Front commun

Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique
Retournant contre la CAQ sa vile tactique d’acheter à rabais l’acceptation

FAE bloque

De dire haut et fort le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL-FAE) qui a rejeté à 68 % l’entente de principe conclue avec Québec, que ses membres sont « restés fidèles aux positions qu’ils avaient au moment de la grève générale illimitée. Lorsqu’on se promenait sur les lignes de piquetage, les gens nous parlaient de la composition de la classe, des conditions de travail, des conditions d’apprentissage des élèves, de l’école publique dans son ensemble. […] Le gouvernement a décidé que lorsqu’il ne pouvait pas donner les services nécessaires, il allait donner une prime en argent aux enseignants. Ce n’est pas ça qui va rendre les conditions de travail meilleures… » (Marie-Ève Morasse, Les profs de Laval sont restés « fidèles » à leurs revendications, dit leur syndicat, La Presse, 19/01/24). Tout est dit.


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Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique


Pour le rejet des ententes entre la CAQ et les bureaucraties syndicales
Ça ne règle rien sur le fond et ça bloque tout espoir d’un nouveau 1972

Dirigeants syndicaux

Il faut écouter l’entrevue du Midi-Info (15/01/24, 12h43) avec une enseignante du quartier Saint-Michel à Montréal pour comprendre pourquoi elle-même et, selon ses dires, ses collègues de son école, suite à une réunion tâtant le pouls de chacune et chacun, penchent pour le rejet de l’entente de principe de la FAE à moins de l’accepter « par désespoir » comme elle le dit. Le salaire négocié n’est pas à la hauteur de leur formation universitaire et de leur responsabilité ajoute-elle. Elle aurait pu préciser que s’il compensera peut-être pour l’inflation — la formule compensatrice des trois dernières années est bloquée à seulement 1% de plus — dont celle de 2022 à retardement, il n’y aura rien pour le rattrapage. L’accentuation de la crise climatique et sans doute des guerres n’augurent rien de bon au sujet du contrôle de l’inflation. Et on est encore très loin d’égaler la rémunération globale des personnes salariées des autres secteurs publics qui au départ était supérieure de près de 23%.



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Pour le rejet des ententes entre la CAQ et les bureaucraties syndicales - ...odifié

Contre la CAQ réactionnaire du social au sociétal, au Québec et ailleurs
La grève générale du secteur public prend un sens de « grève sociale »

Contre la CAQ


La CAQ concentre son tir sur la FAE, en alternant le chaud et le froid, pour percer une brèche dans la digue de la résistance à la stratégie caquiste de démolition-privatisation des services publics. À l’inverse, elle fait poiroter le Front commun et la FIQ qu’elle diabolise. Sa tactique consiste à faire capituler la FAE afin de scissionner le Front commun pour ensuite en finir avec le secteur de la santé dont la grève, cadenassée par la loi des services essentiels, n’est à toute fin pratique que symbolique. L’erreur de synchronisation relève-t-elle du ras-le-bol de la base de la FAE que sa direction n’a pas su ou voulu canaliser, ou plutôt du refus du Front commun de déclencher une grève générale avant les Fêtes ? Peu importe la « game » des bureaucraties syndicales, la résultante en est une grève générale d’environ seulement 10% des effectifs en négociations et sans fonds de grève.


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Contre la CAQ réactionnaire du social au sociétal, au Québec et ailleurs

600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron
Leur détermination vaincra-elle la CAQ et la caste bureaucratique syndicale?

Front commun Legault


Du 11 au 14 décembre toutes les travailleuses et travailleurs du secteur public, sauf les fonctionnaires proprement dit à quelques exceptions près, seront en grève : les 420 000 du Front commun, les 80 000 de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), soit la majorité des infirmières, et les 65 000 de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), soit 40% des enseignantes du primaire et du secondaire. Les grévistes marchent en partie séparément mais frappent ensemble. Comme 78% des grévistes sont des femmes qui luttent à la fois pour de meilleures conditions de travail et pour la socialisation du « prendre soin », cette grève est aussi une lutte féministe, plus précisément écoféministe. Les services publics carburent surtout à l’énergie humaine avec un recours marginal à l’énergie fossile. Surtout, ils sont créateurs de riches liens humains qui sont autant d’obstacles à la solitude consumériste ou misérabiliste.


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600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron

La mise à jour économique cible sciemment et consciemment le secteur public
Les deux bords visent l’inflation (laquelle?) mais oublie le rattrapage

Kaiser


 
La mise à jour économique de la CAQ est clairement austéritaire. « 
On peut se demander d’emblée pourquoi il est si important pour Éric Girard de garder intact son plan sur cinq ans. Québec prévoit toujours un déficit budgétaire de 4 milliards de dollars cette année et le retour à l’équilibre en 2027-2028. Or, la réalité, c’est que des problèmes sociaux de taille ont pris de l’ampleur et que Québec doit s’en occuper, de toute urgence. De plus, l’économie est pratiquement en récession. […] De 2023 à 2028, la croissance moyenne annuelle des dépenses de l’État ne sera que de 2,3 % » (Gérard Fillion, Analyse : Eric Girard, en mode austérité?, Radio-Canada, 8/11/23). Plus précisément, « le déficit lié aux activités ne devrait plus être que de 1,3 G$ (ou 4 G$ si on ajoute les versements de 2,2 G$ au Fonds des générations et la provision pour éventualité de 0,5 G$) »  Guillaume Hébert et Julia Posca, Mise à jour économique: les mesurettes d’Eric Girard, IRIS, 7/11/23). Après le petit saut en hauteur dû à la pandémie, contrairement à celle du gouvernement fédéral, la dette nette du Québec continue de baisser :


 
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Une mise à jour budgétaire ciblant consciemment le secteur public

La revendication clef du Front commun : l’indexation salariale
Le fer de lance anti-inflationniste de tout le peuple-travailleur

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La revendication clef du Front commun est grosso modo une indexation des salaires au coût de la vie plus un rattrapage de 2 à 4% l’an sur trois ans. L’offre salariale gouvernementale est de 9 % sur 5 ans alors que l’inflation a été de 6,7 % uniquement pour l’année 2022. Les négociateurs patronaux refusent de bouger. Le Premier ministre va jusqu’à prétendre que l’offre gouvernementale équivaut au taux d’inflation prévu pour les cinq prochaines années. Tout un devin le Premier ministre de prévoir un taux d’inflation d’à peine plus de 2% l’an sur les cinq prochaines années sans compter que l’offre gouvernemental ne compense pas l’inflation québécoise de plus de 11% sur les deux dernières années jusqu’en juillet 2023.

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La revendication clef du Front commun l’indexation salariale


L’audacieux amendement salarial du syndicat des profs du Cégep de Sherbrooke
Justice salariale et prendre soin des gens et de la terre-mère s’y harmonisent

Le soin est politique

Après les élections du 3 octobre qui ont vu un renforcement marqué du vote de droite dans un contexte mondial du pareil au même — mais salut aux peuples iranien, birman, soudanais, palestinien et français qui ne lâchent rien — la gauche québécoise qui n’est pas obnubilée par le parlementarisme jette son dévolu sur les très prochaines négociations du secteur public. On se dit que la reconstruction partielle du Front commun, même par le haut bureaucratique, n’est pas sans susciter quelque espoir. On y voit la possibilité de lutte contre l’inflation par une clause d’indexation des salaires au coût de la vie ce que l’on retrouve effectivement dans le Cahier de négo du Front commun. Faudrait-il pour autant mettre entre parenthèses la cruciale lutte climatique et même la bonification des services publics à commencer par la santé qui est loin d’être sortie de la crise pandémique que les gouvernements ont envoyé sous le tapis et dont la continuelle détérioration revient hanter le gouvernement caquiste ?


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L’audacieux amendement salarial du syndicat des profs du Cégep de Sherbrooke


Quelques remarques sur la lutte du Front commun qui n’a pas existé
Une évidente défaite mais pas du tout un écrasement… vers la ronde finale

Front commun vert

Le contexte pandémique a manifestement changé les règles du jeu. Le gouvernement de la CAQ avait besoin de la pleine collaboration de la première ligne de ses travailleuses essentielles — surtout des femmes d’où le féminin générique — lesquelles ont été au rendez-vous à commencer par celles racisées. Difficile dans ces circonstances d’imposer une politique rigide et encore moins des décrets et lois spéciales. La CAQ aurait bien voulu régler à la va-vite et à bon marché dès le début mais les bureaucraties syndicales ne pouvaient consentir à ce coup fourré sans risquer d’être reniées par leurs bases. Par contre, les syndicats du secteur public ne pouvaient ni moralement ni politiquement utiliser l’arme du retrait des services envers une population angoissée si ce n’est paniquée ce qui en plus allait à l’encontre de la loi des services essentielles non défiée depuis longtemps en des temps plus ordinaires. La suggestion gauchiste d’actions grévistes au début de la pandémie relevait de l’aventurisme casse-gueule.


