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27 décembre 2008

L’urgence d’une mobilisation générale contre la guerre
génocidaire d’Israël contre le peuple palestinien


Nous étions, hier le 26 décembre, une quinzaine de militants et militantes
de PAJU à tenir une vigie réclamant le boycott des librairies
Indigo/Chapters, la plus grande chaîne canadienne-anglaise, dont les
propriétaires soutiennent financièrement une légion étrangère au sein de l’
armée israélienne.  C’est remarquable à son échelle mais totalement
inadéquat pour stopper une guerre génocidaire.  Il faut un appel à une
grande manifestation non seulement des organisations pro-palestiniennes
québécoises et canadiennes, qui n’ont malheureusement pas l’audience
suffisante, mais surtout de la gauche politique et sociale, Québec solidaire
et NPD, FTQ, CSN, CSQ… et CTC.


Pour lire le texte complet :
blocus

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26 décembre 2008

Christian Montmarquette a visé dans le mil…
mais où était Québec solidaire ?

À Noël, le militant anti-pauvreté, Christian Montmarquette, a tenu une
vigile à la fois solitaire et solidaire devant l’édifice du Parlement à
Québec pour revendiquer l’augmentation de la prestation de base de sécurité
de revenu de 575 $ par mois, à laquelle ont droit les dit « aptes au
travail » vivant seuls, à 881 $ par mois à laquelle les dit « inaptes » ont
droit.  Cette revendication est conforme avec la plate-forme électorale de
Québec solidaire dont il est membre fondateur comme il le souligne.

Pour lire le texte complet :
Montmarquette

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22 décembre 2008



Le Manifeste du parti communiste, 160 ans plus tard
La crise de 1848 laissait déjà voir celle d’aujourd’hui

À peine installé à la direction du monde, malgré ses oripeaux féodaux qui
lui collaient à la peau et malgré la mainmise sur le vaste monde oriental
qui lui échappait encore, le jeune capitalisme libéral recelait déjà son
pourrissement néolibéral.  Il faudra la perspicacité des jeunes Marx et
Engels (ME) pour le déceler au nom du premier et éphémère parti communiste à
voir le jour.  On croirait déjà lire la description de l’actuelle profonde
crise du capitalisme néolibéral.

Écologie : un angle obscur : page 2
Le prolétariat : de minoritaire homogène à majoritaire éclaté et divisé :
page 3
L’oppression des femmes : test de la révolution : page 4
La révolution passe par l’indépendance nationale : page 5
À la recherche du parti prolétarien : page 6
Annexe : Réflexions sur le Front populaire : page 7

Pour lire le texte complet :
Manifeste

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17 décembre 2008



Du Québec Libéral à la Terre-Neuve des Conservateurs
De l’aide aux monopoles de la forêt à leur expropriation

Aujourd’hui, le 17 décembre 2008, le gouvernement Libéral du Québec annonce
un nouveau programme de prêts et de garanties de prêts qui seront accordés
aux entreprises par Investissement Québec, lequel s’ajoute au programme
similaire de 2006 de trois quarts de milliard $ destiné spécifiquement à l’
industrie de la forêt (PSIF) qui sera bientôt complété par une aide fédérale
à ce même secteur.  Parmi les monopoles de la forêt qui sont les principaux
bénéficiaires de ce soutien, on compte la compagnie Abitibi-Bowater. Hier,
le 16 décembre 2008, le gouvernement Conservateur de Terre-Neuve annonçait l
’expropriation de cette transnationale étasunienne de tous ses droits sur la
forêt et les rivières de Terre-Neuve de même que de ses trois centrales
hydro-électriques.

Pour lire le texte complet :

Libéral_Conservateurs

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11 décembre 2008



Après six jours d’occupation de leur usine
Victoire des syndiqués de Chicago

Environ 250 travailleurs et travailleuses, à 85% d’origine latino et les autres surtout afro-américains, ont occupé du vendredi le 5 décembre au mercredi le 10, une usine de portes et fenêtres de Chicago qui avait cessé ses activités le même jour. Ils exigeaient 1.5 millions $ d’arrérages de payes de séparation et de vacances qui leur sont dus et le respect de l’avis légal de 60 jours avant fermeture, qui cependant n’est pas sans faille, et non les trois jours d’avis qui visaient à les prendre par surprise pour éviter toute riposte alors que la compagnie savait depuis la mi-octobre qu’elle allait fermer.

Pour lire le texte complet :

Occupation

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Manifestation
pro-Coalition du 6 décembre 2008 à Montréal




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4 décembre 2008

La crise politique canadienne
Mobilisations oui, soutien à la Coalition non


Le mouvement syndical canadien et québécois se mobilise dans la rue pour
soutenir la Coalition PLQ/NPD/Bloc.  La direction de Québec solidaire appuie
cette Coalition.  On se retrouve donc avec le même débat que durant la
campagne électorale fédérale la consigne de vote en moins mais la campagne
électorale québécoise en plus.  La double réponse prolétarienne était alors
la stratégique mobilisation dans la rue sur la base de nos propres
revendications et la tactique consigne de vote de battre les partis de la
bourgeoisie, Conservateurs et Libéraux. Le présent débat offre un enjeu qui
n’est pas fondamentalement différent.


Pour lire le texte complet :

Crise politique

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Contre les crises économique et écologique
Un plan d’urgence anticapitaliste imposé par la rue

Le Québec plonge dans une sérieuse crise économique qui pourrait être longue
et profonde .  La crise est l’enjeu majeure de l’élection québécoise que les
Libéraux précipitent avant que les effets ne s’en fassent trop sentir  comme
c’est déjà le cas aux États-Unis et dans maintes régions forestières et dans
plusieurs petites villes et quartiers manufacturiers du Québec où les usines
ferment les unes après les autres.  Pendant ce temps, oubliée dans la
panique financière, non seulement la crise écologique s’aggrave-t-elle,
préparant des ruptures climatiques à court ou à moyen terme, mais les
gouvernements s’en balancent de plus en plus.

« …l'ampleur de la crise et de l'effort demandé à la société pour refonder
ce capitalisme exigent que l'on s'interroge sérieusement sur la nature du
système économique que nous souhaitons et que nous pouvons nous permettre.
La crise actuelle ouvre ainsi un espace de discussion largement inédit pour
notre génération, celle d'une critique du capitalisme […] Dans les
circonstances actuelles et à venir, il semble que la position
anti-capitaliste redevienne raisonnable. »

TABLE DES MATIÈRES
1. L’argent n’est politiquement plus un problème page 2
2. L’indépendance contre le capital financier et rentier page 4
3. Cent milliards $ d’infrastructures écologiques sur cinq ans page 6
4. La solidarité prolétarienne en lieu de la consommation de masse page 10
5. À des crises mondiales, une solidarité mondiale    page 12


Pour lire le texte complet :

Programme d'urgence

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La crise économique en cours
La comparaison avec la crise de 1929-1933 est pertinente


La crise a débuté il y a un peu plus d’un an.  Il a fallu à celle débutant
en 1929 trois ans et demi pour se rendre au fond du baril.  Malgré une
articulation opposée entre crise financière et crise économique et une
hégémonie plus forte des États-Unis que celle du Royaume-Uni d’alors ,
l’issu risque d’être probablement la même.  De la même manière que la crise de
1929-33 fut celle du capitalisme libéral, celle d’aujourd’hui l’est du
capitalisme néolibéral.  Ceux qui interprétèrent alors et qui interprètent
aujourd’hui la crise comme étant essentiellement financière, pronostiquèrent
un impact mineur sur l’économie réelle quitte, après coup, à expliquer la
profondeur de la crise de 1929 par une mauvaise politique monétaire et
fiscale qui ne fut corrigé qu’avec le « New Deal ».  L’inconnu est moins l’
issu de la crise que la réponse du prolétariat qui aujourd’hui comme alors
est à plat.


TABLE DES MATIÈRES
La guerre économique préventive page 3
Une crise de surproduction dès le départ… s’exprimant financièrement page 7
Les avantages, pour la bourgeoisie, d’une crise à la 29-33 page 14
Une sortie de crise anticapitaliste… page 18
… ou le retour à Keynes page 20
Un néolibéralisme… étatique pour un « capitalisme vert » page 24

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Comparaison

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Manifestation "Échec
à la guerre" du 18 octobre 2008 à Montréal



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Manifestation pour la justice pour Freddy Villanueva du 11 octobre 2008 à Montréal-Nord



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7 octobre 2008



Conservateurs et partis d’opposition,
Tous aussi « jovialistes » les uns que les autres

Soit, le Canada n’est pas encore plongée dans la crise mais le déclin a bien
commencé comme le démontrent les plus récentes statistiques.  Quant aux
prétendus plans des partis politiques prétendant à la gouvernance, ce sont
des pétards mouillés.  À quand l’équivalent du plan de sauvetage des banques
étasuniennes en version canadienne et québécoise mais aux bénéfices du
prolétariat ?

