2014
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18/12/14 /08:17 /
Lutte climatique
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille
Bitumineux
L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.
Pour lire le texte complet :
GIEC, conférences climatiques et ONG
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille
Bitumineux
L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.
Pour lire le texte complet :
GIEC, conférences climatiques et ONG
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06/12/14 /21:13 /
L'impérialisme néolibéral, stade suprême de l'impérialisme
L'impérialisme néolibéral se caractérise par une contradiction extrême, près de la rupture, entre l'État-nation, resté le cadre politique central de l'époque impérialiste, et le marché mondial, devenu son cadre économique majeur.
Cette contradiction n'est pas nouvelle mais elle a été maîtrisée, in extremis dans la période 1914-1945, dans le contexte colonial de l'impérialisme première manière où il a fallu que la bourgeoisie « appliqu[e] à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique » (Aimé Césaire, 1955). Le sérieux recul capitaliste qui a découlé de cette crise existentielle a produit l'impérialisme néo-colonial de la guerre froide qui a facilité une unité impérialiste « campiste » dite anti-communiste sous hégémonie étasunienne. Elle faisait suite à une substantielle perte territoriale pour l'accumulation du capital à laquelle perte s'est substituée une drastique déprédation de la nature et de l'être humain lui-même, physiquement et psychiquement.
Pour lire le texte complet :
Front unique et revendications transitoires contre l'impérialisme néolibéral - ESSF
L'impérialisme néolibéral se caractérise par une contradiction extrême, près de la rupture, entre l'État-nation, resté le cadre politique central de l'époque impérialiste, et le marché mondial, devenu son cadre économique majeur.
Cette contradiction n'est pas nouvelle mais elle a été maîtrisée, in extremis dans la période 1914-1945, dans le contexte colonial de l'impérialisme première manière où il a fallu que la bourgeoisie « appliqu[e] à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l'Inde et les nègres d'Afrique » (Aimé Césaire, 1955). Le sérieux recul capitaliste qui a découlé de cette crise existentielle a produit l'impérialisme néo-colonial de la guerre froide qui a facilité une unité impérialiste « campiste » dite anti-communiste sous hégémonie étasunienne. Elle faisait suite à une substantielle perte territoriale pour l'accumulation du capital à laquelle perte s'est substituée une drastique déprédation de la nature et de l'être humain lui-même, physiquement et psychiquement.
Pour lire le texte complet :
Front unique et revendications transitoires contre l'impérialisme néolibéral - ESSF
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16/11/14 /18:28 /
Un printemps érable prolétarien en vue?
De la grand manif du 29 novembre à la « grève sociale »
La coalition « Refusons l'austérité », composée des CSN, FTQ, CSQ, CSD, SFPQ, SPGQ, FAE, FEUQ, FECQ, MASSE et Collectif Québec sans pauvreté et rendue publique le deux novembre, appelle à refuser l'austérité « [p]our préserver le Québec de la destruction ». Nul doute qu'il est du devoir de chaque militante, de chaque syndicat local, de chaque groupe populaire, de mobiliser de sorte que cette manif se hausse au niveau des grands moments du Printemps érable. Mais il faut le faire sans naïveté, les yeux grands ouverts. Pourquoi cette nouvelle coalition annoncée à peine trois jours après le succès de mobilisation de la manif de la Coalition mains rouges de quarante à cinquante mille personnes suivie une semaine plus tard de celle presque aussi nombreuse de l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE)? Malgré le choix malencontreux d'un jour de semaine lequel en plus mobilisait les parents de jeunes enfants pour autre chose, la grève de 24 heures de 80 000 étudiantes, pour la plupart membres de l'ASSÉ, a fait toute la différence.
Pour lire le texte complet :
De la grand manif du 29 novembre à la « grève sociale »
De la grand manif du 29 novembre à la « grève sociale »
La coalition « Refusons l'austérité », composée des CSN, FTQ, CSQ, CSD, SFPQ, SPGQ, FAE, FEUQ, FECQ, MASSE et Collectif Québec sans pauvreté et rendue publique le deux novembre, appelle à refuser l'austérité « [p]our préserver le Québec de la destruction ». Nul doute qu'il est du devoir de chaque militante, de chaque syndicat local, de chaque groupe populaire, de mobiliser de sorte que cette manif se hausse au niveau des grands moments du Printemps érable. Mais il faut le faire sans naïveté, les yeux grands ouverts. Pourquoi cette nouvelle coalition annoncée à peine trois jours après le succès de mobilisation de la manif de la Coalition mains rouges de quarante à cinquante mille personnes suivie une semaine plus tard de celle presque aussi nombreuse de l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE)? Malgré le choix malencontreux d'un jour de semaine lequel en plus mobilisait les parents de jeunes enfants pour autre chose, la grève de 24 heures de 80 000 étudiantes, pour la plupart membres de l'ASSÉ, a fait toute la différence.
Pour lire le texte complet :
De la grand manif du 29 novembre à la « grève sociale »
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09/11/14 /16:06 /
Consensus et démocratie
Ma note du 30/10/14, « Le consensus, une vertu empruntée aux peuples autochtones ou un vice de peuple opprimé? <http://www.marcbonhomme.com/files/le-consensus.pdf> » (mon site web) a suscité le mini-débat suivant avec le militant Jacques (pseudonyme).
Pour lire le texte complet :
Consensus et démocratie
Ma note du 30/10/14, « Le consensus, une vertu empruntée aux peuples autochtones ou un vice de peuple opprimé? <http://www.marcbonhomme.com/files/le-consensus.pdf> » (mon site web) a suscité le mini-débat suivant avec le militant Jacques (pseudonyme).
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Consensus et démocratie
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01/11/14 /15:06 /
Lendemain du début du commencement de la riposte anti-austérité
Pour une Offensive syndicale qui embarque sur la patinoire
Quelques dizaines de milliers de personnes, à Montréal et dans plusieurs autres villes, manifestant contre l'austérité dans un esprit Printemps érable, voilà qui inaugure bien la riposte populaire d'autant plus que s'annoncent deux relais mobilisateurs proprement syndicaux dès le mois de novembre. Chapeau aux associations étudiantes membres de l'ASSÉ qui ont fait grève, ce qui a permis une ample manifestation bonifiant des contingents populaires et syndicaux plus modestes mais significatifs. Ce fut le relais du Printemps érable au front social anti-austérité. Une fois réalisé le plein des grandes manifestations, si tout va bien ce qui requerra le travail acharné des militantes, viendra l'étape gréviste absolument nécessaire pour contraindre le gouvernement.
Pour lire le texte complet :
Offensive syndicale
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30/10/14 /09:07 /
Le consensus, une vertu empruntée aux peuples autochtones ou un vice de peuple opprimé?
Le coréalisateur Yvan Dubuc de L'empreinte, documentaire « qui met en lumière l’influence durable, et occultée, de la culture autochtone dans la société québécoise. » (François Lévesque, La Conquête (des origines), Le Devoir, 27/10/14) affirme :
« "On parle d’une société [québécoise] du 'consensus mou' pour tourner cette habitude en dérision, mais si on regarde du côté des Premières Nations, c’est exactement comme ça que ça fonctionne. On tient ça d’eux." Même chose pour la proverbiale "peur de la chicane" des Québécois et son supposé refus de débattre. "Et si c’était une qualité ?" »
Le co-réalisateur oublie qu'il y a une différence essentielle entre les sociétés autochtones de la Nouvelle-France et l'actuelle société québécoise.
Pour lire le texte complet :
Le consensus
Le coréalisateur Yvan Dubuc de L'empreinte, documentaire « qui met en lumière l’influence durable, et occultée, de la culture autochtone dans la société québécoise. » (François Lévesque, La Conquête (des origines), Le Devoir, 27/10/14) affirme :
« "On parle d’une société [québécoise] du 'consensus mou' pour tourner cette habitude en dérision, mais si on regarde du côté des Premières Nations, c’est exactement comme ça que ça fonctionne. On tient ça d’eux." Même chose pour la proverbiale "peur de la chicane" des Québécois et son supposé refus de débattre. "Et si c’était une qualité ?" »
Le co-réalisateur oublie qu'il y a une différence essentielle entre les sociétés autochtones de la Nouvelle-France et l'actuelle société québécoise.
Pour lire le texte complet :
Le consensus
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21/08/14 /18:40 /
Certes, ne pas rééditer le Front commun raté de 2010
Pour ce faire, ne pas oublier et mobiliser les bas salariées
Rémi Charest et Philippe Boudrau ont publié dans la revue À Bâbord, reproduit dans Presse-toi-à-gauche, l'article « Vers une réédition de 2010? ». Ils sont appréhensifs à juste titre de la réédition du scénario de 2010 débouchant sur une convention collective pourrie quand on voit le président de la CSN déclare d'entrée de jeu qu'il faut laisser la chance au coureur alors que pleuvent de la part du gouvernement Libéral des coupures de budget dans les services de santé et sociaux à droite et à gauche tout comme des annonces de pire encore. Ils en déduisent la quasi exclusivité de la lutte contre les coupures par un syndicalisme de combat dirigé démocratiquement, à l'encontre des « apparatchiksi syndicaux », disent-ils, et à la mode du Printemps érable. En contrepartie, ils laissent entendre qu'il faut atténuer les revendications salariales, privilégiées par la direction du Front commun 2015, concluant même à la non pertinence de la comparaison avec le secteur privé, tout autant l'objet des attaques néolibérales, et même de celle de l'argumentation du recrutement et de la rétention.
iSelon le dictionnaire web Larousse : Anciennement, membre salarié à temps plein du parti communiste de l'U.R.S.S. ou d'une démocratie populaire.
Pour lire le texte complet :
Ne pas oublier
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03/08/14 /18:31 /
Une grève sociale pour briser l'austérité permanente
L'impératif compétitif imposé par la globalisation des marchés oblige à la course vers le fond du baril (the race to the bottom), même pour la Suède. Cet impératif n'a rien d'une loi naturelle mais tout de l'impérialisme d'une poignée de banques et de transnationales encadrée par les FMI, OMC et ONU et par l'explosion des accords de libre-échange entre États plus que consentants.
Pour lire le texte complet :
Une grève sociale
L'impératif compétitif imposé par la globalisation des marchés oblige à la course vers le fond du baril (the race to the bottom), même pour la Suède. Cet impératif n'a rien d'une loi naturelle mais tout de l'impérialisme d'une poignée de banques et de transnationales encadrée par les FMI, OMC et ONU et par l'explosion des accords de libre-échange entre États plus que consentants.
Pour lire le texte complet :
Une grève sociale
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20/07/14 /07:24 /
Front commun 2015
Des revendications anti austérité soutenues par un plan d'action vers la grève sociale.
Le « comité de rédaction » d'Offensive syndicale vient de faire un « appel de propositions » de sorte à pouvoir contribuer aux débats qui se tiendront dans « plusieurs assemblées générales [qui] auront lieu dans les prochaines semaines pour fixer les priorités du Front commun de 2015. » Le texte suivant est ma contribution à cet appel. Comme sans doute l'enjeu Front commun 2015 sera le point focal au Québec durant la prochaine année et un peu plus de la lutte contre la grande offensive d'austérité des gouvernements québécois et canadien, en symbiose avec celle contre les pipelines de pétrole sale et les trains de la mort, le développement d'Offensive syndicale revêt une importance cruciale comme antidote au concertationnisme des directions syndicales. On voie mal une issue heureuse à ce grand combat sans déblocage de ce goulot d'étranglement.
Pour lire le texte complet :
Des revendications
Des revendications anti austérité soutenues par un plan d'action vers la grève sociale.
Le « comité de rédaction » d'Offensive syndicale vient de faire un « appel de propositions » de sorte à pouvoir contribuer aux débats qui se tiendront dans « plusieurs assemblées générales [qui] auront lieu dans les prochaines semaines pour fixer les priorités du Front commun de 2015. » Le texte suivant est ma contribution à cet appel. Comme sans doute l'enjeu Front commun 2015 sera le point focal au Québec durant la prochaine année et un peu plus de la lutte contre la grande offensive d'austérité des gouvernements québécois et canadien, en symbiose avec celle contre les pipelines de pétrole sale et les trains de la mort, le développement d'Offensive syndicale revêt une importance cruciale comme antidote au concertationnisme des directions syndicales. On voie mal une issue heureuse à ce grand combat sans déblocage de ce goulot d'étranglement.
Pour lire le texte complet :
Des revendications
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14/07/14 /21:10 /
En marge de la dernière réunion d'Offensive syndicale
Un plan d'escalade vers la grève sociale avec revendications unissant le peuple travailleur aux travailleuses syndiquées
L'été est propice à réfléchir les problèmes stratégiques et tactiques de la prochaine saison des luttes sociales. Déjà les guerres du Moyen-Orient nous interpellent sans que jusqu'ici le mouvement social québécois n'ait levé le petit doigt ou à peine. Voilà une terrible déficience d'internationalisme qui interpelle en particulier le mouvement syndical et Québec solidaire. Au niveau canadien et peut-être nord-américain, le Québec devient le centre névralgique de la stratégie d'étouffement du pétrole bitumineux et schisteux tant par sa lutte contre les pipelines de Trans-Canada et d'Enbridge que par celle, à développer, contre les trains de la mort. On verra si le Forum social pan-canadien est capable de livrer un plan d'action qui fonctionne visant le gouvernement canadien en cette année pré-électorale.
Last but not least, la lutte du Front commun 2015, complétée par celle des syndicaux municipaux contre le recul de leur système de pensions, s'annonce comme le grand défi de tout le mouvement social, y compris de son aile politique, pour contrer l'offensive de grande austérité du gouvernement du Parti libéral devenu le grand champion du lobby médical et de ses revenus multiples en plus du lobby corrompu de la construction. Le court texte ci-contre est une contribution à la réflexion au sein d'Offensive syndicale à propos de la stratégie et de la tactique du Front commun. Ce texte a été diffusé au début juillet sur la liste d'envoi de cette organisation.
MB, 14 juillet 2014
Pour lire le texte complet :
Offensive syndicale
Un plan d'escalade vers la grève sociale avec revendications unissant le peuple travailleur aux travailleuses syndiquées
L'été est propice à réfléchir les problèmes stratégiques et tactiques de la prochaine saison des luttes sociales. Déjà les guerres du Moyen-Orient nous interpellent sans que jusqu'ici le mouvement social québécois n'ait levé le petit doigt ou à peine. Voilà une terrible déficience d'internationalisme qui interpelle en particulier le mouvement syndical et Québec solidaire. Au niveau canadien et peut-être nord-américain, le Québec devient le centre névralgique de la stratégie d'étouffement du pétrole bitumineux et schisteux tant par sa lutte contre les pipelines de Trans-Canada et d'Enbridge que par celle, à développer, contre les trains de la mort. On verra si le Forum social pan-canadien est capable de livrer un plan d'action qui fonctionne visant le gouvernement canadien en cette année pré-électorale.
Last but not least, la lutte du Front commun 2015, complétée par celle des syndicaux municipaux contre le recul de leur système de pensions, s'annonce comme le grand défi de tout le mouvement social, y compris de son aile politique, pour contrer l'offensive de grande austérité du gouvernement du Parti libéral devenu le grand champion du lobby médical et de ses revenus multiples en plus du lobby corrompu de la construction. Le court texte ci-contre est une contribution à la réflexion au sein d'Offensive syndicale à propos de la stratégie et de la tactique du Front commun. Ce texte a été diffusé au début juillet sur la liste d'envoi de cette organisation.
MB, 14 juillet 2014
Pour lire le texte complet :
Offensive syndicale
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12/06/14 /21:21 /
Contribution au débat sur la pertinence de l'indépendance nationale
Pour joindre libération nationale et émancipation sociale manque un troisième joueur : l'indépendance de classe
Dans un soucis de concentrer la pensée dans un texte le plus court possible, je distingue l'histoire vivante des relations entre libération nationale, émancipation sociale et indépendance de classe, c'est-à-dire celle dont se souviennent les plus vieux militants ayant connu le gouvernement de l'Union nationale, de l'histoire ancienne, depuis la fondation de la Confédération jusqu'à la fondation de l'Union nationale en 1936, reléguée à l'annexe 1. De plus, les explications supplémentaires et commentaires, tout comme les références, se retrouvent dans les notes en fin de texte. Un clic permet d'y accéder et un autre d'en revenir.
La défaite péquiste traîne derrière elle son cortège de pleureurs et de déprimés analystes de la fin de l'histoire du peuple québécois. Projet de la génération soixante-huitarde, l'indépendantisme aurait été rejeté par la génération précédente du conservatisme canadien-français et par la suivante de l'égocentrique néolibéralisme cosmopolite, sans compter son rejet systématique par les non-francophones. Ce défaitisme signifierait-il ou que l'oppression nationale soit en voie de disparition ou que l'indépendance nationale ne soit plus la réponse stratégique pour la contrer ?
Le problème de ce pessimisme est ailleurs. Il relève de la stratégie pour la conquête de l'indépendance. L'impressionniste analyse générationnelle et ethnique ne masque-t-elle pas une jonction jamais faite, et inavouable par les faiseurs d'opinion de ce monde car il faudrait poser l'enjeu des rapports de classe, soit celle entre la question nationale et la question sociale à l'intersection de laquelle on trouve les puissances de l'« Argent » ? Et quel est le secret de cette jonction si ce n'est que le très majoritaire prolétariat fasse de la politique selon ses intérêts tant immédiats qu'historiques. L'indépendance de classe est la clef de la jonction de l'indépendance nationale et de l'indépendance face au capital.
Pour lire le texte complet :
L'indépendance, un projet global - alternatif
Pour joindre libération nationale et émancipation sociale manque un troisième joueur : l'indépendance de classe
Dans un soucis de concentrer la pensée dans un texte le plus court possible, je distingue l'histoire vivante des relations entre libération nationale, émancipation sociale et indépendance de classe, c'est-à-dire celle dont se souviennent les plus vieux militants ayant connu le gouvernement de l'Union nationale, de l'histoire ancienne, depuis la fondation de la Confédération jusqu'à la fondation de l'Union nationale en 1936, reléguée à l'annexe 1. De plus, les explications supplémentaires et commentaires, tout comme les références, se retrouvent dans les notes en fin de texte. Un clic permet d'y accéder et un autre d'en revenir.
La défaite péquiste traîne derrière elle son cortège de pleureurs et de déprimés analystes de la fin de l'histoire du peuple québécois. Projet de la génération soixante-huitarde, l'indépendantisme aurait été rejeté par la génération précédente du conservatisme canadien-français et par la suivante de l'égocentrique néolibéralisme cosmopolite, sans compter son rejet systématique par les non-francophones. Ce défaitisme signifierait-il ou que l'oppression nationale soit en voie de disparition ou que l'indépendance nationale ne soit plus la réponse stratégique pour la contrer ?
Le problème de ce pessimisme est ailleurs. Il relève de la stratégie pour la conquête de l'indépendance. L'impressionniste analyse générationnelle et ethnique ne masque-t-elle pas une jonction jamais faite, et inavouable par les faiseurs d'opinion de ce monde car il faudrait poser l'enjeu des rapports de classe, soit celle entre la question nationale et la question sociale à l'intersection de laquelle on trouve les puissances de l'« Argent » ? Et quel est le secret de cette jonction si ce n'est que le très majoritaire prolétariat fasse de la politique selon ses intérêts tant immédiats qu'historiques. L'indépendance de classe est la clef de la jonction de l'indépendance nationale et de l'indépendance face au capital.
Pour lire le texte complet :
L'indépendance, un projet global - alternatif
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24/05/14 /19:01 /
Priorités de Québec solidaire pour la rentrée parlementaire
Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues
En dehors de l'habituel discours convenu pour la galerie contre l'atteinte rapide de l'équilibre budgétaire par le moyen des coupures, la direction Solidaire s'est donnée quatre précises priorités à géométrie variable. Celles-ci, tout comme le discours à la guimauve qui l'enrobe, ignorent complètement le grand enjeu proprement québécois de la prochaine période, les négociations du secteur public, au cœur du grand enjeu mondial de la croissance des inégalités qui s'explique de prime abord par le grand affaiblissement syndical face au capital. Ces priorités ignorent de même la crise climatique dont les implications pour le pétrole sale concernent directement le Québec. (Pour la multiplication des guerres civiles découlant du grand jeu des grands et petits impérialismes, autre grand enjeu mondial, la direction Solidaire, respectueuse de la Constitution canadienne, s'en remet au débat sur la scène fédérale auquel elle ne participe qu'occasionnellement.)
Pour lire le texte complet :
Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues
Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues
En dehors de l'habituel discours convenu pour la galerie contre l'atteinte rapide de l'équilibre budgétaire par le moyen des coupures, la direction Solidaire s'est donnée quatre précises priorités à géométrie variable. Celles-ci, tout comme le discours à la guimauve qui l'enrobe, ignorent complètement le grand enjeu proprement québécois de la prochaine période, les négociations du secteur public, au cœur du grand enjeu mondial de la croissance des inégalités qui s'explique de prime abord par le grand affaiblissement syndical face au capital. Ces priorités ignorent de même la crise climatique dont les implications pour le pétrole sale concernent directement le Québec. (Pour la multiplication des guerres civiles découlant du grand jeu des grands et petits impérialismes, autre grand enjeu mondial, la direction Solidaire, respectueuse de la Constitution canadienne, s'en remet au débat sur la scène fédérale auquel elle ne participe qu'occasionnellement.)
Pour lire le texte complet :
Luttes du secteur public et climatique, ni vues ni connues
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17/05/14 /19:51 /
Assemblée publique d'Offensive syndicale du 14 mai
Les premiers pas d'une gauche syndicale organisée ?
Le but de cette deuxième assemblée publique était d'organiser un « réseau de travailleurs et de travailleuses visant à revigorer le syndicalisme au Québec » en proposant aux participantes la construction d'un « front commun combatif […] dans le cadre des négociations de 2015 » du secteur public. Offensive syndicale est une initiative jusqu'ici animée par les groupes Alternatives socialistes, section québécoise du Comité pour une internationale ouvrière (CWI/CIO) issue de la tradition trotskyste Militant d'Angleterre et centrée aujourd'hui sur le Socialist Party anglais, et le tout nouveau Front d'action socialiste (FAS), sans affiliation internationale, issue du noyau dirigeant de l'ASSÉ du Printemps érable. À noter qu'Alternatives socialistes est un collectif membre de Québec solidaire mais non le FAS, silencieux sur la question nationale, plus proche des milieux liés à la manif anticapitaliste du premier mai.
Pour lire le texte complet :
Les premiers pas d'une gauche syndicale organisée
Les premiers pas d'une gauche syndicale organisée ?
Le but de cette deuxième assemblée publique était d'organiser un « réseau de travailleurs et de travailleuses visant à revigorer le syndicalisme au Québec » en proposant aux participantes la construction d'un « front commun combatif […] dans le cadre des négociations de 2015 » du secteur public. Offensive syndicale est une initiative jusqu'ici animée par les groupes Alternatives socialistes, section québécoise du Comité pour une internationale ouvrière (CWI/CIO) issue de la tradition trotskyste Militant d'Angleterre et centrée aujourd'hui sur le Socialist Party anglais, et le tout nouveau Front d'action socialiste (FAS), sans affiliation internationale, issue du noyau dirigeant de l'ASSÉ du Printemps érable. À noter qu'Alternatives socialistes est un collectif membre de Québec solidaire mais non le FAS, silencieux sur la question nationale, plus proche des milieux liés à la manif anticapitaliste du premier mai.
Pour lire le texte complet :
Les premiers pas d'une gauche syndicale organisée
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13/05/14 /20:11 /
Pour une manifestation digne du Printemps érable en juin
L'oléoduc Trans-Canada, et particulièrement sa volonté de transformer le port de Cacouna en port privatisé de transbordement de pétrole bitumineux, revigore le mouvement québécois anti-pétrole et anti gaz de schiste. Une marche d'un mois part aujourd'hui de Cacouna pour s'achever à Kanehsatake. Elle sera donc à Montréal vers le 10 juin, à peu près au même moment où le nouveau gouvernement Libéral compte déposer son budget corsé et salé lequel met la table pour les négociations du secteur public. Encore aujourd'hui, des centaines de personnes dans plusieurs villes du Québec ont marché avec les militants et militantes du syndicat de Poste Canada pour protester contre l'élimination de la distribution postale détruisant des milliers d'emplois et contre la hausse faramineuse des envois postaux. Ajoutons-y les nouvelles coupures à Radio-Canada qui, cette fois, provoquent une mobilisation à la base.
Comment de ne pas réaliser que cette convergence est une invitation pressante à l'ensemble des mouvements sociaux du Québec et au parti anti-pétrole et anti-coupures à organiser une gigantesque manifestation à Montréal, type 22 avril 2012 du « Printemps érable », lors du passage de la marche anti-oléoduc. Peut-on compter sur l'initiative syndicale ? Il faut réaliser à quel point toute critique du gouvernement Couillard était absente de la manifestation syndicale du premier mai pour se rendre compte que les directions syndicales s'enfoncent dans l'ornière de la concertation jusqu'à l'absurde. La Coalition mains rouges, sans doute partante, n'a malheureusement pas cette capacité de mobilisation. Reste Québec solidaire dont les porte-parole et députés ont la crédibilité voulue pour lancer dans les plus brefs délais un débat public sur le sujet afin de créer une pression populaire incitant les directions syndicales et populaires à passer à l'action... et, s'il le faut, afin de convoquer directement cette manifestation.
Il faut en finir avec la morosité et la démobilisation en annonçant dès maintenant un automne chaud, un hiver bouillant et un printemps en feu. Plus on attend, plus le peuple en paiera le prix.
Non à l'oléoduc ; Non au port pétrolier ; Non aux coupures ; Non aux hausses de tarifs
Oui à un investissement massif dans les services publics, l'isolation thermique du bâti, le transport en commun ; Oui à l'imposition des profits, du capital, des revenus élevés, des produits luxueux et énergivores
Marc Bonhomme, 10 mai 2014
www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.ca
L'oléoduc Trans-Canada, et particulièrement sa volonté de transformer le port de Cacouna en port privatisé de transbordement de pétrole bitumineux, revigore le mouvement québécois anti-pétrole et anti gaz de schiste. Une marche d'un mois part aujourd'hui de Cacouna pour s'achever à Kanehsatake. Elle sera donc à Montréal vers le 10 juin, à peu près au même moment où le nouveau gouvernement Libéral compte déposer son budget corsé et salé lequel met la table pour les négociations du secteur public. Encore aujourd'hui, des centaines de personnes dans plusieurs villes du Québec ont marché avec les militants et militantes du syndicat de Poste Canada pour protester contre l'élimination de la distribution postale détruisant des milliers d'emplois et contre la hausse faramineuse des envois postaux. Ajoutons-y les nouvelles coupures à Radio-Canada qui, cette fois, provoquent une mobilisation à la base.
Comment de ne pas réaliser que cette convergence est une invitation pressante à l'ensemble des mouvements sociaux du Québec et au parti anti-pétrole et anti-coupures à organiser une gigantesque manifestation à Montréal, type 22 avril 2012 du « Printemps érable », lors du passage de la marche anti-oléoduc. Peut-on compter sur l'initiative syndicale ? Il faut réaliser à quel point toute critique du gouvernement Couillard était absente de la manifestation syndicale du premier mai pour se rendre compte que les directions syndicales s'enfoncent dans l'ornière de la concertation jusqu'à l'absurde. La Coalition mains rouges, sans doute partante, n'a malheureusement pas cette capacité de mobilisation. Reste Québec solidaire dont les porte-parole et députés ont la crédibilité voulue pour lancer dans les plus brefs délais un débat public sur le sujet afin de créer une pression populaire incitant les directions syndicales et populaires à passer à l'action... et, s'il le faut, afin de convoquer directement cette manifestation.
Il faut en finir avec la morosité et la démobilisation en annonçant dès maintenant un automne chaud, un hiver bouillant et un printemps en feu. Plus on attend, plus le peuple en paiera le prix.
Non à l'oléoduc ; Non au port pétrolier ; Non aux coupures ; Non aux hausses de tarifs
Oui à un investissement massif dans les services publics, l'isolation thermique du bâti, le transport en commun ; Oui à l'imposition des profits, du capital, des revenus élevés, des produits luxueux et énergivores
Marc Bonhomme, 10 mai 2014
www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.ca
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05/05/14 /20:04 /
Manifestation syndicale du Premier mai contre l'austérité
Un modeste et paisible rituel sans perspective ni suite
Photos à :https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationSyndicaleDuPremierMaiAMontreal
Quelques milliers de syndiqués de l'ensemble des centrales ont marché paisiblement des bureaux du Premier ministre jusqu'au cœur financier de Montréal. Si toutes les catégories d'âge et les deux sexes y étaient raisonnablement représentés, l'âge moyen reflétait le vieillissement de la population du Québec et sans doute celui syndical d'autant plus que la précarité du travail de la jeunesse affaiblit leurs liens au mouvement syndical. Les contingents syndicaux, toutes bannières et drapeaux déployés avec pancartes imprimées en série mais sans presque aucune artisanale, dominaient largement des organisations populaires pour ainsi dire à peu près absentes.
Pour lire le texte complet :
Manifestation premier mai 2014 Montréal - plus
Un modeste et paisible rituel sans perspective ni suite
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Quelques milliers de syndiqués de l'ensemble des centrales ont marché paisiblement des bureaux du Premier ministre jusqu'au cœur financier de Montréal. Si toutes les catégories d'âge et les deux sexes y étaient raisonnablement représentés, l'âge moyen reflétait le vieillissement de la population du Québec et sans doute celui syndical d'autant plus que la précarité du travail de la jeunesse affaiblit leurs liens au mouvement syndical. Les contingents syndicaux, toutes bannières et drapeaux déployés avec pancartes imprimées en série mais sans presque aucune artisanale, dominaient largement des organisations populaires pour ainsi dire à peu près absentes.
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Manifestation premier mai 2014 Montréal - plus
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29/04/14 /20:11 /
Manifestation pro-choix de Montréal en appui aux femmes du Nouveau-Brunswick suite à la fermeture annoncée de la clinique Morgentaler
Photos à :
https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationProChoixEnAppuiAuNouveauBrunswick?authkey=Gv1sRgCJ-_1v7xxfyKSw
Une cinquantaine de personnes à l'invitation de groupes de femmes ont manifesté Place Émilie-Gamelin en appui aux femmes du Nouveau-Brunswick s'opposant à la fermeture de la clinique Morgentaler qui doit cesser ses activités en juillet, faute de fonds. Suite à la mort de son fondateur qui la subventionnait, le gouvernement du Nouveau-Brunswick refuse de prendre la relève. Au Nouveau-Brunswick, les femmes peuvent obtenir un avortement gratuit en milieu hospitalier, mais elles doivent obtenir au préalable deux références de médecins, dont un grand nombre s'y refuse, en plus de celui qui procède à l'avortement.
Le 17 avril dernier, plusieurs centaines de femmes avait manifesté à Fredericton où est cette clinique. Une manifestation a aussi eu lieu cet après-midi à Ottawa. À la manifestation très bilingue de Montréal, on remarquait l'absence de la Fédération des femmes du Québec et de toute autre organisation sociale et politique à part les groupes organisateurs.
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https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationProChoixEnAppuiAuNouveauBrunswick?authkey=Gv1sRgCJ-_1v7xxfyKSw
Une cinquantaine de personnes à l'invitation de groupes de femmes ont manifesté Place Émilie-Gamelin en appui aux femmes du Nouveau-Brunswick s'opposant à la fermeture de la clinique Morgentaler qui doit cesser ses activités en juillet, faute de fonds. Suite à la mort de son fondateur qui la subventionnait, le gouvernement du Nouveau-Brunswick refuse de prendre la relève. Au Nouveau-Brunswick, les femmes peuvent obtenir un avortement gratuit en milieu hospitalier, mais elles doivent obtenir au préalable deux références de médecins, dont un grand nombre s'y refuse, en plus de celui qui procède à l'avortement.
Le 17 avril dernier, plusieurs centaines de femmes avait manifesté à Fredericton où est cette clinique. Une manifestation a aussi eu lieu cet après-midi à Ottawa. À la manifestation très bilingue de Montréal, on remarquait l'absence de la Fédération des femmes du Québec et de toute autre organisation sociale et politique à part les groupes organisateurs.
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20/04/14 /18:18 /
Tâches et perspectives de Québec solidaire
D'abord et avant tout une politique et une stratégie de la rue
À sa quatrième participation électorale Québec solidaire est encore loin d'avoir conquis le dixième de l'électorat qui a voté, à peine le vingtième du total. Il n'a des députés que grâce à un vote qui reste concentré dans les quartiers gentrifiés et en voie de l'être du centre sud-est francophone montréalaisi. Par comparaison, à sa troisième tentative, le PQ avait gagné la majorité parlementaire avec plus du tiers de l'électorat total. Cette modeste performance, sauvée de la morosité par 91 voix ayant permis l'élection de la troisième députée, ne peut s'expliquer ni par le vote stratégique, en forte diminution suite à l'effondrement du PQ, réduit à son noyau dur, et à l'évanescence d'Option nationale et même du Parti vert, ni par un boycott des méchants grands médias, équitables lors des trois grands moments télévisuels de la campagne.
Les 5 circonscriptions sur 125 ayant chacune plus de 25% du vote populaire en 2014 concentrent 17% du vote Solidaire en 2014, 19.5% en 2012 et 20.4% en 2008. Les 9 ayant chacune plus de 15% en 2014, dont deux à l'extérieur de la région de Montréal, en concentrent 23.8% en 2014 et 26% en 2012. Pour ces 9 dernières circonscriptions, on constate une baisse en nombre absolu pour Mercier et Outremont et une hausse notable pour Rimouski (et Sherbrooke qui reste quand même en bas de 15% en 2014). On note que ces deux dernières circonscriptions ont un taux très élevé d'étudiantes post-secondaires (environ 20%) alors qu'on connaît la popularité relative de Québec solidaire chez les 18-25, conséquence du Printemps érable dont les Solidaires sont devenus les seuls héritiers partidaires.
