Le REM de l'est comme celui en construction est une arnaque anti-écologique
Il abandonne le plancher des vaches au règne de l'auto solo privé
Le REM est une arnaque, et le REM de l'Est encore plus, enrobé dans une tonne de sucre soit-disant écologique: « … le REM de l’Est permettra de réduire les gaz à effet de serre (GES) de 35 000 tonnes par année, selon la Caisse, ce qui équivaut à retirer environ 12 500 voitures des routes. Ce volume, c’est 0,25 % du parc automobile actuel ou encore 0,14 % de notre objectif québécois de réduction des GES d’ici 2030 » (Francis Vailles, REM de l’Est Ce projet de 15 milliards sera-t-il rentable ?, La Presse, 16/12/20). Le REM en construction ne vaut guère mieux selon le test climat fait en 2018 par la Coalition Climat Montréal et le Syndicat canadien de la fonction publique. En plus de ne contribuer en rien à la réduction des GES, le REM coûte les yeux de la tête, tant pour la construction des infrastructures que pour les frais d'exploitation, et ce sera au détriment du contribuable comme l'explique Francis Vailles et l'étude des deux experts responsables du test climat.
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Le REM de l'est comme celui en construction est une arnaque anti-écologique
Le débat linguistique revient hanter le Québec – Lettre ouverte à Joshua Pace
La français exprime un projet de société dont les jeunes sont le cœur
Je ne m'en cacherai pas. Ta lettre à Ricochet a dardé le cœur du vieux soixante-huitard que je suis. Elle a ressuscité le cauchemar du « speak white » de mon enfance. Par ricochet, elle invite à radier les avancées de la lutte pour le français consacrées par l'originale loi 101. Je ressens ta lettre comme le point final de l'échouement de cette loi sur le brise-lame du combat perdu pour le McGill (et Dawson) français puis son délitement sous les coups de boutoir de la Cour suprême, institution fédéraliste par excellence. Te réjouis-tu que le marché du travail du Grand Montréal – 50% du Québec démographique – s'anglicise, que le commerce s'y bilinguise, que les francophones s'engouent pour les cégeps et universités anglophones ce qui leur permet de sélectionner les « élites » de demain ? Au point que même le gouvernement Trudeau s'en émeut... mais sans plus.
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Lettre ouverte à Joshua Pace
La revendication des 250 000 au cœur du dernier Conseil national des Solidaires
Direction et anticapitalistes bouchent la brèche vers une société de «care»
"Source; La Presse"
La revendication de l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et communautaires (sur cinq ans) comme axe prioritaire de la campagne politique était le point nodal du Conseil national (CN) Solidaire de novembre. Cette proposition avait déjà été votée, parmi d'autres et contre la volonté de la direction du parti, dans le sillage de la campagne lors du CN de septembre. C'est ce qui explique d'entrée de jeu l'intervention carabinée et rapide de la porte-parole suivie de celles de deux députées aussi opposées. Pourtant cette proposition s'appuyait sur deux fiches techniques de l'Institut de recherche et d'information socio-économiques (IRIS) sans doute le plus crédible des think-tank de gauche du Québec. Étant donné l'influence des porte-parole et de la députation auprès de la majorité des membres et de l'électorat du parti qui n'en connaissent que leurs interventions médiatiques, le rapport de force a basculé vers le rejet d'autant plus que le terrain avait été labouré dans ce sens au préalable. Telle est la démocratie dans un parti de plus en plus verticaliste.
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La revendication des 250 000 au cœur du dernier Conseil national des Solidaires
La grande priorité du Conseil national de Québec solidaire de la fin novembre
250 000 personnes de plus dans les services publics et communautaires
La direction Solidaire tente d'axer le Conseil national (CN) du parti vers la régie interne, plus particulièrement la discipline interne, alors que ses membres et son électorat comme toute la population du Québec et du monde entier, sauf les milliardaires du 1%, est catastrophée par la pandémie et son avatar de crise économique sur fond de crise écologique dont celle climatique est le noyau dur. Cette mise à l'écart de la militance du parti en ce qui a trait à sa direction stratégique n'est pas sans effet sur la participation des instances du parti au CN. Malgré tout, la militance qui arrive à se maintenir à flots à travers le combat quotidien de la survie physique et mentale montre sa détermination à ré-orienter le CN vers les préoccupations et combats populaires. Au faîte de ce coup de cœur, comme le montre le cahier de synthèse amendant les propositions initiales de la direction du parti, se trouve une volonté de chambouler l'ordre du jour proposé et de ré-orienter la campagne politique décidée lors du CN de septembre avec un contenu que la direction du parti ne veut pas, en particulier l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et communautaires.
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La grande priorité du Conseil national de Québec solidaire de la fin novembre
La grande séduction de la gauche par une stratégie anti-covid de droite
Il est temps que l'«Occident» apprenne de l'«Orient» et non de la Suède
Dans sa chronique du Devoir du 28 octobre, Francine Pelletier se prononce pour la Déclaration de Great Barrington qui a aussi séduit des tenants de la gauche radicale. Voici ce qu'en dit l'agence de presse de Wall Street Bloomberg la qualifiant de stratégie de « mentalité de troupeau »
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La grande séduction de la gauche par une stratégie anti-covid de droite
À Montréal, manifestation d'appui aux pêcheurs mi'kmaq... in English only
Ferme blâme du racisme et de la destruction de la terre-mère par les blancs
« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l'hégémonie d'une seule » – Pierre Bourgault
Mon album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1Tj31-KfWW2EL9Atr6
Le journal Métro-Montréal donne un bon compte-rendu de la manifestation :
Autochtones et non-Autochtones ont marché côte à côte durant une manifestation, dimanche, dans les rues de Montréal pour soutenir le peuple Mi’kmaq. […] Une centaine de manifestants s’est réunie dimanche dès midi à la place Émilie-Gamelin à Montréal. Et ce, à l’initiative des membres de la communauté Kanienʼkehá꞉ka de Kahnawake. […] Avec cette manifestation à Montréal, le cortège souhaitait entre autres exprimer sa solidarité envers les populations autochtones et plus particulièrement envers les pêcheurs Mi’kmaq. Ces derniers se trouvent au cœur du «conflit du homard» les opposant aux pêcheurs non autochtones en Nouvelle-Écosse. La manifestation de Montréal avait également pour but de soutenir d’autres communautés que celle Mi’kmaq. Par exemple, celles des Six Nations, ou encore les Anishinabe du parc de La Vérendrye, les Wet’suwet’en et les Secwepemc. Des communautés qui se battent toutes pour leurs droits, comme l’explique Kaiatanoron Lahache : « Les pêcheurs Mi’kmaq ne sont pas les seuls à se battre en ce moment. On souhaite manifester notre solidarité à tous. Nous ne serons pas réduits au silence. Nous ne reculerons pas devant l’oppression. »
(Une manifestation en soutien aux pêcheurs Mi’kmaq à Montréal, Métro-Montréal, 1/11/20)
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À Montréal, manifestation d'appui aux pêcheurs mi'kmaq... in English only
Violences racistes contre les Mi'kmaq du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse
Un front mi'kmaq-acadien-pêcheurs contre Ottawa-Clearwater-banques
Les événements du comté de Digby en Nouvelle-Écosse retiennent l'attention de l'actualité canadienne et même mondiale à cause de la violence raciste de la mi-octobre aux dépens de la communauté mi'kmaq de Sipekne'katik dont Mike Sack est le chef par un groupe de petits pêcheurs commerciaux blancs dont une forte proportion sont acadiens.
