Dunsky
31/01/22 /18:40 /
Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec
Les possibilités, oublis, limites et pirouettes de l’approche néolibérale
Le rapport Dunsky a été commandé par le gouvernement du Québec pour lui fournir une évaluation de l’efficacité de ses politiques en cours, dont le marché du carbone, qu’on savait insuffisantes mais surtout lui indiquer les possibilités technologiques d’atteindre ses cibles de réductions de GES et, si nécessaire, un guide pour des politiques supplémentaires. La cible québécoise intermédiaire pour la diminution des gaz à effet de serre (GES), soit 37.5% pour 2030 par rapport à 1990, est certes supérieure à celle canadienne (32% par rapport à 1990 ou 45% par rapport à 2005). Mais elle est inférieure au minimum de 45% du rapport spécial du GIEC-ONU portant sur le maximum de 1.5°C comme hausse de la température moyenne terrestre en 2100 (GIEC, Résumé à l’intention des décideurs, Réchauffement planétaire de 1,5°C, paragraphe C.1, 2019). Cependant, cette cible intermédiaire, si elle exclue la capture et la séquestration du carbone (CSC), permet un accroissement mondial d’ici 2030 de ±60% de l’énergie nucléaire et une réduction des besoins énergétiques de seulement ±15% étant donné une continuelle croissance moyenne du PIB mondial.
Pour lire le texte complet :
Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec
Les possibilités, oublis, limites et pirouettes de l’approche néolibérale
Le rapport Dunsky a été commandé par le gouvernement du Québec pour lui fournir une évaluation de l’efficacité de ses politiques en cours, dont le marché du carbone, qu’on savait insuffisantes mais surtout lui indiquer les possibilités technologiques d’atteindre ses cibles de réductions de GES et, si nécessaire, un guide pour des politiques supplémentaires. La cible québécoise intermédiaire pour la diminution des gaz à effet de serre (GES), soit 37.5% pour 2030 par rapport à 1990, est certes supérieure à celle canadienne (32% par rapport à 1990 ou 45% par rapport à 2005). Mais elle est inférieure au minimum de 45% du rapport spécial du GIEC-ONU portant sur le maximum de 1.5°C comme hausse de la température moyenne terrestre en 2100 (GIEC, Résumé à l’intention des décideurs, Réchauffement planétaire de 1,5°C, paragraphe C.1, 2019). Cependant, cette cible intermédiaire, si elle exclue la capture et la séquestration du carbone (CSC), permet un accroissement mondial d’ici 2030 de ±60% de l’énergie nucléaire et une réduction des besoins énergétiques de seulement ±15% étant donné une continuelle croissance moyenne du PIB mondial.
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Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec