Colombie britannique


La crise politique canadienne muera en crise existentielle
Le désarroi des Libéraux et la division des provinces en sont le début

ACEUM

 
La crise politique canadienne ne fait que commencer. L’alliance Libéral-NPD était chambranlante depuis longtemps face à la nette dominance des Conservateurs dans les sondages. Le NPD, percevant que cette alliance l’entraînait dans les bas-fonds électoraux, l’a rompu formellement pour mieux la préserver à la pièce dans l’attente de bons sondages résultant de sa nouvelle tactique… mais les récents rebondissements précipitent la rupture. Puis vint la victoire de Trump qui ébranla les gouvernements du Canada jusqu’au tréfonds tout en créant l’illusion que la parenté idéologique Conservateur-Républicain amoindrirait le mal. Puis en rajouta le coup de massue de la menace de hausse des tarifs de 25% pour les deux partenaires de l’ACEUM accompagné de l’humour noir du cinquante-et-unième état pour tourner le fer dans la plaie. Le coup fourré de la ministre des Finances précipite les évènements. Le remaniement ministériel n’est que cosmétique. Il faut s’attendre à une élection au plus tard ce printemps.


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La crise politique canadienne muera en crise existentielle


Luttes autochtones au Canada Chronique d’une occasion manquée de combiner droits autochtones et justice climatique

westuweten chefs traditionnels

La flambée de barrages qui a éclaté au Canada au début de 2020 pour contrer la construction d’un gazoduc traversant des terres autochtones en Colombie britannique a ravivé des luttes de vieille date de communautés qui auraient pu être rejointes, dans leur combat, par tous ceux et celles qui se mobilisèrent massivement quelques mois plus tôt pour la défense du climat. Mais cette quasi-coïncidence des mobilisations ne s’est guère traduite par leur conjonction, alors que d’évidence l’objet de récrimination récurrent des premières nations, l’exploitation de combustibles fossiles, fait figure de principal responsable du réchauffement climatique.

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Bonhomme - Canada - Écorev


Le Canada et le Québec en pleine crise économico-politique
La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation
(plus les six textes complémentaires)


Manif westuwetsen Michel Pilon 1


La lutte des Wet'suwe'ten et de leurs alliés comporte un paradoxe. Le nombre de gens mobilisés, quelques milliers en tout et partout, est très loin du demi-million de la grande manifestation Greta Thunberg de Montréal mais ses effets sociaux-politiques sont plusieurs ordres de grandeur plus élevés. Pourquoi ? Pour reprendre une expression de Greta Thunberg, « ils/elles ont osé » s'attaquer frontalement à deux piliers mythiques de l'économie du Canada, soit l'extraction de ressources naturelles dont aujourd'hui les hydrocarbures sont le noyau dur et au système de transport à longue distance, crucial dans ce grand pays longitudinal de régions mal arrimées chacune sollicitée par le géant étasunien et dont le rail reste l'épine dorsale. Il n'en reste pas moins que le faible nombre de la militance aux blocages, et même en appuie par des manifestations sporadiques surtout à Toronto, Victoria et Vancouver, et dans une moindre mesure à Winnipeg, Edmonton, Régina, Halifax, Montréal et quelques autres endroits, est le tendon d'Achille de cette mobilisation. Elle doit sa résilience, rendue à deux semaines, à la peur bourgeoise de l'ampleur de la réaction autochtone soutenue par une re-mobilisation massive du mouvement climatique très remontée contre les hydrocarbures et très conscient du rôle d'avant-garde de protecteur de la terre-mère joué par les autochtones.


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La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation plus ajouts


L'échec flagrant du marché/taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec
Le capitalisme vert du trio tarif/auto électrique/BECCS mène au néo-fascisme


Manif étudiante climat avec drapeau Québec vert


Le 17 mai dernier, environ deux mille jeunes des écoles secondaires de Montréal et une poignée d'alliés, prenant de l'avance sur les rassemblements semblables de la semaine suivante en Europe, manifestaient (album de photos) pour enjoindre le gouvernement caquiste à secouer ses puces afin de se doter d'un plan climat à la hauteur de ce que le GIEC-ONU juge indispensable soit - 50% de GES net d’ici 2030 et -100% d’ici 2050. Le contenu des affiches de la manifestation traduisait une grande émotion, parfois une radicalité idéologique (« changer le système, pas le climat ») et très rarement une revendication. Le contingent Solidaire, à part la menace de faire « barrage politique », n'en avait aucune à proposer. Attendre de la CAQ, un parti ultra-libéral et discriminatoire, au point même de le courtiser et d'en devenir membre, ou de l’hypocrite gouvernement pétrolier canadien, un plan de transition à la hauteur voulue relève de la chimère et de la tromperie... à moins de se contenter de mesures pointues minimalistes pour sauver la face.


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L'échec flagrant du marché et taxe carbone de la Colombie britannique et du Québec