décroissance


Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg
Lucide, sans pessimisme, la militance dresse le bilan des luttes

Festival décroissance

 
On connaît l’organisation citoyenne Mobilisation 6600 du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal pour sa lutte acharnée pour la transformation en parc nature de l’immense friche L’Assomption, assemblage contigu de plusieurs composantes (l’ancienne cour de triage du CN devenue une mini-forêt poussant à travers les rails, l’ancienne usine Canadian Steel Foundries achetée par Raymond Logistique qui a rasé la forêt naissante pour une plateforme de containers, la « forêt Steinberg » devenu emboisée depuis longtemps avec ses milieux humides vestiges du ruisseau Molson et le petit boisé Vimont devenu la forêt enchantée des enfants).


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Le Festival de la décroissance conviviale dans la forêt Steinberg



En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance? »
La décroissance, quelle décroissance : Privation ou «buen vivir»?

American way of life


Se basant sur le triptyque du professeur Yves-Marie Abraham de HEC, « 
produire moins, partager plus et décider ensemble », le professeur de l'UQÀM Éric Pinault (2020, une année de décroissance ?, Le Devoir, 13/02/21) réfute l'ancien ministres des Finances du dernier gouvernement du PQ, Nicolas Marceau, plaidant un meilleur statu quo de consommer mieux pour éviter le paralysant fatalisme engendré par la peur catastrophiste. Éric Pinault rejette l'idéologie dominante du « développement ''durable'' permett[ant] de concilier la préservation de l’environnement et la croissance économique, [faisant] que le motif de profit et le désir de protéger la planète aillent main dans la main ». En plein dans le mil. La décroissance est nécessaire et elle n'a rien à voir avec la récession capitaliste, encore moins celle de la pandémie, imposée au 90% les moins nantis d'autant plus que même la croissance du capitalisme néolibérale conduit elle-même à plus d'inégalités et de pauvreté. Pour arriver à « partager plus », il faudrait, selon Éric Pinault, « décider ensemble » comme le fait le Front commun pour la transition énergétique représentant « environ 1,8 million de Québécois et Québécoises ».


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En marge de l'article d'Éric Pinault « 2020, une année de décroissance »


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Budget carbone du Québec selon l’IRIS
Quel danger de décroissance économique ?

 
Deux enfants

Sur la base du concept de « budget carbone » bien vulgarisé, la brève note de recherche de l’IRIS (Le budget carbone du Québec, décembre 2013) démystifie la bonne performance du Québec en termes d’émission de gaz à effet de serre (GES).  Les émanations de GES québécoises par habitant, certes sensiblement inférieures à celles des ÉU et du Canada, sont bien supérieures à la moyenne mondiale et même à celle de l’Union européenne.  Surtout, nos émanations de GES sont bien au-delà de la quote-part québécoise qu’il faudrait respecter pour que le réchauffement climatique ne dépasse pas de deux degrés centigrades le niveau préindustriel (il le dépasse déjà de presque un degré).  C’est, selon le GIEC, le seuil maximum à ne pas franchir (plusieurs scientifiques pensent qu’il serait plutôt de 1.5 degré) pour que les rétroactions ne créent pas un emballement incontrôlable qui pointe déjà le bout du nez sous forme de phénomènes climatiques extrêmes dont l’un n’attend plus l’autre. 

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Budget carbone du Québec selon l'IRIS