Pour lire le texte complet :
D'abord et avant tout une stratégie de la rue
D'abord et avant tout une politique et une stratégie de la rue
À sa quatrième participation électorale Québec solidaire est encore loin d'avoir conquis le dixième de l'électorat qui a voté, à peine le vingtième du total. Il n'a des députés que grâce à un vote qui reste concentré dans les quartiers gentrifiés et en voie de l'être du centre sud-est francophone montréalaisi. Par comparaison, à sa troisième tentative, le PQ avait gagné la majorité parlementaire avec plus du tiers de l'électorat total. Cette modeste performance, sauvée de la morosité par 91 voix ayant permis l'élection de la troisième députée, ne peut s'expliquer ni par le vote stratégique, en forte diminution suite à l'effondrement du PQ, réduit à son noyau dur, et à l'évanescence d'Option nationale et même du Parti vert, ni par un boycott des méchants grands médias, équitables lors des trois grands moments télévisuels de la campagne.
Les 5 circonscriptions sur 125 ayant chacune plus de 25% du vote populaire en 2014 concentrent 17% du vote Solidaire en 2014, 19.5% en 2012 et 20.4% en 2008. Les 9 ayant chacune plus de 15% en 2014, dont deux à l'extérieur de la région de Montréal, en concentrent 23.8% en 2014 et 26% en 2012. Pour ces 9 dernières circonscriptions, on constate une baisse en nombre absolu pour Mercier et Outremont et une hausse notable pour Rimouski (et Sherbrooke qui reste quand même en bas de 15% en 2014). On note que ces deux dernières circonscriptions ont un taux très élevé d'étudiantes post-secondaires (environ 20%) alors qu'on connaît la popularité relative de Québec solidaire chez les 18-25, conséquence du Printemps érable dont les Solidaires sont devenus les seuls héritiers partidaires.
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D'abord et avant tout une stratégie de la rue
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13/04/14 /19:06 /
Réponse à des lectrices et lecteurs
Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire
1. ASSÉ et syndicats
2. La parenté stratégique PQ et Québec solidaire
3. Convergence entre le PQ et la CAQ
4. Parti parfait ou anticapitalistes conséquents
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Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire
Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire
1. ASSÉ et syndicats
2. La parenté stratégique PQ et Québec solidaire
3. Convergence entre le PQ et la CAQ
4. Parti parfait ou anticapitalistes conséquents
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Le débat stratégique concerne aussi Québec solidaire
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11/04/14 /18:10 /
Débat post-électoral
Quel autre choix que le moins pire parti du 1% ?
Désespérés des résultats électoraux, certains commentateurs anticapitalistes crient au meurtre à propos du nouveau gouvernement Libéral en le qualifiant de gouvernement du 1%. Évidemment que ce l'est. Un gouvernement caquiste dirigé par un homme d'affaires multimillionnaire aurait-il été autre chose ? Un gouvernement péquiste dirigé par une première ministre dont le conjoint a refusé de révéler ses avoirs et qui est connu comme un financier tout aussi multimillionnaire s'étant enrichi dans l'immobilier, et dont la politique économique aurait été sous la gouverne du plus anti-syndical milliardaire du Québec aurait-il été autre chose qu'un gouvernement du 1% ? En prime, ce gouvernement aurait, par sa charte, semer la zizanie entre québécois de souche et néo-québécoises. Pas question pour le peuple québécois de risquer ses acquis sociaux, même charcutés et fragilisés, pour une illusoire indépendance réactionnaire.
En choisissant un gouvernement Libéral majoritaire, le peuple québécois a très sagement choisi la moins pire des propositions réellement existantes sur son menu électoral. Il a dit non au gouvernement des 1% ouvertement anti-syndical et xénophobe qui veut souiller à jamais l'espérance indépendantiste. Il a dit non au gouvernement des 1% qui veut rationaliser l'État comme on rationalise à la hache une entreprise. Il ne lui restait que dire oui au gouvernement des 1% qui est un diable bien connu dont on n'attend rien et qu'on sait, sans fausse conscience, qu'on devra combattre bec et ongles dans la rue.
Pour le combat historique de libération nationale et d'émancipation sociale, l'heure est à la reconstruction d'une alternative propre à un Québec bigarré et pluriel qui envoie au musée de l'histoire le bleu fleurdelisé et le « gens du pays ». Basta de ce folklore identitaire.
Et Québec solidaire ? On ne remet pas un gouvernement à des enfants de cœur aveugles au fondement antagonique des rapports de classe. On peut sourire à leur vert capitalisme de partage et à leur assemblée constituante entre gens bien élevés. Mais le peuple sait de quoi est capable un patron, privé ou public. Il sait que la répression fédéraliste ne fera qu'une bouchée de la constituante. Au moins la direction péquiste s'est-elle rendue compte que le temps de référendum, même alambiqués, est terminé. La libération-émancipation exige un soulèvement.
En ces temps d'austérité, il faut des batailles rangées pour arracher des miettes. Quant aux gouvernements social-démocrate, travailliste, socialiste, communiste... ou solidaire, le capital financier, avec la dette publique, ses paradis fiscaux et ses grève d'investissement, sait les transformer en marionnettes au fiel mielleux. Le peuple veut bien que les sympathiques Solidaires soient les anges gardiens du parlement mais il n'en attend rien de plus.
Quant à rue, le peuple militant les voit en queue de manif avec leurs pancartes oranges sans message originale. À part parasiter les luttes pour récolter des votes, en quoi les Solidaires contribuent-ils à construire le rapport de forces dans la rue ? Où était la direction Solidaire lors du Printemps érable quand il fallait lancer un débat public sur la grève sociale ? Où se cachait la direction Solidaire quand la fermeture d'Electrolux est revenue sur le tapis en période électorale ? A-t-elle appelé son électorat à la manif anti-austérité des 10 000 organisée par l'ASSÉ ?
On compare souvent Québec solidaire aux Partis de gauche français ou allemand. Cette comparaison est boiteuse. Ces partis européens sont un rejet du social-libéralisme. Québec solidaire en est un du national-populisme. Il a gardé dans ses bagages pas mal de social-libéralisme qui domine sa direction. C'est aux anticapitalistes soutenus par les antilibéraux de faire le ménage pour faire muer Québec solidaire en chef de file du combat indépendantiste.
Marc Bonhomme, 11 avril 2014
Quel autre choix que le moins pire parti du 1% ?
Désespérés des résultats électoraux, certains commentateurs anticapitalistes crient au meurtre à propos du nouveau gouvernement Libéral en le qualifiant de gouvernement du 1%. Évidemment que ce l'est. Un gouvernement caquiste dirigé par un homme d'affaires multimillionnaire aurait-il été autre chose ? Un gouvernement péquiste dirigé par une première ministre dont le conjoint a refusé de révéler ses avoirs et qui est connu comme un financier tout aussi multimillionnaire s'étant enrichi dans l'immobilier, et dont la politique économique aurait été sous la gouverne du plus anti-syndical milliardaire du Québec aurait-il été autre chose qu'un gouvernement du 1% ? En prime, ce gouvernement aurait, par sa charte, semer la zizanie entre québécois de souche et néo-québécoises. Pas question pour le peuple québécois de risquer ses acquis sociaux, même charcutés et fragilisés, pour une illusoire indépendance réactionnaire.
En choisissant un gouvernement Libéral majoritaire, le peuple québécois a très sagement choisi la moins pire des propositions réellement existantes sur son menu électoral. Il a dit non au gouvernement des 1% ouvertement anti-syndical et xénophobe qui veut souiller à jamais l'espérance indépendantiste. Il a dit non au gouvernement des 1% qui veut rationaliser l'État comme on rationalise à la hache une entreprise. Il ne lui restait que dire oui au gouvernement des 1% qui est un diable bien connu dont on n'attend rien et qu'on sait, sans fausse conscience, qu'on devra combattre bec et ongles dans la rue.
Pour le combat historique de libération nationale et d'émancipation sociale, l'heure est à la reconstruction d'une alternative propre à un Québec bigarré et pluriel qui envoie au musée de l'histoire le bleu fleurdelisé et le « gens du pays ». Basta de ce folklore identitaire.
Et Québec solidaire ? On ne remet pas un gouvernement à des enfants de cœur aveugles au fondement antagonique des rapports de classe. On peut sourire à leur vert capitalisme de partage et à leur assemblée constituante entre gens bien élevés. Mais le peuple sait de quoi est capable un patron, privé ou public. Il sait que la répression fédéraliste ne fera qu'une bouchée de la constituante. Au moins la direction péquiste s'est-elle rendue compte que le temps de référendum, même alambiqués, est terminé. La libération-émancipation exige un soulèvement.
En ces temps d'austérité, il faut des batailles rangées pour arracher des miettes. Quant aux gouvernements social-démocrate, travailliste, socialiste, communiste... ou solidaire, le capital financier, avec la dette publique, ses paradis fiscaux et ses grève d'investissement, sait les transformer en marionnettes au fiel mielleux. Le peuple veut bien que les sympathiques Solidaires soient les anges gardiens du parlement mais il n'en attend rien de plus.
Quant à rue, le peuple militant les voit en queue de manif avec leurs pancartes oranges sans message originale. À part parasiter les luttes pour récolter des votes, en quoi les Solidaires contribuent-ils à construire le rapport de forces dans la rue ? Où était la direction Solidaire lors du Printemps érable quand il fallait lancer un débat public sur la grève sociale ? Où se cachait la direction Solidaire quand la fermeture d'Electrolux est revenue sur le tapis en période électorale ? A-t-elle appelé son électorat à la manif anti-austérité des 10 000 organisée par l'ASSÉ ?
On compare souvent Québec solidaire aux Partis de gauche français ou allemand. Cette comparaison est boiteuse. Ces partis européens sont un rejet du social-libéralisme. Québec solidaire en est un du national-populisme. Il a gardé dans ses bagages pas mal de social-libéralisme qui domine sa direction. C'est aux anticapitalistes soutenus par les antilibéraux de faire le ménage pour faire muer Québec solidaire en chef de file du combat indépendantiste.
Marc Bonhomme, 11 avril 2014
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09/04/14 /21:19 /
Conclusion d'un bilan électoral égréné au long de la campagne
Le pire est évité, reste à ressusciter l'espérance libératrice
La perspective d'un gouvernement majoritaire du PQ s'est transformée en réalité Libéral. La disparition annoncée de la CAQ en résurrection. Une percée espérée de Québec solidaire en stagnation plus, in extremis, une consolation. La bonne nouvelle : se volatilise la charte xénophobe et une politique économique sous la houlette du plus anti-syndicaliste des patrons. La mauvaise nouvelle : le retour aux affaires du parti patronal par excellence. Une hantise : la mort de l'espoir indépendantiste. Une déception : l'incapacité de Québec solidaire de prendre la relève.
