Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai
Discipliner la militance pour mieux abandonner la politique à la députation

La Press- logis sociaux


 La vedette du prochain Conseil national (CN) de mai est censée être les axes de la plateforme électorale de 2022. Il n’en est rien tellement les trois options et les amendements riment à un choix de paroles creuses ou sans insertion dans la conjoncture. Greta Thunberg les aurait qualifiés de bla-bla tellement on est loin de concrets engagements clefs au diapason de l’empilement et de l’emballement des crises écologique-économique-sociale qui accablent le Québec et l’humanité dont il n’est nullement question à l’ordre du jour.

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Le prochain Conseil national de Québec solidaire de mai bis


La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
Contrer la direction qui noie le poisson dans une mer de beaux principes

Green party -- system change

Le temps est venu de précipiter le pas. Le premier défi démocratique est la bataille pour l'ordre du jour du prochain conseil national à la fin mai. Il semble malheureusement acquis que la direction nationale ait fait son lit en gaspillant par exprès le prochain conseil national par un faux débat à vide. Elle est prête à ce mépris de la militance afin de laisser au parti parlementaire toute la latitude voulue sans référence à un plan contraignant et sans contrôle de sa base militante pour se contenter de sa politique communicationnelle habituelle de critique réactive à la marge et à la pièce qui laisse dans l'ombre l'alternative. On reconnaît la tactique électoraliste bien connue de chercher la majorité parlementaire sur la base du rejet du parti gouvernemental, plus moral que politique, afin de faire partie de l'alternance blanc bonnet bonnet blanc du parlementarisme stérile propre au capitalisme.


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La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert


Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



Planète bleue ou bien cuite


Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


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Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030

Analyse du « Plan de transition économique » de Québec solidaire
Capitalisme vert québécois à la remorque de la PMD gouvernementale

lithium-mine-bassins-sel

LÉGENDE DE LA PHOTO : Bassins d'une mine de lithium au Chili

Le récent rapport du GIEC-ONU à propos d'un hausse maximum de la température terrestre de 1.5°C à l'horizon 2100 avance que pour y arriver sur la base d'une moyenne de scénarios incluant tous le recours à l'énergie nucléaire et, pour la majorité, aux BECCS (bioénergie avec captage et stockage du carbone), il faudrait, en termes de moyenne mondiale, réduire les émanations annuelles de 45% par rapport à la nouvelle année de base 2010, ce qui signifie de 17.5% par rapport à l'ancienne année de base 1990 car les émanations annuelles de CO ont augmenté de 50% entre 1990 et 2010 (66% entre 1990 et 2017) et de 100% en 2050, peu importe la base. Pourquoi cette soudaine modestie de la cible 2030, très évidente quand exprimée en termes de l'ancienne base, et à contrario l'ambitieuse cible 2050 qui propose, contre toute logique apparente, d'atteindre 50 ans plutôt la cible 2100 ?


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Critique du Plan de transition Solidaire 2018


Manifestation de 1500 personnes pour le climat dans la campagne électorale
À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue ?

bannière climat élections

Album photos à :
https://photos.app.goo.gl/LLmfvj6kEejZ5APe8



Lors de la manifestation citoyenne à Montréal de 1500 personnes du 15 septembre pour le climat dans la campagne électorale, l’ensemble des mouvements sociaux et des partis politiques s’est déclaré aux abonnés absents à part quelques isolées porteuses de drapeaux pour la CSN et pour Québec solidaire… et la présence de son ancien président peut-être comme témoin d’une époque révolue. Pourtant, les Solidaires, porte-étendard de la cause écologique dans cette campagne, étaient en mesure de mobiliser massivement pour cette manifestation en y convoquant membres et sympathisantes… à condition de prendre congé pour une journée des téléphones de pointage. C’eut été un moyen en or à la fois de souligner la priorité de campagne et de démontrer que Québec solidaire fait de la politique autrement. Un tract et une intervention bien sentie au moins d’un porte-parole aurait pu rappeler que la mise en œuvre du programme Solidaire n’est possible que sur la base d’une mobilisation de grande ampleur au-delà de celle, chacune pour soi, des urnes.

