour mieux abandonner la politique à la députation

La Press- logis sociaux


 La vedette du prochain Conseil national (CN) de mai est censée être les axes de la plateforme électorale de 2022. Il n’en est rien tellement les trois options et les amendements riment à un choix de paroles creuses ou sans insertion dans la conjoncture. Greta Thunberg les aurait qualifiés de bla-bla tellement on est loin de concrets engagements clefs au diapason de l’empilement et de l’emballement des crises écologique-économique-sociale qui accablent le Québec et l’humanité dont il n’est nullement question à l’ordre du jour.

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Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai bis


Hier, la lutte pour l’indépendance était synonyme de libération nationale
Aujourd’hui, elle doit se rendre indispensable à la lutte climatique

Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


 L’indépendance, il y a un demi-siècle, était vécue par la nombreuse génération soixante-huitarde progressiste, la mienne, comme l’aboutissement d’une mobilisation combinant, comme allant de soi, libération nationale et émancipation sociale. La grève générale de l’année 1972 en fut le pinacle. Ce tsunami n’ayant pu briser l’axe « Quebec basher » Ottawa-Toronto, il s’est échoué sur le stagnant rivage électoraliste du PQ en 1976. Celui-ci après avoir tétanisé l’indépendance libératrice par une alliance droite-gauche pour la quadrature du cercle qu’est la souveraineté-association / beau risque / souveraineté-partenariat / conditions gagnantes l’a finalement corrompue par le nauséabond nationalisme identitaire de la Charte des valeurs.

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Hier, la lutte pour l’indépendance était synonyme de libération nationale


Les GES des grandes entreprises, point aveugle de la lutte climatique
Une occasion de « transition juste » vers le plein emploi écologique


Rio Tinto - Alcan

Le mouvement écologiste est en lutte pour la diminution extrêmement rapide des émanations de gaz à effet de serre (GES) afin d’éviter un scénario catastrophique de dynamique de terre-étuve. Étant donné le risque de franchir d’irréversibles points de bascule même en se fixant l’objectif ambitieux de ne pas dépasser une hausse des températures de 1.5°C, la gauche écologiste se rallie de plus en plus à l’objectif d’une réduction nette des GES de 100% d’ici 2030 et non pas 2050 ce à quoi plusieurs pays commencent à adhérer pour mieux masquer leur manque d’ambition par rapport à l’objectif intermédiaire de 2030 que la prochaine COP 26 de Glasgow mettra sous les projecteurs. Non seulement est-ce le cas du nouveau Global Ecosocialist Network autour de Michaël Lowy et du canadien Ian Angus mais aussi au Québec de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) et des Chantiers de la déclaration d’urgence climatique (C-DUC).

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Les GES des grandes entreprises, point aveugle de la lutte climatique


Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique
Le refus de concrets engagements-clés pour une société de prendre soin


Soin est politique

Ça branle dans le manche à Québec solidaire à moins d'être électoraliste... et encore là avec les sondages qui laissent à désirer et la tension interne sur les enjeux sociétaux dont s'emparent tant la grande presse (Le Devoir, le Soleil) que la petite-grande de la gauche nationaliste (L'Aut'Journal) empêtrée sans son alliance avec le populiste identitaire, pour le dire poliment, Bloc québécois. Ce débat acrimonieux alimenté par l’ambiguïté du discours antiraciste et pro-autochtone Solidaire se brisant sur l'accommodement électoraliste au nationalisme identitaire et sur la filière tout-électrique exigeant une myriade de mines à ciel ouvert contribue à masquer dans les débats internes la continuelle dérive vers le centre-gauche, dérive de moins en moins contestée. Les réseaux sociaux internes se déchirent sur le débat dit woke mais quasi ignorent tout débat socio-économique, par exemple, au sujet du Plan de relance et même sur ceux ayant lieu dans les Conseils nationaux (CN). La Commission politique qui hier encore, en septembre 2020, faisait sauter les plombs de l'aile parlementaire par ses audacieuses propositions, ouvrant une voie alternative, pour l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et le communautaire et la nationalisation du REM en construction n'est plus que l'ombre d'elle-même en acceptant, à quelques peccadilles près, la proposition apolitique de belles intentions de l'aile parlementaire comme amorce du débat sur la plateforme électorale 2022. Quant à la reformulation proposée mais refusée de son comité environnement, elle tourne en rond et parfois en pire en voulant « mobiliser tous les acteurs dans la transition » dans un esprit de concertation et non pour affronter les partis patronaux.

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Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique



Avant la troisième vague, un budget racoleur qui masque sa réelle austérité
La totale démission climatique prépare le coup de Jarnac anti-syndical

CAQ austérité grève riposte


Maintenant qu'elle est une vérité de La Palice depuis qu'elle a commencé à se propager en Ontario et est devenue un fléau en France pendant qu'est repartie à la hausse la pandémie mondiale, particulièrement dans les pays dépendants privés de vaccins par l'âpreté du gain des grandes pharmaceutiques et par l'égoïsme national des pays impérialistes, le Premier ministre du Québec « 
constate ''le début d'une troisième vague'' au Québec ». Celle-ci est précipitée par la prédominance des variants significativement plus contagieux et mortels... et qui le deviendront de plus en plus le deviennent déjà par d'autres mutations en se propageant dans les pays pauvres sans vaccins avant de revenir comme un boomerang dans les pays impérialistes déjà vaccinés. Mais malgré les avertissements on ne peut plus clairs tant des branches scientifiques de Santé-Canada que de Santé-Québec à cet effet et en conséquence «pour ''des mesures plus strictes''' », comme bien d'autres gouvernements provinciaux le gouvernement du Québec prend la direction contraire. Il est aiguillonné en ce sens par des PME aux abois qu'il ne soutient pas suffisamment et par une base électorale libertaire voulant imposer la libre concurrence économique au domaine politique sans soucis de solidarité. Y contribue l'exaspération d'une population tannée par la politique du yo-yo afin de soi-disant sauver l'économie... au bénéfice des transnationales hyper rentables GAFAM, Tesla et Walmart par ailleurs tout à fait non québécoises.

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Avant la troisième vague, un budget racoleur qui masque sa réelle austérité



Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer
Le refus de la lutte anti-raciste par la gauche gangrène la lutte de classe

Abolissons la police

Le racisme grossier à l'égard de l'atikamekw Joyce Echaquan l'automne dernier à l'hôpital de Joliette, comme on s'en doutait, n'était que la pointe de l'iceberg. La CAQ persiste à ne pas reconnaître le « principe de Joyce », pourtant vague à souhait, sous prétexte qu'il la forcerait à aussi reconnaître le racisme systémique. Ce racisme systémique, pourtant, se précipite pour se montrer au grand jour dans la brèche ouverte grâce au courage de Joyce qui, à l'agonie, a filmé l'effrayante humiliation dont elle était victime. En février, on apprenait que l'agente de liaison en sécurisation culturelle de l'hôpital « 
av[ait] vécu du racisme dès son arrivée en poste et s’êt[ait] vu retirer l’accès à un bureau pendant une période de neuf mois » l'obligeant à errer dans les corridors avec ses vêtements d'hiver (Marie-Michèle Sioui et Magdaline Boutros, Québec n'entend pas adopter le principe de Joyce, Le Devoir, 18/02/21).


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Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer -- amendé


Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante
Tentative électoraliste pour sortir de l'orbite de la CAQ... sans succès

Décolonise ta pensée


La direction de Québec solidaire vient de rendre public son « 
Plan solidaire pour un Québec d'après ». Elle organise un blitz de conférences virtuelles sur le sujet en mars et avril. Ces conférences seront utiles pour faire oublier à la militance qui se tient au courant des affaires du parti que sa direction a émoussé la radicalité votée par les conseils nationaux (CN) de septembre et novembre 2020 en faveur d'une saveur sociale-démocrate bon teint qui ne paraît en pointe que par rapport à certaines politiques abrasives de la CAQ. Cet électoraliste centrisme de gauche ne paraît réaliste que si l'on ignore les contraintes du néolibéralisme austéritaire que la lutte pandémique aura pour un temps mis entre parenthèses nécessité pour sauver la mise oblige tout comme lors de la crise de 2007-2009 tout en lui permettant de fignoler son côté autoritaire sous le masque du paternalisme. Au Québec, la CAQ a particulièrement bien réussi cette opération, nationalisme identitaire aidant, comme le montrent les sondages malgré la pire gestion canadienne de la pandémie. Cette faille démocratique qui fait tolérer les couvre-feux se répercute tant au niveau de la démocratie interne Solidaire que dans son plan de relance.


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Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante



La lutte contre la mine de graphite de Lanaudière / Matawinie
Début de la coalition contre le nouvel extractivisme des «chars» électriques


Forêt - dévastation
Il faut prendre la pleine mesure politique, écologique et économique de cette lutte du peuple atikamekw, avec le concours des groupes et personnes alliées, pour la préservation des ressources de son territoire historique, la Matawinie en opposition au développement de la mine de graphite près de St-Michel-des-Saints dans Lanaudière, mais aussi en Matawinie, à proximité du Parc du Mt-Tremblant et du Parc régional du Lac Taureau. « Lors du blocus de lundi, des chasseurs blancs ont klaxonné pour soutenir les Atikamekw, qui ont été rejoints par des membres de la nation innue, à environ 1 000 kilomètres à l'est. ''Il s’agit d’une mobilisation du peuple, non seulement de nous, autochtones, mais de nos frères et sœurs non autochtones, qui peuvent voir que nous nous dirigeons vers un génocide écologique'', a déclaré Michael Paul, qui est né dans la communauté innue de Mashteuitasht. »


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La lutte contre la mine de graphite de Lanaudière Matawinie


En termes de GES, d'étalement, de déficit public, de tarif de transport collectif
Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Fini les hausses, place à la gratuité


Pour le transport en commun, le gouvernement de la CAQ a fait son lit. C'est le train aérien électrique et autonome, dit réseau express métropolitain (REM). Après le REM 1.0 en construction des Libéraux dans l'Ouest du Grand Montréal, c'est l'engagement pour le REM 2.0 de la CAQ dans l'Est de l'Île-de-Montréal avec promesses de REM 3.0 à Longueuil et Laval, de REM 4.0 sur la Rive-Sud et peut-être sur la Rive-nord. Après l'avoir boudé, toutes les municipalités veulent participer à la curée y compris Montréal qui malgré quelques critiques, fait son deuil de la ligne rose. Adieu ou presque métro trop coûteux et surtout les anti-char autobus en voie réservée et tramway. Ainsi se perpétuera le règne du véhicule privé, aujourd'hui à essence et demain hydroélectrique perpétuant l'étalement urbain de tentaculaires et énergivores banlieues de logements unifamiliales et en rangées dévoreuses des meilleurs sols agricoles du Québec.


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Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow
Oui au bus et tramway partout et gratuits sans char dans les jambes


Urgence climatique - Courage politique

Appuyer une opposition citoyenne au REM de l'Est même partielle est incontournable (
Pétition :Opposition au tracé aérien du Réseau express métropolitain (REM) et création d'un comité aviseur). Le bulldozer CPDQ, à qui la CAQ a sous-traité l'épine dorsale du transport en commun du Grand Montréal, est partie intégrante de la Finance à la recherche de prêts garantis par la fiscalité et les tarifs, et de « l'industrie de la corruption » avide de grands travaux lucratifs. La CPDQ-CAQ favorise le REM, moins cher que le métro et construit plus rapidement, parce que comme le métro il abandonne la trame urbaine (autoroutes, boulevards, rues majeures) au règne du véhicule privé aujourd'hui surtout à essence et demain électrique. Les deux types de véhicules sont aussi polluants l'un (pétrole-étalement) que l'autre (lithium, cobalt, graphite...-étalement). Le comité citoyen de l'Est de Montréal a fait la moitié du chemin en réclamant de ramener sur le sol le REM de l'Est. L'autre moitié, dont QS doit rendre l'initiative, est d'annuler ce projet pharaonique de 10 milliards$, sans doute 15 milliards$ (Francis Vailles, Ce projet de 15 milliards sera-t-il rentable ?, La Presse, 19/02/21) qui cannibalise les alternatives dans la trame urbaine soit déjà construites (ligne verte, train de l'Est) soit en construction (SRB-Pie-IX) soit qui étaient prévues (Tramway Notre-Dame) (Michel C. Auger, REM de l'Est : double emploi et cicatrice, Radio-Canada, 18/12/20).