Pour lire le texte complet :

jovialistes

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Manifestation
anti-conservatrice du 5 octobre 2008 à Montréal




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21 septembre 2008



La crise :
Quatrième rebondissement, état
des lieux et perspective


Notes pour la formation ATTAC du 20 septembre 2008 et complétant et approfondissant le diaporama sur la crise présenté au café-rencontre d’ATTAC-Montréal le 16 avril 2008

1. Août 2007 : Éclatement de la crise financière aux ÉU
      • La non-solvabilité des hypothèques de pacotille (sub-primes) faites aux couches pauvres du prolétariat à forte proportionnalité afro et latino-américaine.
      • Corollaire : crise de liquidité des produits dérivés des hypothèques et aussi des prêts commerciaux à haut risque
            • Baisse des taux d’intérêt à court terme aux ÉU, GB et Canada mais pas dans la zone euro ni au Japon.
            • Facilité de prêts d’urgence aux banques de dépôts
            • Stimulant fiscal égalant 1% du PIB (168 G$)
Pour lire le texte complet :
La crise

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Manifestation contre
le projet de loi anti-avortement C-484 du 28 septembre 2008 à Montréal




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28 août 2008



L’écologie, d’Hervé Kempf à Françoise David

Le 26 août 2008, sur le site de Québec solidaire, la porte-parole en chef commettait un petit essai intitulé « L'écologie sans la justice n'est pas l'écologie ». Cet essai ignore complètement les objectifs de l’après-Kyoto qui sont pourtant le grand sujet de débat international de l’heure sur le plan écologique. On se serait attendu que la porte-parole se situe sur les objectifs du dernier rapport de 2007 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) issu de l’ONU que Greenpeace-Canada résume ainsi
« …pour maintenir l’augmentation de la température moyenne de la Terre sous cette barre des 2°C, il faut ramener les émissions mondiales de GES au niveau de 1990 dès 2020, puis il faudra les réduire encore de 50 % d’ici 2050.
« Pour le Canada et les autres pays industrialisés, l’objectif est encore plus radical : toujours par rapport au niveau de 1990, il faut réduire les GES de 30 % d’ici 2020 et de 80 % d’ici 2050. »
Motus et bouche cousue. Elle préfère se baser sur les positions d’Hervé Kempf, le chroniqueur environnemental du journal de centre-droit, Le Monde. On comprend pourquoi quand on constate le degré de généralité, d’imprécision et surtout le manque d’audace des propositions de la porte-parole. En janvier 2007, Le Devoir avait publié, à la une, une interview d’Hervé Kempf. J’avais réagi par un petit essai critique que je vous invite à lire ou relire. J’en dégageais l’ambigüité de l’analyse de Kempf à propos de l’anticapitalisme, du niveau de vie populaire, et particulièrement des fermetures d’usines rentables. Curieusement, la direction de Québec solidaire se tait sur ce dernier sujet malgré la fréquence de ces fermetures ou congédiements massifs.

Pour lire le texte complet :
Kempf

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La hausse des prix alimentaires et énergétiques
Capitalisme « vert », rentier et militariste,
ou écosocialisme


« Contrôler le pétrole, c’est contrôler les nations ; contrôler l’alimentation, c’est contrôler les peuples. »
Henry Kissinger, 1970

Les hausses des prix du pétrole et des aliments de base ne sont pas simultanées pour rien. Elles sont la conséquence de la faillite du capitalisme néolibéral comme système d’accumulation stable et une solution (déstabilisatrice) à cette faillite. Elles ouvrent la porte à un capitalisme soi-disant vert, rentier et militariste, qui ne pourrait peut-être réussir, en continuant d’augmenter la productivité du travail, que sur le dos du prolétariat (ceux et celles qui doivent, pour manger, se loger, s’habiller et se transporter, vendre la force de leurs bras et la capacité de leurs cerveaux sur le marché du travail sinon dépendre de la charité publique et privée) et des peuples. Chose certaine, il ne s’imposera que par la thérapie de choc de la combinaison de la crise économique avec la crise écologique. Cette crise combinée, paradoxalement, peut aussi être le catalyseur d’une révolution écosocialiste avec son programme et sa stratégie pour 2050. Pour y arriver s’impose un programme transitoire 2020 qui s’incarne dans l’historicité et la géographie des peuples et une stratégie qui mise sur un bilan critique des acquis bolivariens et altermondialistes.

Pour lire le texte complet :

Capitalisme vert

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La barbarie du capital financier… ou du capitalisme tout court ?


par Marc Bonhomme



« L’illusion majeure était ici que la sphère financière (la Bourse) pouvait diverger durablement de la sphère réelle. […] Ce réel renvoie en fin de compte à l’exploitation des travailleurs, qui est le véritable « fondamental » de la Bourse. Les capitalistes et les rentiers en ont une conscience déformée. Ils sont […] persuadés que leur argent est doté d’une capacité autonome à faire des petits… »

Pour lire le texte complet :

Capitalisme financier

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31 août 2008


Pour intimider la dissidence et l’opposition
La direction de Québec solidaire veut
un système de délation


À l’occasion du Conseil national des 26-28 septembre 2008, la direction de Québec solidaire soumet pour adoption une « 
politique de gestion des situations conflictuelles ou problématiques ». Cette proposition codifie et systématise le processus mis au point par la direction nationale pour tenter de m’expulser du parti avant que le comité d’appel rejette leur décision parce que, pour employer les mots mêmes de leur rapport, les principes de justice naturelle n’avaient pas été respectés et que j’avais été victime d’une décision arbitraire dont il faut, à l’avenir, protéger les membres du parti.

Pour lire le texte complet :

Pour intimider la dissidence

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Le rapport Bouchard-Taylor
L’ethnicisme citoyen : Intégrer tout en divisant



par Marc Bonhomme




Profitant de la défaite stratégique de tous les mouvements sociaux québécois à partir de la capitulation des syndicats du secteur public en décembre 2005, tout comme celle de l’important recul du mouvement national suite à l’imposition sans coup férir de la dite loi de la clarté, le rapport Bouchard-Taylor [RBT] vise la redéfinition des rapports sociaux au sein de la nation québécoise. Il propose l’objectif apparemment contradictoire d’intégrer pleinement la main d’œuvre non « québécoise d’origine canadienne-française » au marché du travail tout en divisant durablement le prolétariat sur une base ethno-religieuse. Il s’agit pour la bourgeoisie québécoise, fédéraliste jusqu’au bout des ongles, d’éliminer à tout jamais le spectre du peuple uni pour réaliser l’indépendance nationale, condition nécessaire, même si non suffisante, de sa libération sociale.

Pour lire le texte complet :

Le rapport Bouchard

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Diaporama
La crise économique :

POURQUOI ?
Une crise profonde comme celle de 1929-1933 ?
Une crise étasunienne ou mondiale ?

COMMENT LA CONTRER ?
Augmenter le pouvoir d'achat par la baisse d'impôts ?
Financer les dépenses publiques par la hausse des impôts des entreprises et
des riches ?
Pour faire plus d'autoroutes et de barrages ?

Ce diaporama a été présenté au café-rencontre d'ATTAC-Montréal le 16 avril 2008.
Il sera aussi disponible sur le site web d'ATTAC-Québec.



Mode d'emploi : 
Cliquez sur le lien Diaporama sur la crise 
 
Cliquer la souris un clic à la fois ou actionner la touche "entrée".  Ceci permettra non seulement le changement de diapositive mais aussi le déploiement de l'animation attachée à quasi chaque diapositive.




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La hausse des prix alimentaires et énergétiques
Capitalisme « vert », rentier et militariste,
ou écosocialisme


« Contrôler le pétrole, c’est contrôler les nations ; contrôler l’alimentation, c’est contrôler les peuples. »
Henry Kissinger, 1970

Les hausses des prix du pétrole et des aliments de base ne sont pas simultanées pour rien. Elles sont la conséquence de la faillite du capitalisme néolibéral comme système d’accumulation stable et une solution (déstabilisatrice) à cette faillite. Elles ouvrent la porte à un capitalisme soi-disant vert, rentier et militariste, qui ne pourrait peut-être réussir, en continuant d’augmenter la productivité du travail, que sur le dos du prolétariat et des peuples. Chose certaine, il ne s’imposera que par la thérapie de choc de la combinaison de la crise économique avec la crise écologique. Cette crise combinée, paradoxalement, peut aussi être le catalyseur d’une révolution écosocialiste avec son programme et sa stratégie pour 2050. Pour y arriver s’impose un programme transitoire 2020 qui s’incarne dans l’historicité et la géographie des peuples et une stratégie qui mise sur un bilan critique des acquis bolivariens et altermondialistes.

Selon Greenpeace-Canada, se basant sur le dernier rapport de 2007 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) issu de l’ONU,

« …pour maintenir l’augmentation de la température moyenne de la Terre sous cette barre des 2°C, il faut ramener les émissions mondiales de GES au niveau de 1990 dès 2020, puis il faudra les réduire encore de 50 % d’ici 2050.
« Pour le Canada et les autres pays industrialisés, l’objectif est encore plus radical : toujours par rapport au niveau de 1990, il faut réduire les GES de 30 % d’ici 2020 et de 80 % d’ici 2050. »

Loin d’aller dans la direction recommandée par cette organisation spécialisée de l’ONU, selon Philippe Ciais, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, responsable pour le GIEC des liens entre le système climatique et la biogéochimie, « 
Nos émissions de gaz carbonique [pour le monde] ont augmenté de plus de 3 % par an entre 2000 et 2005, contre moins de 1 % entre 1990 et 1999. » Nul doute, pour reprendre une expression des anticapitalistes de la LCR française, le défi posé aux peuples du monde est de « révolutionner la société ».

TABLE DES MATIÈRES

Le commencement de la fin du capitalisme néolibéral

page 2
Vers un capitalisme rentier viable ?
page 3
Une « thérapie de choc »
page 5
La pensée magique du découplage
page 6
Un programme écosocialiste pour 2050
page 7
Un programme transitoire pour 2020 dans les pays impérialistes
page 9
Lutte de classe d’un prolétariat mondialisé
page 11
Une stratégie d’unité écosocialiste des « multitudes » prolétariennes
page 13


Pour lire le
texte complet :

Capitalisme vert

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27/04/08

Crise alimentaire, crise agricole et l’agro-industrie canado-québécoise

Ian Angus, éditeur du site web « Socialist Voice » de Vancouver et un des chefs de file du nouveau courant mondial écosocialiste, démontre comment la combinaison du développement du modèle agro-industriel dans le tiers monde, la « révolution verte », l'imposition du libre-échange à ces pays sur fond de fort protectionnisme agricole dans les pays impérialistes , les « programmes d'ajustement structurel », la crise climatique (sécheresses) et la crise pétrolière (agrocarburants) non seulement causent la flambée inflationniste des denrées de base mais aussi ont rendu ces pays complètement dépendants des pays impérialistes pour leur alimentation (l'arme alimentaire).

Pour lire le texte complet :
27 avril 2008

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21 avril 2008

Pasted Graphic 1

La fermeture de la Golden Brand, de Crocs… et de Cari-All
Il faut jouer dur avec les durs

En mars, la compagnie Golden Brand, filiale depuis 1998 de la compagnie étasunienne The Men's Wearhouse, annonçait le fermeture définitive de son usine de Montréal congédiant 540 travailleuses, dont 80% de femmes souvent monoparentales, provenant de 21 nationalités. En avril, la compagnie Crocs de Québec, autre filiale étasunienne de fraîche date, fermait son usine de fabrication de sandales mettant 350 à 600 personnes — le chiffre varie selon les sources — à pied dont environ un tiers de néo-Québécoises. Pour ces deux compagnies, c’était la phase finale de congédiements d’usines qui avaient compté respectivement il y a quelques années plus de mille ou près de mille travailleuses.


Pour lire le texte complet :

La fermeture

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Manifestation 13 avril 2008



Pour voir l'album de photos

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23 mars 2008

25 $ contre la 25

Il vaut la peine de répondre positivement à la collecte de fonds de Greenpeace/Équiterre/CRE-Montréal contre le prolongement de l'autoroute 25 par le lien
http://www.25contrela25.org/index.php?id=1003 . On remarquera la pertinence des « 10 raisons d’être contre le prolongement de l’autoroute 25 » (voir ci-bas). Ce ne sont pas les « Livre vert » et autres « Plan de lutte contre l'effet de serre » qui révèlent si un gouvernement a opté ou non pour le développement durable. Au Québec, l'interdiction de tout nouveau projet autoroutier en donnera le signal tout comme le moratoire sur le développement des sables bitumineux le sera pour le Canada.

Pour lire le texte complet :25 $ contre la 25

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6 mars 2008



Le deuxième congrès statutaire de Québec solidaire
Une démocratie pervertie par le bureaucratisme

La direction nationale de Québec solidaire (DN) a appris rapidement l’art de la manipulation bureaucratique de la démocratie depuis le temps de la fusion entre l’Union des forces progressistes (UFP) et Option citoyenne (OC). De l’absence de documentation combinée aux longues tractations secrètes en haut lieu, la DN est passée à la surabondance de documents qu’il faut digérer en un temps record. Le résultat tout à fait prévisible en fut un débordement de modifications mêlant l’accessoire à l’essentiel. Ce fouillis a permis à une direction bureaucratiquement habile de faire rejeter ou mettre de côté l’essentiel tout en donnant aux membres l’impression de la participation. Satisfaites, du moins en apparence, et pressées par d’incertaines échéances électorales, cruciales pour un parti devenu électoraliste, les déléguées ont reconduit par acclamation, dans tous les sens du terme, la brochette dirigeante à quelques exceptions près.

Pour lire le texte complet :
Le congrès de Québec solidaire

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4 mars 2008

540 travailleuses envoyées à la rue
Interdire les fermetures d’usines
de compagnies rentables


« 
L'entreprise américaine Men's Wearhouse a annoncé, lundi, la fermeture de son usine Golden Brand de Montréal en juillet prochain. Plus de 540 travailleurs se retrouveront alors sans emploi. L'entreprise américaine qui possède, entre autres, les 116 boutiques de vêtements Moores au Canada, évoque la valeur élevée du dollar canadien et les importations de vêtements d'Asie et d'ailleurs pour justifier cette fermeture. » (Radio-Canada) Cette fois-ci, les victimes sont surtout des femmes immigrantes ou néo-québécoises.

Voilà un cas typique s'il en est de fermeture d'usine due à la fois à la mondialisation capitaliste encadrée par l'OMC (la concurrence asiatique, la porosité des frontières aux importations), à l'ALÉNA (la totale liberté des capitaux étasuniens d'investir et de se désinvestir du Canada) et à la crise économique maintenant bien installée aux ÉU, ce qui entraîne la dévaluation du dollar étasunien d'où l'exportation de la crise chez les partenaires commerciaux dont le Canada et le Québec. Avec le Canada qui vient lui aussi de pénétrer dans la crise économique avec une décroissance du PIB de presque 1% en décembre. (Quotidien de Statistique Canada, 3 mars 2008) malgré que la demande intérieure semble continuer d'être soutenue — mais c'est une question de temps qu'elle suive la tendance à la baisse des exportations —, ces fermetures vont devenir monnaie courante.

Pour lire le texte complet :
540 travaileuses


3 mars 2008

Leçons écologiques de la Colombie britannique

La critique ci-contre de la politique environnementale du gouvernement Libéral de la Colombie britannique comporte des leçons intéressantes d'un point de vue de gauche de sorte à éviter certains pièges :

    1. Les taxes sur le carbone sont régressives et contre-productives
    2. Les nouvelles dépenses du gouvernement Libéral de CB pour le transport en commun seront deux fois plus importantes que celles prévues par Québec solidaire et cela pour une province moins populeuse que le Québec 
    3. Les systèmes de transport en commun luxueux, genre TGV, ne sont pas écologiques
    4. Les objectifs de réduction des GES sont certes indispensables -- Québec solidaire n'est même pas rendu là -- mais sont une leurre sans plan de réalisation
    5. L'expension du réseau de transport, même maritime et du rail, pour des fins de développement du commerce international est anti-écologique
    6. Certains groupes écologiques nord-américains et pan-canadiens parmi les plus connus sont anti-écologiques
    7. D'un point de vue pan-canadien, la fin de l'exploitation des sables bitumineux et le reconversion des dépenses militaires sont cruciales
    8. Le contrôle démocratique des sociétés de transport en commun est nécessaire

Marc Bonhomme, 3 mars 2008


 Socialist Voice Marxist Perspectives for the 21st Century
MARCH 3, 2008 Web Edition: www.socialistvoice.ca

Pour lire le texte complet :



Leçons écologiques
  

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La nouvelle plate-forme (programme?)
de la Direction nationale de Québec solidaire

 
Le refus de confronter
le capitalisme néolibéral et fédéral

 
« On ne veut pas détruire le capitalisme, on veut juste trouver des projets innovateurs pour créer une richesse qui n'irait pas au privé » de dire le porte-parole en second de Québec solidaire au journal La Tribune de Sherbrooke (31 janvier 2008).  Cette cohabitation avec le néolibéralisme, forme réellement existante du capitalisme, alors que les Statuts clament que « Québec solidaire rejette clairement le néolibéralisme… » (article 2) traduit fort bien le fil de plomb politique de la proposition de plate-forme de la direction nationale et de la commission politique au congrès de Québec solidaire du début mars 2008.  Ce faisant, la nouvelle mouture de la plate-forme renonce au plein emploi écologique en se taisant complètement tant sur la réduction du temps de travail — elle suggère même la semaine de 40 heures, une régression, pour les travailleuses au salaire minimum — et sur les fermetures de manufactures, sauf à les refiler à des coopératives de travailleuses, que sur les développements autoroutier, hydroélectrique et nucléaire sans même se prononcer sur les cibles après-Kyoto, pourtant enjeu écologique de l’heure.   
 
Si on y ajoute la mutation de la revendication pour l’indépendance nationale —expression que la direction de Québec solidaire a toujours refusé d’employer sauf démagogiquement de temps à autre en campagne électorale — en « 
souveraineté populaire » comme en témoigne le communiqué de presse annonçant le congrès (22 janvier 2008) qui va jusqu’à escamoter la « souveraineté nationale », la boucle est bouclée.  La souveraineté populaire est certes une condition nécessaire à la conquête de l’indépendance nationale mais elle n’est pas suffisante.  Cette conquête requiert absolument un profond et vaste mouvement de la rue porteur d’un projet de libération à la fois nationale et sociale, comme dans la période 1960-1976, guidé par un parti qui ne soit pas un éteignoir comme le fut alors le PQ mais par un parti dont le fer de lance programmatique est l’indépendantisme anticapitaliste.   
 
Last but not least, la transformation de la plate-forme en mini-programme de gouvernement, jusqu’à revendiquer la diffusion de « La soirée du hockey », sabote la démocratie interne du parti en court-circuitant le processus de construction du programme voté au Conseil national de l’automne 2007 et qui doit s’étendre jusqu’en 2009.  Pire, cette transformation rejette à l’arrière-plan l’engagement d’être «sur le terrain des luttes sociales » (article 2) — Québec solidaire, contrairement au NPD, n’avait même pas de bannière à la manifestation montréalaise du Forum social québécois en janvier 2008 — qui requiert une plate-forme de combat. 
 
Une telle plate-forme, axée sur un ensemble de revendications pointues d’urgence sociale basées sur une orientation sous-jacente de rupture avec le néolibéralisme et avec le fédéralisme, ouvre des brèches anticapitalistes et indépendantistes.  Elle le fait en répondant immédiatement, clairement et concrètement aux problèmes conjoncturels et structuraux de l’heure.  Il s’agit de contrer l’imminente crise économique qui risque d’être longue et profonde, en répondant aux besoins pressants du peuple travailleur :  sortir de la pauvreté, être pourvu de logements bon marché et de services publics gratuits et adéquats, arrêter la montée de l’effet de serre sans saccager les écosystèmes ni jouer à la roulette russe avec la planète et tout en arrêtant les gaspillages de ressources et les pollutions.

Pour lire le texte complet :
La nouvelle plate-forme de Québec solidaire

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28 février 2008
La révolte de la base de Québec solidaire contre la proposition de plate-forme de la Direction nationale

À la proposition de plate-forme sociale-libérale de la Direction nationale longue de 20 pages, la base a répondu par 90 pages d’amendements et de rajouts. Certes, c’est là une réponse quantitative à un problème qualitatif. Il n’était pas possible en un mois aux instances statutaires locales et régionales de Québec solidaire d’opposer une plate-forme alternative antilibéral. Rappelons que le parti Libéral, pour aboutir à une plate-forme de parti au pouvoir de 18 pages, a organisé un débat à la base qui a accordé six mois à ses instances de base pour en discuter en partant du conseil national de septembre qui a lancé la discussion jusqu’au congrès du début mars. Cette réaction quantitative était d’autant plus inévitable que les collectifs marxistes et trotskistes, en faisant alliance avec la direction sociale-libérale, ont renoncé à présenter une plate-forme anticapitaliste et indépendantiste et encore plus une équipe alternative à la direction du parti.

Heureusement, plusieurs instances locales et régionales sont parvenues à partiellement combler ce vide. Suivent les propositions d’amendements et de rajouts qui me paraissent être ou tendre vers l’anticapitalisme et l’indépendantisme. Se détachent spécialement celles provenant du comté de Mirabel, quelques fois appuyé par Ste-Marie-St-Jacques, Laurentides et Blainville, nettement anticapitalistes sur la question du développement économique et écologique, en particulier par ses propositions de nationalisation, de sévères limitations du droit de gérance, d’ouverture des livres et, last
but not the least, sur la question de l’indépendance . En ce qui concernent une radicale redistribution du revenu, une politique concrètement internationaliste et la salariat des médecins se démarque spécialement l’Outaouais. On note aussi les propositions de plusieurs instances de la ville de Québec sur la question des femmes. Tristement reste en plan le droit à la séparation des nations autochtones et inuit. Une fois de plus, la gauche politique québécoise n’a pas passé le grand test de son sérieux politique : elle reste ultimement chauvine.

Marc Bonhomme, 28 février 2008

Pour lire le texte complet :

Amendements anti-capitalistes

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Manifestation 26 janvier 2008



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Le débat Larose-Monière
entre « gouvernance souverainiste » et « référendisme »

Ne pas se confiner à un débat d’arrière garde

Le débat référendaire en est devenu un d’arrière-garde depuis les dernières élections québécoises et ses conséquences sur le PQ. Peut-être le retour aux sources identitaires du PQ lui vaudra-t-il un dernier tour de piste mais ce sera son chant du cygne, comme l’Union nationale de Johnson/Bertrand, comme les Libéraux ultra-fédéralistes de Godbout et les Conservateurs de Taillon/Flynn. Référendum ou « 
gouvernance souverainiste » c’est allé de Charybde en Scylla étant entendu le néolibéralisme viscéral du PQ apparu clairement avec la loi spéciale anti-syndicale de 1982 sous Lévesque/Parizeau, déployé au grand jour sous la gouvernance Bouchard/Landry, admis idéologiquement par Boisclair et reconfirmé politiquement par Marois.

Le débat politique de pointe est rendu ailleurs, à savoir quel sera l’alternative au PQ, car jusqu’à nouvel ordre les Libéraux sont les solides représentants de la branche québécoise de la bourgeoisie québécoise y compris de ses velléités autonomistes. Sera-ce l’ADQ ou Québec solidaire sans nier la possibilité d’une surprise peu probable et en comptant avec le parti Vert comme un chien dans un jeu de quilles. Les dernières élections nous disent que ce sera l’ADQ. Pas si sûr si l’on en juge par plusieurs sondages qui réitèrent sans cesse l’attachement du peuple québécois à l’État providence et à la paix d’où d’ailleurs le recentrage de l’ADQ entre les élections de 2003 et 2007 et même celui des Libéraux de Charest entre celles de 1998 et de 2003, recentrage autant socio-économique que national. Bien sûr, on parle ici d’un recentrage du discours. La pratique Libéral, à laquelle ni le PQ ni l’ADQ ne s’opposèrent, en fut une d’attaque frontale et de victoire totale sur les mouvements syndical, environnemental et étudiant qui capitulèrent sans combat.

Il suffit pour Québec solidaire de se camper minimalement à gauche de l’hydre néolibéral à trois têtes et de déployer un activisme électoraliste. La connivence des monopoles médiatiques fera le reste au prorata de la performance électorale y compris pour la participation au débat des chefs. Évidemment, les monopoles médiatiques verront au grain en s’assurant que Québec solidaire s’en tienne à un programme social-libéral et « souverainiste ». La direction de Québec solidaire l’a très bien compris, elle qui dans sa récente proposition de plate-forme électorale au prochain congrès de mars 2008 s’interdit toute référence au néolibéralisme et à l’indépendance tout en étant indifférent à toute création d’une presse alternative dont la plus développée à l’heure actuelle est celle de l’Aut’Journal au bénéfice de l’aile gauche du PQ. Quant au parti de la rue, on n’a même pas vu la bannière de Québec solidaire aux pendants montréalais des manifestations mondiales sur le climat en décembre et celle du Forum social mondial — mais le NPD était à cette dernière ! — le 26 janvier 2008.

Au mieux, ce scénario donnera un NPD nationaliste québécois et une alternance britaniquo-colombienne (à l’autre pôle, l’ADQ pourrait même remplacer les Libéraux ou s’y fusionner). Ainsi le cercle sera bouclé pour revenir à l’aile québécoise du NPD du début des années 90… plus un soupçon de souverainisme arraché à l’orientation initiale d’Option citoyenne. Mais ça ne donnera jamais un parti anticapitaliste et indépendantiste. Pour masquer cette consolidation au centre-gauche électoraliste, on peut bien se gargariser à coups d’Assemblée constituante avec chartes à l’avenant et même de « souveraineté populaire » tant qu’on voudra, ça n’épate que la galerie et ça noie la poisson du débat sur l’indépendance.

En effet, on attend d’un parti politique qu’il présente clairement son orientation fondamentale au peuple et non pas qu’il se désiste en s’en remettant à la souveraineté populaire s’exerçant par une Assemblée constituante. Bien entendu, c’est le peuple qui tranchera entre les options fondamentales, davantage d’ailleurs par la rue, sans doute un mouvement tendant vers la grève générale, que par les urnes.

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21 janvier 2008

La bande de Gaza :
un camp de
concentration à ciel ouvert

La bande de Gaza, où vivent extrêmement entassés 1.5 million de personnes n’est plus un « bantoustan » comme on l’a souvent dit car un bantoustan est une réserve de main d’œuvre. Or on n’y laisse plus sortir personne pour aller travailler en Israël. La bande de Gaza n’est pas non plus une prison car le geôlier ni n’assassine ni ne tir au canon sur sa propre prison. Elle est devenue un camp de concentration où l’armée israélienne fait du tir à la cible et du bulldozage. Comme on n’y meurt pas assez vite, et que par ténacité nationale on n’en fuit pas vers l’Égypte ou ailleurs où on ne trouverait que la misère des camps et l’humiliation de l’exil, le gouvernement sioniste a décidé d’employer à fond l’arme de la faim, de la maladie et du froid (voir ci-bas). Ce n’est pas l’Holocauste mais on s’en rapproche.

Pour lire le texte complet :

La bande de Gaza