grève étudiante

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La lutte contre l'austérité et contre les hydrocarbures
Un bilan d'étape pour résoudre la « discordance des temps »

Austérité et profit 02-avr-2015 14-23-01

Entre la manifestation marche-climat du 11 avril et les « perturbations » annoncées du premier mai sur fond de recul (ou est-ce une pause?) de la lutte étudiante, on trouve l'espace de la réflexion. Tant les réunions du Conseil central du Montréal-métropolitain de la CSN (CCMM-CSN) du premier avril que l'assemblée d'Offensive syndicale du 8 avril ont produit une ample matière brute à décortiquer.

Les binômes dialectiques à analyser et à articuler ne manquent pas. On est d'abord frappé par la « discordance des temps » (Daniel Bensaïd) tant entre le mouvement étudiant et syndical qu'au sein de celui-ci entre le secteur de la santé et des services sociaux et celui de l'éducation, au sein surtout du premier entre les employés généraux et les professionnels, au sein du second entre le post-secondaire et le primaire-secondaire, finalement entre le secteur public et celui privé. Cette discordance est traversée par la tension légalité / illégalité qui recoupe sans y correspondre celle entre négociations / concertation et affrontement / combativité. Ces couples dialectiques en recoupent d'autres comme les rapports entre lutte contre l'austérité (et les hydrocarbures) et celle pour la convention collective, ceux entre renverser le régime d'austérité et s'en tenir à (une liste) de(s) revendications dussent-elles être rassembleuses. Ces derniers rapports posent la question de l'horizon de la lutte, court terme ou long terme? Enfin demeure la tension devenue très visible tant dans le mouvement étudiant que celui syndical entre directions et bases.


Pour lire le texte complet :
Le point entre 11 avril et premier mai

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Lutte contre l'austérité et contre les hydrocarbures
Jours difficiles et lendemains incertains

L'UQAM c'est nous 02-avr-2015 15-09-10

La provocation (expulsions, injonction), l'infantilisation (les étudiants-enfants) et la violence policière appelée et cautionnée par le rectorat de l'UQÀM et le gouvernement, comme une action-réaction, entraîne une bienvenue résistance acharnée de la pointe étudiante la plus militante quitte à se qu'elle se laisser aller à du défoulant vandalisme politiquement dommageable, mais non à de la violence, laquelle concerne uniquement les personnes. Quoique il faille admettre une intimidation marginale pour la plus grande satisfaction de la droite cherchant à excuser la réellement existante et constante violence policière et celle générée par l'austérité patronale.


Pour lire le texte complet :
Jours difficiles et lendemains incertains

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La lutte contre l'austérité et les hydrocarbures
Il faut une escalade jusqu'à un deux avril massif


Belgique - grève


En ce soir du 25 mars, selon le compteur de Printemps 2015, « 60 associations étudiantes, représentant près de 50 000 étudiant-es sur dix campus, sont présentement en grève générale reconductible ou détiennent un mandat de grève générale reconductible. À ce jour, près de 80 000 étudiant-es seront en grève le 2 Avril pour la «Manifestation nationale – Nos acquis valent plus que leurs profits! Près de 145 000 étudiant-es seront consulté-es sur le recours à la grève générale. » N'a pas tardé la réponse répressive contre les dirigeants, jusqu'à l'expulsion, tout comme contre les militantes de la rue. Réponse : L'Université du Québec à Rimouski vient de se prononcer en faveur de la grève le 2 avril prochain tout comme le cégep de Jonquière, la faculté des sciences (oui, oui, des sciences) de l'université de Sherbrooke, le cégep de Granby, la faculté d'Éducation de l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Rimouski. Hors de l'Île de Montréal et de l'Université Laval, ça bouge... même s'il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Peu importe que l'on estime le timing prématuré ou non, la bataille est bel et bien engagée.


Pour lire le texte complet :
Il faut une escalade jusqu'à un deux avril massif -- ESSF