****************************


La défaite de la dissidence FSSS et FAE du Front commun
Le grand reniement tous azimuts
Femmes contre l'austérité

S’annonce une très probable défaite presque sans combat du Front commun malgré une dissidence de sa plus importante fédération, celle des travailleuses non professionnelles de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN représentant 110 000 personnes dont 80% sont des femmes), et celle représentant le tiers des professeures du primaire et du secondaire hors Front commun (FAE, 34 000 personnes, 75% femmes). Reste la ratification par les syndicats de base de la dissidence. Elle semble aller de soi depuis que, suite à l’absence de mobilisation depuis quatre mois, s’est installée l’idée que la riposte est devenue impossible d’où la peur d’un mauvais décret.


Pour lire le texte complet :

Le grand reniement tous azimuts

****************************


Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

École à bout de bras


Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.

Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.



Pour lire le texte complet :
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale