Carottes et bâtons de financement climatique en Afrique du Sud

Projets pilotes "Partenariat pour une transition énergétique juste" et "Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières"

par Patrick Bond 29/03/23


Climate Justice - South Africa


Présentation :

La réflexion québécoise sur la crise climatique, tout comme celle canadienne et étasunienne sans doute, prend rarement en compte le point de vue des peuples des pays dit émergents et dépendants. Ce point de vue est celui du militant et penseur Patrick Bond de l’Afrique du Sud. Son analyse climatique de son pays, tant dans ses rapports internes qu’externes, il l’a récemment présenté et discuté à une réunion de Global Ecological Network (GEN) en s’appuyant sur son texte publié en anglais par le CADTM (Patrick Bond, Climate-Financing Carrots and Sticks in South Africa, CADTM, 29/03/23). Il vaut la peine d’en faire une présentation sur la base de nombreux extraits traduits. Mes commentaires suivent. Les sous-titres sont les miens.


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Carottes et bâtons de financement climatique en Afrique du Sud --


Des Solidaires repliés sur eux-mêmes et ignorants la débâcle qui menace
Pas un budget de l’an 1 mais une Constitution anti-extractiviste de prendre soin

QS et indépendance


Les deux tâches du prochain Conseil national (CN) de Québec solidaire de juin 2023 seront la réforme des statuts et la gestion financière du parti en plus d’entendre les rapports habituels de la coordination du parti et de l’aile parlementaire… sans devoir les approuver ou rejeter. Ce serait là un changement bienvenu aux statuts. Étant donné la médiatisation des élections aux postes de porte-parole d’ici le congrès de novembre prochain et leur importance cruciale due à la plaie du vedettariat auquel le parti s’est adapté, on se dit qu’il aurait été pertinent que le CN consacre du temps à déterminer le profil souhaité des candidatures, et même débattre avec celles déjà déclarées. Qui a dit que la régionalisation du parti, sans doute à parfaire, est la priorité à discuter au point d’en faire la thématique des ateliers ?


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Pas un budget de l’an 1 mais une Constitution anti-extractiviste de prendre soin



Avec la CAQ le français devient une arme anti-immigration contre le Québec
L’internationalisme par la voie indépendantiste est la seule réponse réaliste

Nous sommes tous des anges


L’humiliation ordinaire du peuple québécois par le fédéralisme canadien resurgit ces jours-ci par le rejet beaucoup plus que proportionnel des demandes de permis d’étude provenant de l’extérieur du Canada pour le Québec par rapport aux autres provinces (Suzanne Colpron,
La moitié des demandes pour le Québec refusées par Ottawa, La Presse, 18/05/23). Cet affront se double d’un racisme antinoir surtout vis-à-vis l’Afrique et se triple d’une xénophobie anti-locuteurs francophones. Pour en rajouter une couche, la chanteuse Diane Dufresme est seulement la deuxième francophone, une sur quatre lauréats cette année, en 45 ans à faire partie du panthéon de la musique canadienne… située à Calgary (Josée Lapointe, Diane Dufresne ouvre encore le chemin, La Presse, 19/05/23).


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Avec la CAQ le français devient une arme anti-immigration contre le Québec


Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés
La gauche écologique ratera-t-elle l’occasion de sortir du porc industriel ?

Olymel


S’il y a une crise québécoise du porc malgré un marché mondial du porc en croissance de 5-6% l’an c’est que le Québec y est un joueur marginal. Olymel, filiale de la coopérative Sollio (anciennement la Coop fédérée) qui transforme 80% du porc québécois ne figure pas sur la liste de la vingtaine des plus gros transformateurs mondiaux (Mordor Intelligence, Croissance, tendances et prévisions du marché de la viande de porc (2023-2028), sans date). Comparée aux ÉU avec lequel le marché québécois du porc est associé, la plus petite ferme porcine québécoise est moins productive tout comme les usines d’Olymel. Le Québec tient le coup car le coût des intrants produits au Canada est 15% moins cher (The Economist, Our Big Mac index shows how burger prices are changing, 12/22) que ceux équivalents aux ÉU, alors que le porc québécois exporté se transige en dollars étatsuniens.


