anticapitalisme


Pour la révolution éco-féministe et éco-autochtone du 'prendre soin'
Quelle base sociale anticapitaliste : progressiste ou prolétarienne ?

Même classe même combat et femmes


Depuis la fin 2018, la grande mobilisation des places amorcée à la fin 2010, particulièrement dans le monde arabo-musulman mais aussi en Europe du Sud et jusqu'en Amérique, est revenu hanter le monde sous la forme d'immenses manifestations récurrentes dans la rue centrées encore dans le même monde arabo-musulman mais aussi ailleurs après un passage à vide aux conséquences parfois terribles et qui durent dans plusieurs pays de la première mobilisation. Cette fois-ci, ces soulèvements se conjuguent, tout en restant en parallèle, avec la grande mobilisation pour le climat centrée sur l'Europe du Nord plus l'Italie et l'Amérique du Nord mais débordant sur le monde entier. Ils se conjuguent aussi avec l'amorce d'une vague de grèves féministes particulièrement en Europe du sud et en Amérique du sud. Ces immenses et résilientes manifestations, surtout aux portes de l'Union européenne, socialement et géographiquement très rassembleuses, interrogent le mouvement climatique capable d'impressionnantes mobilisations spasmodiques et simultanées dans plusieurs pays, soulignant par là son inhérent internationalisme, mais qui bien qu'aiguillonné par la jeunesse scolarisée ne s'enracine pas dans le prolétariat qui dans sa majorité habite loin des centres urbains et de leurs périphéries, et encore moins dans le prolétariat des pays dépendants.


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Quelle base sociale anticapitaliste -- progressistes ou prolétariat



Montréal : Manifestation gigantesque de ½ million de personnes surtout jeunes
Mais danger « mouvementiste » sans irrigation par un parti anticapitaliste

Foule manif Greta 2019


Les personnes manifestantes étaient un demi million à Montréal pour cette journée Earthstrike du 27 septembre qui avec celle du 20 septembre ayant mobilisé au moins 4 millions de personnes dans le monde encadrait le Sommet des Nations unies sur l'action climatique du 23 septembre. À ce sommet, où les chefs d'État ne pouvaient discourir que s'ils prenaient de nouveaux engagements pour compléter ceux nettement insuffisants de la COP-21 de Paris en 2015, qui annoncent une croissance des GES de 10% en 2030 et non la baisse nécessaire de 50% du GIEC-ONU, on avait pu que constater l'absence des chefs d'État des grandes et moyennes puissances les plus polluantes en GES (ÉU. Chine, Inde, Russie, Brésil, Australie, Canada) et bien d'autres pays, ce qui contrastait avec le cinglant ''« How dare you » voler notre avenir vous qui n'en avez que pour l'argent et pour la croissance économique'' de Greta Thunberg.


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manifestation

La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
On ne lâche rien mais on se prépare au pire… pour ne rien lâcher

Lune et terre

L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui-vive… sauf les trumpiens et les trumpiennes. En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes, largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise… sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations, soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.

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La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste

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Dénonciations des systémiques agressions sexuelles
Une lutte qui doit devenir consciemment anticapitaliste pour aboutir


cochons et grannies

L’actuelle conjoncture mondiale de frigorifique vent de droite (élections allemandes, autrichiennes, japonaises, tchèques, argentines, congrès du PC chinois, Catalogne pour citer les derniers événements) très présente au Québec avec la montée de la CAQ et les manifs crypto-fascistes, met sur le devant de la scène les questions identitaires. Les rapports de classe lesquels avaient la vedette du temps des mouvements Occupy-Indignés-Printemps, en fait jusqu’au dernier crève-cœur Front commun, en sont relégués à l’arrière-scène. Depuis 2016, les manifestations montréalaises n’arrivent pas à dépasser mille personnes et encore… sauf celle contre la tuerie islamophobe de Québec, un coup de cœur sans suite. Les débats très émotifs sur la race/ethnie (commission anti-raciste, loi 62) et le sexe/genre (hashtag #moiaussi), car ils concernent de larges identités opprimées, occupent toute la place. Ils acculent la gauche à la défensive. Elle ne sait qu’en faire, sauf à rallier armes et bagages le courant dit progressiste sur la question du genre/sexe, plutôt celui nationaliste sur la question race/ethnie.

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Agressions sexuelles et capitalisme

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Canada-Québec : Le débat sur l’ALÉNA coince la gauche dans l’étau Trump
Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste ?

Banque Scotia


Le « charme » du premier ministre canadien n’y peut rien. Face à l’ouragan Trump, la bourgeoisie canadienne retient son souffle et marche sur la ponte des pieds. Si la puissance hégémonique ne faisait pas jusqu’ici la comptabilité tatillonne de ses profits et pertes, dorénavant rabaissé au statut de premier parmi ses pairs, c’est America first. D’un libre-échangisme multilatéral, le président étasunien veut passer à libre-échangisme bilatéral, et non au protectionnisme comme souvent on le dit. Bien que le libre-échangisme du chef de file impérialiste a toujours été lesté d’une forte dose protectionniste comme l’illustre la cinquième ronde du conflit du bois d’œuvre depuis 1980. Cette ronde vaut au Canada un tarif punitif de 25 % qui comme toujours sera jugé illégal dans quelques années... à moins que les ÉU obtiennent la juridiction finale par les tribunaux étasuniens en cas de litige et non par ceux paritaires créés par l’ALÉNA (chapitre 19). Ce sont ces tribunaux opaques, sans appel et hors État, complètement biaisés dans l’intérêt des transnationales, que le Canada veut défendre bec et ongles.


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Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste 

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Réponse à Daniel Tanuro par un détour historique
Un gouvernement mondial pour sauver la civilisation

Enfants manif de la terre


Il faut prendre toute la mesure de la catastrophe du socialisme réellement existant du XX siècle. Le duo maudit des bureaucraties stalinienne et social-démocrate, couche sociale issue du prolétariat et de la petite-bourgeoisie, a brisé l’élan révolutionnaire tirant son origine de la révolution française de la fin du XVIII siècle. Cet élan se basait sur la forte aspiration socialiste du prolétariat jusqu’à la Première guerre mondiale laquelle s’est prolongée jusqu’à l’entre-deux-guerres. Ce élan dut faire face à une réaction prête à utiliser tous les moyens, du fascisme génocidaire jusqu’au consumérisme et militarisme écocides.


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Réponse à Daniel Tanuro par un détour historique -- Un gouvernement mondial pour sauver la civilisation

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Après la Grèce, l'Angleterre, l'Espagne, les ÉU, voilà le Portugal
Le rapprochement entre anciens et nouveaux réformismes

Bloc de gauche

Dans un essai précédent, j'avais questionné l'emprise délétère, sur la gauche radicale, du suffrage universel, récupéré par la démocratie bourgeoise, elle-même revivifiée par la contre-révolution stalinienne. Cette démocratie, dévoyée par la caste bureaucratique, use et abuse de la concurrence pour la survie envenimée par le néolibéralisme guerrier, de l'aliénation monétaire à laquelle plus rien n'échappe et de l'opinion publique médiatique. Dans ce cadre, j'avais tenté de comprendre ce que pourrait être un front uni contemporain animé par des partis anticapitalistes aux contours flous réinterprétant la tactique du parti de la rue et des urnes. J'avais appliqué cette tentative de cadre théorique au cas catalan-espagnol et à ceux Corbyn et Sanders sans oublier mon port d'attache, le Québec. Depuis ce temps a surgi le débat portugais dans le nouveau contexte des attentats de Paris.


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Après la Grèce, l'Angleterre, l'Espagne, voilà le Portugal

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Le prolétariat : encore en mesure de renverser le capitalisme?

Ensemble pour un monde meilleur 26-01-2008 17-57-35


Une correspondante en doute :

Difficile en Amérique du nord ou la classe moyenne vit encore fort bien ma foi. En Europe, c’est un peu différent…il y a pas mal de disparités d’un pays à l’autre mais dans l’ensemble les salaires sont plutôt faibles et la classe moyenne n’en est pas vraiment une (80% de la population française gagne moins de 2000 euros je crois bien.) Une prof en Italie que je connais gagne vraiment un salaire de misère (1300 euros environ). Peut-être que l’espoir viendra de pays asiatiques ou la main d’œuvre se compte encore par millions….

Trop lapidairement, je lui répondais : La révolution ne se conjugue pas au prorata de la misère du prolétariat mais de sa conscience… ce que ne confirme pas la tragédie grecque sans toutefois l'infirmer comme elle me le fit remarquer. La grande brutalité des mémorandum y est beaucoup dans l'intense mobilisation du peuple grec, du moins jusqu'en 2012, puis de la rapide ascension électorale de Syriza depuis lors. La dialectique du facteur subjectif et du facteur objectif est particulièrement complexe et exige un recours à l'histoire, surtout celle des luttes de classe. Au-delà des histoires nationales, qu'on ne peut jamais escamoter en politique réellement existante, se dégage un fil de plomb commun qui explique la constipation révolutionnaire du prolétariat depuis la conclusion de la Deuxième guerre mondiale.

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le prolétariat