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À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue -


Victoire électorale du néo-trumpien Doug Ford en Ontario
Le Québec encerclé par le trumpisme et menacé par la démission

Mathilde Kinder Morgan


Le nouveau premier ministre de l’Ontario élu le 7 juin n’est pas le copie-coller du président étasunien mais il en est l’adaptation canadienne dans le contexte de pouvoirs provinciaux. Cette victoire très majoritaire dans le contexte d’une élection uninominale à un tour n’est pas pour autant écrasante : 40% à droite (Conservateurs), 20% au centre (Libéraux qui encaissent une dégelée aux dépens des extrêmes), 40% à «gauche» (NPD et Verts). On dénote contre les Conservateurs les trous des centres urbains, des zones fortement syndiquées et de celles franco-ontariennes. Toute relative qu’elle est, la vague Ford n’en est pas moins décisive tout comme celle de Trump aux ÉU aux dépens de Clinton.



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Victoire électorale de Doug Ford en Ontario

Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»
Une critique velléitaire qui refuse de se libérer de ce carcan



Byciclette portant une auto

La politique de mobilité durable (PMD) du gouvernement du Québec, enfin rendue publique en avril, a généré un concert de louanges provenant du comité consultatif formé pour l’occasion, allant du Conseil du patronat à Alliance Transit composée entre autres de la plupart des grands organisations écologiques (Équiterre, Fondation Suzuki, Greenpeace, Nature Québec, RNCGEQ), des groupes pour la réforme de la trame urbaine ( Trajectoire Québec alias Transport 2000, Vélo-Québec et Vivre en ville), du Conseil central du Montréal métropolitain, du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain et du FRAPRU. À peine peut-on dénoter quelques réserves à propos des moyens à déployer, surtout en région, des bémols sur des aspecte particuliers quoique non banals comme le transport actif... et des lamentations péquistes pour avoir été privé de la paternité de la dite politique. Quant à Québec solidaire, ne voulant pas se découpler de la position des grandes organisations nationales en plus de s’être embourbé dans un plan de lutte climatique respectant les limites de ce que tolère le marché, le silence est d’or… tout comme pour la CAQ qui n’a rien à foutre de la PMD.


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Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»

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Les peurs démocratiques de la direction de Québec solidaire
Cachez ce plan vert de plein emploi écologique que le PQ ne saurait voir

Loca-terre

La direction Solidaire aurait peur de ne pas avoir la réponse parfaite, par exemple pour populariser la nouvelle cible radicale, mais conforme à la science, de baisser des deux tiers d’ici 2030 par rapport à 1990 les émanations de GES, de faire connaître publiquement l’opposition du parti tant au marché qu’à la taxe carbone, de dire non au REM de la Caisse de dépôt et de placement. Elle a peur d’être perçue comme sectaire en allant faire paître le PQ et son factice mouvement populaire, les Organisations unies pour l’indépendance (OUI) sous son contrôle en connivence avec Option nationale et le Bloc québécois. Mais de quoi cette direction a-t-elle finalement peur ? Ne serait-ce pas du peuple québécois, de son radicalisme en attente tel que révélé par le Printemps érable, de la démocratie ?


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Les peurs de la direction de Québec solidaire

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Note complémentaire à l’essai « Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc. »

Le faux débat du taux de croissance des autos hydroélectriques


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Notes complémentaires à l'essai Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.

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Les conditions idéales du capitalisme vert à la québécoise
Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.

Longue banderole sables bitumineux

Cet essai vise à faire une critique du capitalisme vert réellement existant à partir du cas québécois, soit le véhicule hydroélectrique et le Réseau électrique métropolitain (REM) qu’encadre le marché du carbone, dans le contexte canadien et mondial. Cette critique est située dans le conjoncture et dégage une proposition d’alternative et un plan d’action.


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Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.