Québec solidaire


L’affaire Haroun Bouazzi, la conscience d’une gauche qui s’esquive
Une défaite principielle cachée par une manœuvre petite-politicienne

Haroun Bouazzi député de Maurice-Richard

 
Les racistes du Québec — devrait-on employer l’expression euphémique ‘identitaires s’exprimant en langage codé (dog-whistle)’ — seront rassurés que le congrès Solidaire ait voté à une forte majorité « 
que QS ne soutient pas et n’a jamais soutenu que l’Assemblée nationale et ses membres sont racistes » tout en noyant le poisson dans une résolution pleine de bonnes intentions. Si ni le Premier ministre ni le chef du PQ ne peuvent être traités de racistes quand ils blâment l’immigration pour tous les péchés d’Israël, alors personne au Québec, sauf l’extrême-droite franche et avouée, ne peut l’être. Voilà rassuré le peuple québécois qu’on engonce dans le mensonge systémique. Québec solidaire pourra-t-il ensuite pourfendre la CAQ de ne pas reconnaître le racisme systémique ?


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L’affaire Haroun Bouazzi, la conscience d’une gauche qui s’esquive



Le congrès Solidaire doit féliciter le député Bouazzi de sa franchise et de son courage

Haroun Bouazzi
 
Le député Haroun Bouazzi aurait mis Québec solidaire dans la merde ? N’est-ce pas plutôt le contraire ? Le député a dit tout haut ce que toute personne progressiste, et même non-progressiste, a remarqué depuis longtemps de la part de la CAQ et du PQ au point que même le parti Conservateur du Québec
en a pris quelque distance ! L’utilisation systématique du persiflage (Dog whistle) raciste par le biais du blâme de l’immigration pour expliquer à peu près tous les problèmes sociaux, de la crise du logement à celle du français en passant par celle des services publics, pèse lourd sur toute la population non-blanche. C’est pourtant elle qui assure à bon marché plus que proportionnellement les services essentiels du Québec tant publics que privés.


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La filière batterie engageant l’économie du Québec dans le XXIe siècle
Le climat justifie une politique industrielle contre le peuple travailleur

Petite-nation contre graphite

 
La filière batterie entraînant le
« Plan d’action 2035 » d’Hydro-Québec et encadrée par la loi 69 « pour moderniser les lois entourant l’énergie » est de facto non seulement le cœur de la politique industrielle du Québec mais l’épine dorsale de sa politique de développement économique pour la première moitié du XXIe siècle. Comble de l’absurdité, Québec n’associe aucun objectif global ou sectoriel ni échéancier de diminution des gaz à effet de serre (GES) au développement de la filière batterie malgré un investissement à terme de 30 milliards $ !


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La filière batterie engageant l’économie du Québec dans le XXIe siècle



Les GES ne plafonnent pas mais croissent à un taux croissant
Contre la bourgeoisie suicidaire le mouvement écologiste s’unifie

Fleurir et vivre
 
 
Régulièrement les grands médias annoncent le plafonnement ou la baisse des émanations des gaz à effet de serre (GES), La Presse pour le Canada, le Washington Post pour la Chine, The Economist pour l’Europe, le New York Times pour le monde. Et pourtant il n’en est rien. Cette baisse ou ce plafonnement ou tout simplement une décélération de la hausse du CO2, le principal GES, on ne la voit pas quand on examine l’évolution de l’étalon de mesure par excellence soit celle de l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï qui enregistre la densité du CO2 depuis 1958. Au XXIe siècle, la réalité a plutôt été une accélération du taux de croissance de chaque décennie (ligne noire). La baisse du taux de croissance des premières années de la présente décennie s’explique par l’effet de la pandémie. Mais le record de 2023 vient effacer toute illusion :

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Les GES croissent à un taux croissant car le capitalisme l’exige


Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg
Lucide, sans pessimisme, la militance dresse le bilan des luttes

Festival décroissance

 
On connaît l’organisation citoyenne Mobilisation 6600 du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal pour sa lutte acharnée pour la transformation en parc nature de l’immense friche L’Assomption, assemblage contigu de plusieurs composantes (l’ancienne cour de triage du CN devenue une mini-forêt poussant à travers les rails, l’ancienne usine Canadian Steel Foundries achetée par Raymond Logistique qui a rasé la forêt naissante pour une plateforme de containers, la « forêt Steinberg » devenu emboisée depuis longtemps avec ses milieux humides vestiges du ruisseau Molson et le petit boisé Vimont devenu la forêt enchantée des enfants).


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Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg



La guerre génocidaire du sionisme cristallise la crise civilisationnelle
Les camps étudiants, lueur d’un nouveau monde à faire resplendir 

De la rivière à la mer

 
Les camps étudiants contre la guerre génocidaire du gouvernement sioniste, qui ont fini par poindre au Québec, sont la conscience humaniste d’un monde capitaliste sans rémission gagné jusqu’à son tréfonds par la course au profit et le culte de l’argent, corrompu jusqu’à la moelle par l’idéologie néolibérale du chacun pour soi et au diable la catastrophe, à l’aise avec des chefs à poigne qui tonitruent les droits humains tout en faisant taire les humanitaires qui les empêchent de tourner en rond. Les partis politiques n’ont de cesse de s’ajuster à ce monde en chamaille où la guéguerre des grands garçons, pour régner sur les gangs qui paralysent les compatissantes, jouent à la roulette russe avec le sort du monde. Les guerres polarisantes tassent dans la marge tant la centralité politique que l’allocation des ressources pour la course éperdue de la terre-mère vers la terre-étuve.


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La guerre génocidaire du sionisme cristallise la crise civilisationnelle


Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois
Ambigüe réponse indépendantiste au faux progressisme fédéral

Québec solidaire et Indépendance

 
Le gouvernement Libéral canadien, soutenu par le NPD qui fait semblant de ne pas les appuyer, s’en tire avec un budget 2024-25 d’apparence progressiste « pour les jeunes » si on ignore l’importante hausse des dépenses militaires, le soutien aux entreprises par le biais de l’intelligence artificielle sans compter les remises fiscales pour les PME… de 500 employés et moins, les subventions implicites aux grands épargnants par le biais de la hausse de 20G$ des frais d’intérêts depuis deux ans même si c’est pas mal moins qu’il y a 20 ans, l’abolition de 5 000 postes de fonctionnaires et des coupes de 10G$, la baisse du soutien à la lutte climatique comme si la taxe carbone allait tout régler et, last but not least, l’incarcération des migrants dans ses pénitenciers fédéraux. On repassera pour le progressisme. Pas étonnant que le Canada soit le champion des bas déficits et de la moindre dette nette (voir graphiques), et de loin, parmi les pays du G7 n’en déplaise aux éternelles complaintes des Conservateurs et économistes patentés sur le sujet au nom des saintes productivité et compétitivité néolibérales.


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Du budget fédéral Libéral au Conseil national du Parti Québécois


La crise agricole a rejoint le Québec… fin prêt à l’accueillir et l’envenimer
Comme en Inde et Europe, c’est le clash agro-industrie versus climat

Agriculteurs en manifestation
 

La crise agricole a rejoint le Québec — si le Premier ministre le dit ! — après avoir soulevé les agriculteurs de l’Inde et de l’Union européenne. Le vent européen a frappé
l’Est du Québec avant de toucher la plaine montréalaise. C’est le signal qu’il faut des changements structuraux au-delà « des indemnisations historiques en assurance récolte » de cette année. Les fermes familiales québécoises, malgré le phénomène marginale des micro-fermes maraîchères vendant directement aux consommatrices, fusionnent historiquement comme ailleurs. Même devenant agro-industrielles, elles restent cependant plus modestes que celles canadiennes ou étatsuniennes. Avant même le dernier été catastrophique de pluies trop abondantes ou de sécheresse, de hausse du prix des engrais due à la guerre contre l’Ukraine et, last but not least, de la hausse des taux d’intérêt, elles étaient au bord du gouffre.


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La crise agricole a rejoint le Québec… fin prêt à l’accueillir et l’envenimer

« Garderies subventionnées : priorité aux citoyens québécois, dit Legault »
La CAQ applique la « préférence nationale » du parti de Marine Le Pen

Garderies enfants

Le titre ci-haut de l’article de Radio-Canada aurait bien pu être « La CAQ fait sienne la politique de « préférence nationale » du Rassemblement national de Marine Le Pen. Le Premier ministre du Québec qualifie de « gros bon sens » sa « politique de faire appel du jugement ordonnant au gouvernement de permettre aux demandeurs d’asile d’accéder aux centres de la petite enfance (CPE) et aux garderies subventionnées. » Avec le temps, on se rend compte que la CAQ ne fait pas bon ménage avec les tribunaux qui défendent soit le droit des peuples autochtones pour prendre en mains leurs services pour l’enfance en difficulté, soit celui de la minorité musulmane pour préserver leur droit de porter le voile pour enseigner, soit de défendre le droit des femmes réfugiées d’avoir accès aux CPE.


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La CAQ est rendue à la « préférence nationale » du parti de Le Pen-1


Malgré un rapport de forces très favorable au Front commun et consorts
Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche

École ensemble

 
Côté éducation, les négociations du secteur public semblent terminées avec l’acceptation à la base de leur convention tant par le Front commun que par la FAE. Elles sont à demi achevées du côté du secteur santé en l’absence d’accord de principe avec la FIQ, syndiquant la grande majorité des infirmières, qui négocie isolée loin de l’attention médiatique et, semble-t-il, de toute perspective de mobilisation. Rappelons que le secteur santé, contrairement à celui des l’éducation, est cadenassé par la loi des services essentiels qui a mené
au maintien de 70% à 100% des services de ce secteur.  On en déduit qu’en l’absence de mise au défi de cette loi, ce qui entrainerait inévitablement une loi spéciale et puis Dieu-sait-quoi, la relative inefficacité de la grève dans la santé a fait du secteur de l’éducation le fer de lance du rapport de forces du secteur public.  


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Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche
 


L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux
Plus d’immigration, moins de problèmes… si on les accueille et intègre

Racisme ici et ailleurs

 
La CAQ casse du sucre sur le dos de l’immigration depuis qu’elle existe. C’est dans ses gênes venant de l’ADQ. Elle vient de gagner le parti Libéral du Canada à son idéologie identitaire pour les besoins de la cause soit l’incapacité du gouvernement fédéral (et du Québec) de faire face à l’aigue crise du logement
en tête du palmarès inflationniste. Le gouvernement canadien et québécois, pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre à la satisfaction du patronat malgré un relativement haut taux d’emploi tel que jaugé depuis l’an 2000, ont ouvert comme jamais les vannes de l’immigration, cette armée de réserve jadis surtout interne, particulièrement l’immigration temporaire :


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L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux

Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique
Retournant contre la CAQ sa vile tactique d’acheter à rabais l’acceptation

FAE bloque

De dire haut et fort le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL-FAE) qui a rejeté à 68 % l’entente de principe conclue avec Québec, que ses membres sont « restés fidèles aux positions qu’ils avaient au moment de la grève générale illimitée. Lorsqu’on se promenait sur les lignes de piquetage, les gens nous parlaient de la composition de la classe, des conditions de travail, des conditions d’apprentissage des élèves, de l’école publique dans son ensemble. […] Le gouvernement a décidé que lorsqu’il ne pouvait pas donner les services nécessaires, il allait donner une prime en argent aux enseignants. Ce n’est pas ça qui va rendre les conditions de travail meilleures… » (Marie-Ève Morasse, Les profs de Laval sont restés « fidèles » à leurs revendications, dit leur syndicat, La Presse, 19/01/24). Tout est dit.


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Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique

600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron
Leur détermination vaincra-elle la CAQ et la caste bureaucratique syndicale?

Front commun Legault


Du 11 au 14 décembre toutes les travailleuses et travailleurs du secteur public, sauf les fonctionnaires proprement dit à quelques exceptions près, seront en grève : les 420 000 du Front commun, les 80 000 de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), soit la majorité des infirmières, et les 65 000 de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), soit 40% des enseignantes du primaire et du secondaire. Les grévistes marchent en partie séparément mais frappent ensemble. Comme 78% des grévistes sont des femmes qui luttent à la fois pour de meilleures conditions de travail et pour la socialisation du « prendre soin », cette grève est aussi une lutte féministe, plus précisément écoféministe. Les services publics carburent surtout à l’énergie humaine avec un recours marginal à l’énergie fossile. Surtout, ils sont créateurs de riches liens humains qui sont autant d’obstacles à la solitude consumériste ou misérabiliste.


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600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron


La gentrification des quartiers ouvriers et populaires à Montréal et ailleurs
Le logement financiarisé s’étend à ceux populaires jusqu’aux plus pauvres


Bannière FRAPRU

Une savante étude universitaire a démontré que des cinq types de quartier de la Ville de Montréal, deux étaient sous l’emprise du capital financier. D’autres analyses des grandes villes canadiennes démontrent que les régions métropolitaines québécoises ne sont qu’au début du processus de gentrification, et d’autres que ce processus est encore plus avancé aux ÉU. La question se pose alors de l’inexorabilité de cette tendance ou bien de la possibilité que la lutte sociale l’infléchisse. Quelle seraient alors le programme, la stratégie et la tactique qui permettraient cette inflexion transformant le rapport de forces ?


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La gentrification des quartiers ouvriers à Montréal et ailleurs


La mise à jour économique cible sciemment et consciemment le secteur public
Les deux bords visent l’inflation (laquelle?) mais oublie le rattrapage

Kaiser


 
La mise à jour économique de la CAQ est clairement austéritaire. « 
On peut se demander d’emblée pourquoi il est si important pour Éric Girard de garder intact son plan sur cinq ans. Québec prévoit toujours un déficit budgétaire de 4 milliards de dollars cette année et le retour à l’équilibre en 2027-2028. Or, la réalité, c’est que des problèmes sociaux de taille ont pris de l’ampleur et que Québec doit s’en occuper, de toute urgence. De plus, l’économie est pratiquement en récession. […] De 2023 à 2028, la croissance moyenne annuelle des dépenses de l’État ne sera que de 2,3 % » (Gérard Fillion, Analyse : Eric Girard, en mode austérité?, Radio-Canada, 8/11/23). Plus précisément, « le déficit lié aux activités ne devrait plus être que de 1,3 G$ (ou 4 G$ si on ajoute les versements de 2,2 G$ au Fonds des générations et la provision pour éventualité de 0,5 G$) »  Guillaume Hébert et Julia Posca, Mise à jour économique: les mesurettes d’Eric Girard, IRIS, 7/11/23). Après le petit saut en hauteur dû à la pandémie, contrairement à celle du gouvernement fédéral, la dette nette du Québec continue de baisser :


 
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Une mise à jour budgétaire ciblant consciemment le secteur public


Le budget de l’an 1 : un choc réanimant le débat stratégique en dormance
Le suivisme Solidaire face au PQ à dépasser par le « care » anti-extractiviste

Apartheid Israël


Plus personne, même parmi les fédéralistes les plus acharnés, ne conteste la viabilité économique, et par ricochet budgétaire, d’un Québec indépendant. La différence de performance économique par rapport à l’Ontario n’est plus ce qu’elle était… même si la raison en est plutôt la sous-performance ontarienne. Y aurait-il une perte nette de revenus suite à la disparition de la péréquation ? Le gain à peu près équivalant d’effacement des dédoublements du nouveau budget de l’an 1 du PQ est sans doute quelque peu tiré par les cheveux : la différence n’aurait rien de dramatique. La démonstration d’une dette nationale relativement avantageuse par rapport aux autres pays du G-7 ou de l’OCDE est convaincante. La proportion de la dette fédérale moins importante que celles de la population ou du PIB est compatible avec l’apport relatif du Québec aux revenus ou aux dépenses fédérales. Même si certaines critiques du pro forma budget de l’an 1, c’est-à-dire toute chose étant égale par ailleurs, peuvent être pertinentes, on reste dans les marges.



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Le budget de l’an 1 un choc réanimant le débat stratégique en dormance

Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, une erreur suicidaire ?
Il y faudrait une résurrection de la lutte pour l’indépendance écosocialiste

Climat change


Dans l’extrait de son livre publié par la revue québécoise Actualité, Francine Pelletier fait le constat que la jeunesse québécoise non seulement rejette de plus en plus fortement l’option indépendantiste mais aussi tendanciellement la culture québécoise portée par sa langue française en faveur d’un « penchant anglophile ». Le nationalisme québécois, péquiste ou caquiste, est d’abord porté par les gens âgés ou d’un certain âge. On peut penser que pour ces derniers il y a là la nostalgie d’un âge d’or d’un Québec prospère et progressiste qui, cependant, loin de se replier sur soi s’ouvrait au monde. Vient à l’esprit l’impact d’Expo 67. Ce renouveau nationaliste faisait le ménage du vieux nationalisme canadien-français assis sur la religion et la tradition tout en ayant soin d’en préserver et enrichir la culture s’exprimant essentiellement en français.


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Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, est-ce une erreur su...idaire



Le chemin de Damas du super-ministre de l’Économie du Québec ?
Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert

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En déclarant qu’il fallait d’ici 2050 réduire de moitié le nombre de véhicules au Québec, le super-ministre de l’Économie a brisé le tabou du droit au sacro-saint char, noyau dur de l’extractivisme tant pétrolier que tout-électrique dit capitalisme vert. Sans compter que son corollaire en est l’étalement urbain anti-agriculture et anti-nature des banlieues tentaculaires de maisons unifamiliales et en rangées. Combinés, ces deux larrons, par l’endettement des ménages, s’avèrent la poigne de fer du capital financier à la gorge du peuple-travailleur pour le faire marcher droit dans les sentiers épineux du capitalisme. Bien sûr, le ministre a déclaré qu’il n’y aura aucune obligation légale de se départir de son véhicule. Il sait très bien que l’austérité néolibérale y verra. Ce sera le cas pour la majoritaire gent urbaine servi par un transport en commun en voie de privatisation donc cher et sporadique, sauf le 10% le plus riche, le 1% avec leurs voyages d’affaires en avion et encore plus le 0.1% avec leurs jets privés. Ceux et celles des régions éloignées compenseront le meilleur marché de leur habitation, non grevée par la rente foncière, par l’obligation économique de se pourvoir d’un véhicule dont le bon marché est douteux
.


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Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert


Dans un monde de plus en plus façonné par les guerres et les catastrophes
Banalisation tranquille de la crise écologique et abandon des luttes autochtones

Blocage innu - atikamekw

À moins d’être sans cœur et sans dessein, l’actualité de la semaine ne peut faire autrement que de mettre l’âme sens dessus dessous. Raison de plus pour ne pas oublier ces gardiens et gardiennes autochtones du territoire bloquant en ce moment des chemins forestiers. Le Québec est en feu quand ce n’est pas le Canada. Hier et demain c’était-ce sera l’Ouest étasunien, l’Australie, la France, l’Espagne et j’en passe. Il y a quelques mois ou semaines, au Québec, c’était le verglas et les inondations. Hier et demain, ces inondations étaient-seront ailleurs mais surtout au Pakistan et maintenant dans la basse vallée du Dniepr en Ukraine marquant leur rendez-vous macabre avec la guerre. Merci au fascisant et menteur impérialisme russe adepte de la guerre totale et ne craignant pas les crimes de guerre. Que toutes ces catastrophes suscitent contradictoirement une recrudescence du déni climatique (Étienne Leblanc,
Le déni climatique gagne du terrain, Radio-Canada, 8/06/23) démontrent la profondeur du désespoir populaire devant l’inaction des grands décideurs capitalistes et l’absence de crédibilité de la gauche.


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Avec la CAQ le français devient une arme anti-immigration contre le Québec
L’internationalisme par la voie indépendantiste est la seule réponse réaliste

Nous sommes tous des anges


L’humiliation ordinaire du peuple québécois par le fédéralisme canadien resurgit ces jours-ci par le rejet beaucoup plus que proportionnel des demandes de permis d’étude provenant de l’extérieur du Canada pour le Québec par rapport aux autres provinces (Suzanne Colpron,
La moitié des demandes pour le Québec refusées par Ottawa, La Presse, 18/05/23). Cet affront se double d’un racisme antinoir surtout vis-à-vis l’Afrique et se triple d’une xénophobie anti-locuteurs francophones. Pour en rajouter une couche, la chanteuse Diane Dufresme est seulement la deuxième francophone, une sur quatre lauréats cette année, en 45 ans à faire partie du panthéon de la musique canadienne… située à Calgary (Josée Lapointe, Diane Dufresne ouvre encore le chemin, La Presse, 19/05/23).


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Avec la CAQ le français devient une arme anti-immigration contre le Québec


Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés
La gauche écologique ratera-t-elle l’occasion de sortir du porc industriel ?

Olymel


S’il y a une crise québécoise du porc malgré un marché mondial du porc en croissance de 5-6% l’an c’est que le Québec y est un joueur marginal. Olymel, filiale de la coopérative Sollio (anciennement la Coop fédérée) qui transforme 80% du porc québécois ne figure pas sur la liste de la vingtaine des plus gros transformateurs mondiaux (Mordor Intelligence, Croissance, tendances et prévisions du marché de la viande de porc (2023-2028), sans date). Comparée aux ÉU avec lequel le marché québécois du porc est associé, la plus petite ferme porcine québécoise est moins productive tout comme les usines d’Olymel. Le Québec tient le coup car le coût des intrants produits au Canada est 15% moins cher (The Economist, Our Big Mac index shows how burger prices are changing, 12/22) que ceux équivalents aux ÉU, alors que le porc québécois exporté se transige en dollars étatsuniens.


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Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés


Jour de la terre, grève de l’AFPC, Front commun québécois, chacun pour soi
Passera-t-on un jour des silos s’ignorant aux vases communicants solidaires?

Justice sociale

Samedi, à l’appel de la Coalition du 22 avril (Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique - TJC, Mouvement d'éducation populaire et d'action communautaire du Québec - MÉPACQ, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social - CEVES, La planète s'invite au parlement) défilaient quelques milliers de personnes à l’occasion du Jour de la terre dans plusieurs villes du Québec mais non à Gatineau, pourtant une de ses plus grandes villes, et autant à Québec qu’à Montréal semble-t-il ce qui a été ressenti comme une déception par bon nombre des personnes manifestant dans la métropole. La même journée, l’éditorialiste en chef de La Presse y allait d’une charge vitriolique contre la grève en cours de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) traitant les grévistes de gras dur par rapport aux travailleuses et travailleurs du secteur privé — languissant refrain bien connu — et les rendant responsables des piètres performances de leur employeur vis-à-vis la délivrance de passeports et le traitement de l’immigration. De quoi encourager la ligne dure du gouvernement fédéral se refusant à une hausse salariale au moins équivalente à l’inflation et ne craignant pas d’inciter au travail scab en télétravail tout en clamant sa patience limitée.


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Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire
La nécessaire révolution décroissance-croissance n’est pas au menu du parti


GIEC - rapport synthèse six mars 2023


La synthèse de la sixième série des rapports du GIEC-ONU confirme la catastrophe éminente en ce siècle en matière de climat et de biodiversité — « Après un voyage de 10 000 ans, la civilisation humaine a atteint un carrefour climatique : ce que nous ferons dans les prochaines années déterminera notre destin pendant des millénaires » — à moins d’un revirement immédiat dès cette décennie d’une panoplie de nouvelles politiques bien connues dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’agriculture, de l’habitation, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.


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Le rapport de la dernière chance du GIEC-ONU interpelle Québec solidaire


L’approfondissement sans limite de l’identitarisme nationaliste par la CAQ
Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française

Trudeau et Legault dégagez


L’affaire du Chemin Roxham est brandie plus que jamais par la CAQ dans le scénario traditionnel de la lutte contre Ottawa avec comme allié non seulement le PQ et le Bloc mais aussi le parti Conservateur canadien qui rallie tout ce qu’il y a de réactionnaire tant au Québec qu’au Canada anglais. Cette nouvelle foire d’empoigne fait suite au coup en bas de la ceinture de l’alliance Libéral-NPD à la tête du gouvernement canadien, toujours prête à prendre le Québec en souricière, qui a envoyé dans les pattes du Québec une
Quebec basher comme représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie. Cerise sur le gâteau, celle-ci avait critiqué les manifestations canadiennes contre le gouvernement iranien comme visant les femmes portant le voile. Ainsi va l’hypocrisie centriste et centre-gauche canadienne.


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Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française


Élections Québec : Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure
La centriste campagne Solidaire, malgré son programme, a plié face à la droite

Notre vie plus que votre économie



 
Partis
CAQ
Libéraux
Solidaires
PQ
Conservateurs
2018
37% -- 74
25% -- 31
16% -- 10
17% -- 10
1% -- 0
2022
41% -- 90
14% -- 21
15% -- 11
14% -- 3
13% -- 0


Il n’y a pas eu de vague caquiste — les votes de la CAQ n’ont augmenté que de 3.5 points de pourcentage — mais un dispersement du majoritaire vote anti-CAQ, soit 59%, sur quatre parties à peu près à parts égales ce qui a fortement accentué le biais du vote uninominal à un tour au bénéfice de la CAQ et des Libéraux et aux dépens surtout des Conservateurs et du PQ. Les conséquences en sont que le parti des francophones les moins instruits, les plus pauvres et hors l’île-de-Montréal (
Sondage Mainstreet, élections Québec 2022, 2/10/22) dirigera avec une confortable majorité contestée par une opposition réduite, divisée et dominée par le parti des anglophones. Pendant que les deux grands partis traditionnels, Libéraux et PQ, se réjouissent de ne pas disparaître malgré des scores en plongée, la CAQ ne paie pas le prix de son persifflage anti-immigrant suivi de creuses excuses calculées et Québec solidaire clame sa victoire d’avoir été le seul parti ayant résisté à la vague caquiste qui n’a pas eu lieu. 

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Élections Québec Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure


Manifestation du 23 septembre pour sortir du pétrole et du gaz d’ici 2030
Des milliers de jeunes sortent la CAQ et disent au PQ et à QS d’aller plus loin

Écologie sans lutte de classe est du jardinage

Dans le cadre des manifestations mondiales pour le climat appelées par Fridays fur Futur de Greta Thunberg, dont de 25 à 30 mille ont défilé à Berlin (Radio-Canada, Manifestations pour le climat au Canada et dans le monde, 23/09/22), environ cinq mille — mon décompte du début de la marche basé sur un défilé durant dix minutes au rythme de 500 à la minute —  dont surtout des jeunes aux études ont marché dans les rues de Montréal (mon album de photos). Le chiffre de quinze mille avancé par les organisateurs m’apparaît nettement soufflé. Quelques autres milliers ont aussi marché dans une douzaine d’autres villes du Québec en particulier la Ville de Québec. Ces manifestations avaient lieu sur un fond de grève de 24 heures pour le climat de 15 000 travailleuses et travailleurs, essentiellement des professeur-e-s de cégeps et des étudiant-e-s employé-e-s, et près de 146 000 étudiant-e-s d’universités et de cégeps.


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Manifestation du 23 septembre pour sortir du pétrole et du gaz d’ici 2030


Une campagne qui part par la droite toute et au bénéfice des Conservateurs qui se démarquent pendant que les Solidaires s’enfargent

Montréal anti-fasciste


Comme on pouvait le prévoir, les enjeux du climat et de la biodiversité sont loin d’avoir été les préoccupations majeures du discours politique de cette première semaine de la campagne électorale québécoise. Et pourtant les énergies fossiles n’ont jamais été tant subventionnées et la forêt amazonienne tant brûlée. S’est plutôt pointé l’enjeu béni de la droite soit celui de la sécurité qui, comme ce train qui en cache un autre, sert de voile, pourrait-on dire, à celui du racisme. Est-ce en effet un hasard si les deux député-e-s pris-e-s à parti bien que né-e-s au Québec sont d’origines marocaine et italienne et que leur cheffe est d’origine haïtienne bien qu’aussi née au Québec ? Est-ce un hasard que le parti Libéral soit le moins pur laine des partis en présence et dirigée par une femme racisée ? Est-ce anecdotique que plusieurs députés de la CAQ aient tenté de faire diversion en jouant à la victime pour beaucoup moins grave. Et que dire du débat à double sens sur la sécurité à Montréal qui a connu bien pire du temps de la guerre des motards ?


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Une campagne qui part par la droite toute et au bénéfice des Conservateurs


Le justifié et désespéré combat de GroupMobilisation pour zéro GES en 2030
Le cul-de-sac d’une politique de pression pour faire la « révolution sociale »

Action climatique maintenant


 GroupMobilisation (GMob) est un collectif d’une poignée de personnes militantes lucides, à l’inverse cependant de Lucien Bouchard, tenaces et expérimentées connues pour leur « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique — DUC, qui est déjà appuyée par 365 municipalités du Québec représentant plus de 76% de la population, ainsi que par des dizaines et des dizaines d’organisations de la société civile, et endossée par le Parti Québécois, Québec solidaire, le Parti vert du Québec et le Bloc Québécois » (Lettre d’opinion dans Le Soleil, 18/05/19). Depuis lors, GMob, après avoir constaté le sens purement symbolique et déclaratoire de cet acquis permettant de s’affirmer pro-climat à bon marché, n’a rien lâché. Il a publié des dizaines de vidéos et textes à propos de différents aspects de la crise climatique et d’événements la concernant dont la COP26 à laquelle il a participé. Il a en particulier publié un plan, Les chantiers de la Déclaration d’urgence climatique (C-DUC) qui en est rendu à sa cinquième version.


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Le justifié et désespéré combat de GroupMobilisation pour zéro GES en 2030


Le spectre de l’indépendance revient hanter le Québec par la porte de droite
La plateforme Solidaire indépendance-climat sera-t-elle rendue publique ?

Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert

La dernière semaine politique au Québec a été étayée par un retour par la bande de la question de l’indépendance. Que ce soit par les incendiaires déclarations anti-immigration du Premier ministre ou par la réapparition caquiste de l’instigateur de la raciste charte des valeurs du PQ, ce retour sur la scène du théâtre politique s’est fait du côté cour alors qu’historiquement elle émanait du côté jardin. La bêtise politique suprême serait de rejeter ce débat au nom de la prééminence des questions sociale et écologique au lieu d’y voir non seulement un levier de ces mêmes questions mais aussi que l’indépendance est la réponse historique à l’enjeu de la libération du peuple québécois qui tire son origine du joug colonial de la Conquête et de la défaite de la révolution nationale-démocratique de 1837-38. Si le pacte confédératif de 1867 a transformé ce joug en partenariat junior bourgeois au sein de l’État canadien, et non en rapport néocolonial, il n’en est pas moins un rapport de domination qu’ont mis en évidence la mobilisation contre la pendaison de Louis Riel, les luttes contre la conscription de 1917 et 1942, les défaites référendaires de 1980 et 1995, le charcutage de la loi 101 par la Cour suprême et la soi-disant « loi de la clarté » de 2000 qui prétend régenter le droit à l'autodétermination du peuple québécois.


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Le spectre de l’indépendance revient hanter le Québec par la porte de droite


Projet de loi 96 : la langue au service de la race et non de la nation
Le français, pour vivre, nécessite l’indépendance pro-climat à gauche toute

Capture d’écran, le 2022-05-24 à 19.21.50

Dans le bousculement de cette fin de session pré-électorale propice au bâillon, la CAQ mise sur son projet de loi 96 (PL96) modifiant la Charte de la langue française dite loi 101 pour cliver ethniquement l’électorat afin de s’attirer le vote francophone. Pour ce droitiste parti identitaire qui a prouvé à maintes reprises qu’il ne craint pas l’eau chaude raciste — pensons à la loi 21 soi-disant pour la laïcité en réalité islamophobe et au refus de reconnaître le racisme systémique —, PL96 n’est qu’une semblable instrumentalisation avilissante de l’indispensable lutte démocratique et nationale pour la préservation et la promotion du français. Connaissant la vulnérabilité de son bilan social, particulièrement pandémique, et pouvant à peine masquer sa volonté de privatisation des services publics, la CAQ a décidé de faire de la question identitaire la thématique en sourdine de sa prochaine campagne électorale. Si la question de l’immigration reste centrale à cet égard, celle du français y a un rôle spécifique.


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Projet de loi 96 - la langue au service de la race et non de la nation


Étalement urbain et habitat en débat, points d’orgue de la lutte climatique
Une occasion en or pour réclamer de bannir l’auto solo et la maison solo

etalement-urbain et congestion

On peut toujours compter sur les déclarations d’un autre âge de l’un ou l’autre ministre de la CAQ pour provoquer un débat pertinent et nécessaire. Il faut sans doute remercier le ministre des Transports d’avoir déclaré que la densification est une mode et en plus, la ministre des Affaires municipales qui « a affirmé qu’il fallait éviter de confondre ‘’étalement urbain’’ et ‘’développement régional’’ », ce qui a provoqué un clivage au sein de l’élite politique isolant la CAQ. Le Premier ministre qui « [d]ans son livre Cap sur un Québec gagnant, […] déplorait les inconvénients de l’étalement urbain, favorisait la réhabilitation de terrains contaminés en ville plutôt que de dézoner des terres agricoles et plaidait pour la reconversion d’autoroutes en boulevards urbains » (Charles Lecavalier, Dans son livre, François Legault dénonçait l’étalement urbain, La Presse, 12/05/22), nonobstant le « troisième lien », a dû en lever les yeux au ciel. Quoiqu’un coup de chapeau de subalternes à la base caquiste sollicitée par les Conservateurs n’est pas pour lui déplaire quitte à gérer par la suite des discours contradictoires.

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L’étalement urbain et l’habitat, points d’orgue du débat climatique


Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C
Baisse drastique de l’énergie en réalisant l’indépendance à gauche toute

Justice environnementale

La prise de conscience de la catastrophe climatique se généralise tout comme le pessimisme de ne pas pouvoir la contrer… pour le plus grand bénéfice des pompiers-pyromanes. Tirant partie de l’éco-anxiété qui booste le réflexe de retour à la normale postpandémique et l’insécurité énergétique découlant de la guerre contre l’Ukraine, les ténors capitalistes proposent un réinvestissement immédiat dans les hydrocarbures dont les gaz à effet de serre (GES) seront absorbés par des technologies d’émissions négatives (captation et séquestration de GES lors de leur émission ou provenant directement de l’air ambiant). Comme d’une part ces nouvelles infrastructures de production ne pourraient pas être théoriquement amorties sur le long terme et que d’autre part ces technologies de captage-séquestration ne sont pas matures en plus d’être risquées et très dispendieuses, s’ouvrirait pour le capital un nouveau et gargantuesque champ d’investissement… en autant qu’il soit subventionné à fond de train par l’État. On devine la contrepartie d’austérité si ce n’est austéritaire qui en découlerait.


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Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C


Le résultat électoral Solidaire frisant la catastrophe dans Marie-Victorin
Pour un tournant radicale à gauche à la manière de la droite extrême

Capture d’écran, le 2022-04-19

Le résultat électoral de Québec solidaire dans Marie-Victorin, le comté peut-être le plus populaire de la Montérégie, sur la base d'un taux de participation correct pour une partielle, frise la catastrophe. Par rapport aux résultats relatifs de l’élection générale de 2018, la CAQ monte par rapport à 2018 de 6.5 points de pourcentage, le PQ perd moins d’un point. Le PCQ hors de sa région bastion et se présentant dans ce comté pour la première fois fait plus de 10%. Quant à Québec solidaire, il dégringole de plus de sept points. Il n'y a comme consolation que les Libéraux qui baissent de plus de huit points. Actuellement, la moyenne des sondages au niveau de tout le Québec, selon QC125, donne à Québec solidaire un score de 15% ± 3% soit un peu moins que le score réel de 16% de l’élection générale de 2018 mais amplement dans la marge. On aurait donc dû s’attendre à un score d’au moins 20% dans Marie-Victorin pour cette partielle et non de 14.2%.

