Alliance rouge-verte

Une coordination anticapitaliste/socialiste au sein de Québec solidaire
Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert

fin-du-monde

Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.


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Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire


Alliance rouge-verte: Une terre verte de paix et une place pour toutes et tous

Projet de programme sur la mondialisation présenté par le conseil national de l’Alliance rouge-verte / Enhedslisten du Danemark, au congrès annuel du parti, les 5 et 6 octobre [2019]


Alliance rouge-verte Danemark


Présentation :

L'internationalisme conséquent de l'Alliance rouge-verte du Danemark interroge le nationalisme grugeant Québec solidaire
Quand la militance de Québec solidaire veut se référer à des partis de gauche qui lui ressemblent, elle nomme soit la CUP catalane, dont deux députées avaient été invitées au congrès de 2017 du parti, soit La France insoumise dont le chef dit charismatique avait fait parvenir un message vidéo au même congrès faute de ne pas pouvoir venir, soit parfois Podemos, l'alter ego de ce dernier en Espagne. Le premier est un parti indépendantiste anti-capitaliste qui, de son propre aveu autocritique, s'est laissé gagner par le nationalisme lors du référendum catalan de 2017. Les deux autres sont des partis-mouvements en déshérence se réclamant du « populisme de gauche » soit « reconstruire un ''peuple'' uni contre l’oligarchie autour de valeurs progressistes […] autour de la figure du leader [… misant sur] [l]e sentiment national, dont le pouvoir d’agrégation est sans égal sur une vaste échelle... » Ce centrisme cédant à l'opinion publique, toujours fabriquée, a résulté en de sérieux déboires électoraux ce qui a provoqué une « crise de la gauche » imposant un « temps de reconstruction » surtout pour les deux partis cachant leur électoralisme sous leur populisme. Mais presque jamais il n'est question de deux autres partis anticapitalistes, soit l'Alliance rouge-verte du Danemark et le Bloc de gauche du Portugal, qui lors des élections dans leur pays respectif en 2019 ont résisté au vent glacial de la droite réactionnaire anti-immigrant et sexiste malgré de marginaux reculs électoraux.

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Projet de programme sur la mondialisation plus présentation