Alternative socialiste
07/03/20 /09:28 /
La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
Contrer la direction qui noie le poisson dans une mer de beaux principes
Le temps est venu de précipiter le pas. Le premier défi démocratique est la bataille pour l'ordre du jour du prochain conseil national à la fin mai. Il semble malheureusement acquis que la direction nationale ait fait son lit en gaspillant par exprès le prochain conseil national par un faux débat à vide. Elle est prête à ce mépris de la militance afin de laisser au parti parlementaire toute la latitude voulue sans référence à un plan contraignant et sans contrôle de sa base militante pour se contenter de sa politique communicationnelle habituelle de critique réactive à la marge et à la pièce qui laisse dans l'ombre l'alternative. On reconnaît la tactique électoraliste bien connue de chercher la majorité parlementaire sur la base du rejet du parti gouvernemental, plus moral que politique, afin de faire partie de l'alternance blanc bonnet bonnet blanc du parlementarisme stérile propre au capitalisme.
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La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
19/12/19 /16:01 /
Une coordination anticapitaliste/socialiste au sein de Québec solidaire
Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert
Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.
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Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire
Une nécessité contre une dérive électoraliste à la mode capitalisme vert
Le collectif Solidaire Alternative socialiste, non-reconnu car la direction Solidaire multiplie les obstacles pour ne pas le reconnaître, propose aux anticapitalistes/socialistes du parti de se coordonner. Par scepticisme ou par cynisme, on serait tenté de donner la réponse de Gandhi à qui lui demandait ce qu'il pensait de la civilisation occidentale : « Ce serait une bonne idée ! » J'avoue personnellement écrire cet article comme aussi une catharsis personnelle pour contrer ce pessimiste état d'esprit. Le dernier congrès Solidaire et l'élection partielle de Jean-Talon ont provoqué un électrochoc chez la gauche anticapitaliste Solidaire ou tout simplement conséquemment démocratique. La référence du programme au «dépassement du capitalisme» semble bien oubliée. Si la tendance actuelle se maintient, c'est une question de temps avant qu'elle ne disparaisse comme la référence au socialisme a disparue du programme du NPD canadien il y a quelques années.
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Une coordination anticapitaliste-socialiste au sein de Québec solidaire
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09/10/15 /13:45 /
Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale
Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.
Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.
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Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale
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22/08/15 /18:27 /
La lutte pour un salaire minimum à 15$ l'heure
Point aveugle de la lutte contre l'austérité et les hydrocarbures
La petite organisation trotskyste Alternative socialiste, section sympathisante du Comité pour une Internationale ouvrière et dont plusieurs membres le sont aussi de Québec solidaire, vient d'initier une campagne québécoise pour un salaire minimum de 15$ l'heure qu'avec ses modestes capacités elle popularise dans la ville de Verdun sur l'Île de Montréal. Nul doute qu'AS s'est inspiré de la conseillère municipale de Seattle, Kshama Sawant, membre de l'organisation sœur étasunienne d'AS, dont cette revendication était le pivot de son programme, et de la victoire relative de cette campagne dans cette métropole du nord-ouest des ÉU en 2014 suivi de victoires partielles à Los Angeles, à San Francisco et dans l'état de New-York. Au Canada, le nouveau gouvernement NPD de l'Alberta l'a promis pour 2018 et le NPD fédéral le promet pour les employés sous juridiction fédérale pour 2019. Il faut cependant noter que ce niveau ne serait atteint qu'après quelques années, qu'il est limité à des villes ou un état, parfois à un secteur et qu'il n'est pas indexé à l'inflation. Et 15$ canadien signifie… 11.50$ étasunien au taux de change du jour (12.30$US en termes de parité du pouvoir d'achat).
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La lutte pour un salaire minimum à 15$ l'heure
Point aveugle de la lutte contre l'austérité et les hydrocarbures
La petite organisation trotskyste Alternative socialiste, section sympathisante du Comité pour une Internationale ouvrière et dont plusieurs membres le sont aussi de Québec solidaire, vient d'initier une campagne québécoise pour un salaire minimum de 15$ l'heure qu'avec ses modestes capacités elle popularise dans la ville de Verdun sur l'Île de Montréal. Nul doute qu'AS s'est inspiré de la conseillère municipale de Seattle, Kshama Sawant, membre de l'organisation sœur étasunienne d'AS, dont cette revendication était le pivot de son programme, et de la victoire relative de cette campagne dans cette métropole du nord-ouest des ÉU en 2014 suivi de victoires partielles à Los Angeles, à San Francisco et dans l'état de New-York. Au Canada, le nouveau gouvernement NPD de l'Alberta l'a promis pour 2018 et le NPD fédéral le promet pour les employés sous juridiction fédérale pour 2019. Il faut cependant noter que ce niveau ne serait atteint qu'après quelques années, qu'il est limité à des villes ou un état, parfois à un secteur et qu'il n'est pas indexé à l'inflation. Et 15$ canadien signifie… 11.50$ étasunien au taux de change du jour (12.30$US en termes de parité du pouvoir d'achat).
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La lutte pour un salaire minimum à 15$ l'heure