Le Québec et le Canada secoués jusqu’au trognon par la tempête Trump
Voilà l’occasion d’un virage stratégique de décroissance matérielle

Screenshot 2024-12-02 at 15-31-19 Une rencontre « productive » entre Trump...Canada

 
La victoire bien mince de Trump — à la plus représentative assemblée étatsunienne les Républicains n’auront
un avantage que de deux ou trois sièges sur un total de 435 — va bouleverser le monde comme la conquête du pouvoir par le nazisme l’a fait en 1933. Si ce vent orageux de droite qui déferle sur le monde marquait davantage l’Europe que l’Amérique du Nord, celle-ci ne perd rien pour attendre. L’imbrication étroite de ces trois pays-économies dans l’ACEUM, suite de l’ALÉNA, imposé par la première présidence de Trump condamne les deux partenaires des États-Unis à marcher droit à sa suite sans s’illusionner à propos de fausses solutions dans le cadre capitaliste, sauf à la marge. Tant que reste en selle une démocratie représentative viable, le chemin reste ouvert pour la gauche anticapitaliste de secouer les puces du peuple-travailleur toujours majoritairement enlisé dans la torpeur de l’État providence consumériste en déliquescence mais de plus en plus répressif.


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Il ne suffit pas d’exiger un cessez-le-feu contre la guerre génocidaire
S’imposent l’arrêt des exportations d’armes et financer l’UNRWA

Génocide Gaza

On ne dénoncera jamais assez l’odiosité du gouvernement canadien qui a hésité et tardé à réclamer un cessez-le-feu au fascisant gouvernement sioniste concernant sa terriblement asymétrique guerre génocidaire contre le peuple palestinien, et pas seulement contre la Bande de Gaza. Il faut dire que le gouvernement québécois a fait pire en tardant davantage et en persistant à ouvrir un bureau du Québec en Israël.

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Le rattrapage chinois ne se fait pas aux dépens des ÉU mais de ses alliés
Le Canada, comme l’OTAN, doit se ranger ce dont s’occupe son Deep state

Deep-State


La comparaison des PIB étasunien et chinois, mesurés nominalement et non en parité du pouvoir d’achat si l’on veut évaluer la puissance économique et non le niveau de consommation, montre un fulgurant rattrapage de la Chine par rapport aux ÉU. Alors qu’en 1990, le Chine ne comptait que pour 2% du PIB mondial, cette proportion grimpait à 18% en 2021. On aurait pu penser que le PIB étasunien, par compensation statistique, aurait décru. Il n’en est rien : il se maintient à environ 25% bien qu’il eut été de 40% au sortir de la Deuxième guerre mondiale. Ce sont les proportions du PIB des autres pays du vieil impérialisme qui ont dégringolé : le Japon de 14% à 5%, l’Allemagne de 7% à 4%, la France de 6% à 3%, le Canada de 3% à 2% soit un peu moins. Par contre, la part de l’Inde passait de 1% à 3% tout comme sont à la hausse celle de plusieurs pays du sud-est asiatique.


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Le pétrole canadien, des sables bitumineux à l’océan Atlantique
Le projet Bay du Nord fait fi de l’Accord de Paris comme de la COP15


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En 2021, l’Agence internationale de l’énergie, qui n’est pas connue pour sa sensibilité écologique, plaidait d’abandonner dès maintenant tout nouveau projet d’exploration et d’exploitation d’énergies fossiles. Qu’à cela ne tienne, la Régie de l’énergie du Canada prévoit une croissance de plus de 30 % de la production gazière d’ici 2040, et dans le secteur pétrolier l’industrie envisage également une croissance, notamment dans le secteur des sables bitumineux. Au large de Terre-Neuve, on souhaite aussi doubler la production pétrolière en milieu marin après 2030 — un souhait appuyé par le gouvernement Trudeau, qui a déjà approuvé 40 nouveaux forages depuis 2021. Pas surprenant que parmi les pays du G-7, la croissance canadienne des gaz à effet de serre soit la pire depuis 1990 (World in data). Et ça continue ! Les investissements dans la production de pétrole et de gaz naturel atteindront 40 milliards de dollars cette année dont une douzaine de milliards dans les sables bitumineux et un petit un milliard en mer, soit la troisième année d’affilée de croissance, à un niveau supérieur à celui prépandémie.

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Arrive le premier anniversaire de la barbare guerre russe contre l’Ukraine
Le Canada doit faire mieux, plus vite y compris en armements

Churchill - Munich


Nous ne vivons pas dans un monde sans guerre, tant s’en faut. Intenses en Ukraine, en Birmanie, au Yémen, hier encore Éthiopie, la « plus meurtrière du XXIe siècle » avec ses 600 000 morts selon Amnistie internationale, elles sont larvées et sans fin en Palestine, en Syrie, au Kurdistan, au Soudan du Sud que seul le Pape semble ne pas oublier, au Sahel, dans l’est du Congo-Kinshasa avec plusieurs millions de morts depuis des dizaines d’année. Elles n’ont pas cependant toutes les mêmes poids politiques et économiques. Ce qui caractérise la guerre ukrainienne, et l’isole du lot,
  • C’est qu’elle se situe en Europe, alors que les autres sont dans ce qu’on appelait le tiers-monde;
  • Qu’elle concerne uniquement des peuples « blancs » contrairement aux autres à peu de choses près dans certains cas;
  • Qu’elle concerne directement une grande puissance qui s’implique becs et ongles et non marginalement comme la France au Sahel et la Russie en Syrie … mais de plus en plus par ses mercenaires en Afrique;
  • Qu’elle est uniquement une guerre « traditionnelle » entre États et non une guerre civile ou de plus en plus hybride comme au Yémen (Arabie saoudite), en Éthiopie (Érythrée), au Sahel (France, Russie), en Syrie (Russie, Iran, Liban);
  • Qu’elle synthétise les grandes guerres du vingtième siècle qu’elles soient mondiales (des grandes puissances qui envahissent des pays limitrophes) soit coloniales quoique ces guerres concernaient des pays non limitrophes du dit tiers-monde;
  • Qu’elle a un impact sur l’économie mondiale dont elle perturbe les marchés énergétique et alimentaire mais surtout ceux des pays dépendants;
  • Last but not least, qu’elle donne un coup de pied dans l’équilibre en transformation de la géopolitique mondiale, requinquant l’OTAN, affaiblissant l’OTSC, ébranlant le rapprochement Chine-Russie, écartelant les alliances des BRICS et compagnie, ramenant l’attention des ÉU sur l’Europe après qu’ils se sont difficilement extirpés du Moyen-Orient pour se centrer sur l’Indo-Pacifique.


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La COP15 et les débats afférents en milieu de parcours
La tentative de cooptation des autochtones pour le profit des banques

Autochtone - COP15 manif

 « À l’avant du rassemblement, des délégations autochtones du Québec et de l’Ouest canadien, mais aussi d’Amérique du Sud et d’Afrique, ouvraient le pas. […] La marche a rassemblé 3500 personnes, selon le Collectif COP15, la CBD Alliance et le Global Youth Biodiversity Network, ainsi que Greenpeace Canada, responsables de l’évènement » (Lila Dussault, Une foule rassemblée pour la biodiversité à Montréal, La Presse, 10/12/22). Y était présent la Coalition « Bloquons la COP » dont une centaine avait manifesté en milieu de semaine entraînant une grève de 20 000 étudiant-e-s (Lila Dussault et Henri Ouellette-Vézina, Des manifestants s’opposent à l’ouverture de la COP15, La Presse, 7/12/22). On aurait espéré bien davantage de participation étant donné l’importance de l’enjeu de la biodiversité tout autant crucial pour la survie de l’humanité que l’enjeu climatique (Mon album de photos).


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La COP15 et les débats afférents en milieu de parcours


« Échec à la guerre » ou l’usage convainquant de l’antiracisme pour masquer un pacifisme campiste qui laisse tomber le peuple ukrainien

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Qui prend note des manifestations contre la guerre en Ukraine qui ont lieu à Montréal s’est rendu compte que s’y déroulent deux types de rassemblements qui tous deux comptent chaque fois quelques centaines de personnes participantes. Les premières qui sont organisées par le Conseil provincial du Québec du Congrès ukrainien canadien baignent dans le bleu et jaune du drapeau ukrainien précédées ce 26 mars de la bannière bilingue « Et si c’était votre enfant ». Elles se rangent derrière les demandes du gouvernement Zelensky dont l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine à laquelle se refusent les ÉU/OTAN par crainte d’enclencher une escalade vers une guerre mondiale jusqu’à l’utilisation des armes nucléaires. On comprend très bien la volonté douloureuse du peuple ukrainien de vouloir en finir avec ces cruels bombardements contre la population civile mais la dimension inter-impérialiste de cette guerre de libération nationale contre l’envahisseur, si (peu) secondaire soit-elle, interdit de jouer à l’apprenti sorcier.
Les secondes manifestations sont organisées par le collectif « Échec à la guerre » dont font parti plusieurs syndicats et regroupements syndicaux, associations religieuses, organisations populaires et de femmes et, comme partis, Québec solidaire et le Parti communiste du Québec, en tout 27 organisations restées fidèles sur les quelques 200 du début. Échec à la guerre « 
a été mis sur pied en 2002, au moment où le déclenchement d’une guerre contre l’Irak était imminent, dans le but de s’opposer à cette guerre et à toute participation canadienne. Opposé aux interventions militaires du Canada en Afghanistan, en Libye et, maintenant, en Irak et en Syrie, le Collectif dénonce les faux prétextes sécuritaires ou humanitaires de la soi-disant ‘’guerre contre le terrorisme’’ » (site web d’Échec à la guerre). Le groupe met l’emphase « sur la lutte contre la tendance ouverte à la domination militaire des États-Unis sur la planète – et particulièrement contre la collusion et la participation canadienne à cette tendance » bien que l’introduction de sa plateforme de 2019, remplaçant celle de 2003, affirme plus généralement que « Le Collectif Échec à la guerre s’oppose à toute guerre d’agression, à toute volonté de domination ou de contrôle entre pays, nations ou autres communautés humaines. »


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Les États-Unis conduisent-ils l'Afghanistan vers la famine ?
The Interpreter, New York Times, 29/10/21

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Présentation: Une divergence tactique au sein de l’establishment étatsunien sur l’après-guerre afghan, occasion que la gauche doit saisir

Les ÉU ont-ils décidé d’affamer le village pour le sauver comme le suggère l’article ci-contre du New York Times ? Depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, inutile militairement puisque le Japon était prêt à la reddition sans condition suite à l’offensive fulgurante soviétique en Mandchourie mais politiquement utile comme avertissement à l’Union soviétique alors dépourvue de l’arme atomique, la barbarie de l’impérialisme étasunien n’a eu de cesse de se manifester. Si cet impérialisme a renoncé à l’arme atomique contre la Chine lors de la guerre de Corée ce n’est que par peur d’une riposte de l’URSS qui entretemps l’avait acquise. Cela n’a pas empêché l’aviation étasunienne de bombarder la Corée du Nord, y compris au napalm, au point que « [d]ès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord » (Wikipédia, Bombardement de la Corée du Nord].


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Une famine de fabrication américaine




Covid-19 au Canada-Québec, le pire cas des pays riches pour les gens âgés
Hécatombe sur le dos des travailleuses essentielles surtout racisées



Résidente CHSLD



Le Canada s'illustre mondialement comme le pays où la mortalité relative covid-19 des personnes âgées est la plus importante parmi les pays riches.


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Covid-19 au Canada-Québec, le pire cas des pays riches pour les gens âgés


Luttes autochtones au Canada Chronique d’une occasion manquée de combiner droits autochtones et justice climatique

westuweten chefs traditionnels

La flambée de barrages qui a éclaté au Canada au début de 2020 pour contrer la construction d’un gazoduc traversant des terres autochtones en Colombie britannique a ravivé des luttes de vieille date de communautés qui auraient pu être rejointes, dans leur combat, par tous ceux et celles qui se mobilisèrent massivement quelques mois plus tôt pour la défense du climat. Mais cette quasi-coïncidence des mobilisations ne s’est guère traduite par leur conjonction, alors que d’évidence l’objet de récrimination récurrent des premières nations, l’exploitation de combustibles fossiles, fait figure de principal responsable du réchauffement climatique.

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Bonhomme - Canada - Écorev



L'Empire contre-attaque : l'économie d'abord, la santé publique ensuite
Billions $ pour ou sous le contrôle des entreprises et quarantaine courte

covid 19 banderole balcon

Le patronat prend le contrôle du soutien gouvernemental au prolétariat
Quant au plan canadien, l'aide à l'entreprise se retrouvant essentiellement hors budget, ce qui explique, ou plutôt expliquait, sa relative modestie en proportion du PIB surtout si on exclue la part de 50% de délais fiscal de trois mois. Cette caractéristique a provoqué la frustration des PME qui ont tenté, avec l'appui du Bloc québécois, de prendre le contrôle de la distribution du soutien aux sans travail en invoquant une bien réelle inefficacité gouvernementale et un bris du lien d'emploi ce que désirent tout à la fois le patron pour la reprise de ses affaires et le prolétariat par insécurité. Leurs vœux furent plus qu'exaucés pour la plus grand joie de la Fédération des entreprises indépendantes quand le gouvernement fédéral leur accorda un rétroactif programme de subventions couvrant 75% des salaires, et non plus 10%, plus un programme de prêts sans intérêts de 40 000 $ par entreprise dont le quart éventuellement non remboursable, ce qui rallonge de 95 G$ la plan initial de 107 G$.


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L'Empire contre-attaque -- l'économie d'abord, la santé publique ensuite

Le Canada et le Québec en pleine crise économico-politique
La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation
(plus les six textes complémentaires)


Manif westuwetsen Michel Pilon 1


La lutte des Wet'suwe'ten et de leurs alliés comporte un paradoxe. Le nombre de gens mobilisés, quelques milliers en tout et partout, est très loin du demi-million de la grande manifestation Greta Thunberg de Montréal mais ses effets sociaux-politiques sont plusieurs ordres de grandeur plus élevés. Pourquoi ? Pour reprendre une expression de Greta Thunberg, « ils/elles ont osé » s'attaquer frontalement à deux piliers mythiques de l'économie du Canada, soit l'extraction de ressources naturelles dont aujourd'hui les hydrocarbures sont le noyau dur et au système de transport à longue distance, crucial dans ce grand pays longitudinal de régions mal arrimées chacune sollicitée par le géant étasunien et dont le rail reste l'épine dorsale. Il n'en reste pas moins que le faible nombre de la militance aux blocages, et même en appuie par des manifestations sporadiques surtout à Toronto, Victoria et Vancouver, et dans une moindre mesure à Winnipeg, Edmonton, Régina, Halifax, Montréal et quelques autres endroits, est le tendon d'Achille de cette mobilisation. Elle doit sa résilience, rendue à deux semaines, à la peur bourgeoise de l'ampleur de la réaction autochtone soutenue par une re-mobilisation massive du mouvement climatique très remontée contre les hydrocarbures et très conscient du rôle d'avant-garde de protecteur de la terre-mère joué par les autochtones.


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La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation plus ajouts


Appuyons le peuple vénézuélien contre l'impérialisme étasunien et ses alliés, dont le Canada, malgré son régime failli

Vénézuela - manifestation


L'implosion catastrophique et tragique du régime bolivarien démontre la contradiction flagrante entre sa politique d'insertion extractiviste, essentiellement pétrolière, dans le marché mondial et celle extérieure d'anti-étasunienne, et non anti-impérialiste étant donné son alliance avec la Chine et la Russie, ni antilibérale étant donné la prospérité et le renforcement du capital financier vénézuélien sous Chavez. Tant que cette insertion a été payante grâce à la chèreté du pétrole, elle a permis au régime de se construire une importante base d'adhésion interne et externe grâce à une politique de redistribution d'une significative part de la rente pétrolière ce qui n'a pas empêché qu'il en restait suffisamment pour soutenir une “boli-bourgeoisie” corrompue liée à une partie de la bourgeoisie traditionnelle et pour susciter une importante criminalité endémique.


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Vénézuéla

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Dans un contexte de ré-endettement mondial prémonitoire de crise
Le Québec/Canada dans les griffes du trumpisme économique

Femmes avec poing et banque Scotia


L’économie québécoise, tout comme celles canadienne, étasunienne, européenne et même mondiale, toussotent vers le haut. Après la crise de 2007-2008, il restait finalement une bonne marge de manœuvre pour accroître encore plus l’endettement mondial grâce à la Chine et à plusieurs autres économies dite émergentes, particulièrement en ce qui concerne la dette privée... mais aussi par le moyen de la croissance importante de la dette publique aux ÉU, dans l’Union européenne et au Japon. La dette mondiale a crû de 40% de 2007 à 2014 (de 6% en termes de ratio dette/PIB). Cette croissance de la dette s’accélère depuis 2012. Depuis la Grande crise, l’endettement canadien a augmenté autant dans la sphère privée, en particulier celle des ménages, que dans celle publique même s’il n’y a pas encore retrouvé le niveau de 1995 qui fut alors le prétexte pour la grande offensive du déficit zéro.


Le Québec - Canada dans les griffes du trumpisme économique