L'immigration à l'ère de la crise systémique du capitalisme néolibéral
Frontière ouverte ou refoulement des personnes réfugiées et immigrantes


Chinoises progressistes du Québec


Au Québec, la CAQ passe en deuxième vitesse dans son offensive identitaire misant sur l'insécurité générée par la crise de la globalisation néolibérale. D'abord, le parti de la majorité parlementaire et le plus à droite de ceux siégeant au parlement du Québec stigmatise les femmes voilées sous prétexte de laïcisation jusqu'au-boutiste confinant à l'islamophobie ou même de féminisme à contresens plus proche du sexisme. Cette attaque vise à diviser le peuple travailleur, plus préoccupé de crise climatique et des ravages de l'austérité, afin d'affaiblir la riposte prévisible d'un énième Front commun qui devrait s'ébranler l'automne prochain pour marquer la québécoise année 2020. Ce serait d'autant plus le cas si le prolétariat organisé et politisé faisait valoir le prochain Front commun non seulement comme un enjeu de convention collective et de justice sociale mais aussi de luttes féministe et écologiste.  Un gros travail de réflexion et d'élaboration reste à faire pour ces deux derniers aspects surtout le dernier pourtant évident quand on pense en dehors des sentiers battus du cadre de l'économie de marché dans lequel s'est laissé coincer Québec solidaire avec son Plan de transition à la mode capitalisme vert.


Pour lire le texte complet :
Frontières ouvertes ou répression des personnes réfugiées

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La crise migratoire
Barbarie du refoulement ou civilisation de l'accueil

Un enfant  20-03-2010 12-58-01

Pendant que la tragédie grecque a importé dans les pays du vieil impérialisme la crise sociale permanente que les programmes d'ajustement structurels du FMI avaient imposé dans les pays dépendants hors pays émergents, la crise migratoire européenne importe dans ces mêmes pays les conséquences de l'implosion du Moyen-Orient et de l'Afrique causée par le néolibéralisme guerrier. Dorénavant, au bénéfice des puissances européennes sur la ligne arrière ouvrant le robinet selon la convenance du besoin de main d’œuvre corvéable à merci de leurs affairistes, les pays balkaniques et la Grèce, pourtant dans un piteux état économique, deviennent à leur tour une massive terre d'accueil malgré eux. Ils viennent relayer, mais si peu, les pays limitrophes des zones de guerre comme la Jordanie, le Liban, la Turquie, l'Iran, les pays du Maghreb... mais non Israël protégé par son mur à faire pâlir de honte ce qu'était le mur de Berlin. Comme toujours, les ÉU, le principal pays fauteur de trouble, se tirent d'affaires en portant la guerre hors Amérique et en dressant eux aussi un mur de la honte sur la frontière mexicaine refoulant les victimes de l'ALÉNA et de la guerre de la drogue pendant que son allié canadien s'illustre de nouveau comme le cancre de l'immigration après avoir été celui de l'environnement.


Pour lire le texte complet :
La crise migratoire -- barbarie ou civilisation