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Le résultat électoral Solidaire frisant la catastrophe dans Marie-Victorin

Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec
Les possibilités, oublis, limites et pirouettes de l’approche néolibérale

On rate la cible

Le rapport Dunsky a été commandé par le gouvernement du Québec pour lui fournir une évaluation de l’efficacité de ses politiques en cours, dont le marché du carbone, qu’on savait insuffisantes mais surtout lui indiquer les possibilités technologiques d’atteindre ses cibles de réductions de GES et, si nécessaire, un guide pour des politiques supplémentaires. La cible québécoise intermédiaire pour la diminution des gaz à effet de serre (GES), soit 37.5% pour 2030 par rapport à 1990, est certes supérieure à celle canadienne (32% par rapport à 1990 ou 45% par rapport à 2005). Mais elle est inférieure au minimum de 45% du rapport spécial du GIEC-ONU portant sur le maximum de 1.5°C comme hausse de la température moyenne terrestre en 2100 (GIEC, Résumé à l’intention des décideurs, Réchauffement planétaire de 1,5°C, paragraphe C.1, 2019). Cependant, cette cible intermédiaire, si elle exclue la capture et la séquestration du carbone (CSC), permet un accroissement mondial d’ici 2030 de ±60% de l’énergie nucléaire et une réduction des besoins énergétiques de seulement ±15% étant donné une continuelle croissance moyenne du PIB mondial.

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Le rapport Dunsky sur la baisse des gaz à effet de serre (GES) au Québec



La dernière et non ultime controverse sur la loi 21 de la (catho-)laïcité
Il faut être clair à la fois sur les deux côtés de la médaille

Pour la laïcité Contre la discrimination - copie(1)

Il faut d’abord être clair sur le caractère islamophobe et sexiste de la loi 21 qui n'a rien de laïque. La loi 21 se moque de la laïcité sans quoi elle se serait attaquée aux écoles privées religieuses, dont la majorité est catholique, et aux privilèges fiscaux des organisations religieuses dont la majorité est aussi catholique ou chrétienne. Le but politique de la loi 21 est islamophobe et « catho-laïque » et cela doit être dit clairement.  Il faut l’être tout autant à propos du « Quebec bashing » des municipalités du Canada anglais qui sont partie prenante comme institutions politiques de la nation dominante de la non-reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise et de l'émasculation historique de la loi 101.

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La dernière et non ultime controverse sur la loi 21 sur la (catho-)laïcité


La cible GES 2030 de 178% des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc.
Une nécessaire cible internationaliste à la recherche… de la gauche 
RBC - Bombe climatique

[...]
Tout comme la pandémie Covid-19, le dérapage climatique est une affaire mondiale

À son congrès de novembre, Québec solidaire adoptait en urgence une cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 55% tendant vers 65% pour 2030 par rapport à 1990, ce qui en langue de bois politique signifie 55%. Il l’a fait à son corps défendant parce qu’une brochette d’organisations nationales québécoises et canadiennes sous le chapeau de Réseau Action Climat Canada davantage réputées pour leur positions modérées, à la veille de la COP26, réclamait une cible interne de 65% comme moyen terme d’une cible globale de 178% (Oxfam-Québec, COP26: François Legault doit faire ses devoirs sur le climat, 28/10/21). Vulgarisé sur une seule feuille multicolore, cette cible se justifiait en affirmant qu’« à l’échelle internationale, la juste part du Québec requiert également une coopération internationale, surtout avec les pays du Sud pour soutenir leurs réductions des émissions de GES » (Réseau action climat, La juste part du Québec dans la lutte pour les changements climatiques).

Pour lire le texte complet :

La cible GES 2030 de 178 pour cent des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc


Le congrès Solidaire de la mi-novembre selon Jean-François Lisée
Le super cynisme conduit à dire la vérité pour mieux discréditer

Lisée et PKP


La hargne si ce n’est la haine du chroniqueur Jean-François envers Québec solidaire n’est plus à démontrer. Québec solidaire aurait été le principal responsable de l’échec de sa stratégie du grand rassemblement indépendantiste… sous la houlette du néolibéral et identitaire PQ. Pour tourner le fer dans la plaie, les Solidaires lui ont ravi sa circonscription de chef du parti. C’est à se demander si le nationaliste Le Devoir et le fédéraliste Radio-Canada ne l’ont pas embauché comme chroniqueur précisément pour cette raison. Sa chronique bilan du congrès plateforme électorale de Québec solidaire (Jean-François Lisée, Le capitalisme triomphe chez QS, Le Devoir, 24/11/21) sera peut-être une apothéose de sa tentative de détruire Québec solidaire, ou d’en faire un PQ bis ce qui revient au même, en disant noir sur blanc la vérité, à quelques sarcasmes près, sur la contradiction fondamentale de Québec solidaire.

Pour lire le texte complet :

Le congrès Solidaire de la mi-novembre selon les chroniqueurs du Devoir


Le mix québécois : racisme, français, austérité, climat, biodiversité
Un anticapitalisme émergeant qui annonce la convergence des luttes

Climat - On rate la cible


Le débat anglais lors des élections fédérales a débuté par la controversée question suivante : « Vous niez que le Québec ait des problèmes de racisme et pourtant vous défendez des pièces législatives comme les projets de loi 96 et 21 qui marginalisent les minorités religieuses, les anglophones et les allophones. Le Québec est reconnu comme une société distincte, mais pour ceux qui sont en dehors de la province, aidez-les, s’il vous plaît, à comprendre pourquoi votre parti appuie lui aussi ces lois discriminatoires. » ["You denied that Quebec has problems with racism yet you defend legislation such as bills (sic) 96 and 21, which marginalize religious minorities, anglophones and allophones. Quebec is recognized as a distinct society, but for those outside the province, please help them understand why your party also supports these discriminatory laws."] Selon un sondage, la majorité du Canada anglais a jugé la question correcte alors que celle du Québec la considérait comme du « Quebec bashing ».  Mais peu de gens ont questionné l’amalgame entre la loi 21 et le projet de loi 96.


Pour lire le texte complet :


Le mix québécois racisme français austérit, climat biodiversité - avec ajouts - 1


Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire
Une rencontre ratée de deux peuples opprimés divisés par le fédéralisme

Traumatisme horreur église

Face à la tragédie génocidaire des pensionnats autochtones qui démasque l’hypocrisie mensongère du libéralisme fédéral canadien dont le trudeauisme est le pinacle, en particulier face à la résonnance mondiale de ce crime, le gouvernement fédéral s’est vu contraint d’instaurer un nouveau jour férié. Le 30 septembre 2021 a été la première « 
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ». Le premier ministre Trudeau en a profité pour prendre des vacances, pied-de-nez durement ressenti par la communauté autochtone et qu’il n’aurait jamais osé faire aux vétérans le Jour du souvenir ! Si les provinces « liberal », y compris celles aux gouvernements « progressistes-conservateurs » ont suivi l’exemple fédéral, celles populistes-conservatrices comptant pour la grande majorité de la population canadienne (Ontario, Québec, Alberta, Saskatchewan, Nouveau-Brunswick) ne l’ont pas fait.


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Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire


Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve
Le parlementarisme conduit à la récupération politicienne qui démobilise

Bloc contre Mob6600 - Roxane Marcil

Crédit de la photo-montage : Roxanne Marcil


Note préliminaire : Cet article s’inspire des débats du site Facebook (2 000 membres) du comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600).    
Le Québec vit deux élections quasi simultanées, celles fédérale et municipale cet automne, avec une autre, celle nationale, pas loin derrière à l’automne 2022. Pendant ce temps s’aiguisent les contradictions climatique, avec les dômes de super-chaleur dans l’Ouest canadien avec ses feux de forêt et la sécheresse dans les Prairies et quelque peu au Québec, et pandémique avec la quatrième vague. Si l’élection fédérale sert d’occasion mobilisatrice au courant libertarien antivaccin dans lequel grenouille la droite, le mouvement écologique-climatique se contente de mini manifestations des coupables habituels, (Coralie Laplante, Manifestation avant le premier débat des chefs, La Presse, 2/09/21) bien que s’en annoncent d’importantes à l’occasion de la COP-26, après les élections fédérales (Roger Rashi, COP 26 : Le Retour cet automne des grandes mobilisations climatiques, Presse-toi-à-gauche, 31/08/21).
Toutefois, l’importance de la thématique climatique dans la campagne électorale fédérale n’est pas passée inaperçue dans le comté d’Hochelaga. Avec la mise en chantier du viaduc du Port de Montréal au-dessus de le rue Notre-Dame et celle de la plateforme de transbordement rail-camion, la plus importante en Amérique du Nord, par l’entreprise Ray-Mont s’aiguise la contradiction entre le bloc affairiste Port de Montréal / gouvernements fédéral-provincial-municipal / Canadien National / Ray-Mont versus le comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600) pour un parc nature (Marc Bonhomme,
La logistique contre la nature et la vie sociale d’Hochelaga-Maisonneuve -- manifestation des 500 contre « leurs profits qui nous polluent la vie », Presse-toi-à-gauche, 26/05/21). Ce dernier vient de faire signer une pétition de 6 000 à 7 000 personnes dans la torpeur de l’été caniculaire et prépare une manifestation le 18 septembre à quelques jours des élections fédérales et à la veille du déclenchement officiel de celles montréalaises.   

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Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve


En marge du débat sur la plateforme électorale de Québec solidaire
Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une Greta Thunberg pour une mobilisation générale et permanente qui va jusqu’à la rupture avec le capitalisme

Soyez_réalistes,_demandez_l'impossible


Le dernier rapport du GIEC-ONU, un « code rouge pour l’humanité » de dire le secrétaire-général de l’ONU sans que pourtant les gouvernements de ce monde ne reprennent la balle au bond, révèle que « le budget carbone qui nous donne les meilleures chances de rester en dessous de 1,5°C s'épuise en moins de 5 ans et demi à notre taux d'émission actuel. Peut-être que quelqu'un devrait demander aux personnes au pouvoir comment ils prévoient de « résoudre » cela ? » de réagir Greta Thunberg dans son tweet du 9 août en se basant sur le tableau suivant du rapport qu’elle reproduit :


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Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une mobilisation générale
 

La lutte pour un parc nature dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal
Le coup fourré du 24 juin oblige à l’affrontement du discours et de la rue

Ma santé - transport maritime

Faut-il s’étonner du coup fourré du ministère des Transports du Québec qui, le jour de la Fête nationale du 24 juin, envahissait à coups de bulldozers le boisé dit Steinberg faisant partie de la friche dite L’Assomption que l’association citoyenne Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve veut transformer en parc nature, comme son nom l’indique? D’où son rejet d’y construire un bruyant et polluant complexe de transbordement de containers rail-camion adoubé par une jonction autoroutière fédéral-provincial au profit du Port de Montréal à laquelle vient de se superposer le REM. Les ministères des Transports fédéral et québécois sont parmi les plus affairistes de tous les ministères, en ce sens qu’ils ont comme mission de maintenir et de développer un réseau de transport d’abord et avant tout efficace pour le transport des marchandises c’est-à-dire maximiser leur vitesse de circulation à moindre frais pour les entreprises. Le transport des personnes doit s’y ajuster en dégageant le système routier en faveur du transport des marchandises spécialement lors des heures de pointe tout en, pour les entreprises, maximisant les retombées lucratives pour la construction et le financement et minimisant les coûts d’opération, ce que doit faire le REM de l’Est. 

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Le coup fourré du 24 juin oblige à l’affrontement du discours et de la rue


Canada : rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise
Quebec bashing et Settler colonialism détournent d’une stratégique coalition


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Dans le débat sur l’amalgame entre la tuerie terroriste de London et l’islamophobe loi 21, sur l’interdiction du port de signes religieux pour le personnel enseignant et quelques autres postes, l’oppression nationale du Québec, se traduisant en « Quebec bashing », est devenu un leitmotiv pour les unes et un épouvantail à moineaux pour les autres. Même si la question du racisme et celle autochtone pénètrent toutes les pores de l’actualité et que la lutte indépendantiste est en ce moment au frigidaire, celle-ci reste la grande peur de la bourgeoisie canadienne depuis le traumatisme du référendum de 1995. Dans ce contexte, la stratégie médiatique canadienne est de reporter sur le dos de la nation québécoise tous les péchés du Canada dans ces domaines.

Pour lire le texte complet :

Canada-- rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise


À la queue leu leu derrière le Plan économique vert (PEV) de la CAQ
Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale

CAQ et environnement égale pas tellement

La stratégie capitalisme vert, avec son rejet des hydrocarbures et sa promotion du tout hydroélectrique y compris pour l’auto solo, déboule sur le Québec comme un tsunami. Elle laisse voir un Québec gagnant, une nouvelle Alberta, dans la perspective d’une nouvelle division internationale du travail assise sur le nouvel extractivisme de l’électricité dite renouvelable se substituant, ou plutôt se superposant, à l’ancien extractivisme des hydrocarbures (Marc Bonhomme,
Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours, Presse-toi-à-gauche, 8/06/21). La gent affairiste fait dorénavant sienne dans l’enthousiasme ce scénario tout hydroélectrique et tout batterie sans renoncer pour autant et pour l’instant, malgré les récentes admonestations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), au supposément combustible de transition que serait le gaz naturel qui remplacerait le charbon allemand (Alexandre Shields, GNL Québec souhaite vendre du gaz en Allemagne, Le Devoir, 22/05/21), en réalité le gaz importé de Russie auquel s’oppose le gouvernement étatsunien.

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Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale



Manifestation montréalaise contre la continuelle Nakba palestinienne
La pacifiste réponse Solidaire contre le massacre est pro-impérialiste

Montréal pour la Palestine

Ce samedi 15 mai à Montréal comme ailleurs au Canada et dans le monde se commémorait la Nakba (catastrophe) de 1948 quand l’armée et les paramilitaires sionistes ont chassé d’une grande partie de la Palestine des centaines des milliers de personnes terrorisées par des massacres ciblés. Plusieurs milliers de Palestiniennes et Palestiniens et leurs alliées, surtout jeunes, survoltées et ne cessant de scander des slogans ont manifesté contre la Nakba qui continue avec le macabre jeu de massacre de l’armée de l’État sioniste contre la prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza. (
Voir mon album de photos)

Pour lire le texte complet :

Manifestation montréalaise contre la continuelle Nakba palestinienne - bis


Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer
Le refus de la lutte anti-raciste par la gauche gangrène la lutte de classe

Abolissons la police

Le racisme grossier à l'égard de l'atikamekw Joyce Echaquan l'automne dernier à l'hôpital de Joliette, comme on s'en doutait, n'était que la pointe de l'iceberg. La CAQ persiste à ne pas reconnaître le « principe de Joyce », pourtant vague à souhait, sous prétexte qu'il la forcerait à aussi reconnaître le racisme systémique. Ce racisme systémique, pourtant, se précipite pour se montrer au grand jour dans la brèche ouverte grâce au courage de Joyce qui, à l'agonie, a filmé l'effrayante humiliation dont elle était victime. En février, on apprenait que l'agente de liaison en sécurisation culturelle de l'hôpital « 
av[ait] vécu du racisme dès son arrivée en poste et s’êt[ait] vu retirer l’accès à un bureau pendant une période de neuf mois » l'obligeant à errer dans les corridors avec ses vêtements d'hiver (Marie-Michèle Sioui et Magdaline Boutros, Québec n'entend pas adopter le principe de Joyce, Le Devoir, 18/02/21).


Pour lire le texte complet :

Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer -- amendé


Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante
Tentative électoraliste pour sortir de l'orbite de la CAQ... sans succès

Décolonise ta pensée


La direction de Québec solidaire vient de rendre public son « 
Plan solidaire pour un Québec d'après ». Elle organise un blitz de conférences virtuelles sur le sujet en mars et avril. Ces conférences seront utiles pour faire oublier à la militance qui se tient au courant des affaires du parti que sa direction a émoussé la radicalité votée par les conseils nationaux (CN) de septembre et novembre 2020 en faveur d'une saveur sociale-démocrate bon teint qui ne paraît en pointe que par rapport à certaines politiques abrasives de la CAQ. Cet électoraliste centrisme de gauche ne paraît réaliste que si l'on ignore les contraintes du néolibéralisme austéritaire que la lutte pandémique aura pour un temps mis entre parenthèses nécessité pour sauver la mise oblige tout comme lors de la crise de 2007-2009 tout en lui permettant de fignoler son côté autoritaire sous le masque du paternalisme. Au Québec, la CAQ a particulièrement bien réussi cette opération, nationalisme identitaire aidant, comme le montrent les sondages malgré la pire gestion canadienne de la pandémie. Cette faille démocratique qui fait tolérer les couvre-feux se répercute tant au niveau de la démocratie interne Solidaire que dans son plan de relance.


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Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante



La lutte contre la mine de graphite de Lanaudière / Matawinie
Début de la coalition contre le nouvel extractivisme des «chars» électriques


Forêt - dévastation
Il faut prendre la pleine mesure politique, écologique et économique de cette lutte du peuple atikamekw, avec le concours des groupes et personnes alliées, pour la préservation des ressources de son territoire historique, la Matawinie en opposition au développement de la mine de graphite près de St-Michel-des-Saints dans Lanaudière, mais aussi en Matawinie, à proximité du Parc du Mt-Tremblant et du Parc régional du Lac Taureau. « Lors du blocus de lundi, des chasseurs blancs ont klaxonné pour soutenir les Atikamekw, qui ont été rejoints par des membres de la nation innue, à environ 1 000 kilomètres à l'est. ''Il s’agit d’une mobilisation du peuple, non seulement de nous, autochtones, mais de nos frères et sœurs non autochtones, qui peuvent voir que nous nous dirigeons vers un génocide écologique'', a déclaré Michael Paul, qui est né dans la communauté innue de Mashteuitasht. »


Pour lire le texte complet :

La lutte contre la mine de graphite de Lanaudière Matawinie


En termes de GES, d'étalement, de déficit public, de tarif de transport collectif
Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Fini les hausses, place à la gratuité


Pour le transport en commun, le gouvernement de la CAQ a fait son lit. C'est le train aérien électrique et autonome, dit réseau express métropolitain (REM). Après le REM 1.0 en construction des Libéraux dans l'Ouest du Grand Montréal, c'est l'engagement pour le REM 2.0 de la CAQ dans l'Est de l'Île-de-Montréal avec promesses de REM 3.0 à Longueuil et Laval, de REM 4.0 sur la Rive-Sud et peut-être sur la Rive-nord. Après l'avoir boudé, toutes les municipalités veulent participer à la curée y compris Montréal qui malgré quelques critiques, fait son deuil de la ligne rose. Adieu ou presque métro trop coûteux et surtout les anti-char autobus en voie réservée et tramway. Ainsi se perpétuera le règne du véhicule privé, aujourd'hui à essence et demain hydroélectrique perpétuant l'étalement urbain de tentaculaires et énergivores banlieues de logements unifamiliales et en rangées dévoreuses des meilleurs sols agricoles du Québec.


