hydrocarbures
24/03/24 /14:50 /
La grande illusion de la rentabilité des énergies renouvelables
Une stratégie de baisse des GES ne sortira pas du processus des COP
Un militant écosocialiste bien connu de Grande-Bretagne, Alan Thornett, vient de publier une lettre d’opinion dans la revue Climate and Capitalism intitulé « Les critiques de la gauche dénoncent la COP28, mais n'offrent pas d'alternative » qui affirme d’entrée de jeu : « Bien qu'elle se soit tenue à Dubaï, dans les Émirats arabes unis (EAU), sixième producteur de pétrole au monde, et qu'elle ait été présidée par un haut responsable du secteur pétrolier dont le lobby des combustibles fossiles est le plus important jamais vu lors d'une conférence COP, la COP28 a été un événement étonnamment productif. » Puis d’étaler toute une série de décisions et de déclarations de cette COP et de précédentes qui annonceraient le déclin des hydrocarbures et leur remplacement par les énergies renouvelables. Ce diagnostic étonnant rejoint celui du représentant démissionnaire des ÉU aux COP, John Kerry, qui croit que « [la COP28 de] Dubaï était passionnante et vraiment différente. À Paris, nous avons dû nous résoudre à ce que chaque pays rédige sa propre contribution déterminée au niveau national - un engagement à ne faire que ce qu'il voulait faire. Certains ont fait quelque chose. D'autres non. Mais à Dubaï, nous avons réussi, aux petites heures de la nuit, à faire en sorte que les gens signent la transition vers l'abandon des combustibles fossiles. »
Pour lire le texte complet :
La grande illusion de la percée des énergies renouvelables
Une stratégie de baisse des GES ne sortira pas du processus des COP
Un militant écosocialiste bien connu de Grande-Bretagne, Alan Thornett, vient de publier une lettre d’opinion dans la revue Climate and Capitalism intitulé « Les critiques de la gauche dénoncent la COP28, mais n'offrent pas d'alternative » qui affirme d’entrée de jeu : « Bien qu'elle se soit tenue à Dubaï, dans les Émirats arabes unis (EAU), sixième producteur de pétrole au monde, et qu'elle ait été présidée par un haut responsable du secteur pétrolier dont le lobby des combustibles fossiles est le plus important jamais vu lors d'une conférence COP, la COP28 a été un événement étonnamment productif. » Puis d’étaler toute une série de décisions et de déclarations de cette COP et de précédentes qui annonceraient le déclin des hydrocarbures et leur remplacement par les énergies renouvelables. Ce diagnostic étonnant rejoint celui du représentant démissionnaire des ÉU aux COP, John Kerry, qui croit que « [la COP28 de] Dubaï était passionnante et vraiment différente. À Paris, nous avons dû nous résoudre à ce que chaque pays rédige sa propre contribution déterminée au niveau national - un engagement à ne faire que ce qu'il voulait faire. Certains ont fait quelque chose. D'autres non. Mais à Dubaï, nous avons réussi, aux petites heures de la nuit, à faire en sorte que les gens signent la transition vers l'abandon des combustibles fossiles. »
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12/06/16 /16:26 /
Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada
Mais l’alternative aux hydrocarbures reste le parent pauvre
Ce printemps, les plus importants partis se réclamant de la gauche tant au Québec qu’au Canada ont tenu leurs congrès. Ni la direction du NPD ni celle de Québec solidaire n’avaient souhaité que la question climatique, en mode radical, se pointe au rendez-vous. Les membres de ces partis en ont jugé autrement. Si le débat au congrès d’Edmonton en avril, centré sur la question des oléoducs charriant du pétrole bitumineux, a connu une résonance médiatique inattendue, celui au congrès de Montréal à la fin mai, centré sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur les marché/taxe carbone, a subi un enterrement médiatique de première classe allant des monopoles médiatiques à la presse internet de la gauche Solidaire. En découle que la tâche première de l’heure de la gauche radicale et anticapitaliste consiste à « faire sauter le verrou médiatique » au Québec et à l’orienter au Canada vers l’alternative au pétrole bitumineux.
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Mais l’alternative aux hydrocarbures reste le parent pauvre
Ce printemps, les plus importants partis se réclamant de la gauche tant au Québec qu’au Canada ont tenu leurs congrès. Ni la direction du NPD ni celle de Québec solidaire n’avaient souhaité que la question climatique, en mode radical, se pointe au rendez-vous. Les membres de ces partis en ont jugé autrement. Si le débat au congrès d’Edmonton en avril, centré sur la question des oléoducs charriant du pétrole bitumineux, a connu une résonance médiatique inattendue, celui au congrès de Montréal à la fin mai, centré sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur les marché/taxe carbone, a subi un enterrement médiatique de première classe allant des monopoles médiatiques à la presse internet de la gauche Solidaire. En découle que la tâche première de l’heure de la gauche radicale et anticapitaliste consiste à « faire sauter le verrou médiatique » au Québec et à l’orienter au Canada vers l’alternative au pétrole bitumineux.
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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada
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09/10/15 /13:45 /
Front commun, austérité et pétrole
Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale
Jeudi le 1er octobre, pour la quatrième fois depuis le printemps, 35 000 parents, enfants et institutrices de partout au Québec ont fait la chaîne pour « protéger leur école ». Samedi, le 3 octobre, environ 30 000 syndiquées du Front commun et quelques alliés ont manifesté en soutien à leurs revendications dans le cadre de la Convention collective du secteur public. Tant les rangs des syndicats hors Front commun que ceux des associations étudiantes, qui ont astucieusement déployé une bannière géante vue du haut des airs réclamant une grève générale, et ceux des groupes populaires étaient très clairsemés.
Finalement, dimanche le 4 octobre, quelques centaines de personnes, 300 selon Radio-Canada, dont beaucoup de personnes autochtones sont venues manifester à Montréal pour réclamer une enquête publique à propos des 1200 femmes autochtones et inuit disparues ou tuées depuis 30 ans, soit l'équivalent, de dire la représentante de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de 8 000 Québécoises ou de 30 000 femmes canadiennes. Mais il n'y avait pas beaucoup d'accointances entre les bases sociales de ces trois rassemblements, les uns n'étant pas généralement présents aux manifestations des autres, toutes proportions gardées.
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Trois manifs, trois solitudes qui ont soif d'une grève sociale