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Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés


Le rattrapage chinois ne se fait pas aux dépens des ÉU mais de ses alliés
Le Canada, comme l’OTAN, doit se ranger ce dont s’occupe son Deep state

Deep-State


La comparaison des PIB étasunien et chinois, mesurés nominalement et non en parité du pouvoir d’achat si l’on veut évaluer la puissance économique et non le niveau de consommation, montre un fulgurant rattrapage de la Chine par rapport aux ÉU. Alors qu’en 1990, le Chine ne comptait que pour 2% du PIB mondial, cette proportion grimpait à 18% en 2021. On aurait pu penser que le PIB étasunien, par compensation statistique, aurait décru. Il n’en est rien : il se maintient à environ 25% bien qu’il eut été de 40% au sortir de la Deuxième guerre mondiale. Ce sont les proportions du PIB des autres pays du vieil impérialisme qui ont dégringolé : le Japon de 14% à 5%, l’Allemagne de 7% à 4%, la France de 6% à 3%, le Canada de 3% à 2% soit un peu moins. Par contre, la part de l’Inde passait de 1% à 3% tout comme sont à la hausse celle de plusieurs pays du sud-est asiatique.


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There is three kinds of lies: lies, damn lies and statistics
Quand les mesures atmosphériques de GES contredisent celles à la source

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Le Rapport 2022 sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE-UNEP) portant sur l’écart entre les insuffisantes promesses de baisses des GES pour ne pas dépasser de 1,5°C la température terrestre d’ici 2100 par rapport à la température d’avant l’ère industrielle et la réalité des politiques réellement mises en œuvre constate que « [l]es pays ne sont même pas en passe d’atteindre les CDN [contributions déterminées au niveau national, volontaires faut-il le préciser, issues de la COP de Paris en 2015 et rehaussées par la suite] qui sont pourtant très insuffisantes au niveau mondial. » Mais on peut se consoler en se disant qu’« [e]ntre 2010 et 2019, la croissance annuelle moyenne [des GES] était de 1,1 %, contre 2,6 % entre 2000 et 2009 [et que t]rente-cinq pays représentant environ 10 % des émissions mondiales ont plafonné leurs émissions de CO2 et d’autres GES. »

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Jour de la terre, grève de l’AFPC, Front commun québécois, chacun pour soi
Passera-t-on un jour des silos s’ignorant aux vases communicants solidaires?

Justice sociale

Samedi, à l’appel de la Coalition du 22 avril (Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique - TJC, Mouvement d'éducation populaire et d'action communautaire du Québec - MÉPACQ, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social - CEVES, La planète s'invite au parlement) défilaient quelques milliers de personnes à l’occasion du Jour de la terre dans plusieurs villes du Québec mais non à Gatineau, pourtant une de ses plus grandes villes, et autant à Québec qu’à Montréal semble-t-il ce qui a été ressenti comme une déception par bon nombre des personnes manifestant dans la métropole. La même journée, l’éditorialiste en chef de La Presse y allait d’une charge vitriolique contre la grève en cours de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) traitant les grévistes de gras dur par rapport aux travailleuses et travailleurs du secteur privé — languissant refrain bien connu — et les rendant responsables des piètres performances de leur employeur vis-à-vis la délivrance de passeports et le traitement de l’immigration. De quoi encourager la ligne dure du gouvernement fédéral se refusant à une hausse salariale au moins équivalente à l’inflation et ne craignant pas d’inciter au travail scab en télétravail tout en clamant sa patience limitée.


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Jour de la terre, grève de l’AFPC, Front commun québécois, chacun pour soi


Pour financer le transport collectif, TRANSIT transite vers la fiscalité de droite
Le principe « pollueur-payeur » est une extension de l’emprise du marché

Autobus versus auto


Le transport en commun est en crise. Le réseau mal adapté aux nouvelles habitudes postpandémie, ce qui a fait baisser l’achalandage du quart, n’arrive pas à se réajuster au télétravail et aux déplacements inter-banlieue. Les budgets au départ sur la corde raide sont devenus carrément déficitaires — un demi-milliard $ au Québec en 2023 — ce qui ne donne pas les moyens d’un réajustement. Au contraire, le service s’en trouve réduit. Ce recul après des années de lente croissance prépandémie compromet la Politique de mobilité durable du Québec (PMD) qui prévoyait une hausse annuelle de 5% de l’achalandage du transport en commun. Comme Québec ne prescrit qu’une baisse de 37.5% des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, alors qu’il en faudrait au moins 50% de plus et que le plan d’action québécois ne permet d’atteindre que la moitié de l’insuffisante cible officielle, l’achalandage devrait plutôt croître de 10% l’an.


