Manifestation de 1500 personnes pour le climat dans la campagne électorale
À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue ?

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Lors de la manifestation citoyenne à Montréal de 1500 personnes du 15 septembre pour le climat dans la campagne électorale, l’ensemble des mouvements sociaux et des partis politiques s’est déclaré aux abonnés absents à part quelques isolées porteuses de drapeaux pour la CSN et pour Québec solidaire… et la présence de son ancien président peut-être comme témoin d’une époque révolue. Pourtant, les Solidaires, porte-étendard de la cause écologique dans cette campagne, étaient en mesure de mobiliser massivement pour cette manifestation en y convoquant membres et sympathisantes… à condition de prendre congé pour une journée des téléphones de pointage. C’eut été un moyen en or à la fois de souligner la priorité de campagne et de démontrer que Québec solidaire fait de la politique autrement. Un tract et une intervention bien sentie au moins d’un porte-parole aurait pu rappeler que la mise en œuvre du programme Solidaire n’est possible que sur la base d’une mobilisation de grande ampleur au-delà de celle, chacune pour soi, des urnes.

Pour lire le texte complet :

À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue -

Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»
Une critique velléitaire qui refuse de se libérer de ce carcan



Byciclette portant une auto

La politique de mobilité durable (PMD) du gouvernement du Québec, enfin rendue publique en avril, a généré un concert de louanges provenant du comité consultatif formé pour l’occasion, allant du Conseil du patronat à Alliance Transit composée entre autres de la plupart des grands organisations écologiques (Équiterre, Fondation Suzuki, Greenpeace, Nature Québec, RNCGEQ), des groupes pour la réforme de la trame urbaine ( Trajectoire Québec alias Transport 2000, Vélo-Québec et Vivre en ville), du Conseil central du Montréal métropolitain, du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain et du FRAPRU. À peine peut-on dénoter quelques réserves à propos des moyens à déployer, surtout en région, des bémols sur des aspecte particuliers quoique non banals comme le transport actif... et des lamentations péquistes pour avoir été privé de la paternité de la dite politique. Quant à Québec solidaire, ne voulant pas se découpler de la position des grandes organisations nationales en plus de s’être embourbé dans un plan de lutte climatique respectant les limites de ce que tolère le marché, le silence est d’or… tout comme pour la CAQ qui n’a rien à foutre de la PMD.


Pour lire le texte complet :

Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»