auto solo
16/02/24 /16:05 /
La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec
Reste à l’arracher au tout-marché de l’État acquis aux transnationales
« Le Canada déclasse la Chine en tant que meilleur endroit au monde où bâtir une chaîne d’approvisionnement pour les batteries aux ions de lithium, selon un classement publié mardi dernier par la firme de recherche stratégique BloombergNEF », entre autres à cause « des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » mais aussi par suite de « [l]’intégration de l’industrie canadienne avec le secteur automobile américain ». Est-ce ce succès néolibéral qui en réaction entraîne une prise de conscience des milieux écologiques du Québec que l’extractivisme tout-électrique ne nous sort nullement du pétrin de l’extractivisme des hydrocarbures. On le constate dans l’évaluation que font quatre médias du récent rapport de « L’état de l’énergie 2024 » des HEC qui reste cependant dans le cadre de l’économie de marché. Heureusement, ce biais est quelque peu corrigé par l’analyse percutante de l’IRIS sur la puissance de l’industrie automobile contre lequel des femmes de science esquissent timidement les prémisses d’une société sans « char ».
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La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec
Reste à l’arracher au tout-marché de l’État acquis aux transnationales
« Le Canada déclasse la Chine en tant que meilleur endroit au monde où bâtir une chaîne d’approvisionnement pour les batteries aux ions de lithium, selon un classement publié mardi dernier par la firme de recherche stratégique BloombergNEF », entre autres à cause « des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » mais aussi par suite de « [l]’intégration de l’industrie canadienne avec le secteur automobile américain ». Est-ce ce succès néolibéral qui en réaction entraîne une prise de conscience des milieux écologiques du Québec que l’extractivisme tout-électrique ne nous sort nullement du pétrin de l’extractivisme des hydrocarbures. On le constate dans l’évaluation que font quatre médias du récent rapport de « L’état de l’énergie 2024 » des HEC qui reste cependant dans le cadre de l’économie de marché. Heureusement, ce biais est quelque peu corrigé par l’analyse percutante de l’IRIS sur la puissance de l’industrie automobile contre lequel des femmes de science esquissent timidement les prémisses d’une société sans « char ».
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La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec
24/05/22 /19:20 /
Projet de loi 96 : la langue au service de la race et non de la nation
Le français, pour vivre, nécessite l’indépendance pro-climat à gauche toute
Dans le bousculement de cette fin de session pré-électorale propice au bâillon, la CAQ mise sur son projet de loi 96 (PL96) modifiant la Charte de la langue française dite loi 101 pour cliver ethniquement l’électorat afin de s’attirer le vote francophone. Pour ce droitiste parti identitaire qui a prouvé à maintes reprises qu’il ne craint pas l’eau chaude raciste — pensons à la loi 21 soi-disant pour la laïcité en réalité islamophobe et au refus de reconnaître le racisme systémique —, PL96 n’est qu’une semblable instrumentalisation avilissante de l’indispensable lutte démocratique et nationale pour la préservation et la promotion du français. Connaissant la vulnérabilité de son bilan social, particulièrement pandémique, et pouvant à peine masquer sa volonté de privatisation des services publics, la CAQ a décidé de faire de la question identitaire la thématique en sourdine de sa prochaine campagne électorale. Si la question de l’immigration reste centrale à cet égard, celle du français y a un rôle spécifique.
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Projet de loi 96 - la langue au service de la race et non de la nation
16/05/22 /20:14 /
Étalement urbain et habitat en débat, points d’orgue de la lutte climatique
Une occasion en or pour réclamer de bannir l’auto solo et la maison solo
On peut toujours compter sur les déclarations d’un autre âge de l’un ou l’autre ministre de la CAQ pour provoquer un débat pertinent et nécessaire. Il faut sans doute remercier le ministre des Transports d’avoir déclaré que la densification est une mode et en plus, la ministre des Affaires municipales qui « a affirmé qu’il fallait éviter de confondre ‘’étalement urbain’’ et ‘’développement régional’’ », ce qui a provoqué un clivage au sein de l’élite politique isolant la CAQ. Le Premier ministre qui « [d]ans son livre Cap sur un Québec gagnant, […] déplorait les inconvénients de l’étalement urbain, favorisait la réhabilitation de terrains contaminés en ville plutôt que de dézoner des terres agricoles et plaidait pour la reconversion d’autoroutes en boulevards urbains » (Charles Lecavalier, Dans son livre, François Legault dénonçait l’étalement urbain, La Presse, 12/05/22), nonobstant le « troisième lien », a dû en lever les yeux au ciel. Quoiqu’un coup de chapeau de subalternes à la base caquiste sollicitée par les Conservateurs n’est pas pour lui déplaire quitte à gérer par la suite des discours contradictoires.
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L’étalement urbain et l’habitat, points d’orgue du débat climatique
11/06/21 /20:06 /
À la queue leu leu derrière le Plan économique vert (PEV) de la CAQ
Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale
La stratégie capitalisme vert, avec son rejet des hydrocarbures et sa promotion du tout hydroélectrique y compris pour l’auto solo, déboule sur le Québec comme un tsunami. Elle laisse voir un Québec gagnant, une nouvelle Alberta, dans la perspective d’une nouvelle division internationale du travail assise sur le nouvel extractivisme de l’électricité dite renouvelable se substituant, ou plutôt se superposant, à l’ancien extractivisme des hydrocarbures (Marc Bonhomme, Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours, Presse-toi-à-gauche, 8/06/21). La gent affairiste fait dorénavant sienne dans l’enthousiasme ce scénario tout hydroélectrique et tout batterie sans renoncer pour autant et pour l’instant, malgré les récentes admonestations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), au supposément combustible de transition que serait le gaz naturel qui remplacerait le charbon allemand (Alexandre Shields, GNL Québec souhaite vendre du gaz en Allemagne, Le Devoir, 22/05/21), en réalité le gaz importé de Russie auquel s’oppose le gouvernement étatsunien.
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Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale
23/02/21 /19:05 /
Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow
Oui au bus et tramway partout et gratuits sans char dans les jambes
Appuyer une opposition citoyenne au REM de l'Est même partielle est incontournable (Pétition :Opposition au tracé aérien du Réseau express métropolitain (REM) et création d'un comité aviseur). Le bulldozer CPDQ, à qui la CAQ a sous-traité l'épine dorsale du transport en commun du Grand Montréal, est partie intégrante de la Finance à la recherche de prêts garantis par la fiscalité et les tarifs, et de « l'industrie de la corruption » avide de grands travaux lucratifs. La CPDQ-CAQ favorise le REM, moins cher que le métro et construit plus rapidement, parce que comme le métro il abandonne la trame urbaine (autoroutes, boulevards, rues majeures) au règne du véhicule privé aujourd'hui surtout à essence et demain électrique. Les deux types de véhicules sont aussi polluants l'un (pétrole-étalement) que l'autre (lithium, cobalt, graphite...-étalement). Le comité citoyen de l'Est de Montréal a fait la moitié du chemin en réclamant de ramener sur le sol le REM de l'Est. L'autre moitié, dont QS doit rendre l'initiative, est d'annuler ce projet pharaonique de 10 milliards$, sans doute 15 milliards$ (Francis Vailles, Ce projet de 15 milliards sera-t-il rentable ?, La Presse, 19/02/21) qui cannibalise les alternatives dans la trame urbaine soit déjà construites (ligne verte, train de l'Est) soit en construction (SRB-Pie-IX) soit qui étaient prévues (Tramway Notre-Dame) (Michel C. Auger, REM de l'Est : double emploi et cicatrice, Radio-Canada, 18/12/20).
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Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow
01/02/20 /18:54 /
À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »
Une culture découlant d'un système imposé d'accumulation consommatrice
Récemment Québécor a piégé les porte-parole de Québec en triturant leurs propos pour leur faire dire que le parti s'opposait aux motoneiges, ce que le parti s'est empressé de nier, pour ensuite faire du spin mensonger sur le sujet. Ce comportement immoral fait partie de la guerre médiatique de classe des oligopoles médiatiques contre la gauche. Il est indéniable que tous les véhicules hors route dédiés au loisir populaire, dont des versions existent tant sur terre que sur l'eau que pour toutes les saisons, sont de petits enfers ambulants de pollution de toutes sortes. Non seulement crachent-il des gaz à effet de serre (GES) plus que proportionnellement à leurs poids mais ils font résonner forêts (et lacs) de leurs insupportables pétarades tout en les charcutant au détriment de la faune animalière et à celui des usages authentiquement sportifs et naturalistes. Car ces loisirs motorisés n'encouragent en rien la bonne santé mais plutôt l'obésité et la surdité. Est-ce que ces loisirs motorisés relèvent de choix éclairés et libres du peuple travailleur ?
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À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »
04/12/18 /19:50 /
Transport en commun électrifié gratuit et universel sur 10 ans
Comme presque chaque année depuis 25 ans, et comme ce fut le cas en juillet dernier après une pause en 2017 pour le 375iè anniversaire de Montréal… ou à cause de l’élection municipale, les tarifs de la Société de transport de Montréal (STM) croissent plus vite que l’inflation. S’ajoute une baisse de la qualité des services ce qui a réduit la croissance de l’achalandage qui ne rejoignait pas, en 2016, le sommet de 2014. Malgré la hausse de 2017 de 3.2 % due au 375iè anniversaire et à la reprise économique et quelque peu à la hausse de service, l’achalandage dépasse à peine celui de 1947 quand l’agglomération montréalaise avait les ⅔ de la population actuelle.
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Transport collectif gratuit en 10 ans -- Montréal
22/11/18 /16:07 /
Analyse du « Plan de transition économique » de Québec solidaire
Capitalisme vert québécois à la remorque de la PMD gouvernementale
LÉGENDE DE LA PHOTO : Bassins d'une mine de lithium au Chili
Le récent rapport du GIEC-ONU à propos d'un hausse maximum de la température terrestre de 1.5°C à l'horizon 2100 avance que pour y arriver sur la base d'une moyenne de scénarios incluant tous le recours à l'énergie nucléaire et, pour la majorité, aux BECCS (bioénergie avec captage et stockage du carbone), il faudrait, en termes de moyenne mondiale, réduire les émanations annuelles de 45% par rapport à la nouvelle année de base 2010, ce qui signifie de 17.5% par rapport à l'ancienne année de base 1990 car les émanations annuelles de CO₂ ont augmenté de 50% entre 1990 et 2010 (66% entre 1990 et 2017) et de 100% en 2050, peu importe la base. Pourquoi cette soudaine modestie de la cible 2030, très évidente quand exprimée en termes de l'ancienne base, et à contrario l'ambitieuse cible 2050 qui propose, contre toute logique apparente, d'atteindre 50 ans plutôt la cible 2100 ?
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Critique du Plan de transition Solidaire 2018
Capitalisme vert québécois à la remorque de la PMD gouvernementale
LÉGENDE DE LA PHOTO : Bassins d'une mine de lithium au Chili
Le récent rapport du GIEC-ONU à propos d'un hausse maximum de la température terrestre de 1.5°C à l'horizon 2100 avance que pour y arriver sur la base d'une moyenne de scénarios incluant tous le recours à l'énergie nucléaire et, pour la majorité, aux BECCS (bioénergie avec captage et stockage du carbone), il faudrait, en termes de moyenne mondiale, réduire les émanations annuelles de 45% par rapport à la nouvelle année de base 2010, ce qui signifie de 17.5% par rapport à l'ancienne année de base 1990 car les émanations annuelles de CO₂ ont augmenté de 50% entre 1990 et 2010 (66% entre 1990 et 2017) et de 100% en 2050, peu importe la base. Pourquoi cette soudaine modestie de la cible 2030, très évidente quand exprimée en termes de l'ancienne base, et à contrario l'ambitieuse cible 2050 qui propose, contre toute logique apparente, d'atteindre 50 ans plutôt la cible 2100 ?
Pour lire le texte complet :
Critique du Plan de transition Solidaire 2018