Presse-toi-à-gauche


La revendication des 250 000 au cœur du dernier Conseil national des Solidaires
Direction et anticapitalistes bouchent la brèche vers une société de «care»

Environnement aussi une urgence -- la presse

"Source; La Presse"



La revendication de l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et communautaires (sur cinq ans) comme axe prioritaire de la campagne politique était le point nodal du Conseil national (CN) Solidaire de novembre. Cette proposition avait déjà été votée, parmi d'autres et contre la volonté de la direction du parti, dans le sillage de la campagne lors du CN de septembre. C'est ce qui explique d'entrée de jeu l'intervention carabinée et rapide de la porte-parole suivie de celles de deux députées aussi opposées. Pourtant cette proposition s'appuyait sur deux fiches techniques de l'Institut de recherche et d'information socio-économiques (IRIS)
sans doute le plus crédible des think-tank de gauche du Québec. Étant donné l'influence des porte-parole et de la députation auprès de la majorité des membres et de l'électorat du parti qui n'en connaissent que leurs interventions médiatiques, le rapport de force a basculé vers le rejet d'autant plus que le terrain avait été labouré dans ce sens au préalable. Telle est la démocratie dans un parti de plus en plus verticaliste.

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La revendication des 250 000 au cœur du dernier Conseil national des Solidaires



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Bilan et perspective suite au congrès de Québec solidaire
Une brèche cruciale anti-GES devenue l’éléphant dans la pièce

Visage vert
À lire les médias à propos du congrès Solidaire, il est d’abord question de la fête du dixième anniversaire de fondation du parti, surtout de son enfilade d’appuis de personnalités avant tout artistiques et quelques uns internationaux. C’est à ce point que la porte-parole députée clame : « C’est fini, f-i-i, n-ni-ni, la marginalité ! » […] « Avec la notoriété qu’il [Xavier Dolan] a acquise, le fait qu’il ose, que vraiment, publiquement, il dise dans une vidéo qu’il appuie Québec solidaire, j’ai juste envie de dire… merci. » Disons poliment que la porte-parole ne lie pas le développement du parti à sa politique, à moins de parler de politique-spectacle, et à son enracinement dans les luttes sociales. Certes, si le parti avait eu l’appui du palmé d’or de Cannes en plus du lauréat de son Grand Prix, on aurait pu parlé de « convergence » entre politique et politique-spectacle.


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Bilan et perspective suite au congrès de Québec solidaire corrigé

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Front commun, entente pourrie et lutte anti-austérité
À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant

Passion et compression 09-12-2015 13-01-02

Comme on l’apprenait juste avant Noël, les déléguées de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, toutes catégories confondues y compris les infirmières de la FSSS contrairement à ce que Radio-Canada laissait comprendre, ont rejeté environ aux deux tiers l’entente négociée entre le Front commun et le gouvernement. On peut parier que les fondements de ce refus sont les bas salaires majoritairement des femmes et leurs conditions exécrables de travail. Même la direction de la FSSS ne recommandait pas de la ratifier malgré l’insistance de la direction de la CSN lors de la réunion. Hors Front commun, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) recommande aussi le rejet d’une proposition similaire. Et l’APTS, regroupant les techniciennes et professionnelles de la santé, reste insatisfaite de ce que lui propose le gouvernement au niveau sectoriel. Rien n’est donc joué. Environ le tiers des syndiquées du secteur public ne suit pas la cadence des directions syndicales à la remorque du gouvernement. Qui dit que les syndiquées des autres fédérations, constatant ce début de rébellion, ne s’y joindront pas.


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À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant