Les GES ne plafonnent pas mais croissent à un taux croissant
Contre la bourgeoisie suicidaire le mouvement écologiste s’unifie

Fleurir et vivre
 
 
Régulièrement les grands médias annoncent le plafonnement ou la baisse des émanations des gaz à effet de serre (GES), La Presse pour le Canada, le Washington Post pour la Chine, The Economist pour l’Europe, le New York Times pour le monde. Et pourtant il n’en est rien. Cette baisse ou ce plafonnement ou tout simplement une décélération de la hausse du CO2, le principal GES, on ne la voit pas quand on examine l’évolution de l’étalon de mesure par excellence soit celle de l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï qui enregistre la densité du CO2 depuis 1958. Au XXIe siècle, la réalité a plutôt été une accélération du taux de croissance de chaque décennie (ligne noire). La baisse du taux de croissance des premières années de la présente décennie s’explique par l’effet de la pandémie. Mais le record de 2023 vient effacer toute illusion :

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Les GES croissent à un taux croissant car le capitalisme l’exige

Le rejet du tout-électrique n’est pas juste un rejet de la privatisation
La dissidence Solidaire a l’occasion de choisir la décroissance

QS ;a la manif Palestine
 
Pendant que le gouvernement de la CAQ mise sur le tout-électricité droit devant avec sa nouvelle politique de l’énergie qui veut doubler la production d’électricité « renouvelable » en 25 ans,
on apprend que  « [l]'hydroélectricité, la plus grande source d'énergie renouvelable au monde, a été paralysée par le manque de pluie dans plusieurs pays l'année dernière [2023], ce qui a entraîné une hausse des émissions [de GES], les pays se tournant vers les combustibles fossiles pour combler le déficit. […] Cette année, parce que ses barrages hydroélectriques géants n'avaient pas assez d'eau, le Canada a importé plus d'électricité des États-Unis qu'il ne l'avait fait depuis plus d'une décennie… »


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La dissidence Solidaire a l’occasion de choisir la décroissance


Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg
Lucide, sans pessimisme, la militance dresse le bilan des luttes

Festival décroissance

 
On connaît l’organisation citoyenne Mobilisation 6600 du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal pour sa lutte acharnée pour la transformation en parc nature de l’immense friche L’Assomption, assemblage contigu de plusieurs composantes (l’ancienne cour de triage du CN devenue une mini-forêt poussant à travers les rails, l’ancienne usine Canadian Steel Foundries achetée par Raymond Logistique qui a rasé la forêt naissante pour une plateforme de containers, la « forêt Steinberg » devenu emboisée depuis longtemps avec ses milieux humides vestiges du ruisseau Molson et le petit boisé Vimont devenu la forêt enchantée des enfants).


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Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg




L’enjeu à QS n’est ni la prise du « pouvoir » ni l’unité du parti
Il s’agit de sa démocratisation pour un virage à gauche toute

GND et Émilise
 

Aujourd’hui s’ouvre à Saguenay le Conseil national (CN) de Québec solidaire dont l’enjeu n’est ni la volonté de conquérir la majorité parlementaire — le « pouvoir » est à Washington, New-York, Toronto, Ottawa, quelque peu à Montréal mais si peu à Québec — ni la remise en cause de l’unité du parti. Ce discours est une marotte de l’aile parlementaire pour faire peur au monde et pour faire rentrer dans le rang la dissidence toutes tendances confondues. L’enjeu est à la fois l’intensité gauche de la politique du parti et le degré de démocratisation de son organisation étant entendu la corrélation positive entre les deux.


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L’enjeu à QS n’est ni la prise du « pouvoir » ni l’unité du parti


La guerre génocidaire du sionisme cristallise la crise civilisationnelle
Les camps étudiants, lueur d’un nouveau monde à faire resplendir 

De la rivière à la mer

 
Les camps étudiants contre la guerre génocidaire du gouvernement sioniste, qui ont fini par poindre au Québec, sont la conscience humaniste d’un monde capitaliste sans rémission gagné jusqu’à son tréfonds par la course au profit et le culte de l’argent, corrompu jusqu’à la moelle par l’idéologie néolibérale du chacun pour soi et au diable la catastrophe, à l’aise avec des chefs à poigne qui tonitruent les droits humains tout en faisant taire les humanitaires qui les empêchent de tourner en rond. Les partis politiques n’ont de cesse de s’ajuster à ce monde en chamaille où la guéguerre des grands garçons, pour régner sur les gangs qui paralysent les compatissantes, jouent à la roulette russe avec le sort du monde. Les guerres polarisantes tassent dans la marge tant la centralité politique que l’allocation des ressources pour la course éperdue de la terre-mère vers la terre-étuve.


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La guerre génocidaire du sionisme cristallise la crise civilisationnelle


La Déclaration de Saguenay définit la crise de Québec solidaire
S’impose la création d’un visible et fort pôle anticapitaliste

GND

La crise du parti déclenchée par la démission de sa porte-parole s’étale sur la place publique alimentée par les déclarations et prises de position de la députation d’aujourd’hui et d’hier que relaient à l’interne médias sociaux, moult réunions formelles et informelles et finalement des lettres aux membres reproduites médiatiquement auxquelles répondent des lettres ouvertes dissidentes tout aussi médiatisées. La direction du parti n’a manifestement pas été capable de remettre dans la bouteille le (mauvais) génie de la contestation. La partie, ou du moins sa première manche, se jouera au Conseil national (CN) de Saguenay à la fin mai. À moins d’un improbable revirement stratégique, la direction du parti tentera d’imposer cette orientation dite pragmatique qu’elle a été contrainte à étaler en plein jour plus vite qu’elle ne le souhaitait avant de la cristalliser par le détour de la Déclaration de Saguenay tenant lieu de programme jusqu’à sa révision. Sinon la crise va s’étendre jusqu’au congrès de l’adoption de ce programme en 2025, ce à quoi doit tendre la gauche contestataire du parti.


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La Déclaration de Saguenay définit la crise de Québec solidaire


La première assemblée générale en présentiel des TJC
Les premiers pas de la longue marche vers la grève climatique

Marche climat Justice climatique

 
Samedi le 27 avril à l’UQÀM, les Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC) tenaient leur première assemblée générale en présentiel (avec possibilité de zoom) depuis leur fondation en 2021 en pleine pandémie. Y ont participé une trentaine de membres provenant très majoritairement de syndicats de professeur-e-s de cégeps. On a d’abord constaté que TJC recense comme membres 11 syndicats comptant en tout 10 000 personnes, qu’un noyau militant du secteur de la santé a été organisé, qu’un autre est en cours d’organisation pour le secteur privé, qu’un
manifeste a été rédigé (et quelques tracts) et qu’on a obtenu une subvention d’une fondation privée. L’assemblée a ensuite fait le point sur ses quatre « axes stratégiques ».


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La première assemblée générale en présentiel des TJC


Le Conseil national Solidaire de mai pour séduire les régions
Il y a nécessité d’un remontant corsé pour sauver un vin frelaté

QS - CAQ recule

 
Le prochain Conseil national de Québec solidaire aura lieu à Saguenay (secteur Jonquière) du 24 au 26 mai. Sa substantifique moelle sera la Déclaration de Saguenay présenté comme « 
un socle » à partir duquel le parti définira son « discours politique lors des prochaines années ». Cette Déclaration est plutôt un plaidoyer de généralités, de vagues propositions et de quelques-unes précises mais dont plusieurs sont problématiques. En plus, elle n’a aucune valeur statutaire. Elle engage donc peu la direction du parti. Le but de cette Déclaration est un déploiement médiatique, une opération charme, pour la conquête électorale des régions et peut-être une main tendue au PQ.


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Le Conseil national Solidaire de mai pour séduire les régions


Contre un sit-in propalestinien à l’encontre de la banque Scotia
La police de Montréal, comme en Alberta, arrête une journaliste

Police répression

 
Après une tentative de diversion par le déclenchement d’une guerre régionale contre l’Iran qui n’en voulait pas tout en sauvant les apparences, pas plus que l’allié stratégique étatsunien qui en a plein les bras tant en Extrême-Orient qu’en Europe de l’Est mais qui ne cesse pas pour autant d’approvisionner en armes son allié sioniste, la guerre génocidaire revient sur le devant de la scène. Le fascisant régime israélien prépare la prochaine étape de sa guerre d’anéantissement soit l’aplatissement de Rafah, dernier refuge de la population gazaouie. Les protestations populaires en Occident en reprennent du poil de la bête.


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Contre un sit-in propalestinien à l’encontre de la banque Scotia


Faisant sienne une fable éculée des pro-Russes et faux pacifistes
Le directeur de l’Aut’Journal souhaite la capitulation de l’Ukraine

Ukraine - Femme et enfant

 
La conjoncture de la guerre contre l’Ukraine, devenue favorable à l’invasive Russie suite au déficit d’armements de l’Ukraine qui réjouit campistes pro-russe et faux pacifistes, est l’occasion du énième retour de la fable de l’entente de paix ratée à la Conférence d’Istanbul à la fin mars 2022 quand il était devenu manifeste que le blitz russe pour conquérir l’Ukraine avait été mis en échec mais que la Russie n’avait pas pour autant reculé jusqu’aux points de départ de son invasion, soit la frontière entre les deux pays, y compris la Biélorussie, mais aussi celle délimitant la zone est (partie du Donbas) subrepticement conquise en 2014 sur la base de manipulations de troubles internes, conquête reconnue en plein jour la veille de l’invasion du 24 février 2022, et de la Crimée annexée suite à un référendum bidon sous contrôle de l’armée russe. Voilà qu’au Québec, le directeur de l’Aut’Journal, sous prétexte d’un article sur le sujet dans la prestigieuse revue
Foreign Affairs publié par un think tank imbriqué dans la politique étrangère des ÉU, y est allé d’un plaidoyer défendant hardiment cette fable.


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Le directeur de l’Aut’Journal souhaite la capitulation de l’Ukraine


Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois
Ambigüe réponse indépendantiste au faux progressisme fédéral

Québec solidaire et Indépendance

 
Le gouvernement Libéral canadien, soutenu par le NPD qui fait semblant de ne pas les appuyer, s’en tire avec un budget 2024-25 d’apparence progressiste « pour les jeunes » si on ignore l’importante hausse des dépenses militaires, le soutien aux entreprises par le biais de l’intelligence artificielle sans compter les remises fiscales pour les PME… de 500 employés et moins, les subventions implicites aux grands épargnants par le biais de la hausse de 20G$ des frais d’intérêts depuis deux ans même si c’est pas mal moins qu’il y a 20 ans, l’abolition de 5 000 postes de fonctionnaires et des coupes de 10G$, la baisse du soutien à la lutte climatique comme si la taxe carbone allait tout régler et, last but not least, l’incarcération des migrants dans ses pénitenciers fédéraux. On repassera pour le progressisme. Pas étonnant que le Canada soit le champion des bas déficits et de la moindre dette nette (voir graphiques), et de loin, parmi les pays du G7 n’en déplaise aux éternelles complaintes des Conservateurs et économistes patentés sur le sujet au nom des saintes productivité et compétitivité néolibérales.


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Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois



Seule une révolution peut arrêter le dérapage vers la terre-étuve
Il y a 600 ans, les Autochtones l’ont fait face au Petit âge glaciaire
 
Selon le New York Times se basant sur le récent rapport du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), plus ça change, pire c’est tant en termes d’accumulation dans l’atmosphère mais aussi en termes de flux annuels :


Autochtones - langues - AduN
 

Trois gaz à effet de serre, trois records historiques

 
Les conditions météorologiques extrêmes. La fonte des glaciers. Les océans étrangement chauds. Tous ces phénomènes sont dus au réchauffement de la planète, qui résulte de la libération des trois principaux gaz qui retiennent la chaleur : le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux.
 
Selon une nouvelle étude de la National Oceanic and Atmospheric Administration, les émissions de ces trois gaz à effet de serre ont continué à augmenter l'année dernière pour atteindre des niveaux historiques.


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Un plan d'action vieux de 600 ans pour faire face au changement climatique


La crise agricole a rejoint le Québec… fin prêt à l’accueillir et l’envenimer
Comme en Inde et Europe, c’est le clash agro-industrie versus climat

Agriculteurs en manifestation
 

La crise agricole a rejoint le Québec — si le Premier ministre le dit ! — après avoir soulevé les agriculteurs de l’Inde et de l’Union européenne. Le vent européen a frappé
l’Est du Québec avant de toucher la plaine montréalaise. C’est le signal qu’il faut des changements structuraux au-delà « des indemnisations historiques en assurance récolte » de cette année. Les fermes familiales québécoises, malgré le phénomène marginale des micro-fermes maraîchères vendant directement aux consommatrices, fusionnent historiquement comme ailleurs. Même devenant agro-industrielles, elles restent cependant plus modestes que celles canadiennes ou étatsuniennes. Avant même le dernier été catastrophique de pluies trop abondantes ou de sécheresse, de hausse du prix des engrais due à la guerre contre l’Ukraine et, last but not least, de la hausse des taux d’intérêt, elles étaient au bord du gouffre.


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La crise agricole a rejoint le Québec… fin prêt à l’accueillir et l’envenimer

La grande illusion de la rentabilité des énergies renouvelables
Une stratégie de baisse des GES ne sortira pas du processus des COP

Anthopocène


Un militant écosocialiste bien connu de Grande-Bretagne, Alan Thornett, vient de publier une lettre d’opinion dans la revue
Climate and Capitalism intitulé « Les critiques de la gauche dénoncent la COP28, mais n'offrent pas d'alternative » qui affirme d’entrée de jeu : « Bien qu'elle se soit tenue à Dubaï, dans les Émirats arabes unis (EAU), sixième producteur de pétrole au monde, et qu'elle ait été présidée par un haut responsable du secteur pétrolier dont le lobby des combustibles fossiles est le plus important jamais vu lors d'une conférence COP, la COP28 a été un événement étonnamment productif. » Puis d’étaler toute une série de décisions et de déclarations de cette COP et de précédentes qui annonceraient le déclin des hydrocarbures et leur remplacement par les énergies renouvelables. Ce diagnostic étonnant rejoint celui du représentant démissionnaire des ÉU aux COP, John Kerry, qui croit que « [la COP28 de] Dubaï était passionnante et vraiment différente. À Paris, nous avons dû nous résoudre à ce que chaque pays rédige sa propre contribution déterminée au niveau national - un engagement à ne faire que ce qu'il voulait faire. Certains ont fait quelque chose. D'autres non. Mais à Dubaï, nous avons réussi, aux petites heures de la nuit, à faire en sorte que les gens signent la transition vers l'abandon des combustibles fossiles. »


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La grande illusion de la percée des énergies renouvelables


Le budget menteur de la CAQ préparant des lendemains qui déchantent
Au fond du désespoir luit le phare du projet de société tissé de sobriété

Lendemain qui déchantent
 

La lutte du secteur public s’est invitée pour le budget de la CAQ en sorcière maléfique au cœur d’un déficit monté en épingle qui n’a pourtant rien ni de terrible,
dixit avec raison le Premier ministre. Celui-ci ne veut pas passer à l’histoire comme le cancre des comptables mais surtout il veut justifier une nouvelle baisse d’impôt avant les prochaines élections comme promis. Ce déficit n’a non plus rien d’« historique » comme l’a montré un commentateur de droite mais futé de La Presse. Il faudrait en déduire la provision de 1,5 milliard pour les imprévus et ensuite le versement au Fonds des générations de 2,2 milliards. Ce déficit réel de 1.5 % du PIB est bien banal par rapport à ceux de la zone euro et des ÉU. Si ceux canadien et provinciaux sont moindres aujourd’hui, ils ne l’ont pas toujours été depuis le début de ce siècle.


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Le budget menteur de la CAQ préparant des lendemains qui déchantent


Le huit mars a vu l’émergence de la grève féministe dans maints pays
Pour résister à l’(extrême-)droite et requinquer la lutte climatique

Grève féministe
 
Empêcher l’humanité de glisser sur la pente raide du déboulement vers la terre-étuve alors qu’elle marche en funambule sur son étroite bordure exige dès maintenant la mise en branle d’un mouvement de masse mondial.
La mobilisation de la journée des femmes du 8 mars à travers le monde, de par intersectionnalité, y contribue. D’autant plus que depuis quelques années, inspirées de la première grève féministe en Islande en 1975, ces manifestations se sont doublées de grèves dans maints pays, notamment en Espagne et en Argentine mais aussi en Suisse et cette année en Italie et en France. Reprenant son souffle après la Marche mondiale des femmes du tournant du siècle, « [l]a déflagration du mouvement #MeToo en 2017 (grâce aussi aux flammes courageusement allumées et entretenues par les féministes les années précédentes) a réussi à réintégrer le féminisme comme un cadre d'action acceptable dans l'espace public. »


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Le huit mars a vu l’émergence de la grève féministe dans maints pays

Au-delà du non aux hydrocarbures, l’exigence d’un BAPE pour Northvolt dénonce le tout-électrique et questionne l’auto solo

Voitures électriques, à essence, aucune

Environ 200 personnes amenées par Mères au front et le Comité Action Citoyenne-Projet Northvolt ont organisé un sit-in (voir album de photos) le 3 mars devant les bureaux du Premier ministre Legault à Montréal pour réclamer un BAPE pour la méga-usine Northvolt dont la construction a déjà commencé grâce à la complaisance des tribunaux qui ne se sont pas formalisés de la contradiction. Grâce à une bonne couverture médiatique critique, le grand public a appris que le navire amiral de la filière batterie, nouveau projet du siècle, avait bénéficié d’une modification réglementaire de dernière minute pour échapper au BAPE alors que peu auparavant un projet de construction domiciliaire au même endroit avait été rejeté pour protéger ce milieu naturel exceptionnel, un très rare refus, à tel point que le ministère de l’Environnement a dû supprimer maintes références scientifiques pour faire cette pirouette. La complaisance gouvernementale va jusqu’à des subventions gargantuesques qui ne seront pas rentabilisés avant 2037 sans compter une absence de réciprocité en termes de contenu québécois.  Cerise sur le gâteau, selon une responsable de Mères au front, en Suède même, Northvolt est loin d’être écologiquement exemplaire en violant maints règlements environnementaux.


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Au-delà du non aux hydrocarbures, l’exigence d’un BAPE pour Northvolt déno...o solo

« Garderies subventionnées : priorité aux citoyens québécois, dit Legault »
La CAQ applique la « préférence nationale » du parti de Marine Le Pen

Garderies enfants

Le titre ci-haut de l’article de Radio-Canada aurait bien pu être « La CAQ fait sienne la politique de « préférence nationale » du Rassemblement national de Marine Le Pen. Le Premier ministre du Québec qualifie de « gros bon sens » sa « politique de faire appel du jugement ordonnant au gouvernement de permettre aux demandeurs d’asile d’accéder aux centres de la petite enfance (CPE) et aux garderies subventionnées. » Avec le temps, on se rend compte que la CAQ ne fait pas bon ménage avec les tribunaux qui défendent soit le droit des peuples autochtones pour prendre en mains leurs services pour l’enfance en difficulté, soit celui de la minorité musulmane pour préserver leur droit de porter le voile pour enseigner, soit de défendre le droit des femmes réfugiées d’avoir accès aux CPE.


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La CAQ est rendue à la « préférence nationale » du parti de Le Pen-1


Il ne suffit pas d’exiger un cessez-le-feu contre la guerre génocidaire
S’imposent l’arrêt des exportations d’armes et financer l’UNRWA

Génocide Gaza

On ne dénoncera jamais assez l’odiosité du gouvernement canadien qui a hésité et tardé à réclamer un cessez-le-feu au fascisant gouvernement sioniste concernant sa terriblement asymétrique guerre génocidaire contre le peuple palestinien, et pas seulement contre la Bande de Gaza. Il faut dire que le gouvernement québécois a fait pire en tardant davantage et en persistant à ouvrir un bureau du Québec en Israël.

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Il ne suffit pas d’exiger un cessez-le-feu contre la guerre génocidaire

La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec
Reste à l’arracher au tout-marché de l’État acquis aux transnationales

Autochtone contre mine


« Le Canada déclasse la Chine en tant que meilleur endroit au monde où bâtir une chaîne d’approvisionnement pour les batteries aux ions de lithium, selon un classement publié mardi dernier par la firme de recherche stratégique BloombergNEF », entre autres à cause « des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » mais aussi par suite de « [l]’intégration de l’industrie canadienne avec le secteur automobile américain ». Est-ce ce succès néolibéral qui en réaction entraîne une prise de conscience des milieux écologiques du Québec que l’extractivisme tout-électrique ne nous sort nullement du pétrin de l’extractivisme des hydrocarbures. On le constate dans l’évaluation que font quatre médias du récent rapport de « L’état de l’énergie 2024 » des HEC qui reste cependant dans le cadre de l’économie de marché. Heureusement, ce biais est quelque peu corrigé par l’analyse percutante de l’IRIS sur la puissance de l’industrie automobile contre lequel des femmes de science esquissent timidement les prémisses d’une société sans « char ».


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La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec


Malgré un rapport de forces très favorable au Front commun et consorts
Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche

École ensemble

 
Côté éducation, les négociations du secteur public semblent terminées avec l’acceptation à la base de leur convention tant par le Front commun que par la FAE. Elles sont à demi achevées du côté du secteur santé en l’absence d’accord de principe avec la FIQ, syndiquant la grande majorité des infirmières, qui négocie isolée loin de l’attention médiatique et, semble-t-il, de toute perspective de mobilisation. Rappelons que le secteur santé, contrairement à celui des l’éducation, est cadenassé par la loi des services essentiels qui a mené
au maintien de 70% à 100% des services de ce secteur.  On en déduit qu’en l’absence de mise au défi de cette loi, ce qui entrainerait inévitablement une loi spéciale et puis Dieu-sait-quoi, la relative inefficacité de la grève dans la santé a fait du secteur de l’éducation le fer de lance du rapport de forces du secteur public.  


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Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche
 


Les TJC lancent la campagne « Sortons le gaz de nos lieux de travail »
La plus évidente et la plus facile parmi les tâches de décarbonation

TJC


La CAQ a bloqué à double tour l’inclusion de toute clause environnementale dans la convention collective du secteur public malgré l’appui explicite de syndicats de professeurs de cégep. Les Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC), qui en avaient fait la proposition, loin de jeter la serviette rapplique en lançant la campagne « Sortons le gaz de nos lieux de travail ». Comme le dit d’entrée de jeu cette campagne :

 
Le gaz naturel dans les institutions publiques, c’est l’équivalent carbone de plus de 250 000 voitures. TJC vous propose de vous mobiliser pour sortir le gaz fossile - dit “gaz naturel” - de votre milieu de travail. Contactez votre syndicat, téléchargez la trousse de mobilisation, et écrivez-nous pour nous faire part de vos progrès!



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Les TJC lancent leur campagne « Sortons le gaz de nos lieux de travail »


Les courageuses profs de la FAE sont à appuyer cent milles à l’heure
C’est le temps des gros chèques et de prendre la rue pour l’école publique

FAE Manif


La FAE est à deux doigts de rejeter l’entente de principe non pas à cause de la partie salariale, si l’on en juge par les votes scindés de leurs consœurs de la CSQ dont quelques syndicats ont rejeté ou appuyé de peu la partie sectorielle. Tout pourrait se jouer mercredi soir à Granby. Quatre des neuf syndicats de la FAE ont rejeté l’entente à un plus fort taux que les quatre qui l’ont accepté. On attend dans l’urgence le cri du cœur Solidaire en appui à la direction de ce syndicat qui a recommandé le rejet à cause du « "mépris apparent [du] gouvernement pour [la] profession" […et parce que] l’entente de principe "n’améliore pas de manière significative [les] conditions de travail, dont la composition de la classe" »  


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Les courageuses profs de la FAE doivent être appuyées cent milles à l’heure


L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux
Plus d’immigration, moins de problèmes… si on les accueille et intègre

Racisme ici et ailleurs

 
La CAQ casse du sucre sur le dos de l’immigration depuis qu’elle existe. C’est dans ses gênes venant de l’ADQ. Elle vient de gagner le parti Libéral du Canada à son idéologie identitaire pour les besoins de la cause soit l’incapacité du gouvernement fédéral (et du Québec) de faire face à l’aigue crise du logement
en tête du palmarès inflationniste. Le gouvernement canadien et québécois, pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre à la satisfaction du patronat malgré un relativement haut taux d’emploi tel que jaugé depuis l’an 2000, ont ouvert comme jamais les vannes de l’immigration, cette armée de réserve jadis surtout interne, particulièrement l’immigration temporaire :


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L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux

Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique
Retournant contre la CAQ sa vile tactique d’acheter à rabais l’acceptation

FAE bloque

De dire haut et fort le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL-FAE) qui a rejeté à 68 % l’entente de principe conclue avec Québec, que ses membres sont « restés fidèles aux positions qu’ils avaient au moment de la grève générale illimitée. Lorsqu’on se promenait sur les lignes de piquetage, les gens nous parlaient de la composition de la classe, des conditions de travail, des conditions d’apprentissage des élèves, de l’école publique dans son ensemble. […] Le gouvernement a décidé que lorsqu’il ne pouvait pas donner les services nécessaires, il allait donner une prime en argent aux enseignants. Ce n’est pas ça qui va rendre les conditions de travail meilleures… » (Marie-Ève Morasse, Les profs de Laval sont restés « fidèles » à leurs revendications, dit leur syndicat, La Presse, 19/01/24). Tout est dit.


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Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique


Pour le rejet des ententes entre la CAQ et les bureaucraties syndicales
Ça ne règle rien sur le fond et ça bloque tout espoir d’un nouveau 1972

Dirigeants syndicaux

Il faut écouter l’entrevue du Midi-Info (15/01/24, 12h43) avec une enseignante du quartier Saint-Michel à Montréal pour comprendre pourquoi elle-même et, selon ses dires, ses collègues de son école, suite à une réunion tâtant le pouls de chacune et chacun, penchent pour le rejet de l’entente de principe de la FAE à moins de l’accepter « par désespoir » comme elle le dit. Le salaire négocié n’est pas à la hauteur de leur formation universitaire et de leur responsabilité ajoute-elle. Elle aurait pu préciser que s’il compensera peut-être pour l’inflation — la formule compensatrice des trois dernières années est bloquée à seulement 1% de plus — dont celle de 2022 à retardement, il n’y aura rien pour le rattrapage. L’accentuation de la crise climatique et sans doute des guerres n’augurent rien de bon au sujet du contrôle de l’inflation. Et on est encore très loin d’égaler la rémunération globale des personnes salariées des autres secteurs publics qui au départ était supérieure de près de 23%.



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Pour le rejet des ententes entre la CAQ et les bureaucraties syndicales - ...odifié


Le chemin de la COP28 en transition hors énergie fossile… vers la terre-étuve
À l’avant-garde, l’Europe nordique, relativement, et la Chine, absolument

Terre-étuve


Annexe : Un condensé d’une politique anti-extractiviste de sobriété solidaire pour le Québec
 
·         Se libérer de la domination du Canada pétrolier-financier par l’indépendance afin de d’exproprier et de socialiser le capital financier pour le contrôle démocratique de l’épargne nationale à réorienter vers le financement d’un Québec de sobriété énergétique et de « prendre soin ».
·         L’interdiction des véhicules privés des ménages d’ici dix ans en faveur d’un système de transport en commun gratuit, fréquent, confortable, électrique et partout jusqu’au moindre village, avec un complément d’autopartage communautaire.
·         L’interdiction immédiate de la construction de maisons unifamiliales et en rangées en faveur de logements collectifs écoénergétiques (consommation d’énergie quasi zéro) dont au moins 50% seraient sociaux (loyer en fonction du revenu du ménage) dans un contexte urbain de services de proximité (quartier 15 minutes), d’agriculture urbaine et de parcs nature.
·         La disparition des deux mamelles de l’endettement des ménages, logements et véhicules, réduira la consommation de masse ce à quoi s’ajoutera l’obligation d’ateliers de réparations sur la base de garantis déterminées socialement pour mettre fin à l’obsolescence programmée.
·         Les GES générés par la production et le transport des marchandises seront encore réduits par les circuits courts de la souveraineté alimentaire facilitée par la réduction de l’alimentation carnée, par le recours aux chemins de fer socialisés pour le transport à longue distance tant des marchandises que des gens, et par l’électrification du transport à courte distance.
·         La mise à niveau écoénergétique à consommation quasi zéro de tous les bâtiments viables en dix ans sur la base du principe « négawatt » en commençant par ceux climatisés aux énergies fossiles. Ce qui suppose de ne pas tomber dans le piège énergivore de la connectivité 5G. Ce gisement de négawatts est plus que suffisant pour l’électrification du transport.
·         La transformation de l’agro-industrie et la foresterie commerciale en bio-agriculture et en bio-foresterie pour regénérer les sols les rendant capables de capture et séquestration naturelles de GES.
·         Une politique de remboursement de la dette écologique du Québec dont son calcul par une commission spéciale.
·         Une politique de frontières ouvertes et le rehaussement d’une structure d’accueil facilitant l’intégration en français à la société québécoise et à son marché du travail.




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Le chemin de la COP28 en transition hors énergies fossiles - notes