marché carbone

Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec
Les possibilités, oublis, limites et pirouettes de l’approche néolibérale

On rate la cible

Le rapport Dunsky a été commandé par le gouvernement du Québec pour lui fournir une évaluation de l’efficacité de ses politiques en cours, dont le marché du carbone, qu’on savait insuffisantes mais surtout lui indiquer les possibilités technologiques d’atteindre ses cibles de réductions de GES et, si nécessaire, un guide pour des politiques supplémentaires. La cible québécoise intermédiaire pour la diminution des gaz à effet de serre (GES), soit 37.5% pour 2030 par rapport à 1990, est certes supérieure à celle canadienne (32% par rapport à 1990 ou 45% par rapport à 2005). Mais elle est inférieure au minimum de 45% du rapport spécial du GIEC-ONU portant sur le maximum de 1.5°C comme hausse de la température moyenne terrestre en 2100 (GIEC, Résumé à l’intention des décideurs, Réchauffement planétaire de 1,5°C, paragraphe C.1, 2019). Cependant, cette cible intermédiaire, si elle exclue la capture et la séquestration du carbone (CSC), permet un accroissement mondial d’ici 2030 de ±60% de l’énergie nucléaire et une réduction des besoins énergétiques de seulement ±15% étant donné une continuelle croissance moyenne du PIB mondial.

Pour lire le texte complet :

Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec



L'échec flagrant du marché/taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec
Le capitalisme vert du trio tarif/auto électrique/BECCS mène au néo-fascisme


Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


Le 17 mai dernier, environ deux mille jeunes des écoles secondaires de Montréal et une poignée d'alliés, prenant de l'avance sur les rassemblements semblables de la semaine suivante en Europe, manifestaient (album de photos) pour enjoindre le gouvernement caquiste à secouer ses puces afin de se doter d'un plan climat à la hauteur de ce que le GIEC-ONU juge indispensable soit - 50% de GES net d’ici 2030 et -100% d’ici 2050. Le contenu des affiches de la manifestation traduisait une grande émotion, parfois une radicalité idéologique (« changer le système, pas le climat ») et très rarement une revendication. Le contingent Solidaire, à part la menace de faire « barrage politique », n'en avait aucune à proposer. Attendre de la CAQ, un parti ultra-libéral et discriminatoire, au point même de le courtiser et d'en devenir membre, ou de l’hypocrite gouvernement pétrolier canadien, un plan de transition à la hauteur voulue relève de la chimère et de la tromperie... à moins de se contenter de mesures pointues minimalistes pour sauver la face.


Pour lire le texte complet :

L'échec flagrant du marché et taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec


Pour financer le tournant climatique : écotaxe ou réforme de la fiscalité ?
L'écotaxe est prisonnière du marché
des transnationales, et injuste ou inutile


Pas trop petit pour changer le monde

La direction de Québec solidaire, corroborée par le Conseil national, a demandé à la Commission politique dans le cadre de la révision du programme mise à l'ordre du jour du prochain congrès, d'élaborer une écotaxe qui remplacerait le marché du carbone prévu au Plan de transition du parti mais auquel le programme s'oppose. Il faudrait que cette écotaxe, qui par définition est une modification des rapports de prix du marché par une ou des taxes pénalisant les ou certains produits et services carbonés, ait la capacité de régler à temps la question climatique selon les paramètres du dernier rapport du GIEC (- 50% de GES net d'ici 2030 et -100% d'ici 2050). Comme Québec solidaire est un parti de gauche, cette écotaxe devrait être compatible avec la justice sociale.


Pour lire le texte complet :

L'écotaxe est prisonnière du marché des transnationales, et injuste ou inutile

Impertinente capsule estivale # 5
La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale

carte-monde-chaleur-750x400


Chose certaine, autant que les hauteurs du capitalisme ne sont préoccupés que par les guerres commerciales et le refoulement migratoire se foutant éperdument de l’urgence climatique, la campagne électorale québécoise tourne à vide dans la torpeur estivale. Côté nouvelles climatiques, à part la canicule il n’y en a que pour l’achat de l’oléoduc Kinder Morgan par Ottawa et le retrait ontarien du marché du carbone Californie-Québec. Deux mauvaises nouvelles sans compter que la dernière mêle les cartes en faisant apparaître le marché du carbone, la solution préférée des transnationales avec son alter ego la taxe carbone à la Trudeau, comme une solution acceptable. Tous les partis représentés à l’Assemblée nationale, Québec solidaire compris, sont favorables à ce marché, « temporairement » pour les Solidaires à l’encontre de leur programme. Donc pas de débat à propos de cet unanimisme.



Pour lire le texte complet :
La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale


****************************


Les conditions idéales du capitalisme vert à la québécoise
Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.

Longue banderole sables bitumineux

Cet essai vise à faire une critique du capitalisme vert réellement existant à partir du cas québécois, soit le véhicule hydroélectrique et le Réseau électrique métropolitain (REM) qu’encadre le marché du carbone, dans le contexte canadien et mondial. Cette critique est située dans le conjoncture et dégage une proposition d’alternative et un plan d’action.


Pour lire le texte complet :
Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.