indépendance


Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois
Ambigüe réponse indépendantiste au faux progressisme fédéral

Québec solidaire et Indépendance

 
Le gouvernement Libéral canadien, soutenu par le NPD qui fait semblant de ne pas les appuyer, s’en tire avec un budget 2024-25 d’apparence progressiste « pour les jeunes » si on ignore l’importante hausse des dépenses militaires, le soutien aux entreprises par le biais de l’intelligence artificielle sans compter les remises fiscales pour les PME… de 500 employés et moins, les subventions implicites aux grands épargnants par le biais de la hausse de 20G$ des frais d’intérêts depuis deux ans même si c’est pas mal moins qu’il y a 20 ans, l’abolition de 5 000 postes de fonctionnaires et des coupes de 10G$, la baisse du soutien à la lutte climatique comme si la taxe carbone allait tout régler et, last but not least, l’incarcération des migrants dans ses pénitenciers fédéraux. On repassera pour le progressisme. Pas étonnant que le Canada soit le champion des bas déficits et de la moindre dette nette (voir graphiques), et de loin, parmi les pays du G7 n’en déplaise aux éternelles complaintes des Conservateurs et économistes patentés sur le sujet au nom des saintes productivité et compétitivité néolibérales.


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Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois


Le budget menteur de la CAQ préparant des lendemains qui déchantent
Au fond du désespoir luit le phare du projet de société tissé de sobriété

Lendemain qui déchantent
 

La lutte du secteur public s’est invitée pour le budget de la CAQ en sorcière maléfique au cœur d’un déficit monté en épingle qui n’a pourtant rien ni de terrible,
dixit avec raison le Premier ministre. Celui-ci ne veut pas passer à l’histoire comme le cancre des comptables mais surtout il veut justifier une nouvelle baisse d’impôt avant les prochaines élections comme promis. Ce déficit n’a non plus rien d’« historique » comme l’a montré un commentateur de droite mais futé de La Presse. Il faudrait en déduire la provision de 1,5 milliard pour les imprévus et ensuite le versement au Fonds des générations de 2,2 milliards. Ce déficit réel de 1.5 % du PIB est bien banal par rapport à ceux de la zone euro et des ÉU. Si ceux canadien et provinciaux sont moindres aujourd’hui, ils ne l’ont pas toujours été depuis le début de ce siècle.


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Le budget menteur de la CAQ préparant des lendemains qui déchantent


Le budget de l’an 1 : un choc réanimant le débat stratégique en dormance
Le suivisme Solidaire face au PQ à dépasser par le « care » anti-extractiviste

Apartheid Israël


Plus personne, même parmi les fédéralistes les plus acharnés, ne conteste la viabilité économique, et par ricochet budgétaire, d’un Québec indépendant. La différence de performance économique par rapport à l’Ontario n’est plus ce qu’elle était… même si la raison en est plutôt la sous-performance ontarienne. Y aurait-il une perte nette de revenus suite à la disparition de la péréquation ? Le gain à peu près équivalant d’effacement des dédoublements du nouveau budget de l’an 1 du PQ est sans doute quelque peu tiré par les cheveux : la différence n’aurait rien de dramatique. La démonstration d’une dette nationale relativement avantageuse par rapport aux autres pays du G-7 ou de l’OCDE est convaincante. La proportion de la dette fédérale moins importante que celles de la population ou du PIB est compatible avec l’apport relatif du Québec aux revenus ou aux dépenses fédérales. Même si certaines critiques du pro forma budget de l’an 1, c’est-à-dire toute chose étant égale par ailleurs, peuvent être pertinentes, on reste dans les marges.



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Le budget de l’an 1 un choc réanimant le débat stratégique en dormance


On dit dans les gares de France qu’un train en cache un autre
Au Québec, la défaite cinglante de la CAQ cache l’échec Solidaire

jean-talon-candidats


Le reniement de la promesse du tunnel entre Québec et Lévis est loin de constituer le fond de la défaite électorale de la CAQ dans la circonscription de Jean-Talon. Quoique la promesse-phare reniée n’y est pas pour rien, son rétablissement à la va-vite inspirée par la panique annonce plutôt un double reniement tellement ce projet est insensé tant écologiquement qu’en termes affairistes coût-bénéfice. Ont aussi joué un rôle dans la défaite cinglante l'’arrogance de la CAQ depuis les dernières élections :


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Au Québec, la défaite cinglante de la CAQ cache l’échec Solidaire - corrigé

Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, une erreur suicidaire ?
Il y faudrait une résurrection de la lutte pour l’indépendance écosocialiste

Climat change


Dans l’extrait de son livre publié par la revue québécoise Actualité, Francine Pelletier fait le constat que la jeunesse québécoise non seulement rejette de plus en plus fortement l’option indépendantiste mais aussi tendanciellement la culture québécoise portée par sa langue française en faveur d’un « penchant anglophile ». Le nationalisme québécois, péquiste ou caquiste, est d’abord porté par les gens âgés ou d’un certain âge. On peut penser que pour ces derniers il y a là la nostalgie d’un âge d’or d’un Québec prospère et progressiste qui, cependant, loin de se replier sur soi s’ouvrait au monde. Vient à l’esprit l’impact d’Expo 67. Ce renouveau nationaliste faisait le ménage du vieux nationalisme canadien-français assis sur la religion et la tradition tout en ayant soin d’en préserver et enrichir la culture s’exprimant essentiellement en français.


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Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, est-ce une erreur su...idaire


Des Solidaires repliés sur eux-mêmes et ignorants la débâcle qui menace
Pas un budget de l’an 1 mais une Constitution anti-extractiviste de prendre soin

QS et indépendance


Les deux tâches du prochain Conseil national (CN) de Québec solidaire de juin 2023 seront la réforme des statuts et la gestion financière du parti en plus d’entendre les rapports habituels de la coordination du parti et de l’aile parlementaire… sans devoir les approuver ou rejeter. Ce serait là un changement bienvenu aux statuts. Étant donné la médiatisation des élections aux postes de porte-parole d’ici le congrès de novembre prochain et leur importance cruciale due à la plaie du vedettariat auquel le parti s’est adapté, on se dit qu’il aurait été pertinent que le CN consacre du temps à déterminer le profil souhaité des candidatures, et même débattre avec celles déjà déclarées. Qui a dit que la régionalisation du parti, sans doute à parfaire, est la priorité à discuter au point d’en faire la thématique des ateliers ?


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Pas un budget de l’an 1 mais une Constitution anti-extractiviste de prendre soin


La minimaliste et unilatérale lutte contre l’inflation de Québec solidaire
Pour une anti-inflation de gauche qui se combine à la lutte climatique

Legault sans stress - planète en stress

L’aile parlementaire de Québec solidaire a décidé, pour la prochaine session parlementaire, de laisser tomber la priorité à la lutte climatique en faveur du combat contre l’inflation. C’est là beaucoup dire car il ne s’agit que de quémander à la CAQ pour un an seulement le gel des tarifs de l’État au lieu de leur augmentation de trois pourcent comme le veut le gouvernement. Finie comme au temps lointain des dernières élections, la panoplie de mesures anti-inflationniste tel la suspension temporaire — décidément le parti abhorre la permanence — de la TVQ sur les produits essentiels et « des mesures structurantes dont la hausse du salaire minimum, le gel des tarifs d’Hydro-Québec, le contrôle des loyers et de doubler le crédit d’impôt pour solidarité» Tenant compte de la plateforme électorale, on pourrait ajouter la demi-gratuité du transport en commun et la gratuité des soins dentaires.


