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Après la défaite du Front commun, dissidence comprise
Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a finalement ratifié l’entente dite bonifiée malgré son rejet par une poignée de syndicats locaux dont ceux du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM) et des Centres de santé et des services sociaux des cités de Laval et de Gatineau, souvent avec une forte majorité. Faut-il préciser que c’est là une défaite n’en déplaise aux directions syndicales qui font passer les reculs tactiques gouvernementaux pour une victoire syndicale tout en cachant l’absence de tout rattrapage salarial — ce sera tout juste si les hausses seront à la hauteur de l’inflation — et surtout de toute remise en cause de l’austérité et de la privatisation. Par leur très petit nombre de participantes des secteurs publics syndicaux et du communautaire, les manifestations de la Coalition mains rouges du 29 avril tout comme celles du premier mai témoignent de l’effondrement subséquent de la mobilisation malgré l’éclat des brèves occupations de banques par de petits commandos. C’est le moment plus ou moins choisi pour ce qui pourrait être un décollage au Québec de la lutte pour le salaire minimum à 15$ l’heure.
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Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre
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La défaite de la dissidence FSSS et FAE du Front commun
Le grand reniement tous azimuts
S’annonce une très probable défaite presque sans combat du Front commun malgré une dissidence de sa plus importante fédération, celle des travailleuses non professionnelles de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN représentant 110 000 personnes dont 80% sont des femmes), et celle représentant le tiers des professeures du primaire et du secondaire hors Front commun (FAE, 34 000 personnes, 75% femmes). Reste la ratification par les syndicats de base de la dissidence. Elle semble aller de soi depuis que, suite à l’absence de mobilisation depuis quatre mois, s’est installée l’idée que la riposte est devenue impossible d’où la peur d’un mauvais décret.
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Le grand reniement tous azimuts
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En cette veille de budget, où va le Québec?
Pour le tout marché, même illégal, santé et éducation incluses
Le gouvernement québécois déposera son budget le 17 mars, celui fédéral le 22 mars. Le second sera celui du retour en grande au déficit, pour requinquer l’économie surtout celle des provinces productrices de pétrole, après avoir atteint de justesse l’équilibre l’an dernier. Le premier ira dans le sens contraire atteignant ce mythique équilibre moins à cause d’une croissance anémique, ayant déçu les attentes dues à la baisse du dollar et du baril de pétrole, que d’une drastique austérité prolongeant celle initiée par le précédent gouvernement péquiste. Comble de l’ironie, l’Ontario vient de déposer son propre budget qui annonce un nouveau déficit qui fera de cette province « la juridiction gouvernementale non centrale la plus endettée au monde » et ce malgré une reprise supérieure à celle québécoise comme le montre l’évolution de leur taux respectif de chômage depuis 2009.
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Pour le tout marché
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Rejet partiel mais large de l’entente Front commun — gouvernement
Place à la remobilisation, à la démocratisation... et à la gauche
Les votes des assemblées syndicales et des référendums reflètent jusqu’ici soit le rejet soit la confirmation de l’entente entre le Front commun et le gouvernement québécois du 17 décembre par les délégations des diverses fédérations syndicales avant Noël. À la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN), regroupant la large majorité des travailleuses de ces secteurs hors infirmières et hors professionnelles, soit 110 000 des 400 000 membres du Front commun sur 550 000 employés de l’État pour une population québécoise totale de 8.25 millions, tout comme à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), petite centrale hors Front commun regroupant le tiers des enseignantes du primaire et du secondaire, soit 33 000 membres, le rejet est massif.
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Le_rejet
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Manifestation de la FAE en soutien à l’école publique
Photos à https://photos.google.com/album/AF1QipM37UWF9RpZwa2J9hZw9up0UNlhM5af4kvfJhyZ
Entre mille et deux mille personnes ont participé à la manifestation du 16 janvier organisée par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) en soutien à l’école publique dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. La large majorité était des syndiquées de cette centrale hors Front commun dont les assemblées générales rejettent à la quasi unanimité l’entente salariale acceptée par celui-ci. On notait un bon contingent de l’Outaouais de cette centrale, un petit contingent plutôt symbolique de la FSSS, un groupe du cégep Marie-Victorin et plusieurs parents. Ont pris la parole avec le président de la FAE, les dirigeants de la FSSS et de l’organisation Je protège mon école publique. Lutte commune y avait quelques membres déployant leur nouvelle bannière.
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Manifestation de la FAE en soutien à l'école publique
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L’opposition à l’accord entre le gouvernement et le Front commun
Mobiliser à fond ou rester sur la clôture du post-mortem
Suite au rejet de l’entente pourrie entre la direction du Front commun et le gouvernement par plus des deux tiers des déléguées de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, la plus importante composante du Front commun, le 22 décembre dernier, au même moment où la direction de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) représentant le tiers des enseignantes du primaire-secondaire faisait de même, il est devenu impossible pour qui se dit de gauche de ne pas la rejeter et la dénoncer. Pourtant la direction de Québec solidaire s’y refuse encore. Il a même fallu attendre le 12 janvier pour que la principale composante de l’aile gauche Solidaire, dont l’organe est Presse-toi-à-gauche, s’y résigne... mais est-ce vraiment le cas ?
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Mobiliser à fond ou rester sur la clôture du post-mortem
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Rejet de l’entente entre le gouvernement et le Front commun
Les bœufs sont lents mais la terre est... impatiente
« Les bœufs sont lents mais la terre est patiente » aimait à dire le cinéaste et péquiste radical Pierre Falardeau. Étant donné le cul-de-sac de la stratégie interclasse du PQ qui a mené dans le mur toute une génération, on comprend qu’il ait invoqué la patience de la terre. Mais cette bonne vieille terre n’est plus patiente si jamais elle ne l’a été. La maladie de sa crise climatique qui en ses temps des Fêtes surgit un peu partout en événements extrêmes commande un puissant remède anti-hydrocarbures dans les plus brefs délais auquel se refuse, autrement qu’en belles paroles, la dite « communauté internationale ». La terre sociale québécoise et d’ailleurs, malade d’austérité, commande de toute urgence le remède d’une grève sociale.
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Les bœufs sont lents mais la terre est... impatiente
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À la veille d'une grève générale marquant un saut qualitatif
Le grand coup fourré de la haute direction du Front commun
Ça y est, la collusion du gouvernement Couillard et de la haute direction du Front commun vient de rentrer dans le corps d'une mobilisation naissante. Après le ratage du Printemps 2015, la mobilisation commençait à décoller et allait vers un saut qualitatif lors de la grève générale déjà votée pour les trois premiers jours de décembre. Pour ce faire, invitée par la partie patronale qui a bougé d'un demi-pas, la tête de la bureaucratie syndicale a fait un tarabiscoté salto arrière jetant de la poudre aux yeux dans ses propres rangs, ajoutant à la démobilisation de l'annulation de la grève générale, sans bien sûr l'accord d'aucune assemblée générale locale, régionale ou nationale, le tout en bombant le torse. Comme coup fourré, on ne fait pas mieux. Tout en s'insultant publiquement, les deux compères doivent trinquer derrière des portes closes... tout en craignant quelque peu la réaction de la base syndicale.
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Flottement du front commun