Pour lire le texte complet :


Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow
Oui au bus et tramway partout et gratuits sans char dans les jambes


Urgence climatique - Courage politique

Appuyer une opposition citoyenne au REM de l'Est même partielle est incontournable (
Pétition :Opposition au tracé aérien du Réseau express métropolitain (REM) et création d'un comité aviseur). Le bulldozer CPDQ, à qui la CAQ a sous-traité l'épine dorsale du transport en commun du Grand Montréal, est partie intégrante de la Finance à la recherche de prêts garantis par la fiscalité et les tarifs, et de « l'industrie de la corruption » avide de grands travaux lucratifs. La CPDQ-CAQ favorise le REM, moins cher que le métro et construit plus rapidement, parce que comme le métro il abandonne la trame urbaine (autoroutes, boulevards, rues majeures) au règne du véhicule privé aujourd'hui surtout à essence et demain électrique. Les deux types de véhicules sont aussi polluants l'un (pétrole-étalement) que l'autre (lithium, cobalt, graphite...-étalement). Le comité citoyen de l'Est de Montréal a fait la moitié du chemin en réclamant de ramener sur le sol le REM de l'Est. L'autre moitié, dont QS doit rendre l'initiative, est d'annuler ce projet pharaonique de 10 milliards$, sans doute 15 milliards$ (Francis Vailles, Ce projet de 15 milliards sera-t-il rentable ?, La Presse, 19/02/21) qui cannibalise les alternatives dans la trame urbaine soit déjà construites (ligne verte, train de l'Est) soit en construction (SRB-Pie-IX) soit qui étaient prévues (Tramway Notre-Dame) (Michel C. Auger, REM de l'Est : double emploi et cicatrice, Radio-Canada, 18/12/20).


Pour lire le texte complet :

Non au Rem de l'Est, Non au véhicule privé, Non au bungalow


En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance? »
La décroissance, quelle décroissance : Privation ou «buen vivir»?

American way of life


Se basant sur le triptyque du professeur Yves-Marie Abraham de HEC, « 
produire moins, partager plus et décider ensemble », le professeur de l'UQÀM Éric Pinault (2020, une année de décroissance ?, Le Devoir, 13/02/21) réfute l'ancien ministres des Finances du dernier gouvernement du PQ, Nicolas Marceau, plaidant un meilleur statu quo de consommer mieux pour éviter le paralysant fatalisme engendré par la peur catastrophiste. Éric Pinault rejette l'idéologie dominante du « développement ''durable'' permett[ant] de concilier la préservation de l’environnement et la croissance économique, [faisant] que le motif de profit et le désir de protéger la planète aillent main dans la main ». En plein dans le mil. La décroissance est nécessaire et elle n'a rien à voir avec la récession capitaliste, encore moins celle de la pandémie, imposée au 90% les moins nantis d'autant plus que même la croissance du capitalisme néolibérale conduit elle-même à plus d'inégalités et de pauvreté. Pour arriver à « partager plus », il faudrait, selon Éric Pinault, « décider ensemble » comme le fait le Front commun pour la transition énergétique représentant « environ 1,8 million de Québécois et Québécoises ».


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En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance »



Le recyclage des véhicules à essence et des batteries lithium-ion
Une illusion menant à un nouvel extractivisme et au règne des GAFAM

pylônes reversés tempête verglas

La députée Solidaire responsable du dossier environnement plaide pour le recyclage des autos à essence en autos électriques tout en admettant que technologiquement on n'y est pas encore. Mais surtout elle exige un recyclage obligatoire des batteries lithium-ion, en ce moment embryonnaire, tout en plaidant pour un contrôle gouvernemental accru des mines de lithium, de cobalt et autres liés à la filière des batteries (Charles Lecavalier, Québec solidaire aimerait convertir les autos à essence en voitures électriques, Journal de Québec, 29/01/21). Des PME de la reconversion ou même une entreprise d'État, non prôné par la députée, seraient-ils en mesure d'accoter les GAFAM et monopoles de l'auto déjà à l'offensive? Le recyclage des batteries lithium-ion est-il une solution écologique? En quoi le contrôle étatique du développement minier la députée ne réclame même pas au moins une participation étatique serait-il plus écologique pour faire face à une demande exponentielle? Plus fondamentalement, les véhicules privées hydroélectriques sont-ils partie intégrante d'une société de prendre soin des gens et de la terre-mère?


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Le recyclage des véhicules à essence et des batteries lithium-ion


À Montréal, manifestation d'appui aux pêcheurs mi'kmaq... in English only
Ferme blâme du racisme et de la destruction de la terre-mère par les blancs

Drapeaux autochtones


« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l'hégémonie d'une seule » – Pierre Bourgault

Mon album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1Tj31-KfWW2EL9Atr6

Le journal Métro-Montréal donne un bon compte-rendu de la manifestation :
Autochtones et non-Autochtones ont marché côte à côte durant une manifestation, dimanche, dans les rues de Montréal pour soutenir le peuple Mi’kmaq. […] Une centaine de manifestants s’est réunie dimanche dès midi à la place Émilie-Gamelin à Montréal. Et ce, à l’initiative des membres de la communauté Kanienʼkeháka de Kahnawake. […] Avec cette manifestation à Montréal, le cortège souhaitait entre autres exprimer sa solidarité envers les populations autochtones et plus particulièrement envers les pêcheurs Mi’kmaq. Ces derniers se trouvent au cœur du «conflit du homard» les opposant aux pêcheurs non autochtones en Nouvelle-Écosse. La manifestation de Montréal avait également pour but de soutenir d’autres communautés que celle Mi’kmaq. Par exemple, celles des Six Nations, ou encore les Anishinabe du parc de La Vérendrye, les Wet’suwet’en et les Secwepemc. Des communautés qui se battent toutes pour leurs droits, comme l’explique Kaiatanoron Lahache : « Les pêcheurs Mi’kmaq ne sont pas les seuls à se battre en ce moment. On souhaite manifester notre solidarité à tous. Nous ne serons pas réduits au silence. Nous ne reculerons pas devant l’oppression. »
(
Une manifestation en soutien aux pêcheurs Mi’kmaq à Montréal, Métro-Montréal, 1/11/20)



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À Montréal, manifestation d'appui aux pêcheurs mi'kmaq... in English only


Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui

Manif étudiante climat avec drapeau

(Présentation pour le webinaire de Socialist Action Canada du premier octobre 2020)
  1. En 1970, la question nationale et la question sociale étaient fusionnées (surtout à Montréal). Les grands « boss » étaient anglais. L'exploité était opprimé et vice-versa. Langue d'affichage, de travail et raison sociale étaient l'anglais.
  2. La « révolution tranquille » prolétarienne (1966-76), dont le zénith fut la grève générale de 1972 avec ses brefs moments pré-révolutionnaires et qui a été préparée par la « révolution tranquille » petite-bourgeoise (1960-1966), a été vaincu par l'hégémonie du petit-bourgeois PQ dont le projet de société était l'édification de Québec Inc. ce qui a momentanément à demi réussi... avec le concours d'Ottawa soutenant par exemple Bombardier et SNC-Lavallin.


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Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui - finale


D'un septembre à l'autre à Montréal, une manif climat de 500 000 à des milliers
Le mouvement social et Québec solidaire invisibles, et le français déficient


manifestation-marche-climat-montreal-14751


Album de photos : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjxEEP5tVBc2ebOO6


La version montréalaise de la manifestation mondiale pour la justice climatique fut modeste, en comparaison de celle de l'an dernier, par cette journée idéale de beau temps ce que ne peut expliquer la seule résurgence de la covid-19 et l'absence de Greta Thunberg. Elle était organisée par la coalition « 
Racial Justice Collective, Debout Pour La Dignité, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), La Planète s’invite au parlement, Climate Justice Montreal, XR Youth Québec, Pour Le Futur Montréal, Defund The Police Coalition et Solidarité sans frontières » (Métro-Montréal) et réunissait une forte majorité jeune tant francophone qu'anglophone et sans aucune présence organisationnelle ou représentative du mouvement syndical et social de même que de Québec solidaire. Cette composition de la coalition nettement gauche radicale déterminait le radicalisme des quatre revendications tout en tenant compte de la plus récente conjoncture :

  • L’atteinte de la carboneutralité d’ici 2030;
  • La régularisation de toutes les personnes migrantes;
  • Le définancement et la démilitarisation de la police;
  • La reconnaissance pleine de la souveraineté autochtone.



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D'un septembre à l'autre à Montréal, une manif climat de 500 000 à des milliers


Le déconfinement «rentable» sur fond de peur au ventre de la deuxième vague
Sans affronter le capital financier,
le radicalisme pro-climat est une leurre



covid-19 -- le titanic est en train de couler


Le déconfinement amène sur le tapis deux séries de questions : quand et quelle intensité aura la deuxième vague; quel type de relance étant entendu que le système sera lesté d'un lourd endettement supplémentaire. Pour au moins atténuer la deuxième vague faute de vaccin, le maintien des mesures sanitaires s'imposent. En découle la réduction de la productivité de la force de travail et son corollaire d'augmentation des coûts. Est-ce que ce seront les profits qui encaisseront ou bien une combinaison de réduction des salaires, d'austérité des services publics et d'augmentation des prix ?


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Sans affronter le capital financier, le radicalisme pro-climat est une leurre


Un Plan de transition de « prendre soin » des gens et de la terre-mère
Un plan de relance à incruster immédiatement dans la lutte pandémique

covid-19 HM distribution nourriture


Le journal La Presse du 10 mai titrait « Le Québec en septième place au monde pour les morts quotidiens »... en chiffres absolus parmi les autres pays et non pas par habitant. La donnée cumulative par habitant est encore moins rassurante. Le 16 mai, le Québec cumulait 41 décès covid-19 par cent mille habitants selon La Presse. Selon The Economist, seulement cinq pays faisaient pire : Belgique (78), Espagne (59), Italie (52), Grande-Bretagne (51), France (42). À noter la Suède (36) qui a opté pour une stratégie d'immunité de masse alors que les autres pays scandinaves sont tous à moins de dix tout comme l'Allemagne. Les ÉU sont à 28 et le Canada sans le Québec à 8. Si on examine la pente non logarithmique de ces courbes (Our World in data), seules celles de la Suède, de la Grande-Bretagne, des ÉU et du Québec (déduite à partir de celle du Canada avec le Québec) sont ascendantes. Pour Montréal-Laval, c'est 110 par 100 000 habitants soit plus de 0,1%.


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Un plan de relance à incruster immédiatement dans la lutte pandémique- nouvel intro



Le Québec : Un des pires cas au monde, mais toujours confiant envers la CAQ
Résultat : Aucun des projets de relance ne rompt avec le capitalisme

covid-19 -- combat boxe

"Première ronde: après la covid-19, la crise climatique"



Dès le début avril, le gouvernement de la CAQ au Québec, procédant plus franchement, formait un comité ministériel pour la planification de l’après-crise composé des quatre ministres chargés des ministères économiques (Finance, Économie, Conseil du trésor, Emploi). « François Legault promet que l’environnement ne sera pas sacrifié dans le plan de relance économique qui se prépare en coulisse. Mais il n’a pas cru bon faire de place aux ministres de l’Environnement et de l’Énergie dans son escouade ministérielle formée des quatre hommes (pas une femme, vraiment ?) qui s’occupent de l’économie, et juste de l’économie. » (François Cardinal, Après la COVID-19 : reconstruire… en mieux (2), La Presse +, 16/04/20). Ce serait croire au Père Noël s'imaginer que les propositions des ces messieurs aboutiront à autre chose que le statu quo plus la promotion de l'auto hydroélectrique et quelques grands projets pharaoniques de transport collectif surtout aérien et un peu sous terre abandonnant la terre ferme à la dominance de l'auto solo à qui on donnera en cadeau le troisième lien à Québec. 


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Le Québec -- Un des pires cas au monde, mais toujours confiant envers la CAQ



L'appui critique Solidaire à la gestion pro-entreprise de la pandémie par la CAQ
L'envers de la médaille : la dictature «temporaire» de l'aile parlementaire

Zoocide est écocide


De conclure une militante Solidaire qui a participé à la première « école buissonnière » avec les deux député-e-s de Québec du parti portant sur la gestion des résidences de personnes âgées : « 
Je pense que le mot d'ordre est de ne pas trop faire du bruit. Quand la situation va aussi mal, notre devoir est de parler. » C'est là un condensé lucide de la politique d'union sacrée du parti vis-à-vis la CAQ, politique qui persiste malgré sa gestion catastrophique qui en fait de loin la pire province canadienne ce qui ne l'empêche pas d'être la championne parmi les provinces de la ré-ouverture « économique » dont le fer de lance est celle scolaire (voir Le débat sur la ré-ouverture scolaire sur fond de ré-ouverture économique – L'« économie » est clairement gagnante mais le peuple travailleur l'est-il ?, Presse-toi-à-gauche, 28/04/20).


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L'envers de la médaille  la dictature «temporaire» de l'aile parlementaire


Pour résoudre la catastrophe de la gestion des résidences pour aînées
Réquisitionner les grandes entreprises pour produire le matériel protecteur


covid-19 soin à personne âgée

Le parti parlementaire Solidaire, pour tenter de renouer avec sa base militante mais sans réactiver virtuellement les structures normales du parti ce qui l'obligerait à rendre des comptes, invite à une « 
période de question » virtuelle qui demande aux membres si « le système de santé québécois était bien préparé à affronter la pandémie, et ce qui aurait pu être fait différemment. » Les gens de bonne volonté connaissent la réponse à la première partie de la question. Reste la deuxième partie.


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Pour résoudre la catastrophe de la gestion des résidences pour aînées



Avec l'union sacrée, Québec solidaire s'enfonce dans le parlementarisme
Sa militance, si elle se secoue, peut encore le ramener à l'anticapitalisme

Nous vaincrons


Quand un militant me communique que la politique de Québec solidaire consiste, au nom du réalisme, à « atténuer » les effets désastreux du capitalisme néolibéral mais elle « ne réclame jamais des changements radicaux », il met le doigt sur le bobo. Cette stratégie qui paraît à première vue se rapprocher du but, soit une société d'égalité, de liberté, de solidarité et écologique, nous en éloigne. Parce que le capitalisme réellement existant ne cesse de s'enfoncer dans ses contradictions menant à plus de pauvreté, d'inégalités, d'autoritarisme au point de plonger l'humanité dans une crise existentielle cristallisée dans la crise climatique et celle de la biodiversité ce que dramatise l'actuelle pandémie. Pour employer un cliché, cette stratégie consiste à trouver une meilleure chaise sur le pont du Titanic. Pourquoi alors persister à être membre de ce parti et à y militer ? La militance sociale ne suffirait-il pas ? Ou encore militer dans ou fonder un autre parti ?

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Avec l'union sacrée, Québec solidaire s'enfonce dans le parlementarisme

Comment la CAQ a transformé ses « anges gardiens » en anges de la mort
Québec solidaire ignore tant l'hécatombe que l'alternative

covid 19 - Fleurs devant CHSLD


Il y a ces aînées qui meurent laissées pour compte si ce n'est seules et sans soins adéquats, confinées bien souvent dans des chambres à deux ou à quatre qui témoignent de leur « richesse », dans les CHSLD et les résidences privées. Et puis il y a les banques et transnationales qui tout en se gavant des centaines de milliards $ de soutien gouvernemental, surtout hors budget pour ne pas ça paraisse et sans aucune contrepartie alors que pourtant leur socialisation serait l'issue logique, persistent à hausser l'endettement du prolétariat et des petits locateurs et commerçants sous prétexte de pelleter en avant leurs paiements de fins de mois. Entre les deux, dans ces mouroirs, il y a les travailleuses exténuées et débordées de plus en plus touchées par la covid-19 et que l'État force à travailler même à risque ce qui les transforme malgré elles en vecteurs de la maladie. L'infâme capitalisme néolibéral se transformant en capitalisme autoritaire ordonne à ces « anges gardiens », dixit le paternaliste Premier ministre, de se transformer en anges de la mort. Et partout parmi les morts, parmi les travailleuses sur la ligne de front et autres services essentielles, parmi les gérantes du chaos du confinement ou de sa solitude, des femmes, encore des femmes, toujours des femmes.


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Comment la CAQ a transformé ses « anges gardiens » en anges de la mort-1


Un programme de soutien sur mesure pour les banques et grandes entreprises
En découlent médecine de guerre, appauvrissement, insécurité, répression


Ne prenez pas notre futur

La politique Solidaire vis-à-vis les fins de mois de loyer et de paiements hypothécaires ne fait qu'égratigner le capital financier tout en abandonnant les locataires à l'endettement (https://www.lequebecois.org/debut-avril-la-crise-pandemique-se-presente-sous-forme-de-deux-mini-crises/). Sur le site du RCLALQ on peut lire « Sans une aide aux locataires, le RCLALQ exige l’annulation des loyers » tandis que le groupe AVAAZ-Canada fait signer une pétition réclamant de « suspendre les paiements des loyers et des mensualités de crédit pour toute la durée de la crise ». Et que dire de la campagne de gel de loyers que QS n'a pas appuyée. QS pourrait au moins s'élever à ce niveau alors que même l'éditorial du Devoir signale que « [l]a presse à billets roule à fond [et qu'] Ottawa devrait être beaucoup plus exigeant à l’endroit des banques. » On voit le déluge de billions $ aux ÉU et de centaine de milliards $ au Canada affluer dans leurs coffres sous forme masquée hors budget de baisse de taux d'intérêt de base, de facilités de financement en cas de manque de liquidités, de garanties sur leurs prêts, ce qui est bien illustré par cette caricature ci-haut du Globe and Mail qui a le sens de l'auto-dérision s'exprimant en plein jour tellement la gauche est à plat ventre devant le paternaliste État fort. On désespère du manque d'épine dorsale de notre aile parlementaire décidément amollie par le crétinisme parlementaire.


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Un programme de soutien sur mesure pour les banques et grandes entreprises


Début avril, la crise pandémique se présente sous forme de deux mini-crises
La gestion pro-entreprise de l'État non contestée par Québec solidaire

covid-19 fat cat


La maxi-crise de la pandémie se décline en ce moment (3 avril) en deux mini-crises, celle des paiements de fin de mois et celle du manque criant de produits sanitaires. À ces deux mini-crises, il y des réponses néolibérales et anticapitalistes. Celle néolibérale des gouvernements, qui ne sont pas au Québec et au Canada, réactionnaires comme la présidence étasunienne tendant à nier ou minimiser la réalité, est d'appeler au bon vouloir et à la bonne conscience des banques, des propriétaires-locateurs grands et petits pour accorder des délais cas par cas aux ménages populaires incapables de boucler les fins de moi.


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Début avril, la crise pandémique se présente sous forme de deux mini-crises


Une lutte anti-pandémie pro peuple-travailleur qui fait payer le capital
Une planification mobilisatrice de rationnement-réquisition et de soutien

« [L]a mise en quarantaine est un privilège pour ceux qui ont les moyens et une angoisse pour ceux qui n’ont rien. »

Jean-François Nadeau, Le Devoir


covid-19 -- femme au balcon


L'ampleur que prend la pandémie en Europe occidental et la désinvolture de sa gestion aux ÉU annoncent la suite des choses au Québec-Canada étant donné la ressemblance socio-économique et la proximité géographique et économique. Sans compter ce qui s'annonce dans les pays du Sud au système de santé non pas austérisé mais catastrophé. On apprend que Cuba et la Chine envoient de l'aide médicale et matériel à certains pays débordés comme l'Italie ou dépourvus comme l'Éthiopie. On appelle ça de l'internationalisme peu importe les intentions intéressées, les canaux empruntés et le type de régime sous-jacent sur lesquels bien sûr on ne doit pas se taire. (On doit saluer les quelques PME, et même les grandes entreprises s'il y en a, qui prennent les devants pour produire des produits sanitaires et médicaux manquants, faute d'initiative gouvernementale, surtout quand elles le font en renonçant à tout profit et sans arrière-pensée de marketing.)


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Une planification mobilisatrice de rationnement-réquisition et de soutien


Québec solidaire et la pandémie : un suivisme à peine critique de la CAQ
Rater l'occasion de promouvoir dès maintenant l'alternative pro-climat


La planète est malade

Dans sa lettre aux membres du 20 mars, la porte-parole du parti se vante d'avoir influencé le Premier ministre caquiste grâce à ses liens personnels avec lui. On peut certes admettre que QS ait servi de canal de transmission, un parmi d'autres, pour inviter la CAQ à prendre ou corriger certaines mesures. L'accès (problématique) à un numéro de téléphone central est une pratique très répandue. Idem pour plusieurs moratoires concernant des organismes directement contrôlés par l'État, comme la Régie du logement et Hydro-Québec, ou encore la nécessité d'obtenir un billet de médecin... quoique ignorée par des gestionnaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale. On se réjouit de l'extension marginale du service de garde. On peut penser que le très nationaliste Premier ministre, sous pression des gens d'affaires concernés, n'a pas dû se faire tirer l'oreille longtemps pour inciter à acheter local... sans obligation. Obtenir, comme le fédéral et l'Ontario, le report du remboursement des prêts étudiants démontre plutôt l'affaiblissement du mouvement étudiant depuis 2012.


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Québec solidaire et la pandémie -- un suivisme à peine critique de la CAQ


Québec solidaire : ''La santé publique passe avant la politique'' alors qu'elle l'est
Se lève la critique du peuple travailleur contre le « père » de la nation

entraide

Québec solidaire n'avait-il pas aussitôt « garanti au premier ministre sa pleine et entière collaboration » en proclamant que « [l]a santé publique passe avant la politique » qu'il devait se renier, sous la pression de plusieurs de ses membres et de la militance du logement, pour dénoncer publiquement la Régie du logement qui voulait poursuivre les expulsions durant le temps du confinement. Ce n'était que le début du commencement de la résistance populaire à la politique anti covid-19 de la CAQ et des Libéraux fédéraux à l'encontre du Premier ministre Legault qui tente de se camper comme le père protecteur de la nation alors que que le Québec n'en est qu'au début de la progression de la courbe exponentielle de la covid-19. Le faible nombre de cas confirmés ne reflète en rien la réalité mais la paucité de la quantité de tests effectués et confirmés dont le processus est au départ englué dans le goulot d'étranglement du système téléphonique de référence. Pourtant ces tests et leur suivi sont cruciaux pour la suite des choses (New York Times : 9 essential Lessons on Fighting Coronavirus From Around the World, 20/03/2020).


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Se lève la critique du peuple travailleur contre le « père » de la nation



La crise économique dont la crise de la covid-19 est le déclencheur
Une transition possible vers une économie pro-climat de « prendre soin »

covid-19 tente soin


Le mot 'crise' s'écrit en mandarin par deux signes signifiant 'danger' et 'opportunité'. En Chine pour les deux premiers mois de l'année, « la production industrielle s'est contractée pour la première fois en près de 30 ans tandis que les ventes de détail se sont effondrées » (Radio-Canada, 16/03/20) ce qui annonce sans doute une crise économique mondiale de grande ampleur sur fond d'une économie qui était déjà en panne. On connaît le remède du capitalisme néolibéral appliqué il y a une douzaine d'années : sauver le capital (financier) en infligeant une austérité permanente au peuple travailleur. C'est là le danger. Si la dernière fois, le déclencheur a été un effondrement de capital fictif basé sur le crédit hypothécaire au prolétariat étasunien le plus pauvre surtout noir, cette fois-ci le « cygne noir » est une inattendue mais prévisible pandémie. C'est cette originalité qui en constitue l'opportunité. La bourgeoisie a beau avoir comme priorité le sauvetage de son système comme la dernière fois, elle est contrainte par la pression populaire à littéralement « prendre soin » du prolétariat d'abord.

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Une transition possible vers une économie pro-climat


Manifestation Non à la guerre contre l'Iran
Renaissance du mouvement anti-guerre ou un coup d'épée dans l'eau

Mon album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjRGblXoVThjTxgnr


Non à la guerre Non à la dictature

Samedi dernier, le 25 janvier, dans environ 75 villes aux ÉU, et dans une vingtaine de pays dont une douzaine de villes au Canada, et à Montréal ont eu lieu des manifestations dans le cadre d'une journée internationale d'action pour clamer Non à la guerre contre l'Iran. La baisse de tension (temporaire ?) dans la guerre, ce qui lui a fait quitter la une médiatique, a sans doute contribué a bas niveau des mobilisations.
À Montréal, la manifestation était appelé par Échec à la guerre et relayée par plusieurs organisations dont Québec solidaire. Y ont participé de 200 à 300 personnes dont une forte proportion de personnes originaires de l'Iran mais aussi d'ailleurs au Moyen-Orient et d'Amérique latine dont le Chili.
On y dénotait une bonne densité de pancartes artisanales et quelques banderoles. La moyenne d'âge y était élevée et plusieurs, m'a-t-il semblé, étaient membres de petites organisations politiques de gauche. Si les pancartes, très bilingues, tant pacifistes que contre l'impérialisme étasunien dominaient, comme il se devait, certaines condamnaient la complicité canadienne sans oublier d'autres qui critiquaient la barbare répression du gouvernement iranien contre son propre peuple. Québec solidaire était peu visible malgré la présence d'un de ses dix députés. La manifestation a été peu médiatiquement couverte sauf pour un média anglophone.
Est-ce un feu de paille ou le début d'une re-mobilisation du mouvement anti-guerre animé par son noyau anti- impérialiste tous azimuts dont l'impérialisme étasunien est certes l'épine dorsale. À ne pas confondre cependant avec l'étroit anti-américanisme aveugle aux barbaries de ceux d'en face car « les ennemis de mes ennemis » qui massacrent leur propre peuple, et ceux qui les soutiennent, ne sont pas « mes amis » .

Campagne électorale canadienne 2019 dominée par la thématique du racisme
« Nouveau nationalisme » au Québec corrompant de racisme l'anti-fédéralisme

jagmeetsingh.ndpleader.princerupert


Une bonne partie de la militance de gauche du Canada anglais souligne que le racisme a été la thématique majeure de la campagne électorale fédérale. Ce thème a surgi inopinément pour se substituer à la question climatique du début de la campagne avant d'être tassée à la tout fin par la question du vote stratégique pour contrer un gouvernement minoritaire laquelle question n'agit plus cependant comme le repoussoir d'instabilité d'antan. C'est l'opinion d'International Socialist, principal organisation marxiste révolutionnaire du Canada anglais mais aussi de The Leap, l'aile marchante du mouvement écologiste politique du Canada anglais sous la gouverne du couple Noami Klein et Avi Lewis, proche mais critique du NPD.

Pour lire le texte complet :

Élections et racisme


Alliance rouge-verte: Une terre verte de paix et une place pour toutes et tous

Projet de programme sur la mondialisation présenté par le conseil national de l’Alliance rouge-verte / Enhedslisten du Danemark, au congrès annuel du parti, les 5 et 6 octobre [2019]


Alliance rouge-verte Danemark


Présentation :

L'internationalisme conséquent de l'Alliance rouge-verte du Danemark interroge le nationalisme grugeant Québec solidaire
Quand la militance de Québec solidaire veut se référer à des partis de gauche qui lui ressemblent, elle nomme soit la CUP catalane, dont deux députées avaient été invitées au congrès de 2017 du parti, soit La France insoumise dont le chef dit charismatique avait fait parvenir un message vidéo au même congrès faute de ne pas pouvoir venir, soit parfois Podemos, l'alter ego de ce dernier en Espagne. Le premier est un parti indépendantiste anti-capitaliste qui, de son propre aveu autocritique, s'est laissé gagner par le nationalisme lors du référendum catalan de 2017. Les deux autres sont des partis-mouvements en déshérence se réclamant du « populisme de gauche » soit « reconstruire un ''peuple'' uni contre l’oligarchie autour de valeurs progressistes […] autour de la figure du leader [… misant sur] [l]e sentiment national, dont le pouvoir d’agrégation est sans égal sur une vaste échelle... » Ce centrisme cédant à l'opinion publique, toujours fabriquée, a résulté en de sérieux déboires électoraux ce qui a provoqué une « crise de la gauche » imposant un « temps de reconstruction » surtout pour les deux partis cachant leur électoralisme sous leur populisme. Mais presque jamais il n'est question de deux autres partis anticapitalistes, soit l'Alliance rouge-verte du Danemark et le Bloc de gauche du Portugal, qui lors des élections dans leur pays respectif en 2019 ont résisté au vent glacial de la droite réactionnaire anti-immigrant et sexiste malgré de marginaux reculs électoraux.

Pour lire le texte complet :

Projet de programme sur la mondialisation plus présentation



Montréal : Manifestation gigantesque de ½ million de personnes surtout jeunes
Mais danger « mouvementiste » sans irrigation par un parti anticapitaliste

Foule manif Greta 2019


Les personnes manifestantes étaient un demi million à Montréal pour cette journée Earthstrike du 27 septembre qui avec celle du 20 septembre ayant mobilisé au moins 4 millions de personnes dans le monde encadrait le Sommet des Nations unies sur l'action climatique du 23 septembre. À ce sommet, où les chefs d'État ne pouvaient discourir que s'ils prenaient de nouveaux engagements pour compléter ceux nettement insuffisants de la COP-21 de Paris en 2015, qui annoncent une croissance des GES de 10% en 2030 et non la baisse nécessaire de 50% du GIEC-ONU, on avait pu que constater l'absence des chefs d'État des grandes et moyennes puissances les plus polluantes en GES (ÉU. Chine, Inde, Russie, Brésil, Australie, Canada) et bien d'autres pays, ce qui contrastait avec le cinglant ''« How dare you » voler notre avenir vous qui n'en avez que pour l'argent et pour la croissance économique'' de Greta Thunberg.


Pour lire le
texte complet :

manifestation


L'échec flagrant du marché/taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec
Le capitalisme vert du trio tarif/auto électrique/BECCS mène au néo-fascisme


Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


Le 17 mai dernier, environ deux mille jeunes des écoles secondaires de Montréal et une poignée d'alliés, prenant de l'avance sur les rassemblements semblables de la semaine suivante en Europe, manifestaient (album de photos) pour enjoindre le gouvernement caquiste à secouer ses puces afin de se doter d'un plan climat à la hauteur de ce que le GIEC-ONU juge indispensable soit - 50% de GES net d’ici 2030 et -100% d’ici 2050. Le contenu des affiches de la manifestation traduisait une grande émotion, parfois une radicalité idéologique (« changer le système, pas le climat ») et très rarement une revendication. Le contingent Solidaire, à part la menace de faire « barrage politique », n'en avait aucune à proposer. Attendre de la CAQ, un parti ultra-libéral et discriminatoire, au point même de le courtiser et d'en devenir membre, ou de l’hypocrite gouvernement pétrolier canadien, un plan de transition à la hauteur voulue relève de la chimère et de la tromperie... à moins de se contenter de mesures pointues minimalistes pour sauver la face.


Pour lire le texte complet :

L'échec flagrant du marché et taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec


Soulèvements populaires en Algérie et au Soudan et endurance palestinienne
Espoir pour renverser une gouvernance « climatocide » et antidote d'un monde virant à droite


Femme palestniennes avec drapeau

Les soulèvements populaires par millions, semaine après semaine depuis des mois, en Algérie et au Soudan retiennent peu l'attention au Québec bien que leur ampleur et leur durée obligent les grands médias à en rendre compte. Le Devoir a même fini par envoyer un journaliste en Algérie. Ces soulèvements anti-armée et pro-démocratie surgissent comme les baumes rafraîchissants d'un monde sombrant dans la douleur de la montée des droites extrêmes exhibant racisme, sexisme et xénophobie, d'attentats terroristes chez nous aux hécatombes guerrières au Moyen-Orient et en Afrique en passant par des massacres souvent génocidaires en maints pays d'Asie du Sud et du Sud-est quand ce ne sont pas des assassinats en série en Amérique latine.


Pour lire le texte complet :

Soulèvements populaires prolongés en Algérie et au Soudan



Contre le projet de loi de la CAQ sur les signes religieux
Enfin les « de souche » se mobilisent...un peu, mais l'extrême-droite aussi

Chaîne humaine PL-21


Une « vague bleue » de fleurdelisés parsemée de quelques drapeaux des patriotes (sic) et du Sacré-Coeur (ouf), comptant un peu moins de mille personnes et dont l'épine dorsale était des groupes d'extrême-droite niant publiquement l'être, s'est répandue devant les locaux de TVA à Montréal ce 4 mai pour appuyer le projet de loi 21 (PL-21) de la CAQ sur le port des signes religieux. Séparés par un cordon policier, quelques centaines d'antifascistes, dont il faut saluer la détermination et le courage, leur ont fait face. Le lendemain, quelques centaines de personnes, majoritairement « de souche » mais pas seulement, convoquées par la Coalition inclusion Québec, ont presque bouclé une chaîne humaine autour du Palais de justice de Montréal en opposition à PL-21 (quelques photos ici).


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Enfin les « de souche » se mobilisent...un peu, mais l'extrême-droite aussi


Non pas 50 000 ou 150 000 (?) mais un maigre 5 000
Pourquoi l'échec de la manifestation du Jour de la terre ?

Planète en grève


La grande manifestation du Jour de la terre du 27 avril à Montréal (album de photos
ici) s'est avérée un flop monumental avec 5 000 personnes et non 50 000 ou peut-être 150 000 comme celles citoyennes de novembre 2018 et mars 2019. Cette différence béante ne peut s'expliquer par la seule météo. Pourtant l'ensemble du mouvement syndical tout comme les 450 groupes communautaires organisés en front commun étaient sensés y avoir convié leurs membres. L'effet du coup d’envoi émotif de novembre suite à l'été caniculaire et le caractère international de celle de mars n'y étaient certes pas mais l'actualité braquée sur les inondations aurait dû compenser. La volonté de mobilisation des organisations sociales n'y était pas.


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Pourquoi l'échec de la manifestation du Jour de la terre 

Non à la CAQ qui veut diviser le prolétariat par la haine islamophobe
Participons aux manifs anti-CAQ
et préparons un Premier mai unitaire


Manif anti loi 21 communauté musulmane


Jusqu'ici les initiatives de mobilisation (pétition, manifestations) contre la loi sur les signes religieux de la CAQ émanent d'organisations liées surtout des communautés racisée et anglophone de Montréal où la majorité « de souche » est minoritaire. C'est à la fois normal et inquiétant. C'est normal car la communauté racisée est frappée directement pour certaines de ses composantes croyantes et indirectement par le message subliminal de compromission avec la nationalisme identitaire, particulièrement avec sa partie extrémiste. Ce nationalisme imbu de catho-laïcité avéré ou patrimonial, que la CAQ a su caché en retirant, contre sa position de toujours, le crucifix de l'Assemblée nationale, exploite l'héritage laïque bien de gauche de la Révolution tranquille. La faillibilité de l'entourloupette réside dans la comparaison entre la puissance idéologique et politique de l'Église catholique des années cinquante au Québec, et l'impuissance, la pauvreté et la stigmatisation de la très minoritaire religion musulmane dans le Québec d'aujourd'hui. La perception contraire nécessite de faire un amalgame trompeur avec sa force en Arabie saoudite ou en Iran ou en Algérie quitte à pousser jusqu'à l'amalgame djihadiste qui finit en crainte schizophrénique de l'invasion, et pour finir du « grand remplacement » qui dégénère en tuerie islamophobe.