Un gouvernement péquiste majoritaire en aurait été un confiné à la droite extrême, de type berlusconien pimenté de Ligue du Nord. Le PQ s'était consciemment aliéné les non-francophones et les progressistes francophones. Il comptait se sortir de cette quadrature du cercle en anesthésiant le sens commun francophone par une forte dose d'illusion indépendantiste nourrie par l'humiliation nationale. C'était gravement sous-estimer le peuple québécois qui sait distinguer une chimère réactionnaire de la perspective d'une authentique libération même risquée.
Le peuple québécois était disponible à une nouvelle offre. À la dernière minute, il a remarqué un homme d'affaires à succès avec une épine dorsale. Il a été tenté. Mais flairant les conséquences désastreuses de l'État-entreprise et méfiant des moralisateurs, il ne lui a pas confié son sort.
Le peuple a bien compris cette dame rassurante qui promettait « plus de mieux » et « moins de pire » comme disait de son parti les Zapartistes en 2008. Toutefois, la loi d'airain néolibérale de la course vers le fond du baril a appris au peuple québécois, comme à ceux du monde, qu'on ne fait pas de consensus avec le diable capitaliste. Cette naïveté aboutit à moins de mieux et à plus de de pire. Il lui a quand même laissé une autre chance de se rattraper.
Ne restait plus que la solution par défaut : le parti des « vrais affaires »... bilingues. Le parti des docteurs dodus se penchera sur le malade pour lui administrer un remède de cheval. Avec près de la moitié du budget consacré à la maladie, voilà de bonnes « vrais affaires ». Après le lobby ABC (asphalte-bois-ciment), est-que ce sera le tour de celui de la maladie de traire le contribuable ?
Quatre ans de gouvernement Libéral désespèrent les électoralistes de gauche. Qualifier de « grave » et « surréaliste » ce gouvernement prépare-t-il le retour des tentatives d'accointances Solidaires avec un PQ redécouvrant, dans l'opposition, le discours social-démocrate ? Est-ce avec lui que la petite députation des trois Solidaire rebâtira un « véritable mouvement souverainiste » ? N'est-ce pas plutôt le temps d'envoyer le PQ au musée de l'histoire ? Son résultat électoral minable, qui le ramène quarante ans en arrière, ne sanctionne-t-il pas historiquement sa tentative désespérée de saboter la cause indépendantiste pour mieux sauver sa peau ?
La réponse est non pas dans le vent mais dans la rue. Au prochain coin, il y a le budget printanier. Plus loin, rendu au grand boulevard il y aura la grande négociation du secteur public en 2015. Pour s'y rendre, le chemin croise maintes rues au noms inconnus. Enfermé dans l'enceinte parlementaire, Québec solidaire ignorera-t-il l'appel du dehors comme il a fait fi, durant la campagne électorale, du cri des congédiés d'Electrolux pour cause de fermeture tout comme il a refusé de convier ses membres et son électorat à la manifestation étudiante des 10 000 ?
Il appartient aux Solidaires, pressés par ses anticapitalistes jusqu'ici très peu critiques, d'y gagner ses épaulettes en proposant une perspective de libération nationale et d'émancipation sociale d'indépendance pour exproprier les banques et sauver la langue afin de réaliser le plein emploi écologique.
Marc Bonhomme, 9 avril 2014
Le pire est évité, reste à ressusciter l'espérance libératrice
La perspective d'un gouvernement majoritaire du PQ s'est transformée en réalité Libéral. La disparition annoncée de la CAQ en résurrection. Une percée espérée de Québec solidaire en stagnation plus, in extremis, une consolation. La bonne nouvelle : se volatilise la charte xénophobe et une politique économique sous la houlette du plus anti-syndicaliste des patrons. La mauvaise nouvelle : le retour aux affaires du parti patronal par excellence. Une hantise : la mort de l'espoir indépendantiste. Une déception : l'incapacité de Québec solidaire de prendre la relève.
Un gouvernement péquiste majoritaire en aurait été un confiné à la droite extrême, de type berlusconien pimenté de Ligue du Nord. Le PQ s'était consciemment aliéné les non-francophones et les progressistes francophones. Il comptait se sortir de cette quadrature du cercle en anesthésiant le sens commun francophone par une forte dose d'illusion indépendantiste nourrie par l'humiliation nationale. C'était gravement sous-estimer le peuple québécois qui sait distinguer une chimère réactionnaire de la perspective d'une authentique libération même risquée.
Le peuple québécois était disponible à une nouvelle offre. À la dernière minute, il a remarqué un homme d'affaires à succès avec une épine dorsale. Il a été tenté. Mais flairant les conséquences désastreuses de l'État-entreprise et méfiant des moralisateurs, il ne lui a pas confié son sort.
Le peuple a bien compris cette dame rassurante qui promettait « plus de mieux » et « moins de pire » comme disait de son parti les Zapartistes en 2008. Toutefois, la loi d'airain néolibérale de la course vers le fond du baril a appris au peuple québécois, comme à ceux du monde, qu'on ne fait pas de consensus avec le diable capitaliste. Cette naïveté aboutit à moins de mieux et à plus de de pire. Il lui a quand même laissé une autre chance de se rattraper.
Ne restait plus que la solution par défaut : le parti des « vrais affaires »... bilingues. Le parti des docteurs dodus se penchera sur le malade pour lui administrer un remède de cheval. Avec près de la moitié du budget consacré à la maladie, voilà de bonnes « vrais affaires ». Après le lobby ABC (asphalte-bois-ciment), est-que ce sera le tour de celui de la maladie de traire le contribuable ?
Quatre ans de gouvernement Libéral désespèrent les électoralistes de gauche. Qualifier de « grave » et « surréaliste » ce gouvernement prépare-t-il le retour des tentatives d'accointances Solidaires avec un PQ redécouvrant, dans l'opposition, le discours social-démocrate ? Est-ce avec lui que la petite députation des trois Solidaire rebâtira un « véritable mouvement souverainiste » ? N'est-ce pas plutôt le temps d'envoyer le PQ au musée de l'histoire ? Son résultat électoral minable, qui le ramène quarante ans en arrière, ne sanctionne-t-il pas historiquement sa tentative désespérée de saboter la cause indépendantiste pour mieux sauver sa peau ?
La réponse est non pas dans le vent mais dans la rue. Au prochain coin, il y a le budget printanier. Plus loin, rendu au grand boulevard il y aura la grande négociation du secteur public en 2015. Pour s'y rendre, le chemin croise maintes rues au noms inconnus. Enfermé dans l'enceinte parlementaire, Québec solidaire ignorera-t-il l'appel du dehors comme il a fait fi, durant la campagne électorale, du cri des congédiés d'Electrolux pour cause de fermeture tout comme il a refusé de convier ses membres et son électorat à la manifestation étudiante des 10 000 ?
Il appartient aux Solidaires, pressés par ses anticapitalistes jusqu'ici très peu critiques, d'y gagner ses épaulettes en proposant une perspective de libération nationale et d'émancipation sociale d'indépendance pour exproprier les banques et sauver la langue afin de réaliser le plein emploi écologique.
Marc Bonhomme, 9 avril 2014
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06/04/14 /21:19 /
Débat Dubuc-Leduc, prise 4
Voter Solidaire sans excuser son cul-de-sac stratégique
Le débat final de L'Aut'Journal entre son éditeur et le candidat de Québec solidaire dans Hochelaga-Maisonneuve porte sur la stratégie de conquête de l'indépendance. Le dirigeant du collectif de gauche péquiste, Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ-libre) débusque efficacement la paille dans l’œil Solidaire sans paradoxalement voir la poutre qui lui arrive en plein visage. Pierre Dubuc comprend le stérile carcan institutionnel dans lequel s'enferme Alexandre Leduc mais il n'arrive pas lui-même à en sortir. Finalement, ni l'un ni l'autre protagonistes n'arrivent à se libérer du piège de la gouvernance souverainiste à laquelle est condamnée toute solution institutionnelle d'accès à l'indépendance.
Pour lire le texte complet :
Débat Dubuc-Leduc, prise 4
Voter Solidaire sans excuser son cul-de-sac stratégique
Le débat final de L'Aut'Journal entre son éditeur et le candidat de Québec solidaire dans Hochelaga-Maisonneuve porte sur la stratégie de conquête de l'indépendance. Le dirigeant du collectif de gauche péquiste, Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ-libre) débusque efficacement la paille dans l’œil Solidaire sans paradoxalement voir la poutre qui lui arrive en plein visage. Pierre Dubuc comprend le stérile carcan institutionnel dans lequel s'enferme Alexandre Leduc mais il n'arrive pas lui-même à en sortir. Finalement, ni l'un ni l'autre protagonistes n'arrivent à se libérer du piège de la gouvernance souverainiste à laquelle est condamnée toute solution institutionnelle d'accès à l'indépendance.
Pour lire le texte complet :
Débat Dubuc-Leduc, prise 4
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03/04/14 /08:30 /
Manifestation de l'ASSÉ contre l'austérité du 3 avril 2014
Deux ans déjà, nous revoilà !
Pour les photos, voir : https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationDeLASSEContreLAusteriteDu3042014
Que les sulfureuses Janette et tutti quanti aillent se rhabiller... une fois sorties de la piscine. Nous étions cet après-midi un bon 10 000 à manifester dans les rues de Montréal pendant qu'une cinquantaine de mille étudiantes s'étaient mises en grève pour une journée venant de 19 associations dont celles de 4 cégeps de Montréal. S'étaient jointes à ce jeune déferlement printanier quelques dizaines, peut-être l'une ou l'autre centaines, de militantes des groupes populaires et de femmes et une poignée de militants syndicaux.
On y a aussi vu une petite présence du Parti Vert et d'Option nationale et une un peu plus nombreuse de Québec solidaire présente aussi par une distribution de tracts. Que cette mobilisation aurait pu être encore plus imposante si les centrales syndicales s'étaient mises de la partie et si la direction Solidaire avait mobilisé ses troupes le temps d'interrompre ses activités électorales pour une demi-journée comme il sied à un parti de la rue. Il aura fallu la réaction d'une ou l'autre association, dont celle du porte-parole non élu qui était présent, pour sauver la face.
Ce ne sont pas quelques provocations policières contre cette manif déclarée illégale avant même qu'elle ne débute qui vont gâcher notre plaisir à voir la gauche reprendre le dessus sur la droite xénophobe dans la rue. On ne peut pas empêcher les érables de couler quand leur temps est venu. Reste que cette austérité contre laquelle on se mobilisait, sans plus de précision, le temps d'une bouffée d'air sera inévitablement au rendez-vous le lendemain des élections, plus forte que jamais.
Si cette manifestation ne sonne pas le réveil de la riposte au sortir de ce long et froid hiver, mais qu'elle se cantonne à demeurer une promenade de joyeuse défrustration, il n'y aura ni sortie de l'austérité ni sortie du pétrole. C'est là un défi pour Québec solidaire en autant que les urnes ne le mangent pas tout rond.
Deux ans déjà, nous revoilà !
Pour les photos, voir : https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationDeLASSEContreLAusteriteDu3042014
Que les sulfureuses Janette et tutti quanti aillent se rhabiller... une fois sorties de la piscine. Nous étions cet après-midi un bon 10 000 à manifester dans les rues de Montréal pendant qu'une cinquantaine de mille étudiantes s'étaient mises en grève pour une journée venant de 19 associations dont celles de 4 cégeps de Montréal. S'étaient jointes à ce jeune déferlement printanier quelques dizaines, peut-être l'une ou l'autre centaines, de militantes des groupes populaires et de femmes et une poignée de militants syndicaux.
On y a aussi vu une petite présence du Parti Vert et d'Option nationale et une un peu plus nombreuse de Québec solidaire présente aussi par une distribution de tracts. Que cette mobilisation aurait pu être encore plus imposante si les centrales syndicales s'étaient mises de la partie et si la direction Solidaire avait mobilisé ses troupes le temps d'interrompre ses activités électorales pour une demi-journée comme il sied à un parti de la rue. Il aura fallu la réaction d'une ou l'autre association, dont celle du porte-parole non élu qui était présent, pour sauver la face.
Ce ne sont pas quelques provocations policières contre cette manif déclarée illégale avant même qu'elle ne débute qui vont gâcher notre plaisir à voir la gauche reprendre le dessus sur la droite xénophobe dans la rue. On ne peut pas empêcher les érables de couler quand leur temps est venu. Reste que cette austérité contre laquelle on se mobilisait, sans plus de précision, le temps d'une bouffée d'air sera inévitablement au rendez-vous le lendemain des élections, plus forte que jamais.
Si cette manifestation ne sonne pas le réveil de la riposte au sortir de ce long et froid hiver, mais qu'elle se cantonne à demeurer une promenade de joyeuse défrustration, il n'y aura ni sortie de l'austérité ni sortie du pétrole. C'est là un défi pour Québec solidaire en autant que les urnes ne le mangent pas tout rond.
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01/04/14 /20:01 /
Triste fin de campagne électorale
Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue
Match sans fin de lançage de boue engluant des plate-formes médiatiques cherchant un centre, plus à droite ou plus à gauche mais enserré dans les mêmes griffes néolibérales. À la fin banques et consorts financeront les variations sur un même thème des uns et des autres... à leurs conditions. La gouvernance (socio)-libérale étant admise pour tous, les impuretés morale et citoyenne des uns et des autres deviennent déterminantes. La vertu le dispute à l'inclusion. À la gauche, les purs Solidaires loin du pouvoir. À droite, les Libéraux, parti de pouvoir. Le PQ qui l'est devenu. La CAQ qui en rêve. L'argent sans odeur identitaire des Libéraux pourfend l'identitarisme sans-le-sou du PQ. Entre les deux, le cœur de la CAQ balance. Québec solidaire jette des pavés dans la mare, aveugle aux éclaboussures sur sa robe immaculée. La fin d'un hiver traînant des pieds laissent à voir des paysages « sales et transversales ». Balayés par des vents du nord chamaillant ceux du sud, les girouettes s'affolent comme les sondages.
Pour lire le texte complet :
Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue
Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue
Match sans fin de lançage de boue engluant des plate-formes médiatiques cherchant un centre, plus à droite ou plus à gauche mais enserré dans les mêmes griffes néolibérales. À la fin banques et consorts financeront les variations sur un même thème des uns et des autres... à leurs conditions. La gouvernance (socio)-libérale étant admise pour tous, les impuretés morale et citoyenne des uns et des autres deviennent déterminantes. La vertu le dispute à l'inclusion. À la gauche, les purs Solidaires loin du pouvoir. À droite, les Libéraux, parti de pouvoir. Le PQ qui l'est devenu. La CAQ qui en rêve. L'argent sans odeur identitaire des Libéraux pourfend l'identitarisme sans-le-sou du PQ. Entre les deux, le cœur de la CAQ balance. Québec solidaire jette des pavés dans la mare, aveugle aux éclaboussures sur sa robe immaculée. La fin d'un hiver traînant des pieds laissent à voir des paysages « sales et transversales ». Balayés par des vents du nord chamaillant ceux du sud, les girouettes s'affolent comme les sondages.
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Les quatre partis dans la même lie, à mille lieux de la rue
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30/03/14 /16:00 /
Face-à-face TVA
La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre
Le face-à-face de TVA ne peut que réjouir la droite populiste et décevoir la gauche à gauche. Il fut digne de ce réseau anti-syndical qui patenta un format propice aux clips et qui fit commenté le débat par cinq hommes de droite sans femme pour déranger leur arrogance.
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La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre
La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre
Le face-à-face de TVA ne peut que réjouir la droite populiste et décevoir la gauche à gauche. Il fut digne de ce réseau anti-syndical qui patenta un format propice aux clips et qui fit commenté le débat par cinq hommes de droite sans femme pour déranger leur arrogance.
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La droite populiste triomphe, la gauche à gauche s'effondre
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26/03/14 /19:40 /
Avant le second débat des chefs
Mettre à contribution la CDPQ pour financer l'alternative
Le PQ aura su se tirer à la fois dans le pied droit et dans le pied gauche. La séduction xénophobe de la droite par la charte s'est mué en un bonhomme sept heures référendaire, le cauchemar de la droite. Le parti pris printemps érable de 2012 s'est transformé en anti-syndicalisme primaire à la Québécor. Pour bloquer la marche triomphale Libéral ne reste plus au PQ, et à ses nouveaux alliés caquistes, qu'à rouvrir les soupiraux des égouts xénophobes parfumés d'hypocrite moralisme anti-corruption. Les trois partis croque-mort relégués aux coulisses, Québec solidaire reste seul sur le devant de la scène. Libre à lui de se piéger dans cette joute boueuse ou de renouer avec ce projet de société libérateur et émancipateur qui imprégnait les grandes mobilisations du Printemps érable. Faut-il prendre au sérieux cet hydre à trois têtes s'entre-dévorant ? Deux ou trois phrases bien senties suffiront à régler son compte. Lors du second débat des chefs, près d'une demi-heure de parole Solidaire s'adressant à plus d'un million de personnes donne le temps d'élaborer l'alternative qui enthousiasme et qui remobilise.
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La CDPQ pour financer l'alternative
Mettre à contribution la CDPQ pour financer l'alternative
Le PQ aura su se tirer à la fois dans le pied droit et dans le pied gauche. La séduction xénophobe de la droite par la charte s'est mué en un bonhomme sept heures référendaire, le cauchemar de la droite. Le parti pris printemps érable de 2012 s'est transformé en anti-syndicalisme primaire à la Québécor. Pour bloquer la marche triomphale Libéral ne reste plus au PQ, et à ses nouveaux alliés caquistes, qu'à rouvrir les soupiraux des égouts xénophobes parfumés d'hypocrite moralisme anti-corruption. Les trois partis croque-mort relégués aux coulisses, Québec solidaire reste seul sur le devant de la scène. Libre à lui de se piéger dans cette joute boueuse ou de renouer avec ce projet de société libérateur et émancipateur qui imprégnait les grandes mobilisations du Printemps érable. Faut-il prendre au sérieux cet hydre à trois têtes s'entre-dévorant ? Deux ou trois phrases bien senties suffiront à régler son compte. Lors du second débat des chefs, près d'une demi-heure de parole Solidaire s'adressant à plus d'un million de personnes donne le temps d'élaborer l'alternative qui enthousiasme et qui remobilise.
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La CDPQ pour financer l'alternative
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25/03/14 /19:56 /
AÉCG, accord commercial Canada-Europe
Québec solidaire noie le poisson du libre-échange
Une entente de principe a été signé entre l'Union européenne et le Canada en octobre dernier concernant l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG). Contrairement à l'ALÉNA, « [l]e Québec, pour la première fois de son histoire, a participé pleinement aux négociations d’un accord de commerce international dans les domaines relevant en tout ou en partie de ses compétences législatives. […] ...l’Accord sera déposé à l’Assemblée nationale pour approbation avant que le gouvernement québécois ne se déclare lié par l’Accord. »i Les trois partis néolibéraux sont bien sûrs enthousiastes à ratifier l'AÉCG. Par contre, Québec solidaire, dans sa plate-forme électorale, affirme qu'il « s'opposera à la signature de toute nouvelle entente commerciale qui ne remplirait pas ces conditions, notamment une entente négociée secrètement comme l'AÉCG avec l'Union européenne [les conditions étant] les droits individuels et collectifs, le respect de l’environnement et l’avancement de la démocratie. »
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Québec solidaire cède sur le libre-échange
Québec solidaire noie le poisson du libre-échange
Une entente de principe a été signé entre l'Union européenne et le Canada en octobre dernier concernant l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG). Contrairement à l'ALÉNA, « [l]e Québec, pour la première fois de son histoire, a participé pleinement aux négociations d’un accord de commerce international dans les domaines relevant en tout ou en partie de ses compétences législatives. […] ...l’Accord sera déposé à l’Assemblée nationale pour approbation avant que le gouvernement québécois ne se déclare lié par l’Accord. »i Les trois partis néolibéraux sont bien sûrs enthousiastes à ratifier l'AÉCG. Par contre, Québec solidaire, dans sa plate-forme électorale, affirme qu'il « s'opposera à la signature de toute nouvelle entente commerciale qui ne remplirait pas ces conditions, notamment une entente négociée secrètement comme l'AÉCG avec l'Union européenne [les conditions étant] les droits individuels et collectifs, le respect de l’environnement et l’avancement de la démocratie. »
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Québec solidaire cède sur le libre-échange
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23/03/14 /19:56 /
Une campagne qui donne la nausée
À la stérilité néolibérale répond le vide consensuel Solidaire
À voir la caricature de Garnotte dans Le Devoir du 21/03/14 (ci-haut), je n'ai pu faire autrement qu'éclater d'un rire honteux pour ne pas pleurer de désespoir. Au-delà de la surprise du poing milliardaire cognant la tête du PQ au point de la lui faire perdre, la prévisibilité néolibérale de la campagne plonge dans le désespoir l'optimisme le plus débridé indépendamment du faux-fuyant du faux débat référendaire. De la part de la bande des trois partis droitistes se contorsionnant de mensonges à ennuyer les plus crédules et à enrager les autres, le référendum sert de diversion non divertissante. Pire que la pierre PKP retombée sur les pieds du PQ, la déception crève-cœur de ce débat des chefs, réductrice incarnation commerciale des partis, aura été la retombée de la nouvelle audace Solidaire sur le plat plancher du consensus par la gauche.
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Une campagne qui donne la nausée
À la stérilité néolibérale répond le vide consensuel Solidaire
À voir la caricature de Garnotte dans Le Devoir du 21/03/14 (ci-haut), je n'ai pu faire autrement qu'éclater d'un rire honteux pour ne pas pleurer de désespoir. Au-delà de la surprise du poing milliardaire cognant la tête du PQ au point de la lui faire perdre, la prévisibilité néolibérale de la campagne plonge dans le désespoir l'optimisme le plus débridé indépendamment du faux-fuyant du faux débat référendaire. De la part de la bande des trois partis droitistes se contorsionnant de mensonges à ennuyer les plus crédules et à enrager les autres, le référendum sert de diversion non divertissante. Pire que la pierre PKP retombée sur les pieds du PQ, la déception crève-cœur de ce débat des chefs, réductrice incarnation commerciale des partis, aura été la retombée de la nouvelle audace Solidaire sur le plat plancher du consensus par la gauche.
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Une campagne qui donne la nausée
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18/03/14 /19:27 /
Le débat Dubuc – Leduc de L'Aut'Journal
Le stratégie Front populaire jusqu'à la lie
À Alexandre Leduc, candidat Solidaire dans la circonscription prenable d'Hochelaga-Maisonneuve, qui dénonce l'achèvement berlusconien du tournant droitiste du PQ avec la candidature PKP de Québécor, Pierre Dubuc, l'éditeur de l'Aut'Journal et stratège du SPQ-libre, aile gauche du PQ, rétorque par l'appel au ralliement au péquiste front souverainiste droite-gauche dont l'aile patronale se renforce par un retour de ce qui reste de Québec Inc. à la menace souverainiste. On passera sur le nauséabond persiflage de Québec solidaire comme une coalition de fédéralistes, souverainistes et... intégristes sous la houlette des premiers !
Pour lire le texte complet :
Débat Dubuc-Leduc
Le stratégie Front populaire jusqu'à la lie
À Alexandre Leduc, candidat Solidaire dans la circonscription prenable d'Hochelaga-Maisonneuve, qui dénonce l'achèvement berlusconien du tournant droitiste du PQ avec la candidature PKP de Québécor, Pierre Dubuc, l'éditeur de l'Aut'Journal et stratège du SPQ-libre, aile gauche du PQ, rétorque par l'appel au ralliement au péquiste front souverainiste droite-gauche dont l'aile patronale se renforce par un retour de ce qui reste de Québec Inc. à la menace souverainiste. On passera sur le nauséabond persiflage de Québec solidaire comme une coalition de fédéralistes, souverainistes et... intégristes sous la houlette des premiers !
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Débat Dubuc-Leduc
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15/03/14 /09:16 /
Élections québécoises, jour 10
Le poing en l'air du milliardaire et douche froide d'un sondage
Ce poing à hauteur de visage, et non point à la Paul Rose vers le ciel de la libération et de l'émancipation, sera mis dans la face du peuple québécois. L'alliance du milliardaire et de la millionnaire donne mille fois raisons au vieux slogan de gauche que l'on n'entend plus : « parti québécois, parti bourgeois ». Avec PKP, on va écoper. En ces temps de reflux post Printemps érable, le PQ propose au peuple frileux une indépendance à contre-sens, un Québec canadien, un Québec pétrolier. Les guichets automatiques continueraient à cracher le portrait de la reine. Tout serait changer... pour le pire. Est-ce le chant du cygne noir entonné par la chorale du désespoir ? L'alternance libérale, plus que jamais le refuge des fédéralistes de la CAQ et du Parti vert, n'a à offrir qu'une apparence de statu-quo cachant une plongée sans fin dans un gouffre néolibéral sans fond. À la froidure saisonnière de l'hiver, le PLQ veut substituer celle perpétuelle du Plan Nord.
Pour lire le texte complet :
Le poing en l'ait du milliardaire
Le poing en l'air du milliardaire et douche froide d'un sondage
Ce poing à hauteur de visage, et non point à la Paul Rose vers le ciel de la libération et de l'émancipation, sera mis dans la face du peuple québécois. L'alliance du milliardaire et de la millionnaire donne mille fois raisons au vieux slogan de gauche que l'on n'entend plus : « parti québécois, parti bourgeois ». Avec PKP, on va écoper. En ces temps de reflux post Printemps érable, le PQ propose au peuple frileux une indépendance à contre-sens, un Québec canadien, un Québec pétrolier. Les guichets automatiques continueraient à cracher le portrait de la reine. Tout serait changer... pour le pire. Est-ce le chant du cygne noir entonné par la chorale du désespoir ? L'alternance libérale, plus que jamais le refuge des fédéralistes de la CAQ et du Parti vert, n'a à offrir qu'une apparence de statu-quo cachant une plongée sans fin dans un gouffre néolibéral sans fond. À la froidure saisonnière de l'hiver, le PLQ veut substituer celle perpétuelle du Plan Nord.
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Le poing en l'ait du milliardaire
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10/03/14 /18:21 /
Campagne électorale 2014 de Québec solidaire
Il ne suffit pas de dire non, il faut ouvrir l'horizon
La dernière campagne électorale de 2012 a été imbriquée avec le Printemps érable. La présente campagne, à sa façon tente obscurément d'en tirer le bilan au point même que Québec solidaire s'en réclame. Est-ce le bon bilan ? La campagne électorale vient de débuter avec des partis fédéralistes à l'offensive et des partis se réclamant de la souveraineté du Québec en mode réactif. Comment le parti de gauche peut-il passer à la contre-offensive sans remettre en question des années d'élaboration démocratique de sa plate-forme par frilosité électoraliste ce qui le laisse sans arguments solides face aux attaques ciblées de l'adversaire ? Et si la solution de cette équation se trouvait embusquée dans un bilan lucide du Printemps érable qui tel un projecteur jetterait sa lumière sur un élément clef de la plate-forme, la gratuité du transport collectif.
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Il ne suffit pas de dire non
Il ne suffit pas de dire non, il faut ouvrir l'horizon
La dernière campagne électorale de 2012 a été imbriquée avec le Printemps érable. La présente campagne, à sa façon tente obscurément d'en tirer le bilan au point même que Québec solidaire s'en réclame. Est-ce le bon bilan ? La campagne électorale vient de débuter avec des partis fédéralistes à l'offensive et des partis se réclamant de la souveraineté du Québec en mode réactif. Comment le parti de gauche peut-il passer à la contre-offensive sans remettre en question des années d'élaboration démocratique de sa plate-forme par frilosité électoraliste ce qui le laisse sans arguments solides face aux attaques ciblées de l'adversaire ? Et si la solution de cette équation se trouvait embusquée dans un bilan lucide du Printemps érable qui tel un projecteur jetterait sa lumière sur un élément clef de la plate-forme, la gratuité du transport collectif.
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Il ne suffit pas de dire non
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06/03/14 /07:58 /
C'est... parti
Les slogans réellement existants :
PQ : Back to Duplessis... sans voile
PLQ : Les vrais affaires... c'est pas de vos affaires
CAQ : Pas de bonbons... on fait le ménage
QS : Le garde-fou... pour aller où ?
Et si on osait : L'indépendance, pour exproprier les banques
En attendant, vaut mieux un garde-fou que rien du tout.
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03/03/14 /18:32 /
Inquiétante veille d'élections lourde de nationalisme identitaire
Une déficience québécoise, y compris à gauche, de solidarité internationaliste avec les personnes immigrantes
La solidarité internationaliste avec les personnes immigrantes n'est pas le point fort de la gauche québécoise. On a parfois l'impression que ce crucial travail de solidarité est sous-traité à de petits groupes de tendance anarchiste ou libertaire plutôt anglo-québécois en lien avec leurs camarades ailleurs au Canada. Réciproquement, le bilinguisme de ses groupes n’envoie pas le bon signal mais ce n'est pas une excuse.
Pour lire le texte complet :
Détention immigration
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28/02/14 /08:25 /
Débat sur la piètre productivité de l'économie québécoise
De quelle productivité parle-t-on ?
Dans un texte précédent, on a vu que la carence de productivité de l'économie québécoise, mise en évidence par le bilan 2013 du Centre de la productivité et de la prospérité de l'École des Hautes études commerciales de Montréal et très commentée dans les milieux économiques, s'explique en dernière analyse par l'oppression nationale du peuple québécois. Les décisions stratégiques, tant économiques que politiques, des centres financier et politique de la bourgeoisie canadienne ont systématiquement coupé les ailes au développement économique du Québec. Si l'on peut de cette analyse tirer la conclusion de la nécessité de la lutte pour l'indépendance non seulement pour des raisons constitutionnelles et culturo-linguistiques mais aussi économiques et financières, on ne peut pas pour autant en déduire le contenu socio-économique ou le « projet de société » lié à cette lutte.
Pour lire le texte complet :
De quelle productivité
De quelle productivité parle-t-on ?
Dans un texte précédent, on a vu que la carence de productivité de l'économie québécoise, mise en évidence par le bilan 2013 du Centre de la productivité et de la prospérité de l'École des Hautes études commerciales de Montréal et très commentée dans les milieux économiques, s'explique en dernière analyse par l'oppression nationale du peuple québécois. Les décisions stratégiques, tant économiques que politiques, des centres financier et politique de la bourgeoisie canadienne ont systématiquement coupé les ailes au développement économique du Québec. Si l'on peut de cette analyse tirer la conclusion de la nécessité de la lutte pour l'indépendance non seulement pour des raisons constitutionnelles et culturo-linguistiques mais aussi économiques et financières, on ne peut pas pour autant en déduire le contenu socio-économique ou le « projet de société » lié à cette lutte.
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De quelle productivité
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18/02/14 /19:22 /
À la veille du budget, antichambre des élections
La direction Solidaire liquide sa plate-forme pour celle du PQ
La direction de Québec solidaire vient d'émettre un communiqué de presse mis très en évidence sur son site web : Budget 2014, pour en finir avec les coupures. La portée politique de ce communiqué n'est pas banale. Par l'intermédiaire de ses attentes vis-à-vis le prochain budget, la direction du parti annonce son orientation politique lors de la prochaine campagne électorale dont le déclenchement est incessant. La direction Solidaire a décidé, au prix du reniement de la plate-forme électorale du parti basée sur son programme, d'occuper le terrain programmatique évacué par le PQ. L'épreuve du pouvoir a forcé le PQ a révéler la nudité néolibérale de sa politique aux dépens de tout faux discours social-libéral se faisant passer pour de la social-démocratie. La direction Solidaire a décidé que le parti, contre l'avis de ses militantes exprimé par le processus de construction du programme et de la plate-forme si manipulé fut-il, se muerait du parti de l'alternative de gauche en parti de l'alternance centriste. Les porte-parole du parti veulent que le parti deviennent le porte-parole des porte-parole.
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La direction Solidaire
La direction Solidaire liquide sa plate-forme pour celle du PQ
La direction de Québec solidaire vient d'émettre un communiqué de presse mis très en évidence sur son site web : Budget 2014, pour en finir avec les coupures. La portée politique de ce communiqué n'est pas banale. Par l'intermédiaire de ses attentes vis-à-vis le prochain budget, la direction du parti annonce son orientation politique lors de la prochaine campagne électorale dont le déclenchement est incessant. La direction Solidaire a décidé, au prix du reniement de la plate-forme électorale du parti basée sur son programme, d'occuper le terrain programmatique évacué par le PQ. L'épreuve du pouvoir a forcé le PQ a révéler la nudité néolibérale de sa politique aux dépens de tout faux discours social-libéral se faisant passer pour de la social-démocratie. La direction Solidaire a décidé que le parti, contre l'avis de ses militantes exprimé par le processus de construction du programme et de la plate-forme si manipulé fut-il, se muerait du parti de l'alternative de gauche en parti de l'alternance centriste. Les porte-parole du parti veulent que le parti deviennent le porte-parole des porte-parole.
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La direction Solidaire
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18/02/14 /18:32 /
L'hystérie du « Québec dans le rouge » de la veille du budget
Derrière la carence de productivité : la question nationale
Malgré ce que le Centre de la productivité et de la prospérité de l'École des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal considère comme une contre-performance mondiale y compris au sein des pays de l'OCDE, la productivité de la force de travail québécoise s'est accrue de 50% depuis 1981. De 1961 à 2004, le PIB canadien par habitant, corrigé de l’inflation, a été multiplié par 2.6. Pourtant dans les années 60 et début 70, le Québec, avec une productivité d'environ deux fois moins grande et un taux de dépendance démographique plus important, dû au baby boom et non au baby bust d'aujourd'hui, a construit un éventail impressionnant d'infrastructures publiques et s'est doté d'une panoplie de services publics et de programmes sociaux. « Au début des années 60, Jean Drapeau a livré 26 km de métro et 26 stations en 4 ans à peine, avec l’argent et les ressources techniques de la Ville. Montréal n’était pas plus riche dans les années 60 qu’aujourd’hui ». On se dit qu'un Québec indépendant sans rapports antagoniques avec ses voisins aurait amplement les moyens du plein emploi écologique... à condition de se rappeler que l'argent est dans les banques et consorts y compris celles de l'ombre.
