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Canada-Québec : Le débat sur l’ALÉNA coince la gauche dans l’étau Trump
Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste ?

Banque Scotia


Le « charme » du premier ministre canadien n’y peut rien. Face à l’ouragan Trump, la bourgeoisie canadienne retient son souffle et marche sur la ponte des pieds. Si la puissance hégémonique ne faisait pas jusqu’ici la comptabilité tatillonne de ses profits et pertes, dorénavant rabaissé au statut de premier parmi ses pairs, c’est America first. D’un libre-échangisme multilatéral, le président étasunien veut passer à libre-échangisme bilatéral, et non au protectionnisme comme souvent on le dit. Bien que le libre-échangisme du chef de file impérialiste a toujours été lesté d’une forte dose protectionniste comme l’illustre la cinquième ronde du conflit du bois d’œuvre depuis 1980. Cette ronde vaut au Canada un tarif punitif de 25 % qui comme toujours sera jugé illégal dans quelques années... à moins que les ÉU obtiennent la juridiction finale par les tribunaux étasuniens en cas de litige et non par ceux paritaires créés par l’ALÉNA (chapitre 19). Ce sont ces tribunaux opaques, sans appel et hors État, complètement biaisés dans l’intérêt des transnationales, que le Canada veut défendre bec et ongles.


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Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste