Option nationale


Débat sur la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance »
Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale ?


Urgence climatique - Courage politique


Dans une discussion Facebook, un solidaire indépendantiste ayant voté 'oui' lors du référendum de 1995 prône le rejet de la proposition d'Option nationale de « transition vers l'indépendance » lors du prochain congrès de novembre de Québec solidaire. Cette proposition concrétise par onze mesures spécifiques l'ajout au programme Solidaire du passage « … un gouvernement solidaire appliquera les mesures prévues à son programme, qu’elles soient compatibles ou non avec le cadre constitutionnel canadien. ». Ce passage a été ajouté suite à la fusion avec ce petit parti nationaliste de gauche devenu un collectif de Québec solidaire.

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Indépendantisme constitutionnel ou rupture de libération nationale

Les fruits amers de la fusion de Québec solidaire avec Option nationale
Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale


Jeune fille au drapeau solidaire

Par sa plateforme internet « Mouvement », qui relègue aux oubliettes celle électorale à demi adoptée au dernier congrès, le parti inaugure une campagne électorale à contenu minimaliste qui durera plus de sept mois. Pendant que la militance laboure le terrain, la direction pourra en catimini se fabriquer les points saillants programmatiques à sa mesure qui seront révélés chemin faisant. Si ceux connus à ce jour sont garants de l’avenir, il n’y a pas de quoi en faire une offre d’un Québec alternatif mais d’une province canadienne quelque peu lissée à gauche que bloquera la contrainte compétitive de plus en plus féroce du marché global. Pour s’assurer qu’il n’y ait pas un retour aux saillis à saveur anticapitaliste du programme, la direction, s’appuyant sur sa commission politique ou même sur certaines interventions carabinées au congrès, en a arrondi les pointes pour éviter toute percée du mur néolibéral. Tant ce recentrage électoraliste du message que cet abandon de la substantifique moelle du programme se drapent du duplessiste fleurdelisée bleu foncé qu’a valu au parti la fusion avec Option nationale (ON).

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Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale révisé

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Réponse au texte « Où
s'en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

Comme il y a 50 ans, les temps changent mais manque la lutte commune

CouleurReligionPersécuté

Comme Yves, je suis un baby-boomer. Notre génération se souvient de Bob Dylan, le troubadour des années 60 y compris pour la jeunesse québécoise d’alors, qui chantait « The Times They are a Changing'  ». Un demi-siècle plus tard, après l’échec de notre génération pour changer le monde ce qu’incarne l’actuelle débandade du Parti québécois, de nouveau les temps changent. S’il y a un mouvement qui le cristallise c’est bien la vague « #Moi aussi », que la campagne « #EtMaintenant » pourrait pérenniser, parce qu’elle annonce un bouleversement de fondamentaux rapports sociaux comme la « nouvelle gauche » l’annonçait il y a un demi-siècle… sans finalement aboutir. Reste que droits nationaux et droits sociaux sont aujourd’hui idéologiquement mis en exergue comme jamais même si la libération nationale et l’émancipation sociale annoncées n’ont pas eu lieu, ce que démontre l’état des lieux des innombrables nouveaux États.

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Réponse au texte « Où s’en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

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Suite au congrès Solidaire de décembre 2017
Malaise dans le parti

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Aussitôt clos le congrès de Québec solidaire au début décembre, un duo de nouveaux militants de Québec solidaire Hochelaga-Maisonneuve prenait l’initiative d’une rencontre improvisée à laquelle participèrent près d’une dizaine de membres. S’en dégagea un malaise face à la qualité démocratique du congrès. Je reproduis certains extraits. Un autre malaise concernant cette fois-ci le contenu de la plateforme eu égard à sa partie sur l’écologie mais aussi concernant la démocratie surgit lors de la réunion du Comité thématique de l’environnement et de l’énergie (CTEÉ) au retour des Fêtes. Last but not least, un militant anticapitaliste du Canada anglais qui suit assidûment les activités de Québec solidaire a écrit un bilan du congrès dont la portée critique tranche avec le satisfecit pour ne pas dire le triomphalisme de la direction y compris son aile gauche, Presse-toi-à-gauche.


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Malaise dans le parti suite au congrès

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Le nouvel an du nouveau Québec solidaire post fusion
Unilatérale indépendantisme à droite contre la radicalité écologique


crise climatique claire
Loin de l’euphorie médiatisée de la fusion avec Option nationale, et de son projet indépendantiste de droite. Québec solidaire se dote d’une plateforme électorale passant discrètement à la droite des Libéraux sur des aspects cruciaux des deux piliers stratégiques que sont la lutte climatique et la lutte anti-pauvreté. Le salaire minimum à 15$ l’heure et le rejet du pétrole, les deux grandes thématiques de la pré-campagne électorale, font déjà problème comme stratégie électorale tant ils font consensus avec le PQ. Simplement dénoncer l’hypocrisie péquiste ne fait pas très convainquant de la part d’un parti jamais testé par l’exercice du gouvernement. On avait aussi remarqué l’occasionnelle recherche de consensus parlementaire avec les Libéraux.


Pour lire le texte complet :
Québec solidaire à droite des Libéraux

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Le congrès Québec solidaire de la fusion indépendantiste
Ou comment sacrifier l'indépendance sur l'autel capitaliste

Bannière courage politique


Dans le discours de fin de congrès de Gabriel Nadeau-Dubois (GND), « [s]es attaques ont ainsi été dirigées contre ses principaux adversaires politiques : le Parti libéral et la Coalition avenir Québec, présentement en tête des sondages. Il n'a même pas pris la peine d'évoquer le Parti québécois. » de constater Radio-Canada. Ite missa est. Un point de l’entente avec Option nationale (ON), minuscule parti ultra-indépendantiste, votée à plus de 80%, garantit la continuation des négociations, restées « sur table », avec le Oui-Québec. Cheval de Troie du PQ dans le mouvement populaire, le Oui-Québec se tient à l’écart de ce mouvement comme l’a souligné un intervenant qui en a fait l’expérience. Par ce chemin alambiqué, la main est tendue au PQ en autant qu’il ne tombe pas en déliquescence d’ici les prochaines élections. Cette fois-ci, cependant, le rapport de forces devrait être plus favorable à Québec solidaire (QS), au point de peut-être même assurer son hégémonie. Le rêve de la direction du camp indépendantiste par la gauche serait alors à portée de la main.


Pour lire le texte complet :
Congrès de la fusion indépendantiste de Québec solidaire - 2

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La fusion de Québec solidaire avec Option nationale vers un virage à droite
Le livre qui fait dire oui à un Québec concurrentiel sur le marché global


Femmes et Scotia

La direction de Québec solidaire a créé un nouveau buzz médiatique et politique en faisant de l’humble fusion avec Option nationale une grande affaire stratégique, laquelle fusion n’aurait dû être qu’une absorption tactique, comme collectif, d’un très marginal parti en perdition. Pour sa soi-disant valeur symbolique de garantie indépendantiste, comme si Québec solidaire ne l’était pas depuis son origine, on aurait pu lui accorder un droit temporaire d’observateur participant à la coordination nationale et un de participation directe aux instances nationales ce dernier droit devant être pérennisé par un changement statutaire au bénéfice de tous les collectif. Ensuite, à ses membres de faire valoir leurs points de vue à l’interne comme tout le monde y compris de solliciter des candidatures dans un esprit de parité. Au lieu de cette simplicité, la direction du parti a décidé de faire du forcing programmatique et organisationnel transgressant les statuts au nom d’une urgence politique auto-construite. Ajoutons-y un rôle sorti des nues de quasi porte-parole pour son (ex?)-chef sur la question de l’indépendance avec promesse d’une circonscription sûre quasi garantie.


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La fusion de Québec solidaire avec Option nationale vers un virage à droite

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Plateforme électorale Solidaire et projet de société aux oubliettes
Raccourci pseudo-racial et nationaliste de fusion avec Option nationale


Catalogne-Québec


Officiellement la vedette du congrès Solidaire du début décembre devrait être la plateforme électorale. La lecture des médias, y compris de Presse-toi-à-gauche, l’organe officieux du parti, révèle que toute l’attention se concentre sur la fusion au-pas-de-course avec Option nationale. Le responsable national aux communications du parti et co-dirigeant du site officieux invite à la violation des statuts et du programme1 au nom des « circonstances actuelles.  Le commentateur attitré du site se demande pourquoi « une entente si nécessaire suscite autant d’opposition. D’affirmer un prétendant au poste de responsable aux orientations : « ...les avantage de la fusion entre Québec solidaire et Option nationale sont nettement supérieurs aux quelques efforts demandés pour y arriver. ». On entrevoit qu’avec un pareil cynisme la défense et la promotion du programme sont vouées aux gémonies, qu’elles continueront d’être sacrifiées sur l’autel de l’« efficace » électoralisme. La fusion avec un parti ultra-marginal, symbolique prétendent certains, serait devenue la potion magique pour que Québec solidaire cesse d’être « éternellement marginal ». N’est-ce pas plutôt la grande illusion pour ne pas « oser » l’audace, toute proportion gardée, d’une Valérie Plante dont bien sûr il ne faut pas pour autant faire son pain béni.


Pour lire le texte complet :

Le raccourci nationaliste de la fusion avec Option nationale

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Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ
L’urgence d’une plate-forme pour reprendre l’initiative


Québec solidaire -- oui paix
Contre l’appel insistant du député Khadir, contre l’avis plus discret du nouveau porte-parole vedette qui venait d’être élu, malgré le silence de la porte-parole plus branchée sur la base du parti, et qui finalement vota pour le rejet du pacte électoral avec le Parti québécois (PQ), un bon deux tiers du congrès choisit l’option du débarrassons-nous-des-néolibéraux au lieu de celle débarrassons-nous-des-Libéraux pimentée à l’identitarisme propre au PQ. Le congrès bondé se sortait du piège tendu par le PQ tout en lui arrachant, à terme si le processus de « fusion » se passe bien, le petit parti Option nationale (ON). Cerise sur le gâteau, après dix ans de travaux, Québec solidaire (QS) parachevait son programme en y ajoutant les chapitres sur la justice, l’aménagement du territoire, l’agriculture et, last but not least, l’altermondialisme.


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Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