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Pour financer le transport collectif, TRANSIT transite vers la fiscalité d...droite


PL15 et PL10 pour semer la tempête dans la négociation du secteur public
L’épine dorsale du mandat de la CAQ : régler son compte au Front commun

Front commun 2023 réduit


Visa le noir tua le blanc dit la chanson folklorique bien connue. Visa la réforme de la santé tua les syndicats, chante en catimini le duo Legault-Dubé. « Le premier ministre l’a souligné avec une insistance particulière mercredi : le tour de négociations 2023 ‘’va être très, très, très important’’ » (Michel David, Le Devoir, 23/03/23). Cela n’empêche pas « l’Hydro-Santé », dixit le Premier ministre, dirigé par des « top guns » du privé, dixit le ministre de la Santé, d’occuper l’avant-scène du théâtre politique au centre du deuxième mandat de la CAQ. La pandémie avait empêché qu’il se déploie lors du premier mandat suite au blocage des directions syndicales conscientes de ne pas pouvoir brandir la menace de la grève.


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PL15 et PL10 pour semer la tempête dans la négociation du secteur public

La mobilisation en Israël de la citoyenneté juive par ailleurs anti-Palestine
La démocratie parlementaire, paravent à l’extrême-droite avec une astuce

Freedom from zionism

Quand un mouvement de grèves s’est joint au mouvement de la rue mais aussi et peut-être surtout quand des pans de l’appareil militaire et du renseignement ont fait de même, le gouvernement Netanyahu a reculé. Pour l’instant, le parlement ne légiférera pas pour prendre le contrôle de la Cour suprême. On se dit pourtant que quand une instance élective renforce son encadrement d’une instance non élective, la démocratie représentative devrait y trouver son compte. Ce serait certainement le cas en ce moment aux ÉU! Mais en Israël, la partie de la population qui n’a pas voté pour les petits partis les plus extrémistes de droite, qui détiennent la balance du pouvoir grâce au bon vouloir du Premier ministre et chef du Likoud bien campé à droite, est d’avis que la Cour suprême est en mesure de tempérer la dérive à l’extrême-droite du parlementarisme sioniste.


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La mobilisation en Israël de la citoyenneté juive par ailleurs anti-Palestine


Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire
La nécessaire révolution décroissance-croissance n’est pas au menu du parti


GIEC - rapport synthèse six mars 2023


La synthèse de la sixième série des rapports du GIEC-ONU confirme la catastrophe éminente en ce siècle en matière de climat et de biodiversité — « Après un voyage de 10 000 ans, la civilisation humaine a atteint un carrefour climatique : ce que nous ferons dans les prochaines années déterminera notre destin pendant des millénaires » — à moins d’un revirement immédiat dès cette décennie d’une panoplie de nouvelles politiques bien connues dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’agriculture, de l’habitation, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.


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Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire


La jeunesse a déjà commencée à rejeter de facto le capitalisme vert
Reste à renverser le 1% en ralliant les syndicats du travail productif

 
Débardeurs Port de Montréal

Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » montrait comment les véhicules électriques, avec un taux de croissance supérieur au taux de croissance général,  battaient la marche vers un monde tout électrique annonçant un renouvellement de la consommation de masse. Mais cette dernière n’est pas appuyée par un pouvoir d’achat suffisant étant donné la croissance des inégalités alors que les besoins sociaux à combler ont plutôt soif de services publics dont les intimes rapports personnels sont antinomiques aux gains de productivité.


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La jeunesse a déjà commencée à rejeter de facto le capitalisme vert


Travail productif en panne, travail improductif indispensable
Fuite en avant vers le capitalisme vert et une économie de guerre

Capitalisme vert peinture


Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargantuesque captation et/ou séquestration du carbone ou autre fantasme de géo-ingénierie.


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Travail productif en panne, travail improductif indispensable


Les Travailleur-se-s pour la justice climatique (TJC) marquent des points
Les syndicats des profs de cégeps pour la carboneutralité au travail d’ici 2030

justice climatique

Les revendications des Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC) font leur chemin dans le processus de construction du cahier de revendications sectorielles de L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) qui regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) comptant ensemble 20 500 membres. À leur assemblée générale du 3 mars, la grande majorité des 48 associations présentes ont approuvé l’inclusion de trois demandes des TJC avec quelques correctifs soit des comités paritaires en environnement conventionnés mais sans la demande de libération syndicale, la carboneutralité du milieu de travail d’ici 2030 et non 2040, ce qui est encore mieux, tant au niveau des émissions directes que des émissions indirectes (scope 1, 2 et 3). Quant à la priorisation au moment de la négociation, il n’en est pas question même si plusieurs délégué-e-s en avaient reçu ce mandat de leurs membres.


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Les syndicats des profs de cégeps pour la carboneutralité au travail d’ici 2030

Le pétrole canadien, des sables bitumineux à l’océan Atlantique
Le projet Bay du Nord fait fi de l’Accord de Paris comme de la COP15


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En 2021, l’Agence internationale de l’énergie, qui n’est pas connue pour sa sensibilité écologique, plaidait d’abandonner dès maintenant tout nouveau projet d’exploration et d’exploitation d’énergies fossiles. Qu’à cela ne tienne, la Régie de l’énergie du Canada prévoit une croissance de plus de 30 % de la production gazière d’ici 2040, et dans le secteur pétrolier l’industrie envisage également une croissance, notamment dans le secteur des sables bitumineux. Au large de Terre-Neuve, on souhaite aussi doubler la production pétrolière en milieu marin après 2030 — un souhait appuyé par le gouvernement Trudeau, qui a déjà approuvé 40 nouveaux forages depuis 2021. Pas surprenant que parmi les pays du G-7, la croissance canadienne des gaz à effet de serre soit la pire depuis 1990 (World in data). Et ça continue ! Les investissements dans la production de pétrole et de gaz naturel atteindront 40 milliards de dollars cette année dont une douzaine de milliards dans les sables bitumineux et un petit un milliard en mer, soit la troisième année d’affilée de croissance, à un niveau supérieur à celui prépandémie.

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Le projet Bay du Nord fait fi de l’Accord de Paris comme de la COP15


L’approfondissement sans limite de l’identitarisme nationaliste par la CAQ
Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française

Trudeau et Legault dégagez


L’affaire du Chemin Roxham est brandie plus que jamais par la CAQ dans le scénario traditionnel de la lutte contre Ottawa avec comme allié non seulement le PQ et le Bloc mais aussi le parti Conservateur canadien qui rallie tout ce qu’il y a de réactionnaire tant au Québec qu’au Canada anglais. Cette nouvelle foire d’empoigne fait suite au coup en bas de la ceinture de l’alliance Libéral-NPD à la tête du gouvernement canadien, toujours prête à prendre le Québec en souricière, qui a envoyé dans les pattes du Québec une
Quebec basher comme représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie. Cerise sur le gâteau, celle-ci avait critiqué les manifestations canadiennes contre le gouvernement iranien comme visant les femmes portant le voile. Ainsi va l’hypocrisie centriste et centre-gauche canadienne.


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Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française


Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert

Homme-Balancier

Mon dernier article,
La place du Québec dans la nouvelle division du travail tout électrique, portait sur la stratégie tout électrique de la bourgeoisie mondiale pour mater la crise climatique, les contradictions auxquelles fait face le capitalisme pour y arriver, le recours à l’impraticable captation-séquestration du carbone pour résoudre ces contradictions et la place du Québec comme porteur d’eau et scieur de bois dans cette nouvelle division internationale du travail. Il s’agit maintenant de débusquer le jovialisme du capitalisme vert, de constater son cul-de-sac comme stratégie et même ses reculades effectives. Cette dissection critique du capitalisme vert devrait nous mener à l’orée d’une alternative conforme aux constats scientifiques du GIEC-ONU et dégageant tant les moyens à déployer que les rapports sociaux à dégager.


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Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une...e vert


La place du Québec dans la nouvelle division du travail tout électrique
Porteur d’eau et scieur de bois hier, porteur de bois et scieur de bois demain


site-Minier


Pour les tenants du capitalisme vert, la solution purement technologique à la crise climatique consiste à parachever la révolution électrique du début du XXe siècle qui s’était fait damer le pion par le moteur à explosion pour les transports faute d’une batterie bon marché,
un échec de Thomas Edison, tout en ayant besoin des combustibles fossiles comme énergie primaire sauf la marginale hydroélectricité et au milieu du siècle l’électricité nucléaire restée tout aussi marginale et devenue toxique malgré d’initiales faramineuses promesses afin de masquer qu’elle était à la fois paravent et antichambre de l’arme nucléaire. Aujourd’hui, tant la combinaison de la révolution téléinformatique découlant du transistor, des circuits intégrés, du laser et de l’internet, et celle des nouveaux matériaux d’application tous azimuts découlant des progrès exponentiels de la chimie et de la physique et de leur osmose rendent possible, technologiquement et maintenant économiquement parlant, l’élimination des combustibles fossiles.


