élections fédérales 2015

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Le prolétariat : encore en mesure de renverser le capitalisme?

Ensemble pour un monde meilleur 26-01-2008 17-57-35


Une correspondante en doute :

Difficile en Amérique du nord ou la classe moyenne vit encore fort bien ma foi. En Europe, c’est un peu différent…il y a pas mal de disparités d’un pays à l’autre mais dans l’ensemble les salaires sont plutôt faibles et la classe moyenne n’en est pas vraiment une (80% de la population française gagne moins de 2000 euros je crois bien.) Une prof en Italie que je connais gagne vraiment un salaire de misère (1300 euros environ). Peut-être que l’espoir viendra de pays asiatiques ou la main d’œuvre se compte encore par millions….

Trop lapidairement, je lui répondais : La révolution ne se conjugue pas au prorata de la misère du prolétariat mais de sa conscience… ce que ne confirme pas la tragédie grecque sans toutefois l'infirmer comme elle me le fit remarquer. La grande brutalité des mémorandum y est beaucoup dans l'intense mobilisation du peuple grec, du moins jusqu'en 2012, puis de la rapide ascension électorale de Syriza depuis lors. La dialectique du facteur subjectif et du facteur objectif est particulièrement complexe et exige un recours à l'histoire, surtout celle des luttes de classe. Au-delà des histoires nationales, qu'on ne peut jamais escamoter en politique réellement existante, se dégage un fil de plomb commun qui explique la constipation révolutionnaire du prolétariat depuis la conclusion de la Deuxième guerre mondiale.

Pour lire le texte complet :
le prolétariat


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Le blogueur-en-chef de Presse-toi-à-gauche contre le « néo-fascisme canadien »

Qui séme la misère récolte la colère 21-mai-2015 15-06-57

Dans son blogue du 25/08/15 intitulé « Harper, la menace », Pierre Beaudet, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, fondateur et longtemps directeur de l'ONG de coopération internationale Alternatives et un dirigeant de la revue « Nouveaux cahiers du socialisme », appelle à « bloquer Harper » parce que le Parti conservateur serait un parti « néofascis[t]e canadien ». Il rallie ainsi le « consensus implicite parmi la population et les mouvements populaires au Québec ». En pratique, même s'il n'ose pas conclure, il appelle donc à voter la plupart du temps NPD, d'autant plus que ce parti a le vent dans les voiles à ce stade de la campagne électorale, mais au besoin Bloc, Vert... ou Libéral. Même sans chemises brunes, dit-il, le Parti conservateur est néofasciste car « les Conservateurs actuels sont partisans d’une politique néolibérale agressive, sans partage » qu'ils sont les maîtres d’œuvre d' « une panoplie de législations liberticides […] cré[ant] un état d’exception permanent » et qu'ils font « embarquer [le Canada] dans la ''guerre sans fin'' états-unienne contre les barbares arabes, musulmans et autres ».


Pour lire le texte complet :
Les Conservateurs néo-fascistes de Pierre Beaudet

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La lutte pour un salaire minimum à 15$ l'heure
Point aveugle de la lutte contre l'austérité et les hydrocarbures

Le capitalisme n'a pas d'avenir 01-mai-2011 16-10-06

La petite organisation trotskyste Alternative socialiste, section sympathisante du Comité pour une Internationale ouvrière et dont plusieurs membres le sont aussi de Québec solidaire, vient d'initier une campagne québécoise pour un salaire minimum de 15$ l'heure qu'avec ses modestes capacités elle popularise dans la ville de Verdun sur l'Île de Montréal. Nul doute qu'AS s'est inspiré de la conseillère municipale de Seattle, Kshama Sawant, membre de l'organisation sœur étasunienne d'AS, dont cette revendication était le pivot de son programme, et de la victoire relative de cette campagne dans cette métropole du nord-ouest des ÉU en 2014 suivi de victoires partielles à Los Angeles, à San Francisco et dans l'état de New-York. Au Canada, le nouveau gouvernement NPD de l'Alberta l'a promis pour 2018 et le NPD fédéral le promet pour les employés sous juridiction fédérale pour 2019. Il faut cependant noter que ce niveau ne serait atteint qu'après quelques années, qu'il est limité à des villes ou un état, parfois à un secteur et qu'il n'est pas indexé à l'inflation. Et 15$ canadien signifie… 11.50$ étasunien au taux de change du jour (12.30$US en termes de parité du pouvoir d'achat).


Pour lire le texte complet :

La lutte pour un salaire minimum à 15$ l'heure