« Garderies subventionnées : priorité aux citoyens québécois, dit Legault »
La CAQ applique la « préférence nationale » du parti de Marine Le Pen

Garderies enfants

Le titre ci-haut de l’article de Radio-Canada aurait bien pu être « La CAQ fait sienne la politique de « préférence nationale » du Rassemblement national de Marine Le Pen. Le Premier ministre du Québec qualifie de « gros bon sens » sa « politique de faire appel du jugement ordonnant au gouvernement de permettre aux demandeurs d’asile d’accéder aux centres de la petite enfance (CPE) et aux garderies subventionnées. » Avec le temps, on se rend compte que la CAQ ne fait pas bon ménage avec les tribunaux qui défendent soit le droit des peuples autochtones pour prendre en mains leurs services pour l’enfance en difficulté, soit celui de la minorité musulmane pour préserver leur droit de porter le voile pour enseigner, soit de défendre le droit des femmes réfugiées d’avoir accès aux CPE.


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La CAQ est rendue à la « préférence nationale » du parti de Le Pen-1


Malgré un rapport de forces très favorable au Front commun et consorts
Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche

École ensemble

 
Côté éducation, les négociations du secteur public semblent terminées avec l’acceptation à la base de leur convention tant par le Front commun que par la FAE. Elles sont à demi achevées du côté du secteur santé en l’absence d’accord de principe avec la FIQ, syndiquant la grande majorité des infirmières, qui négocie isolée loin de l’attention médiatique et, semble-t-il, de toute perspective de mobilisation. Rappelons que le secteur santé, contrairement à celui des l’éducation, est cadenassé par la loi des services essentiels qui a mené
au maintien de 70% à 100% des services de ce secteur.  On en déduit qu’en l’absence de mise au défi de cette loi, ce qui entrainerait inévitablement une loi spéciale et puis Dieu-sait-quoi, la relative inefficacité de la grève dans la santé a fait du secteur de l’éducation le fer de lance du rapport de forces du secteur public.  


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Défaite syndicale sans victoire patronale faute d’unité et d’aile gauche
 


L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux
Plus d’immigration, moins de problèmes… si on les accueille et intègre

Racisme ici et ailleurs

 
La CAQ casse du sucre sur le dos de l’immigration depuis qu’elle existe. C’est dans ses gênes venant de l’ADQ. Elle vient de gagner le parti Libéral du Canada à son idéologie identitaire pour les besoins de la cause soit l’incapacité du gouvernement fédéral (et du Québec) de faire face à l’aigue crise du logement
en tête du palmarès inflationniste. Le gouvernement canadien et québécois, pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre à la satisfaction du patronat malgré un relativement haut taux d’emploi tel que jaugé depuis l’an 2000, ont ouvert comme jamais les vannes de l’immigration, cette armée de réserve jadis surtout interne, particulièrement l’immigration temporaire :


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L’immigration, le bouc émissaire universel de tous les maux sociaux


Le budget de l’an 1 : un choc réanimant le débat stratégique en dormance
Le suivisme Solidaire face au PQ à dépasser par le « care » anti-extractiviste

Apartheid Israël


Plus personne, même parmi les fédéralistes les plus acharnés, ne conteste la viabilité économique, et par ricochet budgétaire, d’un Québec indépendant. La différence de performance économique par rapport à l’Ontario n’est plus ce qu’elle était… même si la raison en est plutôt la sous-performance ontarienne. Y aurait-il une perte nette de revenus suite à la disparition de la péréquation ? Le gain à peu près équivalant d’effacement des dédoublements du nouveau budget de l’an 1 du PQ est sans doute quelque peu tiré par les cheveux : la différence n’aurait rien de dramatique. La démonstration d’une dette nationale relativement avantageuse par rapport aux autres pays du G-7 ou de l’OCDE est convaincante. La proportion de la dette fédérale moins importante que celles de la population ou du PIB est compatible avec l’apport relatif du Québec aux revenus ou aux dépenses fédérales. Même si certaines critiques du pro forma budget de l’an 1, c’est-à-dire toute chose étant égale par ailleurs, peuvent être pertinentes, on reste dans les marges.



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Le budget de l’an 1 un choc réanimant le débat stratégique en dormance


On dit dans les gares de France qu’un train en cache un autre
Au Québec, la défaite cinglante de la CAQ cache l’échec Solidaire

jean-talon-candidats


Le reniement de la promesse du tunnel entre Québec et Lévis est loin de constituer le fond de la défaite électorale de la CAQ dans la circonscription de Jean-Talon. Quoique la promesse-phare reniée n’y est pas pour rien, son rétablissement à la va-vite inspirée par la panique annonce plutôt un double reniement tellement ce projet est insensé tant écologiquement qu’en termes affairistes coût-bénéfice. Ont aussi joué un rôle dans la défaite cinglante l'’arrogance de la CAQ depuis les dernières élections :


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Au Québec, la défaite cinglante de la CAQ cache l’échec Solidaire - corrigé

Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, une erreur suicidaire ?
Il y faudrait une résurrection de la lutte pour l’indépendance écosocialiste

Climat change


Dans l’extrait de son livre publié par la revue québécoise Actualité, Francine Pelletier fait le constat que la jeunesse québécoise non seulement rejette de plus en plus fortement l’option indépendantiste mais aussi tendanciellement la culture québécoise portée par sa langue française en faveur d’un « penchant anglophile ». Le nationalisme québécois, péquiste ou caquiste, est d’abord porté par les gens âgés ou d’un certain âge. On peut penser que pour ces derniers il y a là la nostalgie d’un âge d’or d’un Québec prospère et progressiste qui, cependant, loin de se replier sur soi s’ouvrait au monde. Vient à l’esprit l’impact d’Expo 67. Ce renouveau nationaliste faisait le ménage du vieux nationalisme canadien-français assis sur la religion et la tradition tout en ayant soin d’en préserver et enrichir la culture s’exprimant essentiellement en français.


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Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, est-ce une erreur su...idaire


L’approfondissement sans limite de l’identitarisme nationaliste par la CAQ
Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française

Trudeau et Legault dégagez


L’affaire du Chemin Roxham est brandie plus que jamais par la CAQ dans le scénario traditionnel de la lutte contre Ottawa avec comme allié non seulement le PQ et le Bloc mais aussi le parti Conservateur canadien qui rallie tout ce qu’il y a de réactionnaire tant au Québec qu’au Canada anglais. Cette nouvelle foire d’empoigne fait suite au coup en bas de la ceinture de l’alliance Libéral-NPD à la tête du gouvernement canadien, toujours prête à prendre le Québec en souricière, qui a envoyé dans les pattes du Québec une
Quebec basher comme représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie. Cerise sur le gâteau, celle-ci avait critiqué les manifestations canadiennes contre le gouvernement iranien comme visant les femmes portant le voile. Ainsi va l’hypocrisie centriste et centre-gauche canadienne.


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Après la prise en otage de la laïcité, c’est le tour de la langue française

Quelques réflexions sur le bilan Solidaire de la campagne électorale
L’électoraliste « bonne gouvernance » a fait le jeu du PCQ et du PQ



QS manif


 « …l’importance capitale qu’aura eue la pandémie sur celle-ci, et ce à plusieurs niveaux. […] Il faut tout de même se questionner sur ce qui a permis l’émergence aussi rapide de ce parti de droite [PCQ] »

Malgré sa mauvaise campagne, la CAQ a pu quelque peu accroître son score électoral, mais de beaucoup son nombre de députés par la magie le système de vote unilatéral à un tour, grâce à son bilan pandémique jugé positif par la majorité francophone. Québec solidaire (QS) n’a pas su, d’un, critiquer sa gestion « sauver l’économie » aux dépens de la population à commencer par les « travailleuses essentielles » dont une forte proportion de personnes racisées, une des pires performance parmi les provinces canadiennes; de deux, lui opposer une stratégie dite covid zéro mobilisant population et lieux d’hébergement et faire cesser toute activité non essentielle, ce qui était la stratégie la plus efficace jusqu’à la généralisation de la vaccination, puis imposer le maintien du masque dans les lieux publics fermés, et l’obligation de la ventilation des bâtiments.


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Quelques réflexions sur le bilan Solidaire de la campagne électorale


Ne tirant aucune leçon de sa stagnation électorale assimilée à une victoire
QS persiste à taire son alternative se contentant d’improvisations ad hoc

QS - fanions dans manif


Heureuse d’avoir résisté à l’inexistante vague caquiste (Marc Bonhomme, Élections Québec : Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure, Presse-toi-à-gauche, 11/10/22) et d’avoir obtenu par la peau des fesses le plus grand nombre de votes, mais moins qu’en 2018, après la CAQ, la direction Solidaire a finalement adopté le mot d’ordre électoral de la CAQ soit « continuons » comme si de rien n’était. Faut-il s’étonner que la direction ne convoque pas un Conseil national bilan électoral avant le congé des Fêtes ? Réalise-t-elle que le PQ lui doit sa quasi-résurrection ? La présente visibilité du PQ est essentiellement due à deux bêtises Solidaire durant les élections. La première est celle de la candidate Solidaire dans Camille-Laurin qu’il a fallu faire démissionner ce qui a valu au chef péquiste sa victoire laquelle autrement aurait été vraisemblablement celle du député sortant de la CAQ. (N'est-ce pas d’ailleurs la seule défaite caquiste ?) La deuxième, de loin la plus importante, a été l'abandon au PQ de la promotion de l'indépendance ce qui lui vaut d'être perçu comme le chef de file sur cette question stratégique ce qu'a renforcé sa prise de position sur le serment au roi.


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Ne tirant aucune leçon de sa stagnation électorale assimilée à une victoire



Le dogme que le recentrage est payant électoralement est faux
Le recentrage à la Solidaire c’est renoncer à l’indépendance de gauche

Moins de banquiers, plus de banquises


 Le dogme électoraliste que le recentrage est payant électoralement est faux en tant que dogme. En pratique la corrélation entre recentrage du message et résultat électoral peut être autant positive que négative car le message électoral du parti se confronte aux messages des autres partis dans le cadre de leurs rapports de forces réciproques et dans une conjoncture donnée. La conjoncture socio-économique actuelle en est une de polarisation dans un environnement de crises multiples se renforçant l’une l’autre annonçant une plongée dans l’abîme. L’électorat qui ressent et perçoit cette réalité cherche une réponse politique pour s’en sortir ce qui l’amène à rejeter les traditionnelles réponses politiques centristes qui perpétuent un statuquo balançant de droite à gauche au gré du rejet du gouvernement en place. On peut affirmer qu’il en est ainsi et de plus en plus depuis le début de ce siècle.

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Le dogme que le recentrage est payant électoralement est faux


Élections Québec : Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure
La centriste campagne Solidaire, malgré son programme, a plié face à la droite

Notre vie plus que votre économie



 
Partis
CAQ
Libéraux
Solidaires
PQ
Conservateurs
2018
37% -- 74
25% -- 31
16% -- 10
17% -- 10
1% -- 0
2022
41% -- 90
14% -- 21
15% -- 11
14% -- 3
13% -- 0


Il n’y a pas eu de vague caquiste — les votes de la CAQ n’ont augmenté que de 3.5 points de pourcentage — mais un dispersement du majoritaire vote anti-CAQ, soit 59%, sur quatre parties à peu près à parts égales ce qui a fortement accentué le biais du vote uninominal à un tour au bénéfice de la CAQ et des Libéraux et aux dépens surtout des Conservateurs et du PQ. Les conséquences en sont que le parti des francophones les moins instruits, les plus pauvres et hors l’île-de-Montréal (
Sondage Mainstreet, élections Québec 2022, 2/10/22) dirigera avec une confortable majorité contestée par une opposition réduite, divisée et dominée par le parti des anglophones. Pendant que les deux grands partis traditionnels, Libéraux et PQ, se réjouissent de ne pas disparaître malgré des scores en plongée, la CAQ ne paie pas le prix de son persifflage anti-immigrant suivi de creuses excuses calculées et Québec solidaire clame sa victoire d’avoir été le seul parti ayant résisté à la vague caquiste qui n’a pas eu lieu. 

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Élections Québec Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure


Manifestation du 23 septembre pour sortir du pétrole et du gaz d’ici 2030
Des milliers de jeunes sortent la CAQ et disent au PQ et à QS d’aller plus loin

Écologie sans lutte de classe est du jardinage

Dans le cadre des manifestations mondiales pour le climat appelées par Fridays fur Futur de Greta Thunberg, dont de 25 à 30 mille ont défilé à Berlin (Radio-Canada, Manifestations pour le climat au Canada et dans le monde, 23/09/22), environ cinq mille — mon décompte du début de la marche basé sur un défilé durant dix minutes au rythme de 500 à la minute —  dont surtout des jeunes aux études ont marché dans les rues de Montréal (mon album de photos). Le chiffre de quinze mille avancé par les organisateurs m’apparaît nettement soufflé. Quelques autres milliers ont aussi marché dans une douzaine d’autres villes du Québec en particulier la Ville de Québec. Ces manifestations avaient lieu sur un fond de grève de 24 heures pour le climat de 15 000 travailleuses et travailleurs, essentiellement des professeur-e-s de cégeps et des étudiant-e-s employé-e-s, et près de 146 000 étudiant-e-s d’universités et de cégeps.


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Manifestation du 23 septembre pour sortir du pétrole et du gaz d’ici 2030


L’affirmation arrogante du « pragmatisme » de Québec solidaire abandonne au PQ l’affirmation tranquille de l’alternative indépendantiste

Manif-grève 23 septembte


Le porte-parole Solidaire relève le gant que lui a lancé la CAQ en affirmant que la campagne électorale est devenue une lutte à deux. Pourtant les deux sondages post-débat démontrent plutôt que Québec solidaire, Libéraux et Conservateurs sont statistiquement à égalité avec un PQ qui court derrière et pourrait les rejoindre. Québec solidaire a décidé qu’il lui était électoralement rentable de jouer le jeu de la CAQ qui le démonise afin d’inciter l’électorat tenté par les Libéraux et les Conservateurs à voter CAQ pour affaiblir si ce n’est marginaliser Québec solidaire perçu comme une bande de gauchistes. Côté Solidaire, la tactique caquiste est vue comme une accentuation des chances de faire des Solidaires l’opposition officielle. Peut-être aussi pense-t-on, que dans certaines circonscriptions montréalaises multiethniques où la lutte est serrée, telles Verdun, St-Henri-Ste-Anne, Maurice-Richard, Viau — où les candidatures furent choisies par la direction souvent au détriment de candidatures locales — que la tactique caquiste pourrait être inversée au profit des Solidaires afin de regrouper le vote pour rejeter la CAQ identitaire.



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L’affirmation arrogante du « pragmatisme » de Québec solidaire


Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire
Une rencontre ratée de deux peuples opprimés divisés par le fédéralisme

Traumatisme horreur église

Face à la tragédie génocidaire des pensionnats autochtones qui démasque l’hypocrisie mensongère du libéralisme fédéral canadien dont le trudeauisme est le pinacle, en particulier face à la résonnance mondiale de ce crime, le gouvernement fédéral s’est vu contraint d’instaurer un nouveau jour férié. Le 30 septembre 2021 a été la première « 
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ». Le premier ministre Trudeau en a profité pour prendre des vacances, pied-de-nez durement ressenti par la communauté autochtone et qu’il n’aurait jamais osé faire aux vétérans le Jour du souvenir ! Si les provinces « liberal », y compris celles aux gouvernements « progressistes-conservateurs » ont suivi l’exemple fédéral, celles populistes-conservatrices comptant pour la grande majorité de la population canadienne (Ontario, Québec, Alberta, Saskatchewan, Nouveau-Brunswick) ne l’ont pas fait.


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Un jour férié imposé au Canada honteux et récusé par le Québec identitaire


Canada : rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise
Quebec bashing et Settler colonialism détournent d’une stratégique coalition


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Dans le débat sur l’amalgame entre la tuerie terroriste de London et l’islamophobe loi 21, sur l’interdiction du port de signes religieux pour le personnel enseignant et quelques autres postes, l’oppression nationale du Québec, se traduisant en « Quebec bashing », est devenu un leitmotiv pour les unes et un épouvantail à moineaux pour les autres. Même si la question du racisme et celle autochtone pénètrent toutes les pores de l’actualité et que la lutte indépendantiste est en ce moment au frigidaire, celle-ci reste la grande peur de la bourgeoisie canadienne depuis le traumatisme du référendum de 1995. Dans ce contexte, la stratégie médiatique canadienne est de reporter sur le dos de la nation québécoise tous les péchés du Canada dans ces domaines.

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Canada-- rapports tendus entre questions nationales autochtone et québécoise


À la queue leu leu derrière le Plan économique vert (PEV) de la CAQ
Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale

CAQ et environnement égale pas tellement

La stratégie capitalisme vert, avec son rejet des hydrocarbures et sa promotion du tout hydroélectrique y compris pour l’auto solo, déboule sur le Québec comme un tsunami. Elle laisse voir un Québec gagnant, une nouvelle Alberta, dans la perspective d’une nouvelle division internationale du travail assise sur le nouvel extractivisme de l’électricité dite renouvelable se substituant, ou plutôt se superposant, à l’ancien extractivisme des hydrocarbures (Marc Bonhomme,
Au pays du Québec, le capitalisme vert se prépare de beaux jours, Presse-toi-à-gauche, 8/06/21). La gent affairiste fait dorénavant sienne dans l’enthousiasme ce scénario tout hydroélectrique et tout batterie sans renoncer pour autant et pour l’instant, malgré les récentes admonestations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), au supposément combustible de transition que serait le gaz naturel qui remplacerait le charbon allemand (Alexandre Shields, GNL Québec souhaite vendre du gaz en Allemagne, Le Devoir, 22/05/21), en réalité le gaz importé de Russie auquel s’oppose le gouvernement étatsunien.

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Le capitalisme vert pervertit tous les partis de l’Assemblée nationale



Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire
Un antiracisme abstrait se conjuguant à un indépendantisme décroché

QS-CNA manif Joyce Echaquan

Une simple chronologie de l’évolution interne de Québec solidaire vis-à-vis l’antiracisme et l’indépendantisme peut laisser voir une évolution vers la gauche. Cependant cette chronologie ne tient pas compte de leur évolution dans la société auquel le parti s’ajuste dans une perspective électoraliste.

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Évolution de l’antiracisme et de l’indépendantisme de Québec solidaire



En termes de GES, d'étalement, de déficit public, de tarif de transport collectif
Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Fini les hausses, place à la gratuité


Pour le transport en commun, le gouvernement de la CAQ a fait son lit. C'est le train aérien électrique et autonome, dit réseau express métropolitain (REM). Après le REM 1.0 en construction des Libéraux dans l'Ouest du Grand Montréal, c'est l'engagement pour le REM 2.0 de la CAQ dans l'Est de l'Île-de-Montréal avec promesses de REM 3.0 à Longueuil et Laval, de REM 4.0 sur la Rive-Sud et peut-être sur la Rive-nord. Après l'avoir boudé, toutes les municipalités veulent participer à la curée y compris Montréal qui malgré quelques critiques, fait son deuil de la ligne rose. Adieu ou presque métro trop coûteux et surtout les anti-char autobus en voie réservée et tramway. Ainsi se perpétuera le règne du véhicule privé, aujourd'hui à essence et demain hydroélectrique perpétuant l'étalement urbain de tentaculaires et énergivores banlieues de logements unifamiliales et en rangées dévoreuses des meilleurs sols agricoles du Québec.


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Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Au mouvement Impératif français, vaillant défenseur du français comme langue publique commune, mais vacillant à propos du racisme systémique

Couleur qu'on persécute - bis

Il est impératif de reconnaître le racisme systémique c'est-à-dire que le racisme fait système tout comme le sexisme et l'homophobie. Il ne saurait en être autrement dans une société capitaliste où la compétition de tous contre toutes, exacerbée par le néolibéralisme, pousse les personnes blanches ou les homme ou les personnes hétérosexuelles à utiliser leur avantage inhérent, même si c'est simplement par la passivité, dans le « rat race » qu'il soit pour le statut social ou la simple survie économique. Le racisme individuel conscient ou inconscient et le racisme institutionnel trouvent leurs racines dans le sociétal racisme systémique. Il en est ainsi quelque soit les droits affirmés par les chartes et les lois vite ignorés par le comportement réellement existant des employeurs, prêteurs, locateurs et policiers. Au moins à cet égard la raciste loi fédérale des indiens n'est pas hypocrite !


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Au mouvement Impératif français


Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui

Manif étudiante climat avec drapeau

(Présentation pour le webinaire de Socialist Action Canada du premier octobre 2020)
  1. En 1970, la question nationale et la question sociale étaient fusionnées (surtout à Montréal). Les grands « boss » étaient anglais. L'exploité était opprimé et vice-versa. Langue d'affichage, de travail et raison sociale étaient l'anglais.
  2. La « révolution tranquille » prolétarienne (1966-76), dont le zénith fut la grève générale de 1972 avec ses brefs moments pré-révolutionnaires et qui a été préparée par la « révolution tranquille » petite-bourgeoise (1960-1966), a été vaincu par l'hégémonie du petit-bourgeois PQ dont le projet de société était l'édification de Québec Inc. ce qui a momentanément à demi réussi... avec le concours d'Ottawa soutenant par exemple Bombardier et SNC-Lavallin.


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Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui - finale


Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours
Un redressement démocratique pour casser le parti parlementaire

Haine du racisme -- IRIS


La porte-parole Solidaire a publié un article d'opinion dans La Presse sur « Ce que la crise révèle sur les Autochtones ». Après être resté silencieuse à propos de la réouverture des mines situées près des communautés autochtones auxquelles celle-ci s'opposaient, après être resté silencieux à propos de la volonté de ces communautés de contrôler leur déconfinement y compris à Kanesetake où l'entente avec le maire d'Oka n'a pas duré et où il a fallu finalement une mobilisation de blocage pour arriver à une entente, un exemple à promouvoir, la direction de Québec solidaire s'essaie au «damage control» avec un discours sirupeux et ambigu. Cet article ne réclame même pas la fermeture de ces mines rouvertes. Pitoyable.


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Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours


Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



Planète bleue ou bien cuite


Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


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Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030

Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste ?
Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?

Évadez du capitalisme

Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.

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Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste 


Québec : Lendemain de campagne électorale et à la veille d'une campagne climat
Plan transitoire Solidaire capitaliste vert dévoilant une démocratie boiteuse

Solidaire pour la planète



La révolte des gilets jaunes est au départ un rejet de la solution de la crise climatique sur le dos du peuple travailleur à qui on impose ce qui serait au Québec une augmentation directe de la taxe sur l'essence, ou l'équivalent par voie indirecte du marché ou de la taxe carbone, sans une contrepartie anti "char" d'un transport en commun gratuit, fréquent et confortable sur l'ensemble du territoire et pas seulement dans la ville-centre ou entre la banlieue et la ville-centre à un tarif élevé sans système collecteur. Cette révolte condamne tant la taxe carbone du gouvernement Trudeau, qui la combine contradictoirement à la promotion musclée du pétrole bitumineux, que le marché carbone du gouvernement du Québec tant libéral ou péquiste que caquiste. Ces taxe et marché n'ont un air progressiste que parce que mis en évidence par les Trump et Ford, le premier ministre ontarien qui a abandonné le marché du carbone Californie-Québec tout en contestant juridiquement la taxe carbone que le gouvernement fédéral veut lui imposer en compensation.


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Plan transitoire Solidaire capitaliste vert dévoilant une démocratie boiteuse

Élections québécoises où les centres droit et « gauche » s'effondrent
Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière

Transport public à moitié prix


À l'encontre de tous les sondages, le parti de la droite affairiste et identitaire — ce qui n'est pas sans contradiction en ces temps de prospérité toute néolibérale où les gens d'affaires réclament une plus importante main d’œuvre corvéable issue de l'immigration — la paradoxalement nommée Coalition avenir Québec (CAQ) remporte haut la main la majorité parlementaire avec 59% des sièges grâce à 37% du suffrage... et 24% des inscrits car le taux de participation électorale a été historiquement le deuxième plus bas. Le parti réputé normal des gens d'affaires, les Libéraux, qui était au gouvernement depuis 2003, sauf une interruption de 1.5 ans en 2012-2014 suite au Printemps érable que le Parti québécois (PQ) avait opportunément appuyé, a pris une débarque en récoltant le plus bas pourcentage de votes depuis la fondation du Canada (1867), devenant de facto le parti des anglais et des anglophones. Quant au PQ, il voit sa députation chuter des deux tiers en faisant élire le même nombre de députés que Québec solidaire. Il passe de l'opposition officielle à deuxième opposition étant le troisième parti en termes de votes populaires, 1% devant les Solidaires, quoique sa performance à ce niveau soit la pire depuis sa première participation électorale en 1970.


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Le Québec politique se polarise mais ne résiste pas à la vague droitière


Manifestation de 1500 personnes pour le climat dans la campagne électorale
À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue ?

bannière climat élections

Album photos à :
https://photos.app.goo.gl/LLmfvj6kEejZ5APe8



Lors de la manifestation citoyenne à Montréal de 1500 personnes du 15 septembre pour le climat dans la campagne électorale, l’ensemble des mouvements sociaux et des partis politiques s’est déclaré aux abonnés absents à part quelques isolées porteuses de drapeaux pour la CSN et pour Québec solidaire… et la présence de son ancien président peut-être comme témoin d’une époque révolue. Pourtant, les Solidaires, porte-étendard de la cause écologique dans cette campagne, étaient en mesure de mobiliser massivement pour cette manifestation en y convoquant membres et sympathisantes… à condition de prendre congé pour une journée des téléphones de pointage. C’eut été un moyen en or à la fois de souligner la priorité de campagne et de démontrer que Québec solidaire fait de la politique autrement. Un tract et une intervention bien sentie au moins d’un porte-parole aurait pu rappeler que la mise en œuvre du programme Solidaire n’est possible que sur la base d’une mobilisation de grande ampleur au-delà de celle, chacune pour soi, des urnes.

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À Québec solidaire, le parti des urnes se détache-t-il du parti de la rue -


Une campagne électorale à mi-chemin kidnappée par l’identitarisme ?
Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


Coule pas pantoute


Dans cette campagne électorale, les Libéraux sortants traînent leur triste bilan d’austérité extrême, de favoritisme envers les « docteurs », de corruption cachée par l’UPAC et de cyniques surplus justifiant des bonbons à la pelle. La CAQ, le parti d’un seul homme d’affaire, en rajoute tout en soustrayant des revenus, contradiction à la hauteur de son économiste vedette au néolibéralisme extrême qu’elle cache et des candidats ripoux qu’elle doit congédier. Le PQ, quant à lui, attire la racaille islamophobe qu’il doit soit rabrouer soit congédier quand l’évidence
meutière crève les yeux. Ne reste plus que Québec solidaire comme garanti de probité, d’accueil et d’ouverture pluraliste, de générosité populaire (et pour les PME) et de soucis écologique dont témoignent son plan de transition. C’est comme si le trio néolibéral déroulait le tapis rouge à Québec solidaire. Mais voilà qu’en mi-campagne, faute de réfugiées « envahisseurs », le thème de l’immigration se pointe du nez.


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Québec solidaire, meilleur parti mais à côté de la plaque… verte


Impertinente capsule estivale # 1
La sagesse populaire contre le mépris politicien




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On se moque de l’électorat caquiste qui veut le beurre – les baisses d’impôt – et l’argent du beurre – la bonification des services publics. Les Libéraux ne sont pas loin derrière le double langage de la CAQ sauf qu’il le font en deux temps soit les coupes post-électorales puis les demi-bonifications pré-électorales. La variante péquiste consiste à tenir un discours social-démocrate en période électorale puis faire une politique néolibérale entre les élections. On stigmatise, avec raison, la veulerie politicienne qui trompe ainsi l’électorat. Pourtant, l’affaire a deux faces.


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Sagesse populaire contre mépris politicien

La défaite de Martine Ouellet
Le drame d’une femme, le drame d’un peuple


Climat_ouellet



Quand Martine Ouellet s’était présentée à la chefferie du PQ en 2016, j’avais commenté que « Martine Ouellet est la seule indépendantiste réellement existante de par son parti pris pour un référendum dans le premier mandat. Ce qu’on sait moins c’est que son équipe réalise qu’un référendum à froid, sans modification des rapports de forces, va dans le mur. D’où le plan Climat Québec 2030 qui crée un lien consubstantiel entre indépendance, développement économique, écologie et justice sociale J’en concluais qu’il fallait « [m]iser sur l’apport positif de Martine Ouellet en liant indépendance et projet de société » autour de l’axe de la lutte climatique quelque soit les importantes faiblesses de son plan de type capitalisme vert.


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La défaite de Martine Ouellet

Transport collectif électrifié gratuit sur 10 ans pour le « Grand Déblocage »
Une PPP de gauche : une Priotié qui Presse et qui Pogne

Liberté - égalité - gratuité



Comme presque chaque année depuis 25 ans, et comme ça le sera en juillet prochain après une pause en 2017 pour le 375 anniversaire de Montréal… ou à cause de l’élection municipale, les tarifs aux usagers pour le transport en commun croissent plus vite que l’inflation. S’ajoute une baisse de la qualité des services ce qui a réduit la croissance de l’achalandage jusqu’en 2016. Celle-ci ne rejoignait pas le sommet de 2014. Malgré la hausse de 2017 de 3.2 % due au 375 anniversaire et à la reprise économique et un peu à la hausse de service6, l’achalandage dépasse à peine celui de 1947 quand l’agglomération montréalaise avait les deux tiers de la population actuelle.


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Priorité au transport collectif gratuit en 10 ans et au Grand Déblocage

Les fruits amers de la fusion de Québec solidaire avec Option nationale
Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale


Jeune fille au drapeau solidaire

Par sa plateforme internet « Mouvement », qui relègue aux oubliettes celle électorale à demi adoptée au dernier congrès, le parti inaugure une campagne électorale à contenu minimaliste qui durera plus de sept mois. Pendant que la militance laboure le terrain, la direction pourra en catimini se fabriquer les points saillants programmatiques à sa mesure qui seront révélés chemin faisant. Si ceux connus à ce jour sont garants de l’avenir, il n’y a pas de quoi en faire une offre d’un Québec alternatif mais d’une province canadienne quelque peu lissée à gauche que bloquera la contrainte compétitive de plus en plus féroce du marché global. Pour s’assurer qu’il n’y ait pas un retour aux saillis à saveur anticapitaliste du programme, la direction, s’appuyant sur sa commission politique ou même sur certaines interventions carabinées au congrès, en a arrondi les pointes pour éviter toute percée du mur néolibéral. Tant ce recentrage électoraliste du message que cet abandon de la substantifique moelle du programme se drapent du duplessiste fleurdelisée bleu foncé qu’a valu au parti la fusion avec Option nationale (ON).

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Abandon du programme, dérive centriste et pure machine électorale révisé

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Réponse au texte « Où
s'en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

Comme il y a 50 ans, les temps changent mais manque la lutte commune

CouleurReligionPersécuté

Comme Yves, je suis un baby-boomer. Notre génération se souvient de Bob Dylan, le troubadour des années 60 y compris pour la jeunesse québécoise d’alors, qui chantait « The Times They are a Changing'  ». Un demi-siècle plus tard, après l’échec de notre génération pour changer le monde ce qu’incarne l’actuelle débandade du Parti québécois, de nouveau les temps changent. S’il y a un mouvement qui le cristallise c’est bien la vague « #Moi aussi », que la campagne « #EtMaintenant » pourrait pérenniser, parce qu’elle annonce un bouleversement de fondamentaux rapports sociaux comme la « nouvelle gauche » l’annonçait il y a un demi-siècle… sans finalement aboutir. Reste que droits nationaux et droits sociaux sont aujourd’hui idéologiquement mis en exergue comme jamais même si la libération nationale et l’émancipation sociale annoncées n’ont pas eu lieu, ce que démontre l’état des lieux des innombrables nouveaux États.

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Réponse au texte « Où s’en va Québec solidaire » de Yves Chartrand

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Le soutien timide du peuple québécois au peuple catalan
Souverainisme nationaliste 1, Indépendantisme internationaliste 0


QS et catalogne
À l’appel d’une composante des organismes unis pour le oui (OUI), rassemblement des souverainistes nationalistes étroitement lié au PQ et au Bloc, environ deux cent personnes se sont mobilisées devant le consulat espagnol de Montréal le 23 septembre. Les quatre partis se réclamant du souverainisme y étaient représentés par leurs gros canons. Si le chef d’Option nationale a davantage insisté sur l’enjeu de l’indépendance, les trois autres chefs ou porte-parole ont plutôt souligné l’atteinte flagrante à la démocratie devant laquelle s’esquivent les gouvernements Libéraux canadien et québécois. N’en est pas moins décevante la mince participation étant donné l’autoritarisme du gouvernement espagnol, rappelant l’ère Franco, contre le droit à l’autodétermination lequel devrait être cher au peuple québécois.

Voir une vingtaine de photos de mon album : https://tinyurl.com/y7pvsxxk

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Le soutien timide du peuple québécois au peuple catalan

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Le projet de plateforme Solidaire rate la cible du projet de société
L’urgence du plein emploi écologique pour l’indépendance

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Cinq semaines, sept pour les futés de l’intranet du parti, voilà le temps alloué aux membres de Québec solidaire pour assimiler 66 pages du projet de plate-forme, se faire une tête pour des amendements et rajouts, les débattre et les formuler collectivement. Les membres du PQ ont disposé de huit mois pour ce faire. Pour ajouter l’injure à l’insulte démocratique, la proposition péquiste était hiérarchisée politiquement et avec slogans. Celle Solidaire est présentée par titres et sous-titres en ordre alphabétique car « [l]a structure de la plateforme finale, l'ordre de présentation des engagements, sera très différents et un travail de réécriture est prévu comme s’il n’y avait là que formalités. Quel membre qui prend au sérieux l’élaboration démocratique de la politique du parti ne s’est-il pas aperçu du système efficace de filtration allant du programme au discours des porte-parole, le seul qui se rend à la grande majorité de l’électorat, en passant par le contenu de la plateforme longue, celle hiérarchisée en bonne et due forme, la version courte, le texte des dépliants et celui des communiqués de presse. À la fin du processus une chatte n’y retrouve pas ses petits.


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Plateforme Solidaire -- Urgence du plein emploi écologique



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Le quarantième anniversaire de la Charte de la langue française
Langue commune inclusive contre ethnicisme exclusif
Sauver la langue


Au même moment que l’on souligne le quarantième anniversaire de la loi 101, l’extrême-droite, fascisante ou non peu importe, manifeste contre une immigration tout à fait légale de réfugiés haïtiens paniqués par le trumpisme et forcés de passer illégalement mais ouvertement la frontière à cause de la loi canadienne faisant l’hypothèse absurde que les ÉU sont un « pays sûr ». On devine le danger d’amalgame entre intolérance bigote et loi 101 même édentée par la Cour suprême. Pourtant celle-ci est la négation de celle-là.


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Langue commune inclusive contre ethnie exclusive

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Québec : vague de réfugiées à l'heure de Charlottesville et Barcelone
Bienvenue aux damnées de la terre !

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Réagissant à la vague d’Haïtiens fuyant les ÉU qui menacent de les expulser, Robert Dutrisac et Fabrice Vil du Devoir ont tout à fait raison de dénoncer « des chefs de partis de l’opposition [qui] alimentent la haine par la désinformation qu’ils diffusent ! » ce qui réjouit le parti gouvernemental qui voit ainsi son « progressisme » affirmé alors qu’il persiste à ne pas rompre avec la corruption affairiste de l’ère Charest, le prédécesseur de l’actuel Premier ministre, tout en faisant du chichi sur l’habillement musulman avec sa loi 62 qui, clin d’œil à l’identitarisme, ne revient pas sur le devant de la scène pour rien. Rien de surprenant du côté de la CAQ, qui a le vent dans ses voiles selon les sondages, où se retrouvent les tenants du conservatisme social et pire encore. Rien de surprenant non plus que le PQ « joue sur les deux tableaux ». N’empêche qu’on n’en revient pas qu’à la Trump, le chef du PQ laisse à penser qu’il met « Québec solidaire sur le même pied d’égalité que les groupes d’extrême droite ». Par contre rien de glorieux ne se passe du côté des Solidaires qui ont attendu le 17 août avant d’émettre un bref communiqué alors que cette vague est un objet d’attention médiatique, même internationale, depuis le début août. Suffit-il de nier qu’il y est crise en autant que les gouvernements y mettent les ressources nécessaires, ce qu’ils tardent à faire ?


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Bienvenue aux damnées de la terre

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Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ
L’urgence d’une plate-forme pour reprendre l’initiative


Québec solidaire -- oui paix
Contre l’appel insistant du député Khadir, contre l’avis plus discret du nouveau porte-parole vedette qui venait d’être élu, malgré le silence de la porte-parole plus branchée sur la base du parti, et qui finalement vota pour le rejet du pacte électoral avec le Parti québécois (PQ), un bon deux tiers du congrès choisit l’option du débarrassons-nous-des-néolibéraux au lieu de celle débarrassons-nous-des-Libéraux pimentée à l’identitarisme propre au PQ. Le congrès bondé se sortait du piège tendu par le PQ tout en lui arrachant, à terme si le processus de « fusion » se passe bien, le petit parti Option nationale (ON). Cerise sur le gâteau, après dix ans de travaux, Québec solidaire (QS) parachevait son programme en y ajoutant les chapitres sur la justice, l’aménagement du territoire, l’agriculture et, last but not least, l’altermondialisme.


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Le congrès Solidaire et ses suites après la demi-rupture avec le PQ

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Québec Solidaire : fausse rupture avec le PQ, fausse fin de congrès ?
Une femme pleure, un homme s’émeut, l’électoralisme resurgit

Drapeau patriote et La Baie

C’était trop beau pour être vrai. Suite à un débat passionné à propos d’un pacte électoral avec le le Parti québécois (PQ), les grands médias avaient mis à la une et commenté son rejet par Québec solidaire (QS). Contre l’appel carabiné du député Khadir, contre l’avis plus discret du nouveau porte-parole vedette qui venait d’être élu, malgré le silence de la porte-parole plus branchée sur la base du parti, et qui finalement vota pour le rejet, un bon deux tiers du congrès choisit l’option du débarrassons-nous-des-néolibéraux au lieu de celle débarrassons-nous-des-Libéraux, d’autant plus qu’elle était pimentée à l’identitarisme islamophobe. Le congrès bondé se sortait du piège tendu par le PQ tout en lui arrachant, à terme, le petit parti Option nationale.


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Québec Solidaire -- fausse rupture avec le PQ, fausse fin de congrès

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Dernières péripéties du débat pré-congrès Solidaire
S’enliser dans l’électoralisme ou se centrer sur la plate-forme

Défilé Québec solidaire

L’option ‘B’ de l’entente/alliance avec le PQ paraît sur la défensive. Le facebook pour l’option ‘A’ de la rupture indique des votes forts pour cette option dans les circonscriptions clefs de Montréal. On ne sait trop si c’est par électoralisme — le PQ y étant l’ennemi à battre — ou par rejet néolibéral-pétrolier-identitaire. Le candidat porte-parole le plus identifié à l’option ‘B’ vient de se retirer au bénéfice du candidat-vedette. Mais qu’en est-il dans les comtés beaucoup plus nombreux, surtout hors Montréal et centre-ville, où Québec solidaire est faible et où un vote QS pour le PQ pourrait aider à battre soit les Libéraux, soit la CAQ ? La solitude et l’éloignement, tout comme l’influence des vedettes du parti portées sur l’option ‘B’, pourraient être bien mauvaises conseillères.


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Dernières péripéties du débat pré-congrès Solidaire

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Québec solidaire : Chasser la Constituante et elle revient au galop
Une plate-forme radicale pour sortir du piège péquiste

Drapeau patriote sur fleurdelysé

Depuis l’élection partielle de Verdun, relayée par celle de Gouin, et ne craignant pas d’utiliser la pression ouverte, tant directe que par l’entremise du Devoir, le chef « gauche efficace » du Parti québécois (PQ) a réussi à tétaniser Québec solidaire (QS). Errant sans plate-forme, alors que le PQ s’en est donné une depuis janvier dernier, et prisonnier d’une idéologie consensuelle le rendant allergique aux ruptures, QS est réduit à s’interroger sans fin à propos d’une entente/alliance avec le PQ et même d’une fusion avec Option nationale (ON), la cheval de Troie du PQ. Voilà QS paralysé entre un programme dont la pointe radicale, au-delà de la médiatisation du débat de la Constituante, a été confirmée par le dernier congrès du printemps 2016 (nationalisation / socialisation, baisse des GES des deux tiers en 2030) et la pression « Délivrez-nous des Libéraux », opinion publique médiatiquement fabriquée misant sur un sous-jacent nationalisme fleur bleue.


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Une plate-forme radicale pour sortir du piège péquiste

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Québec solidaire : Anti-libéraux ou antilibéral ?
La tentation de l’étapisme: avec le PQ pour la proportionnelle !

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Les feux de la rampe chez les Solidaires se braquent presque exclusivement sur la question de l’accord/entente avec le PQ au point d’en annexer la course à trois pour le porte-parole homme et de faire oublier que le congrès de la fin mai doit porter principalement sur la dernière partie du programme. Chacun des candidats a porté son choix sur une des trois options proposées soit l’option ‘non’ (Sylvain Lafrenière), celle pour le ‘oui’ (Jean-François Lessard) qu’appuient Amir Khadir et Andrés Fonticella, et le ‘noui’ (Gabriel Nadeau-Dubois - GND) pendant qu’hésite Manon Massé tiraillé par son pragmatisme à court terme. Pourtant, jusqu’ici, on n’entend pas ou peu dans le parti que le PQ néolibéral-pétrolier-identitaire ne soit moins pire que les Libéraux. Alors pourquoi cette main tendue ?


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La tentation de l'étapisme -- avec le PQ pour la proportionnelle


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Au Québec, lutte nationale enlisée dans un racisme qui s’ignore
Foire d’empoigne entre les partis pour qui fera le moins

Avec les sans papiers

Un récent sondage tente de mesurer le degré de xénophobie et de racisme des populations québécoise et canadienne. Difficile de nier l’existence de ces tares même à partir de perceptions subjectives qui minimisent le racisme systémique généré par le fonctionnement « normal » des rapports sociaux. Tout dépendant de la question posée, le sentiment anti-immigration peut aller du quart aux trois quarts, la fourchette de 40 à 50% étant la plus commune. Quand l’immigration est lié à la religion (et peut-être à la langue anglaise), le Québec se montre nettement plus frileux. On peut interpréter cette différence comme un acquis paradoxal de la Révolution tranquille dans le contexte de la lutte contre sa propre oppression nationale. Mais de 70 à 75% de la population pense au final positive l’apport de l’immigration. Comme quoi, il n’y a pas de quoi désespérer en autant qu’un coup de barre se décide.


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La lutte anti-raciste s'enlise

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Les 3 options de la direction Solidaire concernant l’entente avec le PQ
La radicalité politique du dernier congrès doit les encadrer

Trois grands-mères

Pour le prochain congrès de la mi-mai, la direction Solidaire propose trois options en ce qui concerne les rapports du parti avec le PQ soit le rejet de toute entente quelle qu’elle soit (A), le « pacte électoral impliquant un nombre limité de circonscriptions ayant une députation libérale ou caquiste » (B) ou le report de « la décision finale au sujet des ententes électorales […] au congrès de novembre 2017 » (C). Cette décision à prendre s’inscrit dans le cadre d’« un chantier de réflexion et d’action » visant les « convergences et les alliances possibles entre QS et des mouvements sociaux et politiques […] porteu[se]s de valeurs comme la fin de l’austérité et le réinvestissement massif dans les services publics et les programmes sociaux, l’égalité entre les femmes et les hommes, le féminisme, la diversité, une transition écologiste et la fin du développement des hydrocarbures et proposant un nouveau mode de scrutin mixte compensatoire »... ce à quoi le PQ s’est plus ou moins rallié.


Pour lire le texte complet :
Les trois options de la direction Solidaire pour les rapports avec le PQ


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La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

Le Devoir aux prolétaires : Crevez !


Usine occupée

Ce vide laisse toute la place au PQ, qui a su réagir à temps, avec sa solution non viable ce dont le rusé et cynique chef péquiste est parfaitement conscient. Il ne faut pas alors se surprendre qu’un prolétariat désespéré se jette dans les bras d’un Rambo Gauthier, sorte de Trump prolétarien. Il ne faut pas non plus s’étonner que ces milliers de personnes politisées qui ont participé aux consultations de Faut-qu’on-se-parle en aient ras-le-bol des partis politiques en faveur de moyens de démocratie directe et participative. Mais gare aux éternelles consultations sans droit de décision qui servent de plate-forme de lancement à des carrières dans des moules sclérosés.


Pour lire le texte complet :
La fermeture de la biscuiterie de Mondalez (bis)

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Analyse des résultats de élections partielles du 5 décembre 2016
Défaite PLQ, Gain PQ et Verdun sauve la mise Solidaire

Illusion du vote

Comme toujours, a-t-on envie de dire, Québec solidaire détient l’art de marcher sur la corde raide entre perte, manifeste dans les comtés hors Montréal, et gain, visible dans le grand Montréal, surtout dans Verdun où le parti remporte la palme du gain relatif le plus important de tous les partis. Reste que sauf cette exception évidente, le vote Solidaire a chuté de plus de 50% dans chacun des trois autres comtés.
 

Pour lire le texte complet :
Élections partielles 2016

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Face à la nauséabonde compétition identitaire entre le PQ et la CAQ
Québec solidaire renonce au projet de société indépendantiste


Contre identitarisme

On peut être assuré que si un tel Plan vert contre les hydrocarbures et pour le plein emploi écologique devenait l’épine dorsale du discours réellement existant de Québec solidaire d’ici les prochaines élections, il ferait du parti le fer de lance dirigeant du camp écolo-indépendantiste en mesure de rallier tant la gauche que les indépendantistes en passant bien sûr par les écologistes. On ne voit pas pourquoi il ne rallierait pas, bien au contraire, Faut-qu’on-se-parle, Option nationale et l’ensemble du mouvement social peu importe le mode d’emploi de cette unité retrouvée. Ce plan reléguerait le PQ au musée de l’Histoire tout en récupérant, à moins qu’elle ne soit suicidaire, son aile gauche. Last but not least, il libérerait le Québec des Libéraux tout en évitant le piège identitaire du duo nauséabond CAQ-PQ qui pourrait être bien pire.

Il y a quarante ans, dans l’euphorie de la conquête de la majorité parlementaire par le Parti québécois, le nouveau Premier ministre de s’exclamer « On n'est pas un petit peuple, on est peut-être quelque chose comme un grand peuple! ». Une démonstration à (re-)faire.


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Québec solidaire renonce au projet de société indépendantiste

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Les peurs démocratiques de la direction de Québec solidaire
Cachez ce plan vert de plein emploi écologique que le PQ ne saurait voir

Loca-terre

La direction Solidaire aurait peur de ne pas avoir la réponse parfaite, par exemple pour populariser la nouvelle cible radicale, mais conforme à la science, de baisser des deux tiers d’ici 2030 par rapport à 1990 les émanations de GES, de faire connaître publiquement l’opposition du parti tant au marché qu’à la taxe carbone, de dire non au REM de la Caisse de dépôt et de placement. Elle a peur d’être perçue comme sectaire en allant faire paître le PQ et son factice mouvement populaire, les Organisations unies pour l’indépendance (OUI) sous son contrôle en connivence avec Option nationale et le Bloc québécois. Mais de quoi cette direction a-t-elle finalement peur ? Ne serait-ce pas du peuple québécois, de son radicalisme en attente tel que révélé par le Printemps érable, de la démocratie ?


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Les peurs de la direction de Québec solidaire

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Entre le PQ « progressiste-identitaire » et la foire consultative Faut-qu'on-se-parle
Une question à Québec solidaire : Où est l’alternative ?

Citation Bertold Bretch


En attendant le test intérimaire des quatre élections partielles de la fin de l’automne, la composante souverainiste ou réputée telle de la scène politique québécoise se transforme. Modifiant la tactique souverainiste de sa stratégie inter-classiste et ne craignant pas les contradictions, le nationaliste-populiste Parti québécois (PQ) tente de devenir « progressiste-identitaire ». Bien sûr, progressiste il ne l’est point sans pour autant avoir sombré dans les excès de la droite extrême et de l’extrême-droite européennes ce dont l’accuse le Premier ministre du Québec. Jouant avec le feu, le nouveau chef Jean-François Lisée a (momentanément) sacrifié la souveraineté par « électoralisme pur » étiqueté « Libérez-nous des Libéraux ».


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Une question à Québec solidaire  Où est l'alternative

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Québec solidaire : une boussole qui a perdu le nord

Maintenant levons-nous 02-04-2015 15-13-49


À quelques oscillations près, la bourgeoisie fournit aux Libéraux leur boussole stratégique depuis belle lurette, avec un préjugé favorable à « l'industrie de la corruption » en ce qui a trait aux provincialistes Libéraux québécois. Avec la CAQ, c'est sans oscillations quitte à recourir au populisme identitaire pour distraire le peuple nationaliste. Étant donné la paix sociale sur fond d'austérité confirmée par l'échec du Front commun, la bourgeoisie rejette pour l'instant cette rigidité tactique pleine de possibles dérapages comme en ce moment en France.


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Québec solidaire - une boussole qui a perdu le nord amendé