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Non à la CAQ qui veut diviser le prolétariat par la haine islamophobe


Des dizaines de milliers de jeunes à la manifestation climat de Montréal
Une attente d'orientation à laquelle Québec solidaire ne répond pas

Croissance tellement 20iè siècle


Album photo à https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1ThwETatefOFW-B3rH


Plusieurs dizaines de milliers de jeunes aux études et de moins jeunes, quelque part entre le 25 000 des forces policières et le 150 000 des organisateurs, ont défilé ce vendredi 15 mars à Montréal à l'appel du mouvement « La Planète s'invite à l'Université » initié par l'Université de Montréal. Des regroupements plus modestes ont eu lieu à divers endroits au Québec et au Canada. À l'appel de « la collégienne Greta Thunberg, qui manifeste tous les vendredis depuis août devant le parlement suédois […] cette manifestation internationale pour le climat s'est tenue dans plus de 2000 villes situées dans quelque 120 pays. […] Les foules les plus imposantes ont été aperçues à Sydney, Berlin, Paris, Bruxelles, Londres, Madrid, Santiago au Chili et Montréal […] Au total, les organisateurs du mouvement Fridays for Future évaluaient à plus d'un million le nombre de manifestants mondiaux vendredi. » (Radio-Canada).


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Manifestation climat 15 mars 2019


Appuyons le peuple vénézuélien contre l'impérialisme étasunien et ses alliés, dont le Canada, malgré son régime failli

Vénézuela - manifestation


L'implosion catastrophique et tragique du régime bolivarien démontre la contradiction flagrante entre sa politique d'insertion extractiviste, essentiellement pétrolière, dans le marché mondial et celle extérieure d'anti-étasunienne, et non anti-impérialiste étant donné son alliance avec la Chine et la Russie, ni antilibérale étant donné la prospérité et le renforcement du capital financier vénézuélien sous Chavez. Tant que cette insertion a été payante grâce à la chèreté du pétrole, elle a permis au régime de se construire une importante base d'adhésion interne et externe grâce à une politique de redistribution d'une significative part de la rente pétrolière ce qui n'a pas empêché qu'il en restait suffisamment pour soutenir une “boli-bourgeoisie” corrompue liée à une partie de la bourgeoisie traditionnelle et pour susciter une importante criminalité endémique.


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Vénézuéla


L'immigration à l'ère de la crise systémique du capitalisme néolibéral
Frontière ouverte ou refoulement des personnes réfugiées et immigrantes


Chinoises progressistes du Québec


Au Québec, la CAQ passe en deuxième vitesse dans son offensive identitaire misant sur l'insécurité générée par la crise de la globalisation néolibérale. D'abord, le parti de la majorité parlementaire et le plus à droite de ceux siégeant au parlement du Québec stigmatise les femmes voilées sous prétexte de laïcisation jusqu'au-boutiste confinant à l'islamophobie ou même de féminisme à contresens plus proche du sexisme. Cette attaque vise à diviser le peuple travailleur, plus préoccupé de crise climatique et des ravages de l'austérité, afin d'affaiblir la riposte prévisible d'un énième Front commun qui devrait s'ébranler l'automne prochain pour marquer la québécoise année 2020. Ce serait d'autant plus le cas si le prolétariat organisé et politisé faisait valoir le prochain Front commun non seulement comme un enjeu de convention collective et de justice sociale mais aussi de luttes féministe et écologiste.  Un gros travail de réflexion et d'élaboration reste à faire pour ces deux derniers aspects surtout le dernier pourtant évident quand on pense en dehors des sentiers battus du cadre de l'économie de marché dans lequel s'est laissé coincer Québec solidaire avec son Plan de transition à la mode capitalisme vert.


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Frontières ouvertes ou répression des personnes réfugiées

Transport en commun électrifié gratuit et universel sur 10 ans


autos en stationnement



Comme presque chaque année depuis 25 ans, et comme ce fut le cas en juillet dernier après une pause en 2017 pour le 375 anniversaire de Montréal… ou à cause de l’élection municipale, les tarifs de la Société de transport de Montréal (STM) croissent plus vite que l’inflation. S’ajoute une baisse de la qualité des services ce qui a réduit la croissance de l’achalandage qui ne rejoignait pas, en 2016, le sommet de 2014. Malgré la hausse de 2017 de 3.2 % due au 375 anniversaire et à la reprise économique et quelque peu à la hausse de service, l’achalandage dépasse à peine celui de 1947 quand l’agglomération montréalaise avait les de la population actuelle.



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Transport collectif gratuit en 10 ans -- Montréal


Campagne pour le climat ou campagne pour la gratuité du transport en commun
Il faut viser une cible pour ne pas tirer dans le vide
Changer système pas climat

La fin de mon dernier article « 
Grande émotion pour le climat : 50 000 personnes dans les rues de Montréal » se terminait par deux exemples de propositions à faire dans les instances de Québec solidaire afin mettre sur le tapis de la discussion collective au sein de Québec solidaire le « Plan de transition économique » de la dernière campagne électorale et en même temps de faire une campagne pour la gratuité du transport en commun. Une camarade de me faire le commentaire suivant : « Je comprends mal comment tu arrives à ta proposition: "Il est prématuré de lancer une campagne politique sur le climat". Je crois au contraire que les gens commencent enfin à vivre un sentiment d'urgence et que de dire qu'une action serait prématurée serait potentiellement nuisible à la cause. Peut-être que je comprends mal ta motivation, mais j'ai l'impression que les mots sont mal choisis. » Les mots sont certainement mal choisis. Il faut laisser tomber ce point non nécessaire. Il est en effet plus que temps. Mais il faut viser une cible pour ne pas tirer dans le vide.


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Campagne pour le climat ou campagne pour la gratuité du transport en commun


Les experts favorisant la lutte climatique ignorent l’enjeu de la justice sociale
La gratuité du transport collectif sert d’abord à créer un mouvement social



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Deux articles du Devoir, sur la base d’opinions d’experts favorables à la lutte climatique mais la découplant de la lutte pour la justice sociale, critiquent les propositions des partis concernant le transport. On y constate que ces experts font leurs critiques strictement sur la base d’une analyse coûts-bénéfices. Ce critère les conduit à rejeter tant la subvention à l’auto solo électrique que l’emphase sur la construction de métros (et implicitement des trains aériens) pour Montréal favorisées sous diverses modalités par tous les partis dans le cadre de l’actuelle campagne électorale. Mais c’est surtout la revendication phare, uniquement proposée par les Solidaires, de la gratuité sur un horizon de dix ans, dont la moitié dans le premier mandat, qui en prend un coup. Il y a ici deux problèmes. Les experts ne prennent pas en compte l’aspect socio-politique qui dans un registre populiste peut jouer autant en faveur qu’au détriment d’un plan de transport qui soit à la fois écologique, bon marché et d’exécution rapide. En second lieu sont négligés les acquis de la gratuité du transport public en Pologne (et en Estonie) où cette politique est mondialement la plus avancée grâce notamment au militantisme du syndicat libre Août 80.

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La gratuité du transport collectif sert d’abord à créer un mouvement social

L’enjeu politique de la crise climatique et de celle de la biodiversité
Transition vers le capitalisme vert ou rupture avec le « marché » ?

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On savait par l’actualité que la crise climatique et celle de la biodiversité frappent durement les petits États du Pacifique que la mer est en train de submerger, que les moussons de forces jamais vues ravagent l’Asie du Sud, que les Philippines sont dévastés par des typhons que l’histoire n’a jamais connus, que l’Afrique s’assèche et se désertifie à un rythme dévastateur, que le Grand Nord voit fondre ses glaces et amollir ses sols au point de menacer le mode de vie de ses habitants. Mais dans les zones tempérées où s’agglutinent la grande majorité des pays impérialistes qui comptent, à part quelques canicules qui n’ont pas que des désavantages pour ceux et celles ayant l’air climatisé et qui sont en moyen de prendre des vacances, des feux de forêts et quelques inondations plus fréquents frappant quelques malchanceux, et un peu d’érosion des côtes, mais quand même de sérieux ouragans ayant frappé les ÉU… mais ils sont riches et puissants, tout allait très bien madame la marquise. Puis vint la grande canicule de l’hémisphère Nord de l’été 2018



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Transition vers le capitalisme vert ou rupture avec le « marché »

Impertinente capsule estivale # 5
La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale

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Chose certaine, autant que les hauteurs du capitalisme ne sont préoccupés que par les guerres commerciales et le refoulement migratoire se foutant éperdument de l’urgence climatique, la campagne électorale québécoise tourne à vide dans la torpeur estivale. Côté nouvelles climatiques, à part la canicule il n’y en a que pour l’achat de l’oléoduc Kinder Morgan par Ottawa et le retrait ontarien du marché du carbone Californie-Québec. Deux mauvaises nouvelles sans compter que la dernière mêle les cartes en faisant apparaître le marché du carbone, la solution préférée des transnationales avec son alter ego la taxe carbone à la Trudeau, comme une solution acceptable. Tous les partis représentés à l’Assemblée nationale, Québec solidaire compris, sont favorables à ce marché, « temporairement » pour les Solidaires à l’encontre de leur programme. Donc pas de débat à propos de cet unanimisme.



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La vague mondiale de chaleur interpelle la campagne électorale


Impertinente capsule estivale # 2
La crise des réfugiées : Le grand test anti-impérialiste dardant la gauche


réfugiés statistiques


Les ÉU, afin de terroriser les réfugiées de la faim et de la répression de la part des gouvernements hérités du colonialisme et du néo-colonialisme, séparent les enfants de leurs parents. Ils appliquent aux latinos ce qu’ils ont toujours fait aux noirs du temps de l’esclavage et du système Jim Crow comme aujourd’hui aux jeunes pères emprisonnés à la brassée si ce n’est tués au moindre prétexte. L’Union européenne de civilisation bien chrétienne est plus expéditive. Elle laisse périr en mer arabes et noirs ou les laisse moisir dans des camps invivables. Comme c’est gênant, elle essaie de soudoyer les pays du Maghreb pour soit les réduire en esclavage soit les abandonner au désert.


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La crise des réfugiées - Le grand test anti-impérialiste dardant la gauche


Victoire électorale du néo-trumpien Doug Ford en Ontario
Le Québec encerclé par le trumpisme et menacé par la démission

Mathilde Kinder Morgan


Le nouveau premier ministre de l’Ontario élu le 7 juin n’est pas le copie-coller du président étasunien mais il en est l’adaptation canadienne dans le contexte de pouvoirs provinciaux. Cette victoire très majoritaire dans le contexte d’une élection uninominale à un tour n’est pas pour autant écrasante : 40% à droite (Conservateurs), 20% au centre (Libéraux qui encaissent une dégelée aux dépens des extrêmes), 40% à «gauche» (NPD et Verts). On dénote contre les Conservateurs les trous des centres urbains, des zones fortement syndiquées et de celles franco-ontariennes. Toute relative qu’elle est, la vague Ford n’en est pas moins décisive tout comme celle de Trump aux ÉU aux dépens de Clinton.



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Victoire électorale de Doug Ford en Ontario

La défaite de Martine Ouellet
Le drame d’une femme, le drame d’un peuple


Climat_ouellet



Quand Martine Ouellet s’était présentée à la chefferie du PQ en 2016, j’avais commenté que « Martine Ouellet est la seule indépendantiste réellement existante de par son parti pris pour un référendum dans le premier mandat. Ce qu’on sait moins c’est que son équipe réalise qu’un référendum à froid, sans modification des rapports de forces, va dans le mur. D’où le plan Climat Québec 2030 qui crée un lien consubstantiel entre indépendance, développement économique, écologie et justice sociale J’en concluais qu’il fallait « [m]iser sur l’apport positif de Martine Ouellet en liant indépendance et projet de société » autour de l’axe de la lutte climatique quelque soit les importantes faiblesses de son plan de type capitalisme vert.


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La défaite de Martine Ouellet

Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»
Une critique velléitaire qui refuse de se libérer de ce carcan



Byciclette portant une auto

La politique de mobilité durable (PMD) du gouvernement du Québec, enfin rendue publique en avril, a généré un concert de louanges provenant du comité consultatif formé pour l’occasion, allant du Conseil du patronat à Alliance Transit composée entre autres de la plupart des grands organisations écologiques (Équiterre, Fondation Suzuki, Greenpeace, Nature Québec, RNCGEQ), des groupes pour la réforme de la trame urbaine ( Trajectoire Québec alias Transport 2000, Vélo-Québec et Vivre en ville), du Conseil central du Montréal métropolitain, du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain et du FRAPRU. À peine peut-on dénoter quelques réserves à propos des moyens à déployer, surtout en région, des bémols sur des aspecte particuliers quoique non banals comme le transport actif... et des lamentations péquistes pour avoir été privé de la paternité de la dite politique. Quant à Québec solidaire, ne voulant pas se découpler de la position des grandes organisations nationales en plus de s’être embourbé dans un plan de lutte climatique respectant les limites de ce que tolère le marché, le silence est d’or… tout comme pour la CAQ qui n’a rien à foutre de la PMD.


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Une politique de mobilité durable étouffée par le «marché»

Québec solidaire reste discret sur la tuerie de Gaza au profit d’une résolution unanimiste renvoyant dos à dos oppresseur et opprimée

gaza blessé


Trudeau en traitant la tuerie d'inexcusable, blâmant Israël d’avoir utilisé une « force excessive » et demandant une enquête, contredisant sa ministres des Affaires extérieures qui coupait la poire en deux, a fait mieux que Québec solidaire nonobstant, sur son Facebook, les justifications du député Amir Khadir qui n'est pas un porte-parole. Le parti s'est contenté de susciter une déclaration unanime de l'Assemblée nationale soutenant « toute action fondée sur des négociations bilatérales pour trouver une solution viable au conflit israélo-palestinien qui renvoie oppresseurs et opprimées dos à dos. Aucune déclaration des porte-parole, aucun communiqué de presse du parti comme le fait le NPD dont pourtant les accointances sionistes sont connues. Pour que Libéraux fédéraux et NPD sortent quelque peu de leur zone de confort, il fallait que l’événement soit hors norme.


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Québec solidaire reste discret sur le massacre de Gaza

Le défi du XXI siècle quand l’anthropocène vainc l’holocène civilisationnel
Casser la dialectique science – guerre qui mène l’humanité vers sa perte



Changer le système pas le climat


En ce début bien entamé du XXI siècle, l’enjeu de l’heure si ce n’est de tout le siècle c’est la crise climatique combinée à celle de la biodiversité auxquelles il faudrait sans doute ajouter celle des plastiques dont on réalise, effrayé, la nocivité pour le processus de la vie tant ses particules microscopiques s’y intègrent et l’entravent jusqu’à étouffer les océans. La globalité des pollutions menace toute l’humanité. Chaque personne risque l’empoisonnement en mangeant, en buvant, en travaillant, en respirant. La conquête de la nature se retourne contre l’humanité. Encore à ses débuts, le dérèglement des grands équilibres écologiques de l’holocène, si propices au développement de l’humanité, font place à un anthropocène auto-destructeur. S’enclenche une sixième grande extinction anticipant une bifurcation de l’évolution au détriment de l’homo sapiens qui pourrait y laisser sa peau.


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Casser la dialectique science – guerre qui mène l’humanité vers sa perte


3 000 personnes à la manifestation intersyndicale du 1er mai de Montréal

manifestant Unifor


Album photos à : https://photos.app.goo.gl/28Cf2az1tOgoqjEI3



Les lock-outés de Viterra du Port de Montréal ouvraient la manifestation intersyndicale du 1er mai regroupant des contingents de nombreuses centrales syndicales où dominaient nettement les différentes composantes de la FTQ. La présence du syndicalisme de secteur privé rivalisait avec celui public. Peut-être était-ce à cause de la revendication du salaire minimum à 15$ l’heure qui était le principal thème de cette manifestation bien que les seuls bannières le concernant semblaient portées par des organisations non syndicales en fin de cortège. On notait des bannières CSN de la Côte-Nord, du Bas-St-Laurent et de l’Outaouais. Toutefois, les organisations populaires, femmes et étudiantes brillaient par leur absence à part une présence symbolique. Par contre, NPD, Parti québécois et surtout Québec solidaire, de même que des groupes anticapitalistes, étaient notoirement visibles.


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3 000 personnes à la manifestation intersyndicale du 1er mai de Montréal

Débat sur l’indépendance chez la gauche Solidaire
Cachez ce plein emploi écologique que nous ne voulons pas voir


drapeaux patriote et Profs contre la hausse

Le dernier numéro des Nouveaux cahiers du socialisme a publié un compte-rendu critique de Pierre Beaudet, reproduit ailleurs, du débat sur l’indépendance organisé par le Réseau écosocialiste. Y prenait part une soixantaine de personnes. Les panélistes étaient Alain Savard (Lutte commune), Sibel Ataogul (Association des juristes progressistes), Céline Hequet (Ricochet) et André Frappier (Québec solidaire). Si l’auteur traite de « la question de la question », cet article est la critique de la critique.


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Débat sur l’indépendance dans la gauche Solidaire

De 400 à 500 personnes ont participé à la manifestation
appelée par les Médecins québécois pour un régime public

Infirmières en colère

Album photos à : https://photos.app.goo.gl/HY5lbjh4ns627p0X2



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Manifestation appelée par les Médecins québécois pour un régime public

Le « to or not to be » des négociations de l'ALENA, gauche comprise
Sortir par la gauche avec un plan de plein emploi écologique


Imposez les banques

Quel que soient les acteurs au psychodrame ALÉNA, tous souhaitent sa reconduction mais pas à n’importe quel prix, les conditions variant d’un acteur à l’autre. Même si à l’origine la gauche dont le NPD … et les Libéraux rejetaient l’ALÉNA, tous aujourd’hui considèrent inextricables les chaînes de production créées depuis lors, surtout dans le secteur automobile… et plusieurs seraient gênés d’avoir la même position de façade que la présidence étasunienne. Si les Libéraux fédéraux ont changé leur fusil d’épaule dès leur accession au gouvernement en 1993, la gauche québécoise faisait encore en 2014 un « bilan désastreux » de l’ALÉNA. Aujourd’hui, elle se contenterait des quelques réformes non négligeables certes mais qui sont loin d’une rupture. Le très canadian de gauche, The Canadian Council, semble plus critique mais se rallie à ses partenaires dont le RQIC.

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Le « to or not to be » des négociations de l’ALÉNA, gauche comprise

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Brochure du « Réseau écosocialiste » … qui oublie l'écologie
Un cours d'anticapitaliste 101… sans exproprier le capital


Changersysteme pasclimat

On s’attendrait de la part d’une organisation se nommant « Réseau écosocialiste » (RÉ) que l’épine dorsale de sa brochure (24 pages) soit la crise écologique, noyau dur de la crise de civilisation du XXI siècle. On s’attendrait à une analyse « écosocialiste » débouchant sur une stratégie de rupture anticapitaliste, en premier lieu une expropriation du capital financier, permettant d’appliquer un programme limitant la hausse de la température terrestre à 1.5°C d’ici 2100 par rapport au niveau de 1990 comme le préconisent les Accords de Paris. On s’attendrait, par conséquent, à un soutien du programme Solidaire de réduire les gaz à effet de serre (GES) des deux tiers d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990 et à son corollaire, la dénonciation du marché et de la taxe carbone. On s’attendrait à une sévère critique de la proposition de plateforme électorale venant de la direction du parti, laquelle plateforme évacue ces revendications clefs pourtant confirmées au congrès de révision du programme de 2016. Et on se rappelle, avec consternation, que le coordonnateur d’alors du RÉ était intervenu contre toute mention de cibles GES au programme !


Pour lire le texte complet :

Manifeste du « Réseau écosocialiste »… qui oublie l’écologie

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Le soutien timide du peuple québécois au peuple catalan
Souverainisme nationaliste 1, Indépendantisme internationaliste 0


QS et catalogne
À l’appel d’une composante des organismes unis pour le oui (OUI), rassemblement des souverainistes nationalistes étroitement lié au PQ et au Bloc, environ deux cent personnes se sont mobilisées devant le consulat espagnol de Montréal le 23 septembre. Les quatre partis se réclamant du souverainisme y étaient représentés par leurs gros canons. Si le chef d’Option nationale a davantage insisté sur l’enjeu de l’indépendance, les trois autres chefs ou porte-parole ont plutôt souligné l’atteinte flagrante à la démocratie devant laquelle s’esquivent les gouvernements Libéraux canadien et québécois. N’en est pas moins décevante la mince participation étant donné l’autoritarisme du gouvernement espagnol, rappelant l’ère Franco, contre le droit à l’autodétermination lequel devrait être cher au peuple québécois.

Voir une vingtaine de photos de mon album : https://tinyurl.com/y7pvsxxk

Pour lire le texte complet :

Le soutien timide du peuple québécois au peuple catalan

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Le projet de plateforme Solidaire rate la cible du projet de société
Diversion médiatique et campagne surprise pour éviter le débat


Deux jeunes femmes solidaires


Si l’on se fie aux monopoles médiatiques, le grand enjeu Solidaire de l’heure serait la fusion avec Option nationale. Pourtant l’enjeu majeur du prochain congrès du début décembre, même si la question de cette fusion est à l’ordre du jour, est censé être l’adoption de la plateforme électorale 2018. Et que trouve-t-on derrière le débat sur cette cette fusion ? Encore une fois le débat sans fin à propos de la Constituante qui a retenu toute l’attention médiatique lors du congrès de la révision du programme au printemps 2016 aux dépens de la radicalisation anti-capitaliste du programme sur le type de société à construire et surtout sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et du rejet des solutions passant par le marché. Et dans quel cul-de-sac s’engouffrent les intellectuels organiques du parti ? Je vous le laisse à deviner. Mais peut-être que l’enjeu du prochain congrès serait de contrer les pouvoirs régaliens du Premier ministre ? À moins de ne pas se soucier de ce congrès pour plutôt faire signer une nouvelle pétition Solidaire pour le salaire minimum à 15$ l’heure ?


Pour lire le texte complet :
Plateforme Solidaire ou diversion nationale

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Négation et répression du droit à l’indépendance de la Catalogne
À Québec solidaire d’appeler à une manifestation de soutien

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Il est devenu clair que la classe dirigeante espagnole, imbue de son autoritaire espagnolisme sentant à plein nez le franquisme, est prête à tous les moyens pour empêcher l’exercice catalan du droit à l’autodétermination ce premier octobre. Après les saisies policières, il ne faudrait pas se surprendre qu’il y ait arrestations puis, s’il le faut, intervention militaire. Le peuple québécois se remémorant Octobre 1970 saura apprécier. Dieu et Trudeau savent ce qu’un troisième référendum à la sauce de la loi de la clarté de 2000 nous réserverait. Il est aussi évident que le peuple catalan demeure fin seul. L’Union européenne est aussi sympathique à la Catalogne qu’elle le fut à la Grèce ! Idem pour le peuple kurde de l’Irak dont ni le gouvernement irakien ni ses alliés étasunien et membres de l’Otan, pas plus que le gouvernement iranien et l’ONU, sans compter la menace militaire turque, n’acceptent le référendum sur l’indépendance devant avoir lieu ce 25 septembre.

Pour lire le texte complet :
Négation et répression du droit à l'indépendance de la Catalogne

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Le quarantième anniversaire de la Charte de la langue française
Langue commune inclusive contre ethnicisme exclusif
Sauver la langue


Au même moment que l’on souligne le quarantième anniversaire de la loi 101, l’extrême-droite, fascisante ou non peu importe, manifeste contre une immigration tout à fait légale de réfugiés haïtiens paniqués par le trumpisme et forcés de passer illégalement mais ouvertement la frontière à cause de la loi canadienne faisant l’hypothèse absurde que les ÉU sont un « pays sûr ». On devine le danger d’amalgame entre intolérance bigote et loi 101 même édentée par la Cour suprême. Pourtant celle-ci est la négation de celle-là.


Pour lire le texte complet :

Langue commune inclusive contre ethnie exclusive

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Québec : vague de réfugiées à l'heure de Charlottesville et Barcelone
Bienvenue aux damnées de la terre !

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Réagissant à la vague d’Haïtiens fuyant les ÉU qui menacent de les expulser, Robert Dutrisac et Fabrice Vil du Devoir ont tout à fait raison de dénoncer « des chefs de partis de l’opposition [qui] alimentent la haine par la désinformation qu’ils diffusent ! » ce qui réjouit le parti gouvernemental qui voit ainsi son « progressisme » affirmé alors qu’il persiste à ne pas rompre avec la corruption affairiste de l’ère Charest, le prédécesseur de l’actuel Premier ministre, tout en faisant du chichi sur l’habillement musulman avec sa loi 62 qui, clin d’œil à l’identitarisme, ne revient pas sur le devant de la scène pour rien. Rien de surprenant du côté de la CAQ, qui a le vent dans ses voiles selon les sondages, où se retrouvent les tenants du conservatisme social et pire encore. Rien de surprenant non plus que le PQ « joue sur les deux tableaux ». N’empêche qu’on n’en revient pas qu’à la Trump, le chef du PQ laisse à penser qu’il met « Québec solidaire sur le même pied d’égalité que les groupes d’extrême droite ». Par contre rien de glorieux ne se passe du côté des Solidaires qui ont attendu le 17 août avant d’émettre un bref communiqué alors que cette vague est un objet d’attention médiatique, même internationale, depuis le début août. Suffit-il de nier qu’il y est crise en autant que les gouvernements y mettent les ressources nécessaires, ce qu’ils tardent à faire ?


Pour lire le texte complet :
Bienvenue aux damnées de la terre

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 Cible Solidaire de moins deux tiers de GES en 2030 comparé à 1990
Cible scientifique pour le Canada, plus facile pour le Québec
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Plusieurs « experts » objectent que la cible Solidaire est trop élevé pour le Québec lequel ne peut avoir recours à l’élimination « facile » du charbon et de l’extraction du pétrole. La cible anti-GES pour laquelle a voté le congrès Solidaire de mai 2016, soit une réduction des deux tiers en 2030 par rapport à 1990 provient de Climate Action Tracker (CAT) qui a calculé des cibles pour les États seulement. CAT est un consortium de recherche germano-néerlandais dont les évaluations des plans nationaux inadéquats liés à l’Accord de Paris sur le climat font autorité et sont souvent citées. Plusieurs dizaines de ses analystes sont des scientifiques faisant partie du GIEC.

Pour lire le texte complet :
Cible scientifique pour le Canada, plus facile pour le Québec


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Gaz sarin contre les civils et riposte étasunienne par missiles
Le Bloc québécois dans le collimateur pro-Assad

Syrie et solidarité du Québec

Le chercheur du CERIUM, sur lequel s’appuie l’Aut’Journal pour soutenir le Bloc, emploie le truc habituel des campistes soit justement de réduire le conflit syrien à l’affrontement géopolitique entre deux camps tout en ignorant le « camp » populaire issu de la révolution de 2011. S’y ajoute ici la légitimation du gouvernement Assad comme « l’État syrien » apte à écraser les djihadistes si l’impérialisme, réduit au camp étasunien et de ses alliés ce qui commodément exclue la Russie, ne les soutenait pas. Bien entendu, le régime Assad est une victime des « scénarios chimiques » et non son responsable.


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Le Bloc québécois dans le collimateur pro-Assad


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Amir Khadir pour transformer le St-Hubert fermé en coop de travail
D’accord, mais pourquoi ignorer la radicalité du programme ?

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Le député Solidaire Amir Khadir s’oppose à la fermeture du restaurant St-Hubert de sa circonscription par son nouveau propriétaire ontarien. Il « 
se réjouit que les 75 employés qui sont affectés ont signalé, à forte majorité, leur intérêt de former une coopérative de travail qui reprendrait la gestion du restaurant. » Selon lui « [l]e gouvernement doit appuyer la démarche des employés... ». Il dénonce le silence des propriétaires à cette demande. Fort bien. Mais pourquoi en rester à ce vœu pieux ? Le député est parfaitement au courant que ces employées sans le sou n’y arriveront pas même si le propriétaire était consentant à vendre.


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Amir Khadir pour transformer le St-Hubert fermé en coop de travail

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Le premier message de Gabriel Nadeau-Dubois aux Solidaires
Oups ! Excusez, c’était un message pour « nous », le PQ

Bonnets roses

En après-midi du 27 mars, comme tous les membres de Québec solidaire, je recevais le premier message de Gabriel Nadeau-Dubois (GND) — voir annexe — comme s’il était un porte-parole du parti alors qu’il n’est que candidat dans Gouin. Mais pourquoi embarrasser la direction de notre parti dans le formalisme électoral alors que tout et chacun s’est rendu compte que depuis belle lurette les élections internes deviennent de plus en plus formelles pour la plupart des postes y compris dorénavant pour ceux de porte-parole. Ainsi va la dynamique du consensus dans lequel se drape un verticalisme de gauche. Chat démocratique, chat bureaucratique, pourvu qu’il attrape la souris. Laquelle justement ? Le congrès de mai dernier indiquait qu’elle était l’ensemble des partis néolibéraux. GND nous apprend que c’est plutôt les Libéraux tout court.


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Le premier message de Gabriel Nadeau-Dubois aux Solidaires

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Fermeture de l’usine Mondelez et suppression de Ste-Marie-St-Jacques
L’identitaire vise-t-il à évacuer la solidarité prolétarienne ?

FTQ - travailleurs

Il y a moins de deux mois, la même transnationale fermait à Montréal son usine de taille semblable. Le congrès de la FTQ, réuni au moment de l’annonce de fermeture, pressa le « Bureau de direction de la FTQ pour qu’il envisage aussi rapidement que possible de lancer une campagne de boycottage des produits Mondelez, dont les biscuits Oreo, Ritz, Fins au blé, LU et Premium Plus. » Puis ce fut cries d’orfraie et chemises déchirées. Mais les deux syndicats concernés, affiliés à la FTQ, se contentèrent de vagues déclarations sans suite. Québec solidaire, après le PQ, plaida pour une coopérative sans réclamer une expropriation sans compensation comme l’exige son programme. L’éditorialiste du Devoir appela à l’ordre libre-échangiste. Puis plus rien.



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De Mondelez à Ste-Marie-St-Jacques

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La subite démission de Françoise David
Le cul-de-sac d’un échec stratégique

Solidaire et en colère

Françoise David est la principale figure emblématique de la sortie de la marginalité de la gauche politique québécoise. Elle a aussi été celle du renouveau québécois et jusqu’à un certain point de celui mondial du mouvement des femmes dans les années 1990. Il faut rendre à César, ou plutôt à Cléopâtre, ce qui lui revient. Cependant, si on retourne la médaille on constate qu’elle s’est servie de sa notoriété léguée par la Marche mondiale des femmes pour construire autour d’elle une organisation politique, qui ne fut jamais un parti, afin de faire une OPA amicale sur le parti politique de la gauche québécoise trop radical à son goût.

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La subite démission de Françoise David

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La guerre en Syrie et le campisme
Choisir son camp, celui du peuple combattant toujours debout

lendemain-de-debat-des-chefs-en-syrie

Le 15 janvier dernier, j’ai envoyé la référence à deux articles analysant la complexité des enjeux syrien et irakien. Évidemment ces analyses concrètes de la situation concrète se dissociaient tout à fait de l’idéologique « campiste » de la situation syrienne qui ne voit dans la complexité que le simplisme binaire de l’affrontement entre deux camps. Soit « l’anti-impérialiste » régime Assad et ses alliés versus le djihadisme soutenu par l’impérialisme réduit de facto à l’impérialisme étasunien, ses alliés de l’OTAN et ses sous-fifres du monde arabo-musulman. Soit les campistes pacifistes qui rejettent les deux camps dos à dos. Les uns et les autres en arrivent au même point aveugle : l’inexistence ou la disparition du « camp » démocratique-révolutionnaire issu du soulèvement du « printemps arabe » de 2011.


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Syrie et campisme

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À quand la plate-forme Solidaire après l’hypocrite clarté du PQ


Québec solidaire -- écologie
Le PQ vient de faire connaître sa plate-forme électorale pour l’élection de l’automne 2018 dite « proposition principale » quitte à la réajuster dans huit mois. Enraciner le mensonge et l’hypocrisie est en effet long et compliqué.


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Proposition principale et plate-forme

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La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

Le Devoir aux prolétaires : Crevez !


Usine occupée

Ce vide laisse toute la place au PQ, qui a su réagir à temps, avec sa solution non viable ce dont le rusé et cynique chef péquiste est parfaitement conscient. Il ne faut pas alors se surprendre qu’un prolétariat désespéré se jette dans les bras d’un Rambo Gauthier, sorte de Trump prolétarien. Il ne faut pas non plus s’étonner que ces milliers de personnes politisées qui ont participé aux consultations de Faut-qu’on-se-parle en aient ras-le-bol des partis politiques en faveur de moyens de démocratie directe et participative. Mais gare aux éternelles consultations sans droit de décision qui servent de plate-forme de lancement à des carrières dans des moules sclérosés.


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La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

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Fermeture de Mondelez envoyant à la rue près de 500 travailleurs
Le programme Solidaire dit : expropriation sans compensation

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Comme le dit le programme, on s’attend à ce que le parti réclame l’expropriation sans indemnité de l’usine et que l’État offre aux syndicats concernés ou à un groupe intéressé de travailleurs de la transformer en coopérative avec évidemment un soutien financier et technique de la CDPQ, ce qui d’ailleurs est prévu à cet égard dans la plate-forme 2014. Si la CDPQ s’estime compétente pour construire et gérer un réseau sophistiqué de trains de banlieue pour 6 milliards $, elle devrait être en mesure de soutenir une usine de biscuits.


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Fermeture de Mondelez envoyant à la rue près de 500 travailleurs

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En marge de la COP22 de Marrakech sous l’ombre de Trump
Faut-il sauver ou rejeter l’Accord de Paris ? Sinon quoi ? [...]

Alternatiba


Pense-t-on que Trump ira à l’encontre des intérêts des transnationales unies, grandes pétrolières comprises, et du capital financier pour satisfaire les compagnies charbonnières étasuniennes, au plus des entreprises nationales sinon régionales en perte de vitesse face à la concurrence du gaz de schiste, pour satisfaire une partie de sa base électorale ? Hitler n’est pas lésé les intérêts des trust allemands vite ralliés à son régime au point de leur sacrifier ses troupes de choc, les SA, le fer de lance de son national-socialisme dans la rue. Trump, s’il le veut, aura le rapport de forces pour « inciter » les transnationales qui le redoutent quelque peu à créer des emplois dans les zones concernées par exemple pour des manufactures d’inputs nécessaires aux infrastructures, d’armements et même de composantes pour l’énergie renouvelable et les autos électriques.


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Faut-il sauver l'Accord de Paris 
 

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Québec solidaire s’englue dans un débat stérile concernant le PQ
Alors que l’Accord de Paris ratifié menace l’humanité

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« ‘‘Nous avons fait en neuf mois ce qui avait pris huit ans pour le protocole de Kyoto’’, s’est réjouie jeudi la présidente de la 21e Conférence des parties (COP21) et ministre française Ségolène Royal [… soit de] maintenir l’augmentation de la température ‘‘bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels’’, tout en promettant de ‘‘poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C’’ ». Rien de tel de rétorquer ce jeudi-ci le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) qui constate que « que les objectifs volontaires établis par les États signifient que le monde se dirige d’ici 2100 vers des températures de +2,9 à +3,4 °C, ce qui serait synonyme d’impacts dévastateurs. »


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Alors que l'Accord de Paris ratifié menace l'humanité

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Les conditions idéales du capitalisme vert à la québécoise
Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.

Longue banderole sables bitumineux

Cet essai vise à faire une critique du capitalisme vert réellement existant à partir du cas québécois, soit le véhicule hydroélectrique et le Réseau électrique métropolitain (REM) qu’encadre le marché du carbone, dans le contexte canadien et mondial. Cette critique est située dans le conjoncture et dégage une proposition d’alternative et un plan d’action.