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Quelques remarques sur la lutte du Front commun qui n'a pas existé

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La défaite de la dissidence FSSS et FAE du Front commun
Le grand reniement tous azimuts
Femmes contre l'austérité

S’annonce une très probable défaite presque sans combat du Front commun malgré une dissidence de sa plus importante fédération, celle des travailleuses non professionnelles de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN représentant 110 000 personnes dont 80% sont des femmes), et celle représentant le tiers des professeures du primaire et du secondaire hors Front commun (FAE, 34 000 personnes, 75% femmes). Reste la ratification par les syndicats de base de la dissidence. Elle semble aller de soi depuis que, suite à l’absence de mobilisation depuis quatre mois, s’est installée l’idée que la riposte est devenue impossible d’où la peur d’un mauvais décret.


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Le grand reniement tous azimuts

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Manifestation mains rouges contre l’austérité budgétaire
Tourner en rond ou la brèche vers un Printemps 2016

Pas de justice sans justice fiscale
Album photo à https://plus.google.com/photos/116366727671854200972/albums/6254191064715601521

Ce fut une bien humble manifestation de 300 à 400 personnes qui inaugurait « 
la semaine d’action pour un meilleur partage de la richesse » de la Coalition mains rouges dont la thématique centrale est une réforme fiscale pour hausser de 10 milliards $ l’imposition par Québec des banques, des grandes entreprises et des contribuables fortunés. De la portion communautaire ressortaient les organisations logement, femme et handicapée et une absence étudiante. Environ le quart de la manifestation, une fois n’est pas coutume, était de composition syndicale CSN-APTS-pompiers mais sans la FSSS ou la FAE, les deux fédérations qui ont rejeté l’entente salariale entre le gouvernement et le front commun.


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Tourner en rond ou la brèche vers un Printemps 2016

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Rejet partiel mais large de l’entente Front commun — gouvernement
Place à la remobilisation, à la démocratisation... et à la gauche

Contre attaquons

Les votes des assemblées syndicales et des référendums reflètent jusqu’ici soit le rejet soit la confirmation de l’entente entre le Front commun et le gouvernement québécois du 17 décembre par les délégations des diverses fédérations syndicales avant Noël. À la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN), regroupant la large majorité des travailleuses de ces secteurs hors infirmières et hors professionnelles, soit 110 000 des 400 000 membres du Front commun sur 550 000 employés de l’État pour une population québécoise totale de 8.25 millions, tout comme à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), petite centrale hors Front commun regroupant le tiers des enseignantes du primaire et du secondaire, soit 33 000 membres, le rejet est massif.


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Le_rejet

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Manifestation de la FAE en soutien à l’école publique

FAE - école publique

Photos à
https://photos.google.com/album/AF1QipM37UWF9RpZwa2J9hZw9up0UNlhM5af4kvfJhyZ

Entre mille et deux mille personnes ont participé à la manifestation du 16 janvier organisée par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) en soutien à l’école publique dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. La large majorité était des syndiquées de cette centrale hors Front commun dont les assemblées générales rejettent à la quasi unanimité l’entente salariale acceptée par celui-ci. On notait un bon contingent de l’Outaouais de cette centrale, un petit contingent plutôt symbolique de la FSSS, un groupe du cégep Marie-Victorin et plusieurs parents. Ont pris la parole avec le président de la FAE, les dirigeants de la FSSS et de l’organisation Je protège mon école publique. Lutte commune y avait quelques membres déployant leur nouvelle bannière.


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Manifestation de la FAE en soutien à l'école publique

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Rejet de l’entente entre le gouvernement et le Front commun
Les bœufs sont lents mais la terre est... impatiente
Lutte commune - banderole


« Les bœufs sont lents mais la terre est patiente » aimait à dire le cinéaste et péquiste radical Pierre Falardeau. Étant donné le cul-de-sac de la stratégie interclasse du PQ qui a mené dans le mur toute une génération, on comprend qu’il ait invoqué la patience de la terre. Mais cette bonne vieille terre n’est plus patiente si jamais elle ne l’a été. La maladie de sa crise climatique qui en ses temps des Fêtes surgit un peu partout en événements extrêmes commande un puissant remède anti-hydrocarbures dans les plus brefs délais auquel se refuse, autrement qu’en belles paroles, la dite « communauté internationale ». La terre sociale québécoise et d’ailleurs, malade d’austérité, commande de toute urgence le remède d’une grève sociale.


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Les bœufs sont lents mais la terre est... impatiente

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Front commun, entente pourrie et lutte anti-austérité
À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant

Passion et compression 09-12-2015 13-01-02

Comme on l’apprenait juste avant Noël, les déléguées de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, toutes catégories confondues y compris les infirmières de la FSSS contrairement à ce que Radio-Canada laissait comprendre, ont rejeté environ aux deux tiers l’entente négociée entre le Front commun et le gouvernement. On peut parier que les fondements de ce refus sont les bas salaires majoritairement des femmes et leurs conditions exécrables de travail. Même la direction de la FSSS ne recommandait pas de la ratifier malgré l’insistance de la direction de la CSN lors de la réunion. Hors Front commun, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) recommande aussi le rejet d’une proposition similaire. Et l’APTS, regroupant les techniciennes et professionnelles de la santé, reste insatisfaite de ce que lui propose le gouvernement au niveau sectoriel. Rien n’est donc joué. Environ le tiers des syndiquées du secteur public ne suit pas la cadence des directions syndicales à la remorque du gouvernement. Qui dit que les syndiquées des autres fédérations, constatant ce début de rébellion, ne s’y joindront pas.


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À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant

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Front commun : se dessine un rejet de l’entente pourrie
Pour une nouvelle direction vers un Printemps 2016

L'austérité tue 05-11-2015 14-52-01

Voici les résultats du vote des déléguées de la FSSS-CSN tels que communiqués par un délégué :


Les délégués des syndicats de la FSSS-CSN réunis à Laval ont rejeté l'entente de principe intervenue entre le front commun et le gouvernement.
Le président de la CSN, Jacques Létourneau et la vice-présidente de la CSN responsable de la négociation du secteur public, Francine Lévesque, ont tenté en vain de convaincre les délégués d'adopter l'entente de principe.
Le comité de négociation de la FSSS et les membres du comité exécutif de la FSSS se sont prononcés pour le rejet de l'entente la jugeant insuffisante.
Un vote secret a été tenu. Le résultat du vote est le suivant:
Catégorie 1: 28 pour le rejet, 12 contre 70%
Catégorie 2: 135 pour le rejet, 67 contre 67%
Catégorie 3: 87 pour pour le rejet, 40 contre 69%
Catégorie 4: 45 pour le rejet, 25 contre 63%
Des assemblées générales seront tenues en janvier afin de permettre aux membres des syndicats de se prononcer à leur tour.


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Front commun -- se dessine un rejet de l'entente pourrie

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Accord (définitif?) entre le gouvernement et le Front commun
Les grands oubliés : Lutte contre l’austérité et bas-salariées

Sauvons les services publics 03-10-2015 12-54-52


D’un côté, la direction du Front commun, prête à toutes les compromissions pour préserver la « paix sociale » tout en devant être capable de faire avaler l’amère pilule à la base syndicale. De l’autre côté, un gouvernement nullement désireux de revivre les affres du Printemps érable ce qui le force à mettre de l’eau dans son vin austère pour tenir compte d’une opinion publique sensible aux doléances des syndicats et à une combativité de plus en plus au rendez-vous.

Pour lire le texte complet :
Les grands oubliés

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Front commun
Fin de course ou rebond ?
1 milliard ds écoles 17-11-2015 12-45-06

Depuis le coup fourré de la contre-offre salariale de la direction du Front commun à la mi-novembre — un renoncement de plus ou moins 50% par rapport aux demandes initiales — sans aucune consultation et encore moins d'accord des délégués et en réponse à une minuscule concession du gouvernement, s'est précipitée une débandade d'accords sectoriels dont celle avec la FSSS, le 10 décembre, est le pinacle. Cerise sur le gâteau, cette dernière entente, tout comme celle avec le secteur de soutien scolaire, se fera sans consultation des affiliés et sans même processus de ratification avant la toute fin, « comme d’habitude » me commente une militante. Lors de la réunion conjointe des déléguées CSN du Front commun à Québec le 22 novembre, il y a eu peu de réactions hostiles à la contre-proposition salariale. Les interventions contre elle de la part de trois délégués de l'Outaouais furent peu applaudies. Le fait que cette contre-offre ne fut même pas soumis au vote ne fut pas contestée.