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Violences racistes contre les Mi'kmaq du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse
En marge du débat sur le mot commençant par un « N »
Pour une justice contrant l'exploitation et l'oppression
Dans le débat à propos de l'usage du mot commençant par un « N » s'affronte formellement la lutte contre le racisme systémique et celle pour la liberté d'expression. Dans notre monde qui connaît une crise multidimensionnelle historiquement sans précédent — mais la crise combinée de la Première guerre mondiale et de la grippe espagnole offre un certain parallèle... sans l'abîme de la fin de la civilisation dus aux crises climatique et de la sixième grande extinction — les peuples racisés et autochtones tout comme la liberté d'expression connaissent des jougs s'appesantissant sans cesse. La lutte pour la démocratie commande de mener un combat sur ces deux fronts tout en résolvant leur apparent antagonisme car l'une est la condition de l'autre et vice-versa. Comment lutter contre le racisme systémique sans la liberté d'expression la plus grande ?Comment lutter pour la liberté d'expression sans la pluraliste unité populaire la plus solide ?
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En marge du débat sur le mot commençant par un « N »
De mon dernier article « Le prochain conseil national introspectif et disciplinaire de Québec solidaire » se dégagent des propositions d'amendements que voici :
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Propositions pour le Conseil national de Québec solidaire de novembre
Un défi pour les démocrates du parti et la militance pour un parti de la rue
Pour le prochain conseil national (CN) de Québec solidaire à la fin novembre, l'ordre du jour proposé invite à se concentrer sur la régie interne du parti à l'exception, pour la campagne politique, d'une seule heure sur 1.5 jour de réunion alors que la conjoncture de profonde crise crie pour un plan de relance anti-pandémie et pro-climat sans compter les débats suscités par les mobilisations anti-racistes. Et la majeure partie de cette régie concerne la discipline dans le parti ce qui n'invite nullement à l'approfondissement de la démocratie interne dans le sens de stimuler les débats. On constate aussi que la direction veut prolonger l'expérience des webinaires qui lui avait si bien servi pour mettre en quarantaine la démocratie interne au printemps dernier et qui lui permet un contact populiste et non statutaire à la Podemos avec les membres par-dessus la tête des associations locales et de leur militance. Pour combler la mesure, la direction du parti a réinterprété arbitrairement et étroitement l'amendement voté de la Commission politique, soutenu par cinq ou six associations de circonscriptions, concernant les revendications de la campagne politique, amendement dont elle a clairement laissé voir au dernier CN qu'elle n'en voulait pas et qu'elle ignore depuis lors.
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Le prochain conseil national introspectif et disciplinaire de Québec solidaire
GNL-Québec ne doit pas être construit
- Le rapport du GIEC-ONU pour limiter à 1.5°C la hausse moyenne de la température terrestre d'ici 2100 affirme clairement qu'il faut avoir atteint la carboneutralité d'ici 2050. Quelque soit l’ambiguïté du terme, il signifie au minimum qu'on ne doit pas développer ou faciliter la production de nouvelles sources d'hydrocarbures. En plus, la construction de ce projet comporte des infrastructures très dispendieuses qui pour être rentables devraient être amorties au-delà de 2050.
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GNL-Québec ne doit pas être construit
Luttes autochtones au Canada Chronique d’une occasion manquée de combiner droits autochtones et justice climatique
La flambée de barrages qui a éclaté au Canada au début de 2020 pour contrer la construction d’un gazoduc traversant des terres autochtones en Colombie britannique a ravivé des luttes de vieille date de communautés qui auraient pu être rejointes, dans leur combat, par tous ceux et celles qui se mobilisèrent massivement quelques mois plus tôt pour la défense du climat. Mais cette quasi-coïncidence des mobilisations ne s’est guère traduite par leur conjonction, alors que d’évidence l’objet de récrimination récurrent des premières nations, l’exploitation de combustibles fossiles, fait figure de principal responsable du réchauffement climatique.
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Bonhomme - Canada - Écorev
Au mouvement Impératif français, vaillant défenseur du français comme langue publique commune, mais vacillant à propos du racisme systémique
Il est impératif de reconnaître le racisme systémique c'est-à-dire que le racisme fait système tout comme le sexisme et l'homophobie. Il ne saurait en être autrement dans une société capitaliste où la compétition de tous contre toutes, exacerbée par le néolibéralisme, pousse les personnes blanches ou les homme ou les personnes hétérosexuelles à utiliser leur avantage inhérent, même si c'est simplement par la passivité, dans le « rat race » qu'il soit pour le statut social ou la simple survie économique. Le racisme individuel conscient ou inconscient et le racisme institutionnel trouvent leurs racines dans le sociétal racisme systémique. Il en est ainsi quelque soit les droits affirmés par les chartes et les lois vite ignorés par le comportement réellement existant des employeurs, prêteurs, locateurs et policiers. Au moins à cet égard la raciste loi fédérale des indiens n'est pas hypocrite !
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Au mouvement Impératif français
Assistons-nous à la normalisation verticaliste de Québec solidaire en tant que parti social-libéral nationaliste, un NPD à la québécoise ?
[...]
Honte à Québec solidaire (QS) qui après avoir soutenu la politique pandémique de la CAQ se contente maintenant d'en faire une critique à la pièce après coup. Honte à QS qui défend davantage les intérêts de la PME (et des chasseurs et forestiers en ignorant la lutte des Anishinabés) que ceux du prolétariat. Honte à la direction de QS ignorant le vote de son Conseil national qui, à la suggestion de l'IRIS, le think-tank de la gauche, exige l'embauche immédiat de 250 000 personnes dans les services publics et le communautaire. Ce qui permettrait une politique anti-pandémie alternative grâce à un traçage efficace, du soutien communautaire abondant, suffisant et inventif, et des services publics et programmes sociaux à la hauteur quantitative et qualitative lesquels ne laissent personne derrière.
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Assistons-nous à la normalisation verticaliste de Québec solidaire-bis
Plus 3 000 personnes dans la rue au Québec contre le racisme systémique
Y a-t-il là la masse critique pour une mobilisation à la Black Lives Matter ?
Album de photos : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjzxAqWplRCAzsRND
L'indignation et la colère étaient à trancher au couteau lors de la manifestation de Montréal réclamant « Justice pour Joyce ». Certaines interventions à la tribune, en particulier celle de Alisha Tukkiapik, inuit co-responsable de la Commission nationale autochtone de Québec solidaire représentée à la manifestation par une modeste délégation, se sont détachées par leur grande intensité confinant à l'exaspération. Y participaient environ trois mille personnes en plus des trois cent personnes de la manifestation de Québec et les cent de celle de Rimouski tel qu'annoncé médiatiquement. Il ne semble pas que ces manifestations aient essaimer ailleurs dans les autres grandes villes du Québec où dans certaines d'entre elles s'étaient déroulées peu avant des manifestations anti-masque. Ces manifestations restent somme toute modestes en rapport avec la grande médiatisation d'un événement particulièrement répugnant par son racisme tranchant provenant non pas de la police mais du secteur de la santé particulièrement redevable au droit à la vie, aux soins et à la dignité.
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Plus 3 000 personnes dans la rue au Québec contre le racisme systémique
Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui
(Présentation pour le webinaire de Socialist Action Canada du premier octobre 2020)
- En 1970, la question nationale et la question sociale étaient fusionnées (surtout à Montréal). Les grands « boss » étaient anglais. L'exploité était opprimé et vice-versa. Langue d'affichage, de travail et raison sociale étaient l'anglais.
- La « révolution tranquille » prolétarienne (1966-76), dont le zénith fut la grève générale de 1972 avec ses brefs moments pré-révolutionnaires et qui a été préparée par la « révolution tranquille » petite-bourgeoise (1960-1966), a été vaincu par l'hégémonie du petit-bourgeois PQ dont le projet de société était l'édification de Québec Inc. ce qui a momentanément à demi réussi... avec le concours d'Ottawa soutenant par exemple Bombardier et SNC-Lavallin.
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Les événements d'Octobre 1970, d'hier à aujourd'hui - finale
D'un septembre à l'autre à Montréal, une manif climat de 500 000 à des milliers
Le mouvement social et Québec solidaire invisibles, et le français déficient
Album de photos : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjxEEP5tVBc2ebOO6
La version montréalaise de la manifestation mondiale pour la justice climatique fut modeste, en comparaison de celle de l'an dernier, par cette journée idéale de beau temps ce que ne peut expliquer la seule résurgence de la covid-19 et l'absence de Greta Thunberg. Elle était organisée par la coalition « Racial Justice Collective, Debout Pour La Dignité, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), La Planète s’invite au parlement, Climate Justice Montreal, XR Youth Québec, Pour Le Futur Montréal, Defund The Police Coalition et Solidarité sans frontières » (Métro-Montréal) et réunissait une forte majorité jeune tant francophone qu'anglophone et sans aucune présence organisationnelle ou représentative du mouvement syndical et social de même que de Québec solidaire. Cette composition de la coalition nettement gauche radicale déterminait le radicalisme des quatre revendications tout en tenant compte de la plus récente conjoncture :
- L’atteinte de la carboneutralité d’ici 2030;
- La régularisation de toutes les personnes migrantes;
- Le définancement et la démilitarisation de la police;
- La reconnaissance pleine de la souveraineté autochtone.
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D'un septembre à l'autre à Montréal, une manif climat de 500 000 à des milliers
Conseil national de Québec solidaire de la mi-septembre 2020
La base irritée vote des engagements de relance que la direction ignore
Le Conseil national (CN) extraordinaire et virtuel de Québec solidaire de la mi-septembre 2020 d'une seule journée a entériné la proposition de la direction du parti de déclencher une campagne politique tout comme son orientation générale. Mais après avoir manifesté son mécontentement face à la politique pandémique du parti, ce dont les médias ont rapporté tout en l'accentuant, les 180 personnes déléguées, sur une possibilité de 240 soit un taux de participation des trois quarts, ont imposé des engagements contraignants à la direction dont elle n'a pas tenu compte ni dans son bref rapport internet aux membres ni dans sa conférence de presse. Dans un autre ordre d'idées, concernant l'inclusion et l'antiracisme au sein du parti, le conseil national est allé dans la même direction soit faire confiance à la direction pour améliorer la situation au sein du parti, et non s'en remettre à un comité spécial paritaire redevable au conseil national composé d'une majorité de personnes racialisées, autochtones et handicapées, mais en lui imposant une série de contraintes. (On trouve en annexe le détail de ces deux résolutions une fois amendées mais avant la synthèse officielle.)
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Conseil national de Québec solidaire de la mi-septembre 2020
De titrer l'IRIS en réaction à la pandémie :
« Le gouvernement doit embaucher 250 000 personnes maintenant »
Le 25 mars, le think-tank de la gauche québécoise, l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), en réaction au confinement général du Québec, titrait son billet : « Le gouvernement doit embaucher 250 000 personnes maintenant ». L'auteur, Guillaume Hébert, devant le constat d'un soudain chômage massif en regard d'urgents besoins essentiels à combler appelait à cette création massive d'emplois afin « 1) [d']accomplir des tâches essentielles pour combattre la crise, et 2) contribuer à la relance d’une économie plus résiliente à court, moyen et long terme. » Il prévoyait que ces emplois devraient être suivis de d'autres et il préconisait que ces emplois devraient être rémunérés à 50 000 $ l'an, soit le salaire moyen au Québec, pour 25 heures de travail par semaine ce qui « pourra être revu plus tard ».
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« Le gouvernement doit embaucher 250 000 personnes maintenant »
Le Conseil national de Québec solidaire escamote la relance anti-pandémie
Le véhicule privée électrique perpétue l'extractivisme vers la catastrophe
Screenshot_2020-08-28 COVID-19 le nombre de morts en temps réel
Québec solidaire dégèle enfin son fonctionnement statutaire mais à moitié seulement en tenant un virtuel conseil national «extraordinaire» ce qui permet à la direction d'imposer son ordre du jour et de tronquer les débats au point que le cahier de propositions amendées sera connu seulement 24 heures à l'avance. Au début juin, le groupe Solidaires pour une démocratie interne (SDI), dont le Facebook enregistre 250 membres, a envoyé une missive à toutes les associations locales du parti pour réclamer un conseil national (CN) avant la fin juin suivi d'un CN normal, c'est-à-dire à ordre du jour ouvert, au début septembre. Cette demande est bien sûr caduque mais non l'ordre du jour souhaité soit un bilan du travail politique de Québec solidaire (QS) depuis le début de la crise du coronavirus (travail parlementaire, fermeture du parti, prises de position du parti) et un débat sur le plan de transition de QS et sa révision ainsi que sur le projet d’un « plan de relance post-crise du coronavirus ». De plus, récemment, certains membres de SDI ont soulevé des questions de procédure concernant le déroulement du CN qui ne dure qu'une journée, ne permet pas de clavardage entre les personnes déléguées et refoule celles observatrices à l'écoute téléphonique uniquement.
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Le Conseil national de Québec solidaire escamote la relance anti-pandémie
Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société
Le projet de société serait l'apport clef des Solidaires... s'il existait
L'actuelle crise économique, qui s'annonce la plus profonde depuis celle de 1929, combinée aux trois crises écologiques-sanitaires du climat, de la biodiversité et de la pandémie n'a généré chez les détenteurs de capitaux que le réflexe de la préservation à tout prix de la valeur de leur capital fictif qui en est le reflet et qui est pour eux le seul réellement existant [...]
Une impression de lassitude chez une Greta Thunberg impactée par la pandémie
Dans une toute autre direction invite le récent appel de Greta Thunberg et de ses camarades, traduit en annexe, qui demeure dans la lignée de son premier appel à l'action gréviste pour une lutte climatique conforme à la science. On en ressent pas moins une impression de lassitude, bien compréhensible mais dommageable, qui amène à arrondir les coins. Il n'y a plus ce doute concernant la science du GIEC-ONU n'intégrant pas dans ses scénarios les points de bascule ni même la responsabilité différenciée bien que l'appel soit clair sur la responsabilité historique des pays du «vieil impérialisme». La liaison de la crise climatique avec celle pandémique n'est pas faite alors que toutes deux sont écologiques et ont des recoupements comme la déforestation productrice de GES en masse tout comme de zoonoses. Ce silence laisse entendre que la pandémie n'est qu'un obstacle et non un tremplin pour la lutte climatique. Malgré la reconnue totale passivité de la «communauté internationale» à qui on demande de s'expliquer, les autrices persistent à lui faire confiance y compris à ses conférences qui pourtant « ne conduiront pas à des changements suffisants ».
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Les soulèvements qui aboutissent se combinent à un projet de société
Position du Réseau écologiste Solidaire au sujet du Plan climatique du parti
La montagne anticapitaliste accouche d'une souris sociale-libérale
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir – Des migrants sans papiers, des travailleurs agricoles temporaires, des demandeurs d’asile et des étudiants internationaux
ont manifesté dimanche [26 juillet 2020] devant les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, dans le Vieux-Montréal.
Le Réseau des militantes écologistes de Québec solidaire (RMÉ) a tenu durant la pandémie quatre conférences virtuelles visant à modifier le Plan de transition climatique de Québec solidaire (PT-QS) qui, rappelons-le, n'a jamais été ni discuté ni voté par la base du parti. Et plus il était connu, plus il produisait de l'insatisfaction au sein de la militance du parti et jamais, bien que rendu public lors de l'élection de 2018, ce plan n'a été popularisé par la direction du parti. Cette direction a consenti à un processus confidentiel de révision qui traîne en longueur sous la gouverne d'un comité ad hoc non statutaire étroitement contrôlé par la direction. Elle ne s'est certes pas opposée à la démarche parallèle du RMÉ mais elle n'a pas invité les membres du parti à y participer non plus. Elle s'est plutôt servie des ressources du parti pour organiser un processus parallèle de conférences virtuelles ce qui a eu l'effet de marginaliser l'initiative du RMÉ.
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Position du Réseau écologiste Solidaire au sujet du Plan climatique du parti
Un Plan de transition de « prendre soin » des gens et de la terre-mère
Un plan de relance à incruster immédiatement dans la lutte pandémique
Le journal La Presse du 10 mai titrait « Le Québec en septième place au monde pour les morts quotidiens »... en chiffres absolus parmi les autres pays et non pas par habitant. La donnée cumulative par habitant est encore moins rassurante. Le 16 mai, le Québec cumulait 41 décès covid-19 par cent mille habitants selon La Presse. Selon The Economist, seulement cinq pays faisaient pire : Belgique (78), Espagne (59), Italie (52), Grande-Bretagne (51), France (42). À noter la Suède (36) qui a opté pour une stratégie d'immunité de masse alors que les autres pays scandinaves sont tous à moins de dix tout comme l'Allemagne. Les ÉU sont à 28 et le Canada sans le Québec à 8. Si on examine la pente non logarithmique de ces courbes (Our World in data), seules celles de la Suède, de la Grande-Bretagne, des ÉU et du Québec (déduite à partir de celle du Canada avec le Québec) sont ascendantes. Pour Montréal-Laval, c'est 110 par 100 000 habitants soit plus de 0,1%.
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Un plan de relance à incruster immédiatement dans la lutte pandémique- nouvel intro
Une réponse urgente au projet de loi 61, relance pour l'industrie de la corruption
Reconstruire le Plan de transition Solidaire à la mode anticapitaliste
Le gouvernement de la CAQ présente jusqu'ici un des pires bilans mondiaux de la gestion de la pandémie. Il a tout de même réussi à conserver un fort soutien populaire par sa nationaliste démagogie populiste sur fond de démission des syndicats qui commencent à peine à riposter et d’accommodement Solidaire à sa gestion catastrophique que le parti commence sur le tard et avec hésitation à remettre en question. La CAQ, profitant d'une baisse des ravages de la covid-19 en attendant la probable deuxième vague, contre-attaque avec son mammouth projet de loi 61 au profit de «l'industrie de la corruption» devenu de facto le lamentable nouveau Québec Inc. après les déboires des fleurons de jadis. Il leur déroule le tapis rouge en accélérant les projets connus d'infrastructure tout en supprimant contraintes environnementales, sociales et surtout démocratiques résultant de décennies de luttes sociales au point de vouloir s'octroyer le droit « de changer des lois par décret » et « l'immunité de poursuite ». Il fait de ces (ex-)corrompus les champions de la relance aux dépens des «services essentiels» ré-noyés dans le train-train de la ré-ouverture et promis à une nouvelle austérité anti-dette.
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Reconstruire le Plan de transition Solidaire à la mode anticapitaliste
Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours
Un redressement démocratique pour casser le parti parlementaire
La porte-parole Solidaire a publié un article d'opinion dans La Presse sur « Ce que la crise révèle sur les Autochtones ». Après être resté silencieuse à propos de la réouverture des mines situées près des communautés autochtones auxquelles celle-ci s'opposaient, après être resté silencieux à propos de la volonté de ces communautés de contrôler leur déconfinement y compris à Kanesetake où l'entente avec le maire d'Oka n'a pas duré et où il a fallu finalement une mobilisation de blocage pour arriver à une entente, un exemple à promouvoir, la direction de Québec solidaire s'essaie au «damage control» avec un discours sirupeux et ambigu. Cet article ne réclame même pas la fermeture de ces mines rouvertes. Pitoyable.
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Le cancer du racisme ronge les Solidaires comme jadis du PQ des beaux jours
Le déconfinement «rentable» sur fond de peur au ventre de la deuxième vague
Sans affronter le capital financier,
le radicalisme pro-climat est une leurre
Le déconfinement amène sur le tapis deux séries de questions : quand et quelle intensité aura la deuxième vague; quel type de relance étant entendu que le système sera lesté d'un lourd endettement supplémentaire. Pour au moins atténuer la deuxième vague faute de vaccin, le maintien des mesures sanitaires s'imposent. En découle la réduction de la productivité de la force de travail et son corollaire d'augmentation des coûts. Est-ce que ce seront les profits qui encaisseront ou bien une combinaison de réduction des salaires, d'austérité des services publics et d'augmentation des prix ?
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Sans affronter le capital financier, le radicalisme pro-climat est une leurre
Le rêve de l'allocation universelle suscité par la Prestation canadienne d’urgence
À l'image de la rente financière, rente du pauvre abandonné par sa classe
La Prestation canadienne d’urgence (PCU) du gouvernement fédéral (500 $ par semaine pour 16 semaines aux gens au travail ayant perdu leur emploi) a ressuscité le vieux débat sur l'allocation universelle qui pour une partie de la militance de gauche, surtout parmi les plus pauvres, est devenu un fétiche. À la hauteur du PUC, il en coûterait près de 200 milliards $ à la société québécoise soit environ la moitié du revenu national du Québec ou encore environ 1.5 fois le budget du gouvernement du Québec. Par définition, on ne peut pas le réduire en fonction de d'autres types de revenus auxquels il s'additionne. On voit bien qu'il serait superflu aux couches (moyennement) riches. Ce défaut se corrige (partiellement) en n'en faisant un revenu imposable ce qui implique une forte progressivité de l'impôt sur le revenu et un blocage de l'évasion fiscale en particulier des paradis fiscaux. On voit bien aussi qu'il serait une tentation irrésistible pour les employeurs de payer un bas salaire à moins d'être contraint par un salaire minimum décent (15$?, 20$?) et non déjoué par le recours à l'informel.
