La filière batterie engageant l’économie du Québec dans le XXIe siècle
Le climat justifie une politique industrielle contre le peuple travailleur

Petite-nation contre graphite

 
La filière batterie entraînant le
« Plan d’action 2035 » d’Hydro-Québec et encadrée par la loi 69 « pour moderniser les lois entourant l’énergie » est de facto non seulement le cœur de la politique industrielle du Québec mais l’épine dorsale de sa politique de développement économique pour la première moitié du XXIe siècle. Comble de l’absurdité, Québec n’associe aucun objectif global ou sectoriel ni échéancier de diminution des gaz à effet de serre (GES) au développement de la filière batterie malgré un investissement à terme de 30 milliards $ !


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La filière batterie engageant l’économie du Québec dans le XXIe siècle



Dans un monde de plus en plus façonné par les guerres et les catastrophes
Banalisation tranquille de la crise écologique et abandon des luttes autochtones

Blocage innu - atikamekw

À moins d’être sans cœur et sans dessein, l’actualité de la semaine ne peut faire autrement que de mettre l’âme sens dessus dessous. Raison de plus pour ne pas oublier ces gardiens et gardiennes autochtones du territoire bloquant en ce moment des chemins forestiers. Le Québec est en feu quand ce n’est pas le Canada. Hier et demain c’était-ce sera l’Ouest étasunien, l’Australie, la France, l’Espagne et j’en passe. Il y a quelques mois ou semaines, au Québec, c’était le verglas et les inondations. Hier et demain, ces inondations étaient-seront ailleurs mais surtout au Pakistan et maintenant dans la basse vallée du Dniepr en Ukraine marquant leur rendez-vous macabre avec la guerre. Merci au fascisant et menteur impérialisme russe adepte de la guerre totale et ne craignant pas les crimes de guerre. Que toutes ces catastrophes suscitent contradictoirement une recrudescence du déni climatique (Étienne Leblanc,
Le déni climatique gagne du terrain, Radio-Canada, 8/06/23) démontrent la profondeur du désespoir populaire devant l’inaction des grands décideurs capitalistes et l’absence de crédibilité de la gauche.


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Banalisation tranquille de la crise écologique et abandon des luttes autochtones


Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer
Le refus de la lutte anti-raciste par la gauche gangrène la lutte de classe

Abolissons la police

Le racisme grossier à l'égard de l'atikamekw Joyce Echaquan l'automne dernier à l'hôpital de Joliette, comme on s'en doutait, n'était que la pointe de l'iceberg. La CAQ persiste à ne pas reconnaître le « principe de Joyce », pourtant vague à souhait, sous prétexte qu'il la forcerait à aussi reconnaître le racisme systémique. Ce racisme systémique, pourtant, se précipite pour se montrer au grand jour dans la brèche ouverte grâce au courage de Joyce qui, à l'agonie, a filmé l'effrayante humiliation dont elle était victime. En février, on apprenait que l'agente de liaison en sécurisation culturelle de l'hôpital « 
av[ait] vécu du racisme dès son arrivée en poste et s’êt[ait] vu retirer l’accès à un bureau pendant une période de neuf mois » l'obligeant à errer dans les corridors avec ses vêtements d'hiver (Marie-Michèle Sioui et Magdaline Boutros, Québec n'entend pas adopter le principe de Joyce, Le Devoir, 18/02/21).


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Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer -- amendé


Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante
Tentative électoraliste pour sortir de l'orbite de la CAQ... sans succès

Décolonise ta pensée


La direction de Québec solidaire vient de rendre public son « 
Plan solidaire pour un Québec d'après ». Elle organise un blitz de conférences virtuelles sur le sujet en mars et avril. Ces conférences seront utiles pour faire oublier à la militance qui se tient au courant des affaires du parti que sa direction a émoussé la radicalité votée par les conseils nationaux (CN) de septembre et novembre 2020 en faveur d'une saveur sociale-démocrate bon teint qui ne paraît en pointe que par rapport à certaines politiques abrasives de la CAQ. Cet électoraliste centrisme de gauche ne paraît réaliste que si l'on ignore les contraintes du néolibéralisme austéritaire que la lutte pandémique aura pour un temps mis entre parenthèses nécessité pour sauver la mise oblige tout comme lors de la crise de 2007-2009 tout en lui permettant de fignoler son côté autoritaire sous le masque du paternalisme. Au Québec, la CAQ a particulièrement bien réussi cette opération, nationalisme identitaire aidant, comme le montrent les sondages malgré la pire gestion canadienne de la pandémie. Cette faille démocratique qui fait tolérer les couvre-feux se répercute tant au niveau de la démocratie interne Solidaire que dans son plan de relance.


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