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Électrification à bon marché des transports pour Québec Inc.

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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada
Mais l’alternative aux hydrocarbures reste le parent pauvre

Pétrole et feuille d'érable


Ce printemps, les plus impo
rtants partis se réclamant de la gauche tant au Québec qu’au Canada ont tenu leurs congrès. Ni la direction du NPD ni celle de Québec solidaire n’avaient souhaité que la question climatique, en mode radical, se pointe au rendez-vous. Les membres de ces partis en ont jugé autrement. Si le débat au congrès d’Edmonton en avril, centré sur la question des oléoducs charriant du pétrole bitumineux, a connu une résonance médiatique inattendue, celui au congrès de Montréal à la fin mai, centré sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur les marché/taxe carbone, a subi un enterrement médiatique de première classe allant des monopoles médiatiques à la presse internet de la gauche Solidaire. En découle que la tâche première de l’heure de la gauche radicale et anticapitaliste consiste à « faire sauter le verrou médiatique » au Québec et à l’orienter au Canada vers l’alternative au pétrole bitumineux.


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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada

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Climat Québec 2030 de Martine Ouellet
Le bon arrimage avec l’indépendance mais sans crédibilité

QS - Bien commun à préserver

Comme on le sait, des candidatures déclarées ou présumées à la chefferie du PQ, Martine Ouellet est la seule indépendantiste réellement existante de par son parti pris pour un référendum dans le premier mandat. Ce qu’on sait moins c’est que son équipe réalise qu’un référendum à froid, sans modification des rapports de forces, va dans le mur. D’où le plan Climat Québec 2030 qui crée un lien consubstantiel entre indépendance, développement économique, écologie et justice sociale :
« La vision d’un Québec indépendant doit reposer sur quatre piliers : la justice sociale, le développement économique intelligent [car avenir économique et avenir environnemental vont de pair], la protection des écosystèmes et le renforcement des communautés. »


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Climat Québec 20301 de Martine Ouellet

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Après la défaite du Front commun, dissidence comprise
Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre

Salire minimum à 15 dollars

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a finalement ratifié l’entente dite bonifiée malgré son rejet par une poignée de syndicats locaux dont ceux du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM) et des Centres de santé et des services sociaux des cités de Laval et de Gatineau, souvent avec une forte majorité. Faut-il préciser que c’est là une défaite n’en déplaise aux directions syndicales qui font passer les reculs tactiques gouvernementaux pour une victoire syndicale tout en cachant l’absence de tout rattrapage salarial — ce sera tout juste si les hausses seront à la hauteur de l’inflation — et surtout de toute remise en cause de l’austérité et de la privatisation. Par leur très petit nombre de participantes des secteurs publics syndicaux et du communautaire, les manifestations de la Coalition mains rouges du 29 avril tout comme celles du premier mai témoignent de l’effondrement subséquent de la mobilisation malgré l’éclat des brèves occupations de banques par de petits commandos. C’est le moment plus ou moins choisi pour ce qui pourrait être un décollage au Québec de la lutte pour le salaire minimum à 15$ l’heure.


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Le mouvement du 15$ prend un relais tombé par terre

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La défaite de la dissidence FSSS et FAE du Front commun
Le grand reniement tous azimuts
Femmes contre l'austérité

S’annonce une très probable défaite presque sans combat du Front commun malgré une dissidence de sa plus importante fédération, celle des travailleuses non professionnelles de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN représentant 110 000 personnes dont 80% sont des femmes), et celle représentant le tiers des professeures du primaire et du secondaire hors Front commun (FAE, 34 000 personnes, 75% femmes). Reste la ratification par les syndicats de base de la dissidence. Elle semble aller de soi depuis que, suite à l’absence de mobilisation depuis quatre mois, s’est installée l’idée que la riposte est devenue impossible d’où la peur d’un mauvais décret.


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Le grand reniement tous azimuts

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Quel débat prioritaire pour le congrès de Québec solidaire ?
Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

justice climatique et migratoire

Dans sa lettre au Premier ministre du Canada à la veille de la conférence de Vancouver des premiers ministres pour une entente pan-canadienne sur le climat, le Council of Canadians souligne que lors de la Conférence climatique de Paris « [l]e Canada a été un des premiers à vouloir limiter la hausse de la température mondiale à 1.5 degrés Celsius au dessus du niveau pré-industriel », cet objectif à s’efforcer d’atteindre étant sans doute le seul apport positif de cette conférence. Sauf que les résultats tangibles de la conférence de Vancouver montre encore une fois qu’en cette matière il y a loin de la coupe aux lèvres n’en déplaise au dirigeant d’Équiterre, le grand allié du Conseil du patronat au sein de SWITCH et le grand soutien des Libéraux fédéraux et québécois au sein du mouvement environnemental.


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Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

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La crise des réfugiés et des guerres de Syrie
Le cancer moral et politique de la gauche québécoise

Où est la solidarité du Québec

Sans compter les centaines de milliers de morts, blessés et torturés générés par les guerres syriennes, sur une population totale de 22 millions, près de huit millions de personnes dont des réfugiés intérieurs et près de cinq millions ont quitté le pays. C’est donc dire que plus de la moitié de la population a fui la guerre. Et ça continue de plus belle. La pression conjointe des bombardements et de la vie lugubre des camps a créé une vague sans précédent d’exode vers l’Europe occidentale, surtout vers l’Allemagne et la Suède, ce qui fait sauter sa politique d’accueil au compte-goutte et élever des murs de la honte. Il n’en demeure pas moins que ce sont les zones relativement hors guerre en Syrie même et certains pays limitrophes, particulièrement la Turquie, le Liban et la Jordanie, qui portent et de très loin le fardeau de l’accueil sans la contribution monétaire nécessaire par la prétendue communauté internationale... et pendant qu’un enfant sur neuf dans le monde habite une zone de conflit.


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Le cancer moral et politique de la gauche québécoise

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Rejet partiel mais large de l’entente Front commun — gouvernement
Place à la remobilisation, à la démocratisation... et à la gauche

Contre attaquons

Les votes des assemblées syndicales et des référendums reflètent jusqu’ici soit le rejet soit la confirmation de l’entente entre le Front commun et le gouvernement québécois du 17 décembre par les délégations des diverses fédérations syndicales avant Noël. À la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN), regroupant la large majorité des travailleuses de ces secteurs hors infirmières et hors professionnelles, soit 110 000 des 400 000 membres du Front commun sur 550 000 employés de l’État pour une population québécoise totale de 8.25 millions, tout comme à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), petite centrale hors Front commun regroupant le tiers des enseignantes du primaire et du secondaire, soit 33 000 membres, le rejet est massif.


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Le_rejet

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Des Oscars à l’oléoduc en passant par la forêt boréale et l’immigration
La question nationale resurgit tel « Le revenant »
Migrante

L’acteur Roy Dupuis n’y va pas de main morte à propos de la peinture des Canadiens français dans le film « The Revenant » gagnant de trois Golden Globes et mis en nomination pour 12 Oscars :« 
On les voit à peine pendant le film, mais quand on les voit, c’est pour les montrer comme d’affreux barbares. C’est les Canadiens français qui violent, qui pendent et qui possèdent les esclaves sexuelles. » Du firmament hollywoodien au sous-sol canadien, nouveau coup en bas de la ceinture : Le porte-étendard central de la finance canadienne se déchaîne contre le rejet de l’oléoduc Énergie est par la Communauté urbaine de Montréal au nom de l’unité pendant que son pendant pétrolier de l’Ouest recourt au chantage de la péréquation auquel le gouvernement québécois avait déjà cédé avant de tenter de se reprendre.


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La question nationale -- « Le revenant »

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Que faire après la Conférence de Paris sur le climat ?
Une nouvelle stratégie pour une nouvelle économie

Aux arbres citoyens

Plus l’analyse de l’accord de la Conférence de Paris sur le climat (COP-21) s’approfondit, plus il devient évident que les peuples du monde se sont fait passer un Québec. Les pays du vieil impérialisme ont tendu la main aux pays les plus menacés, en particulier aux micro-pays insulaires, pour se donner comme objectif de tendre à ne pas dépasser 1.5 degré Celsius comme hausse de la température terrestre moyenne. Il n’en fallait pas plus pour créer mille illusions... et mettre la Chine et l’Inde au pied du mur tout en l’isolant de ses alliés tiers-mondistes. Une telle exigence braquera le projecteur sur le rattrapage économique des deux pays les plus peuplés du monde dans le cadre du paradigme néolibéral tout en dispensant le vieil impérialisme de leur venir en aide. Cette poussée exige une forte consommation de charbon, la moins chère des sources d’énergie, alors que la responsabilité historique du marasme climatique ne leur revient nullement.


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Une nouvelle stratégie pour une nouvelle économie

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L’opposition à l’accord entre le gouvernement et le Front commun
Mobiliser à fond ou rester sur la clôture du post-mortem

Banderole Mains rouges 2


Suite au rejet de l’entente pourrie entre la direction du Front commun et le gouvernement par plus des deux tiers des déléguées de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, la plus importante composante du Front commun, le 22 décembre dernier, au même moment où la direction de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) représentant le tiers des enseignantes du primaire-secondaire faisait de même, il est devenu impossible pour qui se dit de gauche de ne pas la rejeter et la dénoncer. Pourtant la direction de Québec solidaire s’y refuse encore. Il a même fallu attendre le 12 janvier pour que la principale composante de l’aile gauche Solidaire, dont l’organe est Presse-toi-à-gauche, s’y résigne... mais est-ce vraiment le cas ?


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Mobiliser à fond ou rester sur la clôture du post-mortem

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Contre l’entente pourrie, la gauche syndicale enfin se mobilise
Lutte commune organise une campagne « Non à l’entente »

Appel de la jeune révolutionnaire

Les grands médias minimisent le refus de l’entente par les déléguées de la FSSS et par la direction de la FAE tout en soulignant les déclarations de la CSN et de la CSQ affirmant que son acceptation n’aurait rien à voir avec la lutte contre l’austérité. Même les médias de gauche, au 8 janvier, gardent le silence (L’Aut’Journal) ou même penchent du côté de la direction du Front commun (Presse-toi-à-gauche). Quant à Québec solidaire, y compris sa gauche syndicale, c’est motus et bouche cousue. Heureusement, les résistants, représentant environ un bon tiers sinon davantage du secteur public et parapublic québécois si on inclut les quatre syndicats de la FSE-CSQ ayant dit non dont ceux de Québec et Sherbrooke et une imprécise dissidence à la FNEEQ peuvent compter sur la gauche syndicale organisée dans Lutte commune.


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La gauche syndicale enfin se mobilise et s'organise

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Front commun, entente pourrie et lutte anti-austérité
À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant

Passion et compression 09-12-2015 13-01-02

Comme on l’apprenait juste avant Noël, les déléguées de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, toutes catégories confondues y compris les infirmières de la FSSS contrairement à ce que Radio-Canada laissait comprendre, ont rejeté environ aux deux tiers l’entente négociée entre le Front commun et le gouvernement. On peut parier que les fondements de ce refus sont les bas salaires majoritairement des femmes et leurs conditions exécrables de travail. Même la direction de la FSSS ne recommandait pas de la ratifier malgré l’insistance de la direction de la CSN lors de la réunion. Hors Front commun, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) recommande aussi le rejet d’une proposition similaire. Et l’APTS, regroupant les techniciennes et professionnelles de la santé, reste insatisfaite de ce que lui propose le gouvernement au niveau sectoriel. Rien n’est donc joué. Environ le tiers des syndiquées du secteur public ne suit pas la cadence des directions syndicales à la remorque du gouvernement. Qui dit que les syndiquées des autres fédérations, constatant ce début de rébellion, ne s’y joindront pas.


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À la gauche Solidaire de se grouiller le cul, maintenant

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 À la veille d'une grève générale marquant un saut qualitatif
Le grand coup fourré de la haute direction du Front commun

La dictature démocratique 17-11-2015 12-12-47

Ça y est, la collusion du gouvernement Couillard et de la haute direction du Front commun vient de rentrer dans le corps d'une mobilisation naissante. Après le ratage du Printemps 2015, la mobilisation commençait à décoller et allait vers un saut qualitatif lors de la grève générale déjà votée pour les trois premiers jours de décembre. Pour ce faire, invitée par la partie patronale qui a bougé d'un demi-pas, la tête de la bureaucratie syndicale a fait un tarabiscoté salto arrière jetant de la poudre aux yeux dans ses propres rangs, ajoutant à la démobilisation de l'annulation de la grève générale, sans bien sûr l'accord d'aucune assemblée générale locale, régionale ou nationale, le tout en bombant le torse. Comme coup fourré, on ne fait pas mieux. Tout en s'insultant publiquement, les deux compères doivent trinquer derrière des portes closes... tout en craignant quelque peu la réaction de la base syndicale.

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Flottement du front commun

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Radier les cibles du GIEC du programme Solidaire ou les diminuer
Une capitulation anti science vers la catastrophe climatique

Monsieur au large sourire  24-09-2011 14-24-03

Les partisans soit de la radiation des cibles du GIEC du programme Solidaire (Gouin) en faveur de belles phrases loin de tout engagement concret soit de leur diminution (
Capitale-nationale) invoquent la proximité de l'échéance 2020 qui les rendrait irréalisables. D'autres, pour gagner du temps, avancent que les décisions du prochain Conseil national portent non pas sur le contenu des propositions mais uniquement sur les sujets que le congrès du printemps devra prioritairement prendre en considération d'où son caractère « technique » et non pas politique... ce qui en plus justifierait de ne pas tenir de préparatoire assemblée générale des membres. Comme si pour la préparation d'un repas, le menu serait sans importance.


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Une capitulation anti scientifique vers la catastrophe

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Processus de révision du programme de Québec solidaire
Forte pression pour le ralliement au marché du carbone

Des mêmes attaques - les mêmes luttes 02-04-2015 14-18-26


À sa « réunion extraordinaire tenue le 21 septembre 2014 », le Comité de coordination nationale a mandaté « la Commission politique d’effectuer la mise à jour du programme sur la question de l'environnement, plus particulièrement le point sur la lutte aux changements climatiques. » Cette pression s'est muée en deux des quatre demandes prioritaires de révision du programme dont la liste sera établie au Conseil national de la fin novembre en vue d'une décision finale au congrès du printemps prochain. Pour bien se faire comprendre, la circonscription électorale de la porte-parole députée réclame d'éliminer tout objectif quantitatif pour la réduction des gaz à effet de serre (GES). En ce qui concerne le marché du carbone dont le Québec est à l'avant-garde, deux instances, l'une régionale l'autre universitaire, réclament soit d'en rediscuter ou carrément de l'accepter.


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Forte pression pour le ralliement au marché du carbone

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En pleine effervescence syndicale contre l'austérité
À la veille de l'échec de la Conférence sur le climat
Après des élections révélant un peuple québécois restant à gauche
Qu'attend Québec solidaire pour appeler à la grève sociale ?

Grève sociale printemps 2015


L'automne passe du chaud au froid et vice-versa. Le vote du Front commun pour la légale grève tournante de trois jours en octobre et novembre et celle nationale de trois jours au début décembre a été fort et généralisé. La préparation de la Conférence climatique de Paris s'enlise dans un projet d'accord loin du compte et multipliant les désaccords. L'élection majoritaire des Libéraux provoque soulagements et flottements d'espérance sceptique, mais avec un NPD restant bien implanté dans le Québec francophone, ce qui requiert de pousser à la roue. Les yeux braqués sur le débat parlementaire québécois, la direction de Québec solidaire se conforte dans un mélange d'abstention, de silence et d'attentisme. Si la lutte sociale contre l'austérité et celle contre les gaz à effet de serre (GES) ne l'émeuvent pas malgré la prochaine atteinte de leur paroxysme, la perspective d'accord électoral avec le PQ de PKP continue de la titiller malgré les avertissements des congrès.


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Qu'attend Québec solidaire pour appeler à la grève sociale 

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Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

École à bout de bras


Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.

Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.



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Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale

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À la veille de la Conférence de Paris sur le climat, Québec solidaire capitule

Notre terre - notre bien commun

Peut-être avez-vous lu le communiqué de presse de Québec solidaire du 30 septembre concernant « ...la cible de réduction des émissions de GES ». Le problème de ce communiqué c'est que les cibles du programme de Québec solidaire n'y figurent nullement et qu'au contraire on cautionne la cible de 20% du gouvernement sous couvert de le critiquer parce qu'il ne prend pas les moyens de l'atteindre. Il y a de limites à la recherche éperdue de « consensus » jetant aux poubelles le programme du parti.


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COP21 -- Québec solidaire capitule

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Le prolétariat : encore en mesure de renverser le capitalisme?

Ensemble pour un monde meilleur 26-01-2008 17-57-35


Une correspondante en doute :

Difficile en Amérique du nord ou la classe moyenne vit encore fort bien ma foi. En Europe, c’est un peu différent…il y a pas mal de disparités d’un pays à l’autre mais dans l’ensemble les salaires sont plutôt faibles et la classe moyenne n’en est pas vraiment une (80% de la population française gagne moins de 2000 euros je crois bien.) Une prof en Italie que je connais gagne vraiment un salaire de misère (1300 euros environ). Peut-être que l’espoir viendra de pays asiatiques ou la main d’œuvre se compte encore par millions….

Trop lapidairement, je lui répondais : La révolution ne se conjugue pas au prorata de la misère du prolétariat mais de sa conscience… ce que ne confirme pas la tragédie grecque sans toutefois l'infirmer comme elle me le fit remarquer. La grande brutalité des mémorandum y est beaucoup dans l'intense mobilisation du peuple grec, du moins jusqu'en 2012, puis de la rapide ascension électorale de Syriza depuis lors. La dialectique du facteur subjectif et du facteur objectif est particulièrement complexe et exige un recours à l'histoire, surtout celle des luttes de classe. Au-delà des histoires nationales, qu'on ne peut jamais escamoter en politique réellement existante, se dégage un fil de plomb commun qui explique la constipation révolutionnaire du prolétariat depuis la conclusion de la Deuxième guerre mondiale.

Pour lire le texte complet :
le prolétariat