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La minimaliste et unilatérale lutte contre l’inflation de Québec solidaire



L’affirmation arrogante du « pragmatisme » de Québec solidaire abandonne au PQ l’affirmation tranquille de l’alternative indépendantiste

Manif-grève 23 septembte


Le porte-parole Solidaire relève le gant que lui a lancé la CAQ en affirmant que la campagne électorale est devenue une lutte à deux. Pourtant les deux sondages post-débat démontrent plutôt que Québec solidaire, Libéraux et Conservateurs sont statistiquement à égalité avec un PQ qui court derrière et pourrait les rejoindre. Québec solidaire a décidé qu’il lui était électoralement rentable de jouer le jeu de la CAQ qui le démonise afin d’inciter l’électorat tenté par les Libéraux et les Conservateurs à voter CAQ pour affaiblir si ce n’est marginaliser Québec solidaire perçu comme une bande de gauchistes. Côté Solidaire, la tactique caquiste est vue comme une accentuation des chances de faire des Solidaires l’opposition officielle. Peut-être aussi pense-t-on, que dans certaines circonscriptions montréalaises multiethniques où la lutte est serrée, telles Verdun, St-Henri-Ste-Anne, Maurice-Richard, Viau — où les candidatures furent choisies par la direction souvent au détriment de candidatures locales — que la tactique caquiste pourrait être inversée au profit des Solidaires afin de regrouper le vote pour rejeter la CAQ identitaire.



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L’affirmation arrogante du « pragmatisme » de Québec solidaire


Proposition de points saillants pour la plateforme de Québec solidaire
De l’audace pour une cible à la Greta Thunberg de 67% et non de 45%

Ça va bien brûler

« Pour lutter contre les changements climatiques, Québec solidaire s’engage à adopter une Loi sur le climat pour réduire d’au moins 45 % les gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, d’ici 2030, en vue d’atteindre la carboneutralité au plus tard en 2050. » Tel est l’incroyable première phrase de la proposition de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire qui sera soumise au congrès de novembre 2021. Québec solidaire, qui se vante de son parti-pris climatique, propose au peuple québécois de faire le service minimum requis par le rapport 1.5°C du GIEC-ONU de 2018, pourtant relativement moins alarmiste que celui d’août dernier. Rappelons que le congrès Solidaire de 2016 avait fixé une cible de 67% que le Conseil national du printemps 2018 a réduit à 45% pour soi-disant motif d'urgence afin de se conformer au plan de réduction de GES de 2018 jamais ni discuté dans les instances de base du parti ni encore moins ratifié par un congrès ou un conseil national… et abandonné depuis lors.

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Proposition de points saillants pour la plateforme de Québec solidaire-1

Réaction au projet centre-gauche de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire
Il faut des engagements transitoires concrets et sans ambiguïtés
Vers une société écoféministe de prendre soin des gens et de la terre-mère

Non REM - Oui tramway - Dehors caisse

Lors de la dernière campagne électorale 2018, la plateforme électorale avait été reléguée à la queue du site web du parti au profit de la popularisation de quelques points saillants. Cette plateforme avait été construite par la démocratie militante essentiellement sous direction et rédaction militantes. (On ne soulignera jamais assez le travail assidu et rigoureux de la militante Christine Dumas que le cancer a ravi au parti.) Ce qui impliquait des tensions et un certain chaos lesquels ont servi de prétextes pour bureaucratiser le processus. La Commission politique (CP), statutairement responsable de la rédaction de la plateforme a été réduite à réagir à la marge. La direction du parti, dominée par l’aile parlementaire, a pris en mains le cadre de la plateforme (les 20 priorités) qu’elle a fait estampillé par la CP puis par le Conseil national (CN).

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Réaction au projet centre-gauche de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire



Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire
Un antiracisme abstrait se conjuguant à un indépendantisme décroché

QS-CNA manif Joyce Echaquan

Une simple chronologie de l’évolution interne de Québec solidaire vis-à-vis l’antiracisme et l’indépendantisme peut laisser voir une évolution vers la gauche. Cependant cette chronologie ne tient pas compte de leur évolution dans la société auquel le parti s’ajuste dans une perspective électoraliste.

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Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire



Hier, la lutte pour l’indépendance était synonyme de libération nationale
Aujourd’hui, elle doit se rendre indispensable à la lutte climatique

Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


 L’indépendance, il y a un demi-siècle, était vécue par la nombreuse génération soixante-huitarde progressiste, la mienne, comme l’aboutissement d’une mobilisation combinant, comme allant de soi, libération nationale et émancipation sociale. La grève générale de l’année 1972 en fut le pinacle. Ce tsunami n’ayant pu briser l’axe « Quebec basher » Ottawa-Toronto, il s’est échoué sur le stagnant rivage électoraliste du PQ en 1976. Celui-ci après avoir tétanisé l’indépendance libératrice par une alliance droite-gauche pour la quadrature du cercle qu’est la souveraineté-association / beau risque / souveraineté-partenariat / conditions gagnantes l’a finalement corrompue par le nauséabond nationalisme identitaire de la Charte des valeurs.

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Hier, la lutte pour l’indépendance était synonyme de libération nationale

Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste ?
Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?

Évadez du capitalisme

Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.

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Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste 

Une coordination anticapitaliste/socialiste au sein de Québec solidaire
Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert

fin-du-monde

Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.


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Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire

Congrès 2019 de Québec solidaire
Tassement à droite sous un masque de radicalité indépendantiste

Planète en grève bis


Le congrès Solidaire de novembre 2019 recelait un certain nombre de décisions non banales à prendre telles le recours à l'écofiscalité comme moyen central de financement du Plan de transition du parti, la stratégie indépendantiste sous couvert de quelle politique transitoire jusqu'au référendum constitutionnel d'un Québec indépendant qui doit avoir lieu à l'intérieur du premier mandat, le pays sans ou avec armée sans compter les modifications statutaires concernant l'aile parlementaire, sujet devenu viral avec l'affaire de l'investiture pour l'élection partielle de la circonscription de Jean-Talon à Québec, et la question de la Commission nationale autochtone surgissant comme un cheveu sur la soupe.


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Congrès 2019 de Québec solidaire


Débat sur la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance »
Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale ?


Urgence climatique - Courage politique


Dans une discussion Facebook, un solidaire indépendantiste ayant voté 'oui' lors du référendum de 1995 prône le rejet de la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance » lors du prochain congrès de novembre de Québec solidaire. Cette proposition concrétise par onze mesures spécifiques l'ajout au programme Solidaire du passage « … un gouvernement solidaire appliquera les mesures prévues à son programme, qu’elles soient compatibles ou non avec le cadre constitutionnel canadien. ». Ce passage a été ajouté suite à la fusion avec ce petit parti nationaliste de gauche devenu un collectif de Québec solidaire.

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Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale


Défis de Québec solidaire pour la prochaine période
Canicule, tornades, guerres, réfugiés, crise imminente et repli identitaire
Impuissance du parlement, remobilisation à la mode 1972 et 2012


Tornade Gatineau


The Times They Are A-Changin' chantait Bob Dylan il y a un demi-siècle du temps des grandes mobilisations qui réclamèrent en vain la fin des dictatures du grand capital à l'Ouest, des bureaucraties prétendument socialistes à l'Est et de l'impérialisme au Sud. La défaite de ces grandes mobilisations, faisant suite au dévoiement des révolutions du XX siècle abandonnées par les peuples gavés de consommation de masse et de société-spectacle des pays impérialistes, a ouvert la porte au tsunami néolibéral qui a noyé la planète entière dans le « capitalisme pur ». Ces grands échecs stratégiques du siècle dernier ont causé un grand changement des temps, non ceux sociaux appelés par Dylan mais celui du climat.


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Québec solidaire doit sortir du parlement pour entraîner la rue -- corrigé

Débat sur l’indépendance chez la gauche Solidaire
Cachez ce plein emploi écologique que nous ne voulons pas voir


drapeaux patriote et Profs contre la hausse

Le dernier numéro des Nouveaux cahiers du socialisme a publié un compte-rendu critique de Pierre Beaudet, reproduit ailleurs, du débat sur l’indépendance organisé par le Réseau écosocialiste. Y prenait part une soixantaine de personnes. Les panélistes étaient Alain Savard (Lutte commune), Sibel Ataogul (Association des juristes progressistes), Céline Hequet (Ricochet) et André Frappier (Québec solidaire). Si l’auteur traite de « la question de la question », cet article est la critique de la critique.


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Débat sur l’indépendance dans la gauche Solidaire

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Le nouvel an du nouveau Québec solidaire post fusion
Unilatérale indépendantisme à droite contre la radicalité écologique


crise climatique claire
Loin de l’euphorie médiatisée de la fusion avec Option nationale, et de son projet indépendantiste de droite. Québec solidaire se dote d’une plateforme électorale passant discrètement à la droite des Libéraux sur des aspects cruciaux des deux piliers stratégiques que sont la lutte climatique et la lutte anti-pauvreté. Le salaire minimum à 15$ l’heure et le rejet du pétrole, les deux grandes thématiques de la pré-campagne électorale, font déjà problème comme stratégie électorale tant ils font consensus avec le PQ. Simplement dénoncer l’hypocrisie péquiste ne fait pas très convainquant de la part d’un parti jamais testé par l’exercice du gouvernement. On avait aussi remarqué l’occasionnelle recherche de consensus parlementaire avec les Libéraux.


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Québec solidaire à droite des Libéraux

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L’appel d’air des élections municipales pour le transport public gratuit
La voie est tracée pour le plein emploi écologique Solidaire

Congestion urbaine

La mort accidentelle d’un jeune cycliste montréalais a centré plus que jamais la campagne électorale municipale sur la question du transport actif et de celui public. Il y a les prolongements de métro, bleu ou rose, l’ampleur de l’offre d’autobus avec ou sans corridors, l’ajout de tramways, et la bonification de pistes cyclables sécuritaires... sans oublier le REM. Le même débat tout aussi intense, métro et REM en moins et parfois pont en plus, fait rage à Québec, à Gatineau, dans les autres grandes villes et dans les banlieues quand ce n’est pas en Gaspésie. À noter en particulier l’émergence de la revendication de la gratuité. On sent qu’enfin la suffocation et la frustration de la congestion urbaine et de ses corollaires de santé publique et d’émanation de gaz à effet de serre (GES) occupe le devant de la scène.

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De la mobilisation anti hydrocarbure à l’appel pour le transport public 2

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Après la défaite du Front commun, dissidence comprise
Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre

Salire minimum à 15 dollars

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a finalement ratifié l’entente dite bonifiée malgré son rejet par une poignée de syndicats locaux dont ceux du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM) et des Centres de santé et des services sociaux des cités de Laval et de Gatineau, souvent avec une forte majorité. Faut-il préciser que c’est là une défaite n’en déplaise aux directions syndicales qui font passer les reculs tactiques gouvernementaux pour une victoire syndicale tout en cachant l’absence de tout rattrapage salarial — ce sera tout juste si les hausses seront à la hauteur de l’inflation — et surtout de toute remise en cause de l’austérité et de la privatisation. Par leur très petit nombre de participantes des secteurs publics syndicaux et du communautaire, les manifestations de la Coalition mains rouges du 29 avril tout comme celles du premier mai témoignent de l’effondrement subséquent de la mobilisation malgré l’éclat des brèves occupations de banques par de petits commandos. C’est le moment plus ou moins choisi pour ce qui pourrait être un décollage au Québec de la lutte pour le salaire minimum à 15$ l’heure.


