transition écologique


Avec le soutien des TJC, des syndicats préparent un tournant écologique

Rouyn-Noranda Mères au front


La saga de la pollution à l’arsenic par la fonderie Horne de la compagnie Glencore à Rouyn-Noranda en 2022 n’a pas donné bonne presse au syndicat CSN qui représente les 400 employés de l’usine. Sans plan alternatif, le syndicat est certes
en faveur que Glencore investisse le milliard de dollars qu’il faudrait pour que la fonderie atteigne la norme de 3 nanogrammes d’arsenic par mètre cube. Mais face au refus de l’entreprise, qui invoque des excuses de faible teneur du minerai et de compétition chinoise, le syndicat vient quand même de signer une convention collective impliquant « des gains […] dont certaines demandes qui remontaient à plusieurs années » dixit le président du syndicat. Une clause à propos des investissements pour atteindre la norme ? Ni vu ni connu.


Pour lire le
texte complet :

TJC- Labor notes




La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
On ne lâche rien mais on se prépare au pire… pour ne rien lâcher

Lune et terre

L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui-vive… sauf les trumpiens et les trumpiennes. En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes, largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise… sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations, soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.

Pour lire le texte complet :
La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste