terre-mère
08/11/19 /18:32 /
Pour la révolution éco-féministe et éco-autochtone du 'prendre soin'
Quelle base sociale anticapitaliste : progressiste ou prolétarienne ?
Depuis la fin 2018, la grande mobilisation des places amorcée à la fin 2010, particulièrement dans le monde arabo-musulman mais aussi en Europe du Sud et jusqu'en Amérique, est revenu hanter le monde sous la forme d'immenses manifestations récurrentes dans la rue centrées encore dans le même monde arabo-musulman mais aussi ailleurs après un passage à vide aux conséquences parfois terribles et qui durent dans plusieurs pays de la première mobilisation. Cette fois-ci, ces soulèvements se conjuguent, tout en restant en parallèle, avec la grande mobilisation pour le climat centrée sur l'Europe du Nord plus l'Italie et l'Amérique du Nord mais débordant sur le monde entier. Ils se conjuguent aussi avec l'amorce d'une vague de grèves féministes particulièrement en Europe du sud et en Amérique du sud. Ces immenses et résilientes manifestations, surtout aux portes de l'Union européenne, socialement et géographiquement très rassembleuses, interrogent le mouvement climatique capable d'impressionnantes mobilisations spasmodiques et simultanées dans plusieurs pays, soulignant par là son inhérent internationalisme, mais qui bien qu'aiguillonné par la jeunesse scolarisée ne s'enracine pas dans le prolétariat qui dans sa majorité habite loin des centres urbains et de leurs périphéries, et encore moins dans le prolétariat des pays dépendants.
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Quelle base sociale anticapitaliste -- progressistes ou prolétariat