Les Algonquins de Val-d'Or

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Ce texte remarquable du poète-chansonnier-cinéaste Richard Desjardins est à lire pour sa démonstration vivante de la discrimination raciste et ses conséquences sociologiques désastreuses mais surtout pour son survol historique des rapports entre les Anishinaabeg (Algonquins) et les blancs des origines à aujourd'hui. Comme mes parents sont originaires de Maniwaki, petite ville collée à la plus grande « réserve » anishinaabe, où je suis né pour ensuite grandir dans une autre petite ville mono-industrielle (Gatineau Mills) créée par l'implantation d'un vaste complexe de transformation du bois (papier, matériaux de construction) provenant du territoire anishinaabe et propriété de l'étasunienne Canadian International Paper (CIP), ce texte vient me chercher. (Mon père m'a raconté comment, jeune homme dans une équipe de marquage en forêt l'hiver pour la CIP, un Anishinaabe lui avait sauvé la vie quand la glace d'un cours d'eau a cédé sous son poids.) Mais surtout le texte de Richard Desjardins vient me chercher parce que j'ai intensivement milité, au début des années 1990, en solidarité avec les Anishinaabeg du Lac Barrière (Rapid Lake) situé dans le Parc La Vérendry dans leur lutte contre les coupes forestières.

Pour lire le texte complet :

Les Algonquins de Val-d'Or