La COP15 de Montréal sur la biodiversité face à la sixième grande extinction
Protéger 30% des terres et océans ou 100% avec les peuples autochtones ?

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Après que l’été dernier la Chine eut déclaré forfait pour cause de covid, la COP15 sur la biodiversité fut transférée à Montréal, lieu de son secrétariat permanent. Elle se tiendra du 7 au 19 décembre. Cette COP est beaucoup moins médiatisée que celle sur le climat quoique la catastrophe en cours qu’elle est sensée combattre, la sixième grande extinction, est de même ampleur. La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES selon son acronyme anglais), l’équivalent du GIEC onusien sur le climat, avait fait un rapport percutant sur le sujet (IPBES, Un taux d’extinction des espèces  « sans précédent » et qui s’accélère, mai 2019).


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La COP15 de Montréal sur la biodiversité face à la sixième grande extinction

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L'« intégrité territoriale » contre les nations autochtones et inuit
Bourde de PKP et silence Solidaire qui en disent long


Femmes autochtones au tambour 04-10-2015 16-54-35
C'est bien connu, pour les nationalistes en général et pour le Parti québécois en particulier, la sacro-sainte intégrité territoriale est inviolable. Sur ce principe nationaliste, l'inculture de PKP est sidérante. C'est pourquoi la reconnaissance du droit à l'autodétermination par les nationalistes se fige toujours aux frontières définies selon l'histoire fantasmée par le mythe de la nation idéalisée. Le PQ décroche de plus en plus de la réalité depuis qu'en désespoir de cause il s'est donné une direction carrément à droite qui prétend tenir, comme opposition, un discours de gauche... parfois hésitant.

Pour les internationalistes, les frontières nationales sont à défendre contre l'impérialisme oppresseur, y compris sa cinquième colonne anglo-municipale, mais sont à remettre en question vis-à-vis son propre impérialisme anti-autochtone et inuit. En découle que le droit à l'autodétermination des nations autochtones et inuit, avéré en 1985 par le gouvernement du Québec, devrait reposer sur la possibilité de l'indépendance pour un territoire reconnu tout comme le Québec veut la même reconnaissance de la part du Canada. C'est à propos de ce principe internationaliste que tergiverse Québec solidaire.



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PKP et autochtone