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Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre

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Congrès Solidaire sur le programme en mai 2016
La Constituante doit être portée par un rapport de forces

Drapeau québécois et patriote fusionnée

Se tiennent ces jours-ci les assemblées générales préparatoires au congrès de Québec solidaire des 27-29 mai prochain portant sur la révision du programme et des statuts. Plusieurs pensent que le débat crucial de ce congrès sera celui sur l’Assemblée constituante dont on propose trois options soit ouvert (statu quo), indépendantiste et tronc commun avec deux volets un indépendantiste et l’autre fédéraliste. À l’assemblée générale de la circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve, il s’en est fallu de peu que, lors d’un vote indicatif, l’option indépendantiste, pourtant promue par la coordination de la circonscription, soit rejetée en faveur du statu quo. L’argument que l’élection d’un gouvernement indépendantiste mettant en place l’Assemblée constituante garantirait le caractère démocratique de l’option indépendantiste n’a pas fait consensus, tant s’en faut, et avec raison.


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La Constituante doit être portée par un rapport de forces

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Le congrès d’orientation de Québec solidaire de la fin mai 2016
Sortir de l’ornière constituante pour « sortir du pétrole »


Drapeau patriote sur fleurdelysé
Le congrès de révision programmatique de Québec solidaire de la dernière fin de semaine de mai 2016 se transforme, comme on pouvait le prévoir, en un congrès de ré-orientation du parti. Le défi vise à faire muer Québec solidaire d’honnête parti écologique de la bonne conscience distributive, cadenassé dans le 10% de l’électorat vertueux protestant contre les trois chevaliers de l’austérité crapuleuse et pétrolière, en un parti de gouvernement quitte à faire un stage dans l’opposition officielle. Font pression en ce sens tant l’histoire récente — dix ans après sa fondation, le PQ dirigeait le demi-État québécois — que la conjoncture du « débarrassez-nous des Libéraux » piégée dans la division des partis nationalistes impuissants devant le mur fédéraliste adossé au conservatisme du statu quo et au vote anglophone.


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Sortir de l'ornière constituante pour sortir du pétrole

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Le débat sur l’indépendance au congrès Solidaire de mai
Les alternatives sur la table mène au cul-de-sac du faux-débat


Parapluies rouges
La stratégie de Québec solidaire repose sur l’accession à l’indépendance en trois étapes électorales soit celle d’un gouvernement Solidaire, pour plusieurs en coalition avec le PQ, suivi d’une Assemblée constituante elle-même suivie d’un référendum, le tout dans le premier mandat. L’embêtant pour l’aile la plus indépendantiste du parti est que l’Assemblée constituante pourrait déboucher sur une proposition fédéraliste malgré le parti-pris indépendantiste du gouvernement. En découle que le grand débat du congrès du parti en mai portera sur le mandat de l’Assemblée constituante. Les trois alternatives en débat concernant « le mandat de l’Assemblée constituante », succédané réducteur du débat sur la stratégie de l’indépendance, sont respectivement une Assemblée constituante ouverte à toutes les possibilités et combinaisons constitutionnelles (statu quo), une seconde indépendantiste et une troisième qui contraint ses membres à élaborer deux versions, une indépendantiste et une autre fédéraliste, avec un tronc commun.



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Débat sur la stratégie vers l'indépendance au congrès Solidaire de mai

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Débat à Québec solidaire : Assemblée constituante indépendantiste ?
Impossible qu'elle soit démocratique sans grève sociale

Québec rouge

Appuyée par la circonscription de Gouin, celle de la porte-parole députée, la circonscription d'Hochelaga-Maisonneuve propose que l'Assemblée constituante ait « pour mandat d’élaborer une ou des propositions sur le statut politique du Québec, sur un projet de constitution d’un Québec indépendant... » Pour Québec solidaire, l'Assemblée constituante est plus qu'une revendication démocratique même majeure. Elle est l'axe stratégique à mettre en branle dès l'avènement d'un gouvernement Solidaire, avec ou sans alliés partidaires, afin d'unir l'ensemble de la nation derrière une constitution, à être ratifiée par référendum, pour réaliser son programme. Le hic est que cette stratégie, pour être démocratique, ne peut présumer que la future constitution québécoise sera nécessairement indépendantiste sauf à dire que le parti y défendra l'option indépendantiste.


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Débat prioritaire pour une Assemblée constituante indépendantiste