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Derrière la carence
Derrière la carence de productivité : la question nationale
Malgré ce que le Centre de la productivité et de la prospérité de l'École des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal considère comme une contre-performance mondiale y compris au sein des pays de l'OCDE, la productivité de la force de travail québécoise s'est accrue de 50% depuis 1981. De 1961 à 2004, le PIB canadien par habitant, corrigé de l’inflation, a été multiplié par 2.6. Pourtant dans les années 60 et début 70, le Québec, avec une productivité d'environ deux fois moins grande et un taux de dépendance démographique plus important, dû au baby boom et non au baby bust d'aujourd'hui, a construit un éventail impressionnant d'infrastructures publiques et s'est doté d'une panoplie de services publics et de programmes sociaux. « Au début des années 60, Jean Drapeau a livré 26 km de métro et 26 stations en 4 ans à peine, avec l’argent et les ressources techniques de la Ville. Montréal n’était pas plus riche dans les années 60 qu’aujourd’hui ». On se dit qu'un Québec indépendant sans rapports antagoniques avec ses voisins aurait amplement les moyens du plein emploi écologique... à condition de se rappeler que l'argent est dans les banques et consorts y compris celles de l'ombre.
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Derrière la carence
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10/02/14 /18:36 /
Tarifs de transport en commun
La direction de Québec solidaire persiste et signe son reniement de la plate-forme
On s'émeut que la direction Solidaire ait enfin daigné faire un communiqué de presse en réaction aux récentes hausses des tarifs doublé, à Montréal, d'une baisse de service. Mais cette joie a tôt fait de se transformer en consternation si ce n'est en colère. Au-delà de la dénonciation, tout ce que la direction Solidaire a à dire c'est que malgré qu'« [à] Montréal, le prix régulier de la CAM mensuelle [ait] augmenté de 58 % entre 2001 et 2013 [m]algré tout, la métropole fait bonne figure en matière de transport collectif. » Nulle question de la gratuité du transport public sur dix ans que met de l'avant la plate-forme électorale. La direction aurait au moins pu réclamer un gel de la tarification suite à l'annulation des récentes hausses partout au Québec où il y a du transport en commun.
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Tarifs de transport
La direction de Québec solidaire persiste et signe son reniement de la plate-forme
On s'émeut que la direction Solidaire ait enfin daigné faire un communiqué de presse en réaction aux récentes hausses des tarifs doublé, à Montréal, d'une baisse de service. Mais cette joie a tôt fait de se transformer en consternation si ce n'est en colère. Au-delà de la dénonciation, tout ce que la direction Solidaire a à dire c'est que malgré qu'« [à] Montréal, le prix régulier de la CAM mensuelle [ait] augmenté de 58 % entre 2001 et 2013 [m]algré tout, la métropole fait bonne figure en matière de transport collectif. » Nulle question de la gratuité du transport public sur dix ans que met de l'avant la plate-forme électorale. La direction aurait au moins pu réclamer un gel de la tarification suite à l'annulation des récentes hausses partout au Québec où il y a du transport en commun.
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Tarifs de transport
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09/02/14 /18:30 /
Photos de la manifestation pré-budgétaire du FRAPRU pour
10 000 logis sociaux l'an sur 5 ans
Photos à : https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationPreBudgetaireDuFRAPRUPour50000LogisSociaux
Quelques centaines de personnes ont manifesté ce dimanche après-midi à Montréal à l'appel du FRAPRU pour remettre sur le devant de la scène sa revendication bien connue de la construction de 10 000 logements sociaux par année sur 5 ans. Comme le disait le dirigeant du FRAPRU, que ce soit lors des élections et pour le budget, peu importe qui vient avant l'autre, le FRAPRU fera en sorte que cette revendication ne soit pas oubliée.
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Manifestation FRAPRU
10 000 logis sociaux l'an sur 5 ans
Photos à : https://picasaweb.google.com/110537867786455303075/ManifestationPreBudgetaireDuFRAPRUPour50000LogisSociaux
Quelques centaines de personnes ont manifesté ce dimanche après-midi à Montréal à l'appel du FRAPRU pour remettre sur le devant de la scène sa revendication bien connue de la construction de 10 000 logements sociaux par année sur 5 ans. Comme le disait le dirigeant du FRAPRU, que ce soit lors des élections et pour le budget, peu importe qui vient avant l'autre, le FRAPRU fera en sorte que cette revendication ne soit pas oubliée.
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Manifestation FRAPRU
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01/02/14 /19:53 /
Hausse de tarifs du transport en commun partout au Québec
Ça suffit ! Gel immédiat vers la gratuité sur dix ans
Comme presque chaque année depuis une vingtaine d’années, les tarifs aux usagers pour le transport en commun croissent plus vite que l’inflation. À cette injure s’ajoute l’insulte, à Montréal du moins, d’une baisse des services et d’une autre du budget municipal pour ce poste, sans compter l’incurie de Québec et d’Ottawa que ce cesse de déplorer la modérée coalition TRANSIT. À ces hausses tarifaires fait écho le cri inaudible de la gauche politique et sociale, populaire ou syndicale. L’enjeu pourtant concerne tant la lutte climatique — elle lui est même centrale — que celle contre la pauvreté avec en corollaire celle d’une ville conviviale et viable.
Pour lire le texte complet :
Hausses de tarifs
Ça suffit ! Gel immédiat vers la gratuité sur dix ans
Comme presque chaque année depuis une vingtaine d’années, les tarifs aux usagers pour le transport en commun croissent plus vite que l’inflation. À cette injure s’ajoute l’insulte, à Montréal du moins, d’une baisse des services et d’une autre du budget municipal pour ce poste, sans compter l’incurie de Québec et d’Ottawa que ce cesse de déplorer la modérée coalition TRANSIT. À ces hausses tarifaires fait écho le cri inaudible de la gauche politique et sociale, populaire ou syndicale. L’enjeu pourtant concerne tant la lutte climatique — elle lui est même centrale — que celle contre la pauvreté avec en corollaire celle d’une ville conviviale et viable.
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Hausses de tarifs
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25/01/14 /09:35 /
Le débat sur la charte des valeurs et tutti quanti
L’essentiel est perdu de vue pendant que l’indépendance perd l’essentiel
Le débat sur la charte en commission parlementaire, dont la longévité sur plusieurs mois contraste avec la brièveté sur quelques jours de celui sur l’oléoduc d’Enbridge, se présente comme un dialogue de sourds aux confins de la métaphysique des droits. Dans un coin de l’arène, on trouve les tenants de la laïcité soutenus par les champions des droits des femmes, à l’exception très gênante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) qui vient gâcher le plaisir, et ceux de la lutte contre l’obscurantisme et autres grandes noirceurs. Dans l’autre coin, campent les tenants des droits d’expression religieuse derrière lesquels se tiennent les champions des droits individuels et du droit social au travail. Ce combat déraciné de l’histoire ne peut qu’aboutir en grand affrontement eschatologique, dérivé de la guerre de religion, puisque il est impossible de hiérarchiser les droits dans l’absolu. Comme il faut bien trancher en pratique, ne reste plus que s’en référer à l’histoire d’hier et d’aujourd’hui, à celle du monde comme à celle du Québec.
Pour lire le texte complet :
Le débat
L’essentiel est perdu de vue pendant que l’indépendance perd l’essentiel
Le débat sur la charte en commission parlementaire, dont la longévité sur plusieurs mois contraste avec la brièveté sur quelques jours de celui sur l’oléoduc d’Enbridge, se présente comme un dialogue de sourds aux confins de la métaphysique des droits. Dans un coin de l’arène, on trouve les tenants de la laïcité soutenus par les champions des droits des femmes, à l’exception très gênante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) qui vient gâcher le plaisir, et ceux de la lutte contre l’obscurantisme et autres grandes noirceurs. Dans l’autre coin, campent les tenants des droits d’expression religieuse derrière lesquels se tiennent les champions des droits individuels et du droit social au travail. Ce combat déraciné de l’histoire ne peut qu’aboutir en grand affrontement eschatologique, dérivé de la guerre de religion, puisque il est impossible de hiérarchiser les droits dans l’absolu. Comme il faut bien trancher en pratique, ne reste plus que s’en référer à l’histoire d’hier et d’aujourd’hui, à celle du monde comme à celle du Québec.
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Le débat
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19/01/14 /18:26 /
The Economist, à sa manière, donne raison à Marx
La croissance de l’inégalité est inhérente au capitalisme
{Revisite des bases de l’économie politique marxiste à l’âge de la grande crise du capitalisme néolibéral}
Que ce soit pour The Economist ou pour le Forum économique de Davos ou pour l’élite politique étasunienne, le mouvement Occupy/Indignés a mis à l’ordre du jour du débat public mondial l’enjeu des inégalités (et du chômage de la jeunesse) comme « menaces sur la stabilité du monde ». The Economist, revue de la City, pourrait être qualifiée d’hebdomadaire porte-étendard du capitalisme mondial tellement Londres apparaît comme la plaque tournante de la finance mondiale, à défaut d’en être la tête, en étant le point de convergence des places financières de l’Amérique du Nord et de l’Union européenne et en gardant des liens historiques avec celles de Hong Kong et de Singapour, sans compter ses liens avec les innombrables paradis fiscaux d’origine britannique. L’air de rien, par des voies détournées, le premier numéro de l’année 2014 lève le chapeau à Karl Marx à qui il donne raison quant à la propension du capitalisme à s’accaparer une portion sans cesse croissante du revenu mondial — pour l’exprimer en termes marxistes, la plus value s’empare d’une fraction de plus en plus grande de la valeur — pour contrecarrer, avec succès, la baisse tendancielle du taux de profit.
Pour lire le texte complet :
The Economist
La croissance de l’inégalité est inhérente au capitalisme
{Revisite des bases de l’économie politique marxiste à l’âge de la grande crise du capitalisme néolibéral}
Que ce soit pour The Economist ou pour le Forum économique de Davos ou pour l’élite politique étasunienne, le mouvement Occupy/Indignés a mis à l’ordre du jour du débat public mondial l’enjeu des inégalités (et du chômage de la jeunesse) comme « menaces sur la stabilité du monde ». The Economist, revue de la City, pourrait être qualifiée d’hebdomadaire porte-étendard du capitalisme mondial tellement Londres apparaît comme la plaque tournante de la finance mondiale, à défaut d’en être la tête, en étant le point de convergence des places financières de l’Amérique du Nord et de l’Union européenne et en gardant des liens historiques avec celles de Hong Kong et de Singapour, sans compter ses liens avec les innombrables paradis fiscaux d’origine britannique. L’air de rien, par des voies détournées, le premier numéro de l’année 2014 lève le chapeau à Karl Marx à qui il donne raison quant à la propension du capitalisme à s’accaparer une portion sans cesse croissante du revenu mondial — pour l’exprimer en termes marxistes, la plus value s’empare d’une fraction de plus en plus grande de la valeur — pour contrecarrer, avec succès, la baisse tendancielle du taux de profit.
Pour lire le texte complet :
The Economist