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« Second début » par Francine Pelletier
Un pavé dans la mare féministe... et nationaliste

austérité et inégalité 01-mai-2015 10-48-51

Dans les sphères militaire et sportive, ces hauts lieux de l'affrontement viril en écho à l'intensification de la compétition capitaliste, tout devient permis et banalisé en termes d'avilissement des femmes. Dans ce contexte délétère, l'essai « Second début » de Francine Pelletier, fondatrice de l'ex revue féministe
La vie en rose et actuel chroniqueuse au Devoir, arrive à point. Selon l'auteure, « le féminisme, malmené par l’indifférence envers l’hypersexualisation et la violence sourde, avance à tâtons, titube et s’égare. » (Le syndicalisme et la gauche politique peuvent-ils prétendre à un meilleur bilan?) La réussite d'un « second début » du féminisme requiert de chercher la cause de l'échec de celui existant. Qu'en est-il du replie du mouvement depuis la Marche des femmes de l'an 2000? De la récupération instrumentale du féminisme (et de la laïcité), et depuis Charlie Hebdo de la liberté d'expression, par les droites « de souche » contre les populations d'origine arabo-musulmane et celles immigrantes en général?

 
Pour lire le texte complet :
Un pavé dans la mare féministe... et nationaliste

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Débat sur la piètre productivité de l'économie québécoise

De quelle productivité parle-t-on ?

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Dans un texte précédent, on a vu que la carence de productivité de l'économie québécoise, mise en évidence par le bilan 2013 du Centre de la productivité et de la prospérité de l'École des Hautes études commerciales de Montréal et très commentée dans les milieux économiques, s'explique en dernière analyse par l'oppression nationale du peuple québécois. Les décisions stratégiques, tant économiques que politiques, des centres financier et politique de la bourgeoisie canadienne ont systématiquement coupé les ailes au développement économique du Québec. Si l'on peut de cette analyse tirer la conclusion de la nécessité de la lutte pour l'indépendance non seulement pour des raisons constitutionnelles et culturo-linguistiques mais aussi économiques et financières, on ne peut pas pour autant en déduire le contenu socio-économique ou le « projet de société » lié à cette lutte.

Pour lire le texte complet :
De quelle productivité

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The Economist, à sa manière, donne raison à Marx
La croissance de l’inégalité est inhérente au capitalisme
 {Revisite des bases de l’économie politique marxiste à l’âge de la grande crise du capitalisme néolibéral}

 la lutte est populaire

Que ce soit pour The Economist ou pour le Forum économique de Davos ou pour l’élite politique étasunienne, le mouvement Occupy/Indignés a mis à l’ordre du jour du débat public mondial l’enjeu des inégalités (et du chômage de la jeunesse) comme « menaces sur la stabilité du monde ».  The Economist, revue de la City, pourrait être qualifiée d’hebdomadaire porte-étendard du capitalisme mondial tellement Londres apparaît comme la plaque tournante de la finance mondiale, à défaut d’en être la tête, en étant le point de convergence des places financières de l’Amérique du Nord et de l’Union européenne et en gardant des liens historiques avec celles de Hong Kong et de Singapour, sans compter ses liens avec les innombrables paradis fiscaux d’origine britannique.  L’air de rien, par des voies détournées, le premier numéro de l’année 2014 lève le chapeau à Karl Marx à qui il donne raison quant à la propension du capitalisme à s’accaparer une portion sans cesse croissante du revenu mondial — pour l’exprimer en termes marxistes, la plus value s’empare d’une fraction de plus en plus grande de la valeur — pour contrecarrer, avec succès, la baisse tendancielle du taux de profit. 

Pour lire le texte complet :
The Economist