Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer
Le refus de la lutte anti-raciste par la gauche gangrène la lutte de classe

Abolissons la police

Le racisme grossier à l'égard de l'atikamekw Joyce Echaquan l'automne dernier à l'hôpital de Joliette, comme on s'en doutait, n'était que la pointe de l'iceberg. La CAQ persiste à ne pas reconnaître le « principe de Joyce », pourtant vague à souhait, sous prétexte qu'il la forcerait à aussi reconnaître le racisme systémique. Ce racisme systémique, pourtant, se précipite pour se montrer au grand jour dans la brèche ouverte grâce au courage de Joyce qui, à l'agonie, a filmé l'effrayante humiliation dont elle était victime. En février, on apprenait que l'agente de liaison en sécurisation culturelle de l'hôpital « 
av[ait] vécu du racisme dès son arrivée en poste et s’êt[ait] vu retirer l’accès à un bureau pendant une période de neuf mois » l'obligeant à errer dans les corridors avec ses vêtements d'hiver (Marie-Michèle Sioui et Magdaline Boutros, Québec n'entend pas adopter le principe de Joyce, Le Devoir, 18/02/21).


Pour lire le texte complet :

Le racisme systémique ronge le peuple québécois francophone comme un cancer -- amendé


Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante
Tentative électoraliste pour sortir de l'orbite de la CAQ... sans succès

Décolonise ta pensée


La direction de Québec solidaire vient de rendre public son « 
Plan solidaire pour un Québec d'après ». Elle organise un blitz de conférences virtuelles sur le sujet en mars et avril. Ces conférences seront utiles pour faire oublier à la militance qui se tient au courant des affaires du parti que sa direction a émoussé la radicalité votée par les conseils nationaux (CN) de septembre et novembre 2020 en faveur d'une saveur sociale-démocrate bon teint qui ne paraît en pointe que par rapport à certaines politiques abrasives de la CAQ. Cet électoraliste centrisme de gauche ne paraît réaliste que si l'on ignore les contraintes du néolibéralisme austéritaire que la lutte pandémique aura pour un temps mis entre parenthèses nécessité pour sauver la mise oblige tout comme lors de la crise de 2007-2009 tout en lui permettant de fignoler son côté autoritaire sous le masque du paternalisme. Au Québec, la CAQ a particulièrement bien réussi cette opération, nationalisme identitaire aidant, comme le montrent les sondages malgré la pire gestion canadienne de la pandémie. Cette faille démocratique qui fait tolérer les couvre-feux se répercute tant au niveau de la démocratie interne Solidaire que dans son plan de relance.


Pour lire le texte complet :

Plan solidaire de relance... se désolidarisant de la direction collective militante