Pour lire le
texte complet :
Fin de course ou rebond pour le Front commun

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 À la veille d'une grève générale marquant un saut qualitatif
Le grand coup fourré de la haute direction du Front commun

La dictature démocratique 17-11-2015 12-12-47

Ça y est, la collusion du gouvernement Couillard et de la haute direction du Front commun vient de rentrer dans le corps d'une mobilisation naissante. Après le ratage du Printemps 2015, la mobilisation commençait à décoller et allait vers un saut qualitatif lors de la grève générale déjà votée pour les trois premiers jours de décembre. Pour ce faire, invitée par la partie patronale qui a bougé d'un demi-pas, la tête de la bureaucratie syndicale a fait un tarabiscoté salto arrière jetant de la poudre aux yeux dans ses propres rangs, ajoutant à la démobilisation de l'annulation de la grève générale, sans bien sûr l'accord d'aucune assemblée générale locale, régionale ou nationale, le tout en bombant le torse. Comme coup fourré, on ne fait pas mieux. Tout en s'insultant publiquement, les deux compères doivent trinquer derrière des portes closes... tout en craignant quelque peu la réaction de la base syndicale.

Pour lire le
texte complet :
Flottement du front commun

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Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

École à bout de bras


Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.

Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.



Pour lire le texte complet :
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

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NOUVEAU: Voir dans la rubrique "Mes albums de photos" :

Photos de la manifestation du Mouvement anti-corruption (M.A.C.) demandant
la tenue d’une commission d’enquête publique sur le secteur de la
construction


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La lutte contre l'austérité et contre les hydrocarbures
Un bilan d'étape pour résoudre la « discordance des temps »

Austérité et profit 02-avr-2015 14-23-01

Entre la manifestation marche-climat du 11 avril et les « perturbations » annoncées du premier mai sur fond de recul (ou est-ce une pause?) de la lutte étudiante, on trouve l'espace de la réflexion. Tant les réunions du Conseil central du Montréal-métropolitain de la CSN (CCMM-CSN) du premier avril que l'assemblée d'Offensive syndicale du 8 avril ont produit une ample matière brute à décortiquer.

Les binômes dialectiques à analyser et à articuler ne manquent pas. On est d'abord frappé par la « discordance des temps » (Daniel Bensaïd) tant entre le mouvement étudiant et syndical qu'au sein de celui-ci entre le secteur de la santé et des services sociaux et celui de l'éducation, au sein surtout du premier entre les employés généraux et les professionnels, au sein du second entre le post-secondaire et le primaire-secondaire, finalement entre le secteur public et celui privé. Cette discordance est traversée par la tension légalité / illégalité qui recoupe sans y correspondre celle entre négociations / concertation et affrontement / combativité. Ces couples dialectiques en recoupent d'autres comme les rapports entre lutte contre l'austérité (et les hydrocarbures) et celle pour la convention collective, ceux entre renverser le régime d'austérité et s'en tenir à (une liste) de(s) revendications dussent-elles être rassembleuses. Ces derniers rapports posent la question de l'horizon de la lutte, court terme ou long terme? Enfin demeure la tension devenue très visible tant dans le mouvement étudiant que celui syndical entre directions et bases.


Pour lire le texte complet :
Le point entre 11 avril et premier mai

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Une grève sociale pour briser l'austérité permanente


Idée devient force 20-févr-2012 17-33-32

L'impératif compétitif imposé par la globalisation des marchés oblige à la course vers le fond du baril (
the race to the bottom), même pour la Suède. Cet impératif n'a rien d'une loi naturelle mais tout de l'impérialisme d'une poignée de banques et de transnationales encadrée par les FMI, OMC et ONU et par l'explosion des accords de libre-échange entre États plus que consentants.


Pour lire le texte complet :
Une grève sociale