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La place du Québec dans la nouvelle division du travail tout électrique


Arrive le premier anniversaire de la barbare guerre russe contre l’Ukraine
Le Canada doit faire mieux, plus vite y compris en armements

Churchill - Munich


Nous ne vivons pas dans un monde sans guerre, tant s’en faut. Intenses en Ukraine, en Birmanie, au Yémen, hier encore Éthiopie, la « plus meurtrière du XXIe siècle » avec ses 600 000 morts selon Amnistie internationale, elles sont larvées et sans fin en Palestine, en Syrie, au Kurdistan, au Soudan du Sud que seul le Pape semble ne pas oublier, au Sahel, dans l’est du Congo-Kinshasa avec plusieurs millions de morts depuis des dizaines d’année. Elles n’ont pas cependant toutes les mêmes poids politiques et économiques. Ce qui caractérise la guerre ukrainienne, et l’isole du lot,
  • C’est qu’elle se situe en Europe, alors que les autres sont dans ce qu’on appelait le tiers-monde;
  • Qu’elle concerne uniquement des peuples « blancs » contrairement aux autres à peu de choses près dans certains cas;
  • Qu’elle concerne directement une grande puissance qui s’implique becs et ongles et non marginalement comme la France au Sahel et la Russie en Syrie … mais de plus en plus par ses mercenaires en Afrique;
  • Qu’elle est uniquement une guerre « traditionnelle » entre États et non une guerre civile ou de plus en plus hybride comme au Yémen (Arabie saoudite), en Éthiopie (Érythrée), au Sahel (France, Russie), en Syrie (Russie, Iran, Liban);
  • Qu’elle synthétise les grandes guerres du vingtième siècle qu’elles soient mondiales (des grandes puissances qui envahissent des pays limitrophes) soit coloniales quoique ces guerres concernaient des pays non limitrophes du dit tiers-monde;
  • Qu’elle a un impact sur l’économie mondiale dont elle perturbe les marchés énergétique et alimentaire mais surtout ceux des pays dépendants;
  • Last but not least, qu’elle donne un coup de pied dans l’équilibre en transformation de la géopolitique mondiale, requinquant l’OTAN, affaiblissant l’OTSC, ébranlant le rapprochement Chine-Russie, écartelant les alliances des BRICS et compagnie, ramenant l’attention des ÉU sur l’Europe après qu’ils se sont difficilement extirpés du Moyen-Orient pour se centrer sur l’Indo-Pacifique.


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Arrive le premier anniversaire de la barbare guerre russe contre l’Ukraine



L’inflation, priorité inconséquente de l’aile parlementaire Solidaire
Aucune main tendue vers le Front commun et le mouvement climatique

Logement social avenir


Le Réseau militant intersyndical (RMI) propose aux instances de circonscriptions de Québec solidaire, car les réseaux militants n’ont droit ni de représentation ni de proposition pour les conseils nationaux et les congrès, en vue du prochain conseil national de février portant sur le bilan électoral que « Québec solidaire considère les négociations du secteur public comme un axe prioritaire pour l’année qui vient… ». Fort bien. L’on sait que l’aile parlementaire du parti, qui chemine droit devant sans trop se soucier de la base militante, a comme priorité depuis la rentrée parlementaire post-électorale, priorité renouvelée pour la nouvelle année, la lutte contre la hausse du coût de la vie… et au diable la question climatique, ou tout lien avec elle, supposée prioritaire.


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L’inflation, priorité inconséquente de l’aile parlementaire Solidaire

Quelques réflexions sur le bilan Solidaire de la campagne électorale
L’électoraliste « bonne gouvernance » a fait le jeu du PCQ et du PQ



QS manif


 « …l’importance capitale qu’aura eue la pandémie sur celle-ci, et ce à plusieurs niveaux. […] Il faut tout de même se questionner sur ce qui a permis l’émergence aussi rapide de ce parti de droite [PCQ] »

Malgré sa mauvaise campagne, la CAQ a pu quelque peu accroître son score électoral, mais de beaucoup son nombre de députés par la magie le système de vote unilatéral à un tour, grâce à son bilan pandémique jugé positif par la majorité francophone. Québec solidaire (QS) n’a pas su, d’un, critiquer sa gestion « sauver l’économie » aux dépens de la population à commencer par les « travailleuses essentielles » dont une forte proportion de personnes racisées, une des pires performance parmi les provinces canadiennes; de deux, lui opposer une stratégie dite covid zéro mobilisant population et lieux d’hébergement et faire cesser toute activité non essentielle, ce qui était la stratégie la plus efficace jusqu’à la généralisation de la vaccination, puis imposer le maintien du masque dans les lieux publics fermés, et l’obligation de la ventilation des bâtiments.


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Quelques réflexions sur le bilan Solidaire de la campagne électorale