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Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow


En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance? »
La décroissance, quelle décroissance : Privation ou «buen vivir»?

American way of life


Se basant sur le triptyque du professeur Yves-Marie Abraham de HEC, « 
produire moins, partager plus et décider ensemble », le professeur de l'UQÀM Éric Pinault (2020, une année de décroissance ?, Le Devoir, 13/02/21) réfute l'ancien ministres des Finances du dernier gouvernement du PQ, Nicolas Marceau, plaidant un meilleur statu quo de consommer mieux pour éviter le paralysant fatalisme engendré par la peur catastrophiste. Éric Pinault rejette l'idéologie dominante du « développement ''durable'' permett[ant] de concilier la préservation de l’environnement et la croissance économique, [faisant] que le motif de profit et le désir de protéger la planète aillent main dans la main ». En plein dans le mil. La décroissance est nécessaire et elle n'a rien à voir avec la récession capitaliste, encore moins celle de la pandémie, imposée au 90% les moins nantis d'autant plus que même la croissance du capitalisme néolibérale conduit elle-même à plus d'inégalités et de pauvreté. Pour arriver à « partager plus », il faudrait, selon Éric Pinault, « décider ensemble » comme le fait le Front commun pour la transition énergétique représentant « environ 1,8 million de Québécois et Québécoises ».


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En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance »



Le recyclage des véhicules à essence et des batteries lithium-ion
Une illusion menant à un nouvel extractivisme et au règne des GAFAM

pylônes reversés tempête verglas

La députée Solidaire responsable du dossier environnement plaide pour le recyclage des autos à essence en autos électriques tout en admettant que technologiquement on n'y est pas encore. Mais surtout elle exige un recyclage obligatoire des batteries lithium-ion, en ce moment embryonnaire, tout en plaidant pour un contrôle gouvernemental accru des mines de lithium, de cobalt et autres liés à la filière des batteries (Charles Lecavalier, Québec solidaire aimerait convertir les autos à essence en voitures électriques, Journal de Québec, 29/01/21). Des PME de la reconversion ou même une entreprise d'État, non prôné par la députée, seraient-ils en mesure d'accoter les GAFAM et monopoles de l'auto déjà à l'offensive? Le recyclage des batteries lithium-ion est-il une solution écologique? En quoi le contrôle étatique du développement minier la députée ne réclame même pas au moins une participation étatique serait-il plus écologique pour faire face à une demande exponentielle? Plus fondamentalement, les véhicules privées hydroélectriques sont-ils partie intégrante d'une société de prendre soin des gens et de la terre-mère?


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Le recyclage des véhicules à essence et des batteries lithium-ion


Une proposition d'axe de la campagne électorale 2022 de Québec solidaire :
Une société pro-climat de prendre soin des gens et de la terre-mère

Capitalisme épuise terre et humain


Québec solidaire a lancé le processus de construction de sa plateforme pour l'élection de l'automne 2022. Le Conseil national de mai 2021 en déterminera les axes prioritaires et le Congrès de l'automne 2021 finalisera le tout.

La crise pandémique sur fond d'aggravation de la crise climatique a démontré que la raison d'être de l'économie devrait être de prendre soin des gens et de la terre-mère en comblant d'urgence les besoins essentiels (nourriture saine, logement adéquat, soins de santé à temps, soutien social) dans une optique de reproduction et de développement de l'espèce humaine sans compromettre l’écosystème terrestre. Nos gouvernements, au contraire, en accord avec le capital financier et transnational, veulent plutôt « sauver l'économie », c'est-à-dire les profits, aux dépens de la santé publique tout en compromettant la lutte pour le climat et la biodiversité afin de sauvegarder l'hégémonie du « marché » quitte à prendre le risque à très haute probabilité de déclencher une dynamique de terre-étuve qui mettra fin à la civilisation d'ici 2100 si ce n'est avant.


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Une proposition d'axe de la campagne électorale 2022 de Québec solidaire




Covid-19 au Canada-Québec, le pire cas des pays riches pour les gens âgés
Hécatombe sur le dos des travailleuses essentielles surtout racisées



Résidente CHSLD



Le Canada s'illustre mondialement comme le pays où la mortalité relative covid-19 des personnes âgées est la plus importante parmi les pays riches.


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Covid-19 au Canada-Québec, le pire cas des pays riches pour les gens âgés


De Québec solidaire à Podemos ?
La démocratie Solidaire se transforme à petit feu en démocratie plébiscitaire


Démocratie au peuple


Le 15 janvier, tous les membres de Québec Solidaire recevaient un courriel les enjoignant à participer à des rencontres régionales en février pour préparer la plateforme électorale 2022 sur la base d'un questionnaire qui sera disponible à la fin janvier. Ces rencontres sont la première étape menant au vote de cette plateforme lors du congrès de l'automne 2021 en passant par le conseil national de mai 2021 qui devra identifier ses « axes prioritaires ». Manifestement la direction du parti a pris goût à ces rencontres consultatives 'zoom' sans clavardage, sans caméra et à micro contrôlé qu'elle a découvertes lors de la première vague de la pandémie le printemps dernier. Ces rencontres, en réalité des conférences avec questions-commentaires, permettent à la haute direction et à la députation du parti un contact direct avec les membres sans passer par les structures statutaires électives, essentiellement les associations de circonscription.


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La démocratie Solidaire se transforme à petit feu en démocratie plébiscitaire


« Révolution écosocialiste ou « Back to the future »... avec fuite vers l'avant ?
Une « base d'unité » dont l'épine dorsale ignore... l'enjeu écologique

Agissons comme si nous allions gagner


Sort soudainement du chapeau de la nébuleuse Presse-toi-à-gauche, qui n'a jamais participé à aucun combat écosocialiste au sein du parti mais qui s'y est souvent abstenu ou même opposé, une nouvelle organisation dite « Révolution écosocialiste ». Coup sur coup, ses initiateurs produisent un tas de textes dont une « base d'unité » où il est à peine question d'écologie tout en édulcorant le marxisme dont le groupe se réclame. Leur facile critique du Plan vert de la CAQ aboutit certes à une critique de l'auto hydroélectrique mais sans en dégager une revendication de rejet. Vis-à-vis la bureaucratie syndicale et la direction Solidaire, leur cœur balance. Quand on passe en revue les faits d'arme du précédent « Réseau écosocialiste », issu de la même nébuleuse, au sein de Québec solidaire (QS), on constate que leurs interventions eu égard à l'écologie sont pour le moins problématiques. Et voilà qu'aujourd'hui leur cœur balance vis-à-vis QS lui-même sans que cette nébuleuse n'ait jamais en son sein levé l'étendard de la lutte écosocialiste. L'heure serait-elle venue d'abandonner QS alors que le parti, contrairement à l'espagnol Podemos avec lequel l'écosocialiste Anticapitalistas a rompu, a le vent dans les voiles et demeure démocratique ? Ne faudrait-il pas plutôt se démarquer au couteau du capitalisme vert et lutter au sein de QS et du mouvement social pour un concret corpus revendicatif écosocialiste ?


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« Révolution socialiste ou « Back to the futur »