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Au Québec, lutte nationale enlisée dans un racisme qui s’ignore
Foire d’empoigne entre les partis pour qui fera le moins

Avec les sans papiers

Un récent sondage tente de mesurer le degré de xénophobie et de racisme des populations québécoise et canadienne. Difficile de nier l’existence de ces tares même à partir de perceptions subjectives qui minimisent le racisme systémique généré par le fonctionnement « normal » des rapports sociaux. Tout dépendant de la question posée, le sentiment anti-immigration peut aller du quart aux trois quarts, la fourchette de 40 à 50% étant la plus commune. Quand l’immigration est lié à la religion (et peut-être à la langue anglaise), le Québec se montre nettement plus frileux. On peut interpréter cette différence comme un acquis paradoxal de la Révolution tranquille dans le contexte de la lutte contre sa propre oppression nationale. Mais de 70 à 75% de la population pense au final positive l’apport de l’immigration. Comme quoi, il n’y a pas de quoi désespérer en autant qu’un coup de barre se décide.


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La lutte anti-raciste s'enlise