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Le rêve de l'allocation universelle suscité par la Prestation canadienne d’urgence
Le Québec : Un des pires cas au monde, mais toujours confiant envers la CAQ
Résultat : Aucun des projets de relance ne rompt avec le capitalisme
"Première ronde: après la covid-19, la crise climatique"
Dès le début avril, le gouvernement de la CAQ au Québec, procédant plus franchement, formait un comité ministériel pour la planification de l’après-crise composé des quatre ministres chargés des ministères économiques (Finance, Économie, Conseil du trésor, Emploi). « François Legault promet que l’environnement ne sera pas sacrifié dans le plan de relance économique qui se prépare en coulisse. Mais il n’a pas cru bon faire de place aux ministres de l’Environnement et de l’Énergie dans son escouade ministérielle formée des quatre hommes (pas une femme, vraiment ?) qui s’occupent de l’économie, et juste de l’économie. » (François Cardinal, Après la COVID-19 : reconstruire… en mieux (2), La Presse +, 16/04/20). Ce serait croire au Père Noël s'imaginer que les propositions des ces messieurs aboutiront à autre chose que le statu quo plus la promotion de l'auto hydroélectrique et quelques grands projets pharaoniques de transport collectif surtout aérien et un peu sous terre abandonnant la terre ferme à la dominance de l'auto solo à qui on donnera en cadeau le troisième lien à Québec.
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Le Québec -- Un des pires cas au monde, mais toujours confiant envers la CAQ
L'appui critique Solidaire à la gestion pro-entreprise de la pandémie par la CAQ
L'envers de la médaille : la dictature «temporaire» de l'aile parlementaire
De conclure une militante Solidaire qui a participé à la première « école buissonnière » avec les deux député-e-s de Québec du parti portant sur la gestion des résidences de personnes âgées : « Je pense que le mot d'ordre est de ne pas trop faire du bruit. Quand la situation va aussi mal, notre devoir est de parler. » C'est là un condensé lucide de la politique d'union sacrée du parti vis-à-vis la CAQ, politique qui persiste malgré sa gestion catastrophique qui en fait de loin la pire province canadienne ce qui ne l'empêche pas d'être la championne parmi les provinces de la ré-ouverture « économique » dont le fer de lance est celle scolaire (voir Le débat sur la ré-ouverture scolaire sur fond de ré-ouverture économique – L'« économie » est clairement gagnante mais le peuple travailleur l'est-il ?, Presse-toi-à-gauche, 28/04/20).
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L'envers de la médaille la dictature «temporaire» de l'aile parlementaire
Le débat sur la ré-ouverture scolaire sur fond de ré-ouverture économique
L'« économie » est clairement gagnante mais le peuple travailleur l'est-il ?
En Europe occidental comme aux ÉU et au Canada-Québec, le débat du jour concerne la ré-ouverture économique, particulièrement celle scolaire. Règle générale, plus un gouvernement est de droite, plus il est pressé. Certains de droite extrême ne sont jamais passés au confinement en tout (Brésil) ou en partie (États-unis). Ajoutons à ce dernier groupe l'étonnante Suède dotée d'un gouvernement dit de gauche-vert soutenu par la droite afin de bloquer la droite extrême... pour mieux appliquer la politique pandémique de cette dernière ! Ce n'est pas un hasard si au Canada, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick sont à l'avant-garde de la ré-ouverture... mais l'Ontario retarde la ré-ouverture annoncée de ses écoles jusqu'au 31 mai. Soulignons cependant les premiers de classe (Corée du Sud, Taïwan, Nouvelle-Zélande, Vietnam) dont la rapidité de réaction et la politique de traçage agressif avec confinement des seuls malades et malades potentiels ont pu leur éviter un confinement généralisé... mais peut-être pas une deuxième vague dévastatrice tout dépendant de leur réponse à venir.
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Le débat sur la ré-ouverture scolaire sur fond de ré-ouverture économique
Pour résoudre la catastrophe de la gestion des résidences pour aînées
Réquisitionner les grandes entreprises pour produire le matériel protecteur
Le parti parlementaire Solidaire, pour tenter de renouer avec sa base militante mais sans réactiver virtuellement les structures normales du parti ce qui l'obligerait à rendre des comptes, invite à une « période de question » virtuelle qui demande aux membres si « le système de santé québécois était bien préparé à affronter la pandémie, et ce qui aurait pu être fait différemment. » Les gens de bonne volonté connaissent la réponse à la première partie de la question. Reste la deuxième partie.
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Pour résoudre la catastrophe de la gestion des résidences pour aînées
Avec l'union sacrée, Québec solidaire s'enfonce dans le parlementarisme
Sa militance, si elle se secoue, peut encore le ramener à l'anticapitalisme
Quand un militant me communique que la politique de Québec solidaire consiste, au nom du réalisme, à « atténuer » les effets désastreux du capitalisme néolibéral mais elle « ne réclame jamais des changements radicaux », il met le doigt sur le bobo. Cette stratégie qui paraît à première vue se rapprocher du but, soit une société d'égalité, de liberté, de solidarité et écologique, nous en éloigne. Parce que le capitalisme réellement existant ne cesse de s'enfoncer dans ses contradictions menant à plus de pauvreté, d'inégalités, d'autoritarisme au point de plonger l'humanité dans une crise existentielle cristallisée dans la crise climatique et celle de la biodiversité ce que dramatise l'actuelle pandémie. Pour employer un cliché, cette stratégie consiste à trouver une meilleure chaise sur le pont du Titanic. Pourquoi alors persister à être membre de ce parti et à y militer ? La militance sociale ne suffirait-il pas ? Ou encore militer dans ou fonder un autre parti ?
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Avec l'union sacrée, Québec solidaire s'enfonce dans le parlementarisme
Québec solidaire ignore tant l'hécatombe que l'alternative
Il y a ces aînées qui meurent laissées pour compte si ce n'est seules et sans soins adéquats, confinées bien souvent dans des chambres à deux ou à quatre qui témoignent de leur « richesse », dans les CHSLD et les résidences privées. Et puis il y a les banques et transnationales qui tout en se gavant des centaines de milliards $ de soutien gouvernemental, surtout hors budget pour ne pas ça paraisse et sans aucune contrepartie alors que pourtant leur socialisation serait l'issue logique, persistent à hausser l'endettement du prolétariat et des petits locateurs et commerçants sous prétexte de pelleter en avant leurs paiements de fins de mois. Entre les deux, dans ces mouroirs, il y a les travailleuses exténuées et débordées de plus en plus touchées par la covid-19 et que l'État force à travailler même à risque ce qui les transforme malgré elles en vecteurs de la maladie. L'infâme capitalisme néolibéral se transformant en capitalisme autoritaire ordonne à ces « anges gardiens », dixit le paternaliste Premier ministre, de se transformer en anges de la mort. Et partout parmi les morts, parmi les travailleuses sur la ligne de front et autres services essentielles, parmi les gérantes du chaos du confinement ou de sa solitude, des femmes, encore des femmes, toujours des femmes.
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Comment la CAQ a transformé ses « anges gardiens » en anges de la mort-1
Un programme de soutien sur mesure pour les banques et grandes entreprises
En découlent médecine de guerre, appauvrissement, insécurité, répression
La politique Solidaire vis-à-vis les fins de mois de loyer et de paiements hypothécaires ne fait qu'égratigner le capital financier tout en abandonnant les locataires à l'endettement (https://www.lequebecois.org/debut-avril-la-crise-pandemique-se-presente-sous-forme-de-deux-mini-crises/). Sur le site du RCLALQ on peut lire « Sans une aide aux locataires, le RCLALQ exige l’annulation des loyers » tandis que le groupe AVAAZ-Canada fait signer une pétition réclamant de « suspendre les paiements des loyers et des mensualités de crédit pour toute la durée de la crise ». Et que dire de la campagne de gel de loyers que QS n'a pas appuyée. QS pourrait au moins s'élever à ce niveau alors que même l'éditorial du Devoir signale que « [l]a presse à billets roule à fond [et qu'] Ottawa devrait être beaucoup plus exigeant à l’endroit des banques. » On voit le déluge de billions $ aux ÉU et de centaine de milliards $ au Canada affluer dans leurs coffres sous forme masquée hors budget de baisse de taux d'intérêt de base, de facilités de financement en cas de manque de liquidités, de garanties sur leurs prêts, ce qui est bien illustré par cette caricature ci-haut du Globe and Mail qui a le sens de l'auto-dérision s'exprimant en plein jour tellement la gauche est à plat ventre devant le paternaliste État fort. On désespère du manque d'épine dorsale de notre aile parlementaire décidément amollie par le crétinisme parlementaire.
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Un programme de soutien sur mesure pour les banques et grandes entreprises
Début avril, la crise pandémique se présente sous forme de deux mini-crises
La gestion pro-entreprise de l'État non contestée par Québec solidaire
La maxi-crise de la pandémie se décline en ce moment (3 avril) en deux mini-crises, celle des paiements de fin de mois et celle du manque criant de produits sanitaires. À ces deux mini-crises, il y des réponses néolibérales et anticapitalistes. Celle néolibérale des gouvernements, qui ne sont pas au Québec et au Canada, réactionnaires comme la présidence étasunienne tendant à nier ou minimiser la réalité, est d'appeler au bon vouloir et à la bonne conscience des banques, des propriétaires-locateurs grands et petits pour accorder des délais cas par cas aux ménages populaires incapables de boucler les fins de moi.
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Début avril, la crise pandémique se présente sous forme de deux mini-crises
La négociation du secteur public : Cumuler maintenant un capital de sympathie
Pour une dramatique hausse budgétaire vers une société de prendre soin
Le comité exécutif du Syndicat des employé-e-s du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (SÉCHUM), un des syndicats les plus combatifs du secteur public, s'est prononcé contre « [l]a proposition syndicale de la CSN qui prévoie des ajustement salariaux, [...pour] passer au travers la crise du Covid-19 [… qui] sont cependant moindre que nos demandes initiales [… et aussi] contre la proposition de la CSN d’une suspension de 18 mois des négociations » comme aussi le veulent la FTQ et la CSQ mais non l'APTS et la FIQ. Il semble cependant que toutes les centrales ont répondu au désir de la CAQ d'une négociation immédiate. Après sa première décision sensée de remettre la négociation après la pandémie, la CAQ a soudainement réalisé que le paroxysme de la négociation, la grande affaire de son mandat pré-pandémir, coïnciderait probablement avec la prochaine période électorale. C'est là un risque politique pour un gouvernement qui se confronte à plus d'un demi-million d'électrices et leurs familles d'où l'échéance de trois ans post-électoral mais plus courte que le cinq ans habituel pour encourager les centrales à considérer un règlement hâtif comme une simple partie remise.
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La négociation du secteur public -- Cumuler maintenant un capital de sympathie
L'Empire contre-attaque : l'économie d'abord, la santé publique ensuite
Billions $ pour ou sous le contrôle des entreprises et quarantaine courte
Le patronat prend le contrôle du soutien gouvernemental au prolétariat
Quant au plan canadien, l'aide à l'entreprise se retrouvant essentiellement hors budget, ce qui explique, ou plutôt expliquait, sa relative modestie en proportion du PIB surtout si on exclue la part de 50% de délais fiscal de trois mois. Cette caractéristique a provoqué la frustration des PME qui ont tenté, avec l'appui du Bloc québécois, de prendre le contrôle de la distribution du soutien aux sans travail en invoquant une bien réelle inefficacité gouvernementale et un bris du lien d'emploi ce que désirent tout à la fois le patron pour la reprise de ses affaires et le prolétariat par insécurité. Leurs vœux furent plus qu'exaucés pour la plus grand joie de la Fédération des entreprises indépendantes quand le gouvernement fédéral leur accorda un rétroactif programme de subventions couvrant 75% des salaires, et non plus 10%, plus un programme de prêts sans intérêts de 40 000 $ par entreprise dont le quart éventuellement non remboursable, ce qui rallonge de 95 G$ la plan initial de 107 G$.
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L'Empire contre-attaque -- l'économie d'abord, la santé publique ensuite
Une lutte anti-pandémie pro peuple-travailleur qui fait payer le capital
Une planification mobilisatrice de rationnement-réquisition et de soutien
« [L]a mise en quarantaine est un privilège pour ceux qui ont les moyens et une angoisse pour ceux qui n’ont rien. »
Jean-François Nadeau, Le Devoir
L'ampleur que prend la pandémie en Europe occidental et la désinvolture de sa gestion aux ÉU annoncent la suite des choses au Québec-Canada étant donné la ressemblance socio-économique et la proximité géographique et économique. Sans compter ce qui s'annonce dans les pays du Sud au système de santé non pas austérisé mais catastrophé. On apprend que Cuba et la Chine envoient de l'aide médicale et matériel à certains pays débordés comme l'Italie ou dépourvus comme l'Éthiopie. On appelle ça de l'internationalisme peu importe les intentions intéressées, les canaux empruntés et le type de régime sous-jacent sur lesquels bien sûr on ne doit pas se taire. (On doit saluer les quelques PME, et même les grandes entreprises s'il y en a, qui prennent les devants pour produire des produits sanitaires et médicaux manquants, faute d'initiative gouvernementale, surtout quand elles le font en renonçant à tout profit et sans arrière-pensée de marketing.)
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Une planification mobilisatrice de rationnement-réquisition et de soutien
Québec solidaire et la pandémie : un suivisme à peine critique de la CAQ
Rater l'occasion de promouvoir dès maintenant l'alternative pro-climat
Dans sa lettre aux membres du 20 mars, la porte-parole du parti se vante d'avoir influencé le Premier ministre caquiste grâce à ses liens personnels avec lui. On peut certes admettre que QS ait servi de canal de transmission, un parmi d'autres, pour inviter la CAQ à prendre ou corriger certaines mesures. L'accès (problématique) à un numéro de téléphone central est une pratique très répandue. Idem pour plusieurs moratoires concernant des organismes directement contrôlés par l'État, comme la Régie du logement et Hydro-Québec, ou encore la nécessité d'obtenir un billet de médecin... quoique ignorée par des gestionnaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale. On se réjouit de l'extension marginale du service de garde. On peut penser que le très nationaliste Premier ministre, sous pression des gens d'affaires concernés, n'a pas dû se faire tirer l'oreille longtemps pour inciter à acheter local... sans obligation. Obtenir, comme le fédéral et l'Ontario, le report du remboursement des prêts étudiants démontre plutôt l'affaiblissement du mouvement étudiant depuis 2012.
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Québec solidaire et la pandémie -- un suivisme à peine critique de la CAQ
Québec solidaire : ''La santé publique passe avant la politique'' alors qu'elle l'est
Se lève la critique du peuple travailleur contre le « père » de la nation
Québec solidaire n'avait-il pas aussitôt « garanti au premier ministre sa pleine et entière collaboration » en proclamant que « [l]a santé publique passe avant la politique » qu'il devait se renier, sous la pression de plusieurs de ses membres et de la militance du logement, pour dénoncer publiquement la Régie du logement qui voulait poursuivre les expulsions durant le temps du confinement. Ce n'était que le début du commencement de la résistance populaire à la politique anti covid-19 de la CAQ et des Libéraux fédéraux à l'encontre du Premier ministre Legault qui tente de se camper comme le père protecteur de la nation alors que que le Québec n'en est qu'au début de la progression de la courbe exponentielle de la covid-19. Le faible nombre de cas confirmés ne reflète en rien la réalité mais la paucité de la quantité de tests effectués et confirmés dont le processus est au départ englué dans le goulot d'étranglement du système téléphonique de référence. Pourtant ces tests et leur suivi sont cruciaux pour la suite des choses (New York Times : 9 essential Lessons on Fighting Coronavirus From Around the World, 20/03/2020).
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Se lève la critique du peuple travailleur contre le « père » de la nation
La crise économique dont la crise de la covid-19 est le déclencheur
Une transition possible vers une économie pro-climat de « prendre soin »
Le mot 'crise' s'écrit en mandarin par deux signes signifiant 'danger' et 'opportunité'. En Chine pour les deux premiers mois de l'année, « la production industrielle s'est contractée pour la première fois en près de 30 ans tandis que les ventes de détail se sont effondrées » (Radio-Canada, 16/03/20) ce qui annonce sans doute une crise économique mondiale de grande ampleur sur fond d'une économie qui était déjà en panne. On connaît le remède du capitalisme néolibéral appliqué il y a une douzaine d'années : sauver le capital (financier) en infligeant une austérité permanente au peuple travailleur. C'est là le danger. Si la dernière fois, le déclencheur a été un effondrement de capital fictif basé sur le crédit hypothécaire au prolétariat étasunien le plus pauvre surtout noir, cette fois-ci le « cygne noir » est une inattendue mais prévisible pandémie. C'est cette originalité qui en constitue l'opportunité. La bourgeoisie a beau avoir comme priorité le sauvetage de son système comme la dernière fois, elle est contrainte par la pression populaire à littéralement « prendre soin » du prolétariat d'abord.
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Une transition possible vers une économie pro-climat
La sortie de crise appelle la mobilisation pour la planification démocratique
De la « conquête » de la nature depuis la révolution néolithique proviennent les maladies contagieuses portées par les microbes des animaux sauvages, qui s'y étaient accommodés, forcés de s'installer sur nos terres défrichées suite à la destruction de leur habitat (https://www.monde-diplomatique.fr/2020/03/SHAH/61547). Le capitalisme, dernier mode de production en date de l'humanité divisée contre elle-même, a accéléré ce transfert fatidique en détruisant ou en subsumant les modes de production antérieurs dont la base était agricole ce qui supposait quand même une civilisation imbriquée dans la nature aussi humanisée soit-elle. Par contre, le capitalisme rompt avec la nature en la conquérant... croit-il. L'industrialisation de l'agriculture épuisant les sols, polluant les eaux et relâchant massivement des gaz à effet de serre (GES), y compris en amont et en aval, en est la cristallisation. Couronne cette épopée jusqu'à engendrer l’anthropocène, la globalisation capitaliste de tous les secteurs, jusqu'à la brevetabilité du vivant et de l'intellect, de toute la petite production artisanale et agricole détruite, incorporée ou subjuguée, et de tous les coins de pays soumis au talon de fer du libre-échange.
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La crise de la covid-19 en est une du capitalisme globalisé et humanocide
La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation
(plus les six textes complémentaires)
La lutte des Wet'suwe'ten et de leurs alliés comporte un paradoxe. Le nombre de gens mobilisés, quelques milliers en tout et partout, est très loin du demi-million de la grande manifestation Greta Thunberg de Montréal mais ses effets sociaux-politiques sont plusieurs ordres de grandeur plus élevés. Pourquoi ? Pour reprendre une expression de Greta Thunberg, « ils/elles ont osé » s'attaquer frontalement à deux piliers mythiques de l'économie du Canada, soit l'extraction de ressources naturelles dont aujourd'hui les hydrocarbures sont le noyau dur et au système de transport à longue distance, crucial dans ce grand pays longitudinal de régions mal arrimées chacune sollicitée par le géant étasunien et dont le rail reste l'épine dorsale. Il n'en reste pas moins que le faible nombre de la militance aux blocages, et même en appuie par des manifestations sporadiques surtout à Toronto, Victoria et Vancouver, et dans une moindre mesure à Winnipeg, Edmonton, Régina, Halifax, Montréal et quelques autres endroits, est le tendon d'Achille de cette mobilisation. Elle doit sa résilience, rendue à deux semaines, à la peur bourgeoise de l'ampleur de la réaction autochtone soutenue par une re-mobilisation massive du mouvement climatique très remontée contre les hydrocarbures et très conscient du rôle d'avant-garde de protecteur de la terre-mère joué par les autochtones.
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La lutte Wet'suwe'ten, une lutte éco-universelle pour sauver la civilisation plus ajouts
La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
Contrer la direction qui noie le poisson dans une mer de beaux principes
Le temps est venu de précipiter le pas. Le premier défi démocratique est la bataille pour l'ordre du jour du prochain conseil national à la fin mai. Il semble malheureusement acquis que la direction nationale ait fait son lit en gaspillant par exprès le prochain conseil national par un faux débat à vide. Elle est prête à ce mépris de la militance afin de laisser au parti parlementaire toute la latitude voulue sans référence à un plan contraignant et sans contrôle de sa base militante pour se contenter de sa politique communicationnelle habituelle de critique réactive à la marge et à la pièce qui laisse dans l'ombre l'alternative. On reconnaît la tactique électoraliste bien connue de chercher la majorité parlementaire sur la base du rejet du parti gouvernemental, plus moral que politique, afin de faire partie de l'alternance blanc bonnet bonnet blanc du parlementarisme stérile propre au capitalisme.
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La démocratisation du Plan de transition Solidaire né et resté capitaliste vert
Ce dimanche-ci, le premier mars, la direction de Québec solidaire tient une assemblée ouverte à tou-te-s les membres sur le Plan de transition. Elle durera trois heures de 10h30 à 13h30 au Centre St-Pierre. Y prendront la parole la présidente du parti, la députée de Mercier et deux membres du Front commun pour la transition énergétique. C'est la première fois depuis que le Plan de transition est connu, en septembre 2018 soit depuis 1.5 année, que les membres auront quelques minutes à partir de la salle pour poser des questions ou émettre une brève opinion sur ce plan.
Pour que le débat continue, qu'il s'approfondisse et qu'il soit mis à l'ordre du jour du Conseil national de mai, il va sans dire que remettre en question l'orientation de ce Plan de transition dans de pareilles circonstances relèvera du tour de force. Il faudra quand même essayer. Le présent document provenant d'extraits remaniés de textes précédents a l'ambition en quelques pages d'armer idéologiquement celles et ceux qui voudront s'y frotter.
Le document est divisé en quatre parties :
- Critique du Plan de transition, un plan capitaliste vert (2 pages)
- Un Plan de transition de « prendre soin » des gens et de la terre-mère (1.5 page)
- Une formation-débat pour préparer le Conseil national de mai (0.5 page)
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Formation-débat pour Plan de transition
Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »
Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.
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Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »
Une culture découlant d'un système imposé d'accumulation consommatrice
Récemment Québécor a piégé les porte-parole de Québec en triturant leurs propos pour leur faire dire que le parti s'opposait aux motoneiges, ce que le parti s'est empressé de nier, pour ensuite faire du spin mensonger sur le sujet. Ce comportement immoral fait partie de la guerre médiatique de classe des oligopoles médiatiques contre la gauche. Il est indéniable que tous les véhicules hors route dédiés au loisir populaire, dont des versions existent tant sur terre que sur l'eau que pour toutes les saisons, sont de petits enfers ambulants de pollution de toutes sortes. Non seulement crachent-il des gaz à effet de serre (GES) plus que proportionnellement à leurs poids mais ils font résonner forêts (et lacs) de leurs insupportables pétarades tout en les charcutant au détriment de la faune animalière et à celui des usages authentiquement sportifs et naturalistes. Car ces loisirs motorisés n'encouragent en rien la bonne santé mais plutôt l'obésité et la surdité. Est-ce que ces loisirs motorisés relèvent de choix éclairés et libres du peuple travailleur ?
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À propos de la culture dite populaire des « chars » et des « ski-doo »
Manifestation Non à la guerre contre l'Iran
Renaissance du mouvement anti-guerre ou un coup d'épée dans l'eau
Mon album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjRGblXoVThjTxgnr
Samedi dernier, le 25 janvier, dans environ 75 villes aux ÉU, et dans une vingtaine de pays dont une douzaine de villes au Canada, et à Montréal ont eu lieu des manifestations dans le cadre d'une journée internationale d'action pour clamer Non à la guerre contre l'Iran. La baisse de tension (temporaire ?) dans la guerre, ce qui lui a fait quitter la une médiatique, a sans doute contribué a bas niveau des mobilisations.
À Montréal, la manifestation était appelé par Échec à la guerre et relayée par plusieurs organisations dont Québec solidaire. Y ont participé de 200 à 300 personnes dont une forte proportion de personnes originaires de l'Iran mais aussi d'ailleurs au Moyen-Orient et d'Amérique latine dont le Chili.
On y dénotait une bonne densité de pancartes artisanales et quelques banderoles. La moyenne d'âge y était élevée et plusieurs, m'a-t-il semblé, étaient membres de petites organisations politiques de gauche. Si les pancartes, très bilingues, tant pacifistes que contre l'impérialisme étasunien dominaient, comme il se devait, certaines condamnaient la complicité canadienne sans oublier d'autres qui critiquaient la barbare répression du gouvernement iranien contre son propre peuple. Québec solidaire était peu visible malgré la présence d'un de ses dix députés. La manifestation a été peu médiatiquement couverte sauf pour un média anglophone.
Est-ce un feu de paille ou le début d'une re-mobilisation du mouvement anti-guerre animé par son noyau anti- impérialiste tous azimuts dont l'impérialisme étasunien est certes l'épine dorsale. À ne pas confondre cependant avec l'étroit anti-américanisme aveugle aux barbaries de ceux d'en face car « les ennemis de mes ennemis » qui massacrent leur propre peuple, et ceux qui les soutiennent, ne sont pas « mes amis » .
Centrisme électoraliste ou radicale société du « prendre soin » ?
Au dernier congrès Solidaire, les gestes de «rupture» contenus dans la proposition du Collectif Option nationale (ON) votée haut la main n'ont aucun contenu ni écologique ni social. Ils sont une pure affaire de redistribution unilatérale de pouvoirs existants en faveur du gouvernement québécois. Toutefois, dans leur discours médiatique les porte-parole ont voulu atténuer le caractère purement nationaliste de ces transferts unilatéraux de pouvoir en mettant plutôt l'accent sur des gestes de rupture écologique que pourtant la résolution votée ignore totalement.
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Indépendance nationaliste ou Indépendance internationaliste
Un réalignement d'Ultimatum 2020 sur les négociations du secteur public et le logement social s'ajoutant au transport en commun et à la restauration écologique
1. Les négociations du secteur public sont la grande affaire du mandat de la CAQ comme parti patronal car cet affrontement pourrait déterminer le rapport de forces fondamental entre la classe d'affaires et le peuple-travailleur
2. Après l'affaiblissement syndical des négos 2010 et 2015 consacrant l'austérité, la CAQ veut infliger une défaite stratégique au mouvement syndical pour dérouler le tapis rouge à la privatisation soutenue par le budget public
3. Cette défaite équivaudrait à celles que Reagan et Thatcher ont infligé aux mouvements syndicaux étasunien et britannique au début des années 1980 afin de mettre en place dans la durée l'ère néolibérale
Pour lire le texte complet :
Un réalignement d'Ultimatum 2020 sur les négociations du secteur public
Le défi du mandat caquiste: défaite stratégique des syndicats du secteur public
L'opportunité Solidaire: faire de cette lutte syndicale une lutte climatique
Centrales syndicales et gouvernement de la CAQ se positionnent en vue des grandes négociations du secteur public qui concernent un peu plus d'un demi-million de travailleuses et travailleurs, soit un peu moins de 40% des gens syndiqués et le huitième des gens au travail ce qui fait de cette lutte l'épine dorsale de la lutte sociale québécoise depuis un demi-siècle. Constatons cependant avec inquiétude l'absence de front commun et l'importance quasi unilatérale accordée à la question salariale bien qu'elle fasse bien sûr partie de l'affaire étant donné le recul du pouvoir d'achat dans ce secteur et son retard par rapport à leurs vis-à-vis du Canada. Et nul doute que la vision CSN de l'augmentation absolue et non en pourcentage est à soutenir parce qu'elle favorise les bas salariées et par là la justice sociale et la solidarité.
Pour lire le texte complet :
L'opportunité Solidaire d'unir lutte climatique et lutte syndicale