Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai
Discipliner la militance pour mieux abandonner la politique à la députation

La Press- logis sociaux


 La vedette du prochain Conseil national (CN) de mai est censée être les axes de la plateforme électorale de 2022. Il n’en est rien tellement les trois options et les amendements riment à un choix de paroles creuses ou sans insertion dans la conjoncture. Greta Thunberg les aurait qualifiés de bla-bla tellement on est loin de concrets engagements clefs au diapason de l’empilement et de l’emballement des crises écologique-économique-sociale qui accablent le Québec et l’humanité dont il n’est nullement question à l’ordre du jour.

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Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai bis


Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique
Le refus de concrets engagements-clés pour une société de prendre soin


Soin est politique

Ça branle dans le manche à Québec solidaire à moins d'être électoraliste... et encore là avec les sondages qui laissent à désirer et la tension interne sur les enjeux sociétaux dont s'emparent tant la grande presse (Le Devoir, le Soleil) que la petite-grande de la gauche nationaliste (L'Aut'Journal) empêtrée sans son alliance avec le populiste identitaire, pour le dire poliment, Bloc québécois. Ce débat acrimonieux alimenté par l’ambiguïté du discours antiraciste et pro-autochtone Solidaire se brisant sur l'accommodement électoraliste au nationalisme identitaire et sur la filière tout-électrique exigeant une myriade de mines à ciel ouvert contribue à masquer dans les débats internes la continuelle dérive vers le centre-gauche, dérive de moins en moins contestée. Les réseaux sociaux internes se déchirent sur le débat dit woke mais quasi ignorent tout débat socio-économique, par exemple, au sujet du Plan de relance et même sur ceux ayant lieu dans les Conseils nationaux (CN). La Commission politique qui hier encore, en septembre 2020, faisait sauter les plombs de l'aile parlementaire par ses audacieuses propositions, ouvrant une voie alternative, pour l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et le communautaire et la nationalisation du REM en construction n'est plus que l'ombre d'elle-même en acceptant, à quelques peccadilles près, la proposition apolitique de belles intentions de l'aile parlementaire comme amorce du débat sur la plateforme électorale 2022. Quant à la reformulation proposée mais refusée de son comité environnement, elle tourne en rond et parfois en pire en voulant « mobiliser tous les acteurs dans la transition » dans un esprit de concertation et non pour affronter les partis patronaux.

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Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique


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Le projet de plateforme Solidaire rate la cible du projet de société
L’urgence du plein emploi écologique pour l’indépendance

010512


Cinq semaines, sept pour les futés de l’intranet du parti, voilà le temps alloué aux membres de Québec solidaire pour assimiler 66 pages du projet de plate-forme, se faire une tête pour des amendements et rajouts, les débattre et les formuler collectivement. Les membres du PQ ont disposé de huit mois pour ce faire. Pour ajouter l’injure à l’insulte démocratique, la proposition péquiste était hiérarchisée politiquement et avec slogans. Celle Solidaire est présentée par titres et sous-titres en ordre alphabétique car « [l]a structure de la plateforme finale, l'ordre de présentation des engagements, sera très différents et un travail de réécriture est prévu comme s’il n’y avait là que formalités. Quel membre qui prend au sérieux l’élaboration démocratique de la politique du parti ne s’est-il pas aperçu du système efficace de filtration allant du programme au discours des porte-parole, le seul qui se rend à la grande majorité de l’électorat, en passant par le contenu de la plateforme longue, celle hiérarchisée en bonne et due forme, la version courte, le texte des dépliants et celui des communiqués de presse. À la fin du processus une chatte n’y retrouve pas ses petits.


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Plateforme Solidaire -- Urgence du plein emploi écologique