crise climatique


Nonobstant les guerres, il est minuit moins une quant à la crise climatique
Au-delà de la fin des fossiles, quel type de « sobriété » la résoudra ? 


corne abondance


Un
article de la revue savante de l’American Institute of Biosciences s’introduit par le cri d’alarme : « Nous sommes au bord d'une catastrophe climatique irréversible. Il s'agit sans aucun doute d'une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. Nous entrons dans une nouvelle phase critique et imprévisible de la crise climatique. […] Nous avons maintenant amené la planète à des conditions climatiques jamais observées par nous ou par nos parents préhistoriques du genre Homo. »


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Au-delà de la fin des fossiles, quel type de sobriété la résoudra


En 2023, la crise climatique a fait un grand bond en arrière vers la terre-étuve
Les puissants de ce monde ont capitulé en faveur d’un jovialisme profiteur
Réfugiés climatiques


Dire que la CAQ, et le PQ en pire, freinent des deux pieds l’ouverture des frontières. Ces partis pointent du doigt l’immigration comme cause de la crise du logement due en réalité à la quasi liquidation de la construction de logements sociaux depuis 30 ans. Peut-être incluraient-ils dans le lot ces Palestiniennes qui avec la dizaine de milliers d’alliés remplissaient la promenade devant la Place des arts de Montréal ce samedi après-midi dernier comme dans des centaines de villes à travers le monde. Malheureusement, la myriade de drapeaux palestiniens n’y cotoyaient guère de bannières ou étendards de parti ou de syndicat ou de groupes populaires.


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En 2023, la crise climatique a fait un grand bond en arrière vers la terre...-étuve


La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste
Pour dompter la bête convergent grèves du secteur privé et Front commun [...]

VW - Stellantis fat cats


« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » écrivait le philosophe Spinoza à l’aube du siècle des Lumières. Cette folie décriée par Hansen se comprend à l’aulne des lois du capitalisme qui comme jamais enserrent l’humanité au point d’étouffer jusqu’à cette superficielle démocratie parlementaire qui sert de succédané à celle réelle de la direction des affaires du monde, économie et science compris, par le peuple travailleur. On la nommait socialisme avant que la catastrophe staliniste du XXe siècle ne vienne briser cette grande espérance au point que le social-démocrate capitalisme keynésien ait pu s’y substituer comme grande illusion. Ce capitalisme dit progressif est une contradiction dans les termes. Soutenu par une économie de guerre permanente doublée d’un toxique consumérisme engluant prolétariat et État dans l’étau de la dette permanente, il a fini par s’enliser dans sa contradiction profit versus bien-être. Il en fut balayé par le néolibéral « capitalisme pur » du consensus de Washington. Ce dernier, à coups d’endettement faramineux masquant une austérité permanente, a pris le relais du consumérisme des dite trente glorieuses (1945-1975) pour plonger le monde dans l’enfer climatique annonçant à brève échéance la fin de ce monde ouvrant la voie aux austéritaires extrêmes-droites fascisantes.


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La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste


La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
On ne lâche rien mais on se prépare au pire… pour ne rien lâcher

Lune et terre

L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui-vive… sauf les trumpiens et les trumpiennes. En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes, largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